CONCLUSION
Nous voici au terme de la présente étude dont il
convient de faire le point. Celle-ci a porté sur l'apport de l'Accord
Global et Inclusif à la mise en place des institutions politiques
actuelles de la RD Congo.
En abordant ce thème, notre préoccupation a
été de montrer la contribution de l'Accord Global et Inclusif
à la mise en place desdites institutions politiques.
Pour y parvenir, nous avons eu recours à quelques
techniques de recherche en vue de réunir les données dont nous
avions besoin. Il s'agit de l'observation directe, de la technique documentaire
et de l'analyse de contenu. Les données ainsi rassemblées ont
été analysées à la lumière de la
méthode structuro-fonctionnaliste, plus particulièrement le
modèle parsonien partant de quatre impératifs de Talcott
Parsons.
A titre hypothétique, nous avons aligné deux
tendances extrêmes. D'un côté, ceux qui admettent et
approuvent l'importance de l'Accord Global et Inclusif à la mise en
place des institutions politiques actuelles de la RD Congo. Et de l'autre, le
champ de ceux qui estiment que l'Accord Global et Inclusif était juste
un moyen pour accéder a la tête des postes de
responsabilité sans en avoir la moindre compétence.
Pour la première tendance, les récentes
élections et les institutions politiques actuelles qui en sont sorties,
ne seraient que les filles de celui-ci tel qu'il a été mis en
oeuvre par les différentes institutions de la transition 1+4. Ce qui
revient à dire que sans le Dialogue Intercongolais et sans la mise en
oeuvre de ses acquis, la RD Congo n'aurait pas su instaurer le nouvel ordre
politique tel qu'il est structuré présentement. Autrement dit, le
1+4 a contribué à la concrétisation des objectifs de la
transition. Avec la concrétisation de ces objectifs, le pays est sorti
de la crise de légitimité vielle de plus de quatre
décennies. Les nouvelles institutions politiques et leurs animateurs ont
reçu une légitimité incontestable et valable pour cinq ans
de la première législature.
Quant à la seconde tendance, le Dialogue Intercongolais
et l'Accord Global et Inclusif étaient juste des moyens utilisés
par différents acteurs pour accéder à la tête des
postes de responsabilité, sans en avoir la moindre compétence. A
ce titre, n'ayant réalisé aucun projet social pour la
société congolaise, la transition 1+4 était égale
à zéro.
A l'issue de notre analyse, il s'est avéré que
la première tendance a été confirmée.
En termes de perspectives d'avenir, la République
démocratique du Congo, devrait s'engager davantage à
protéger la nouvelle démocratie, forger l'harmonie et la
cohésion sociale entre ses 450 ethnies, la conscience d'union
nécessaire et le sens de responsabilité permanente de chacun
vis-à-vis du destin commun.
Loin de nous la prétention d'avoir accouché
d'une oeuvre parfaite, nous avons ouvert une brèche pour d'autres
études plus fouillées que la nôtre.
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