II.3 Pratiques sur
l'utilisation des plantes médicinales
Depuis 1977, l'OMS demande dans de nombreuses
déclarations de droit à l'utilisation de la médecine
traditionnelle, la réalisation de cette demande reste cependant toujours
une exception. Ainsi arrive-t-il les évêques africains aujourd'hui
demandent une livraison de 1000 litres Sirop anti-taux d'Europe, ignorent que
l'arbre d'Eucalyptus à côté de leur Eglise fournit
lui-même ces vertes curatives.
Considérant les pratiques sur l'utilisation sur les
plantes médicinales, le web ( consulté le 01/04/2009) ;
montre la consommation des plantes dans les pays occidentaux comme d'autres
médicine alternatives ou thérapeutiques traditionnelles,
phytothérapie considérée comme particulièrement
attractives, aux USA le marché des herbes médicinales a
triplé en 1990.Les utilisateurs des plantes médicinales sont
passés de 2 .5 % à 12.1 % en 1997,représentant un
marché de 5 milliard des dollars.Si on considère les patients
atteint des troubles fonctionnels intestinaux , l'enquête nord
américaine indiquent que 3.5 % des patients utilisent les PM comme
principal mode thérapeutique, cet contexte est de la première
enquête. Pour la seconde enquête française sur la
consommation des PM en occident, cette dernière a montré que la
prise des PM était plus importante chez les femmes et les
hommes.
KAKULE MULAMBAYIRI., (2004), dans son étude sur la
lutte contre le VIH/SIDA par la prise en charge des PV Vs par les plantes
médicinales dans la ville de Goma, présente que les études
menées en Afrique du Nord ont montré que 75% des PV Vs font
recourt à l'usage de la MTR, en particulier la phytothérapie en
complément avec d'autres médecines pour plusieurs symptômes
opportunistes.
HANS M.,(2006), dans son étude sur le SIDA et la
Médicine Naturelle a montré comment traiter les maladies
liées au SIDA par les plantes médicinales .
KAMBALE KIVUNDA (2006, p42) dans son étude sur
l'évaluation du processus d'intégration de la MTR dans le
système de santé dans la ville de Goma : Réalisations
et perspectives, énumérant quelques structures ayant des jardins
des plantes médicinales dans la ville de Goma ,ce sont comme
EMETRA,UNAGCO, CPGTR(UNAGCO,IEM Virunga) ; qui font l'accent particulier
sur l'exploitation des jardins des plantes médicinales au niveau de la
ville. Les plantes médicinales étant rare en face d'une gamme
varié des maladies, ces structures visent surtout l'aspect de
continuité dans l'approvisionnement des produits et leurs
diversification dans le traitement des maladies telles que la fièvre
typhoïde, malaria, gastrite, IST, appendicite, mauvais sort (mulonge) et
les intoxications (karuho).Le CEMENA organise un service de recherche sur la
cueillette, les racines, et écorces des plantes à fin de
préparer les produits. Elle produit des pommades, poudre qui est
essentiellement utilisées dans le traitement de l'intoxication,
rhumatisme, paludisme, toux, asthme et la folie. Il montre également que
l'intégration de l'utilisation des plantes médicinales est
devenue de plus en plus effectives au niveau certaines institutions
d'enseignements sanitaires dans la ville de Goma surtout au niveau des ITM et
IEM, notons que en disant que l'ULPGL Goma a aussi intégré
l'enseignement sur la MTR dans le deuxième cycle en FSDC.
Anamed contribue à ce que les hôpitaux
puissent, et ce, sans moyens financiers considérables traiter un plus
grand nombre des patients, à ce que la thérapie pratiquée
à l'aide des plantes médicinales ne cesse d'être
considérée comme la médicine des pauvres, mais vraiment
moderne ; à ce que les médecins et guérisseurs et
débutent le dialogue et discutent ensemble de manière impartiale
,de concept thérapeutique, et à ce que la protection de la
forêt vierge ne soit plus comprise comme un « un
intérêt des blancs » mais comme possibilité de
conserver pour soi, et les générations suivantes, ses propres des
plantes médicinales, également Anamed encourage les
communautés locales à utiliser leurs propres connaissances pour
les PVVs et que le guérisseur et industrie pharmaceutique de discuter
ensemble quelques recettes qui peuvent aider le malade à vivre mieux et
longtemps .
BALAGIZI (2008), a montré comment collaborer avec
les guérisseurs traditionnels et comment gérer leurs
informations, donc les exploiter plus rationnellement en collaboration avec
les guérisseurs et de les utiliser de manière plus scientifique
et acceptable au profit de la communauté entière.
L'OMS estime aussi que des progrès sont possibles
en ce qui concerne l'intégration des praticiens de la MTR dans le
système de santé national, en particulier au niveau
élémentaire. Ainsi, la formation dispensée aux
sages-femmes montre comment la coopération entre la MTR et
médicine moderne peut permettre d'élargir les services des soins
médicaux de base.
L'OMS a défini des stratégies efficaces pour
l'intégration des plantes médicinales dans les systèmes
des soins de santé, dans sa publication « herbal drugs and
safety guidelines, 1993 »
Et son document des stratégies de la MTR 2002-2005
encourage les pays membres à produire les médicaments efficaces
de bonne sécurité et de qualité.
De même dans les stratégies de l'OMS pour
l'intégration de la MTR de 2002-2005, l'OMS montre que les
patients ; les gouvernements, tradipraticiens et praticiens de la
médicine moderne ont à tous gagner de la pratique factuelle sur
la MTR. Le soutien de la communauté scientifique et des praticiens de la
médicine moderne seront nécessaires pour que la MTR soit
intégrées aux services de santé.
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