I.1.2 Stratégie de l'OMS
pour la médicine traditionnelle 2002-2005
L'OMS dans la stratégie de la médicine
traditionnelle (MTR) a fixé plusieurs objectifs qui doivent être
réalisés pour assurer un optimal de la Médecine
traditionnelle ; en même temps les ressources de l'OMS sont
limitées et ses efforts doivent être orientés de
matière à satisfaire les plus grands besoins sanitaires du plus
grand nombre. Les objectifs spécifiques en matière de
Médecine traditionnelle pour 2002-2005 sont en conséquence
d'aider les pays à :
- Intégrer la Médecine traditionnelle aux
systèmes des soins de santé nationaux de manière
appropriée en développant et en mettant en oeuvre des politiques
et programmes nationaux de la Médecine traditionnelle ;
- Promouvoir sécurité, l'efficacité
et la qualité en étendant des connaissances sur la
Médecine traditionnelle et en fournissant les conseils sur la
réglementation et les normes d'assurance qualité ;
- Accroître la disponibilité et
l'abordabilité de la Médecine traditionnelle de manière
appropriée en mettant l'accent pour les populations
pauvres ;
- Promouvoir un usage thérapeutique correct de la
Médecine traditionnelle appropriée par les praticiens et les
consommateurs.
I.1.3. Situation de la
Médecine traditionnelle à Goma
Selon le rapport 2008 du 2e bureau de
l'IPS/Nord -Kivu la ville de Goma renferment 25 Centres médicaux
naturels (CEMENA) enregistré sur autorisation d'ouverture, sur une
multitude de CEMENA existante dans la ville de Goma travaillant sans
autorisation d'ouverture,et non encore identifié. La même
année 2008, 80 tradipraticiens ont été enregistrés
dans la ville de Goma.
Pour Monsieur NDAMWENGE BAUMA, chargé de la cellule
de la Médecine traditionnelle au 2e bureau à l'IPS,
interrogé le 12/03/2009 de 12 h à 12h30' sur le taux
d'utilisation de la Médecine traditionnelle dans la ville de Goma il
dira qu'en 2003 lors de la journée africaine de la Médecine
traditionnelle, le discours du MIP montrant que pour l'OMS le taux
d'utilisation de la Médecine traditionnelle est estimé à
60% des guérisons.
Le 2e bureau de l'IPS Nord- Kivu se heurte
à des difficultés parmi lesquelles :
- Le manque de formation des
tradipraticiens ;
- Le manque des moyens financiers pour la Médecine
traditionnelle ;
- Le manque de laboratoire des plantes médicinales
au niveau de la structure ; Le même bureau à comme
perspectives d'avenir tels que donnés par NDAMWENGE, sont à
savoir :
· L'intégration effective de la
Médecine traditionnelle dans le système de soins de Santé
au Nord Kivu ;
· Encadrer les tradipraticiens dans toutes les
formations : recyclage de la prise en charge des maladies.
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