3. Situation
politico-administrative.
La cité d'Uvira était le chef lieu de la
sous-région du Sud-Kivu avant la création de la province du
Sud-Kivu en 1989. Actuellement, Uvira est une cité et en même
temps chef-lieu du territoire d'Uvira.
Elle est dirigée par un chef de cité, celui-ci
reçoit les rapports des quartiers donnés par les chefs des
quartiers et les joint à son tour à l'administrateur du
territoire.
Elle compte 14 quartiers et à la tête de chaque
quartier, il y a un chef de quartier titulaire et son adjoint. Encore, elle a
182 avenues et 1269 cellules des bases chapeautées toutes par un chef
d'avenue et son adjoint et un chef de cellule au niveau de la cellule avec un
personnel permanent.
4. Situation
socio-culturelle.
a. Education.
La scolarisation des enfants demeure un investissement social
à Uvira car même les familles économiquement faibles se
forcent d'envoyer leurs enfants à l'école malgré leurs
conditions vitales qui sont très précaires.
La cité d'Uvira regorge d'énormes
infrastructures scolaires non négligeables pour la formation de la
jeunesse congolaise.
Ces infrastructures scolaires se situent à quatre
niveaux dont : le niveau maternel, primaire, secondaire et
supérieur/universitaire et sont groupés en six réseaux
à savoir : les écoles conventionnées catholiques
(ECC), les écoles conventionnées protestantes (ECP), les
écoles conventionnées kimbanguistes (ECK), les écoles
islamiques (EI), les écoles non conventionnées (ENC) ou les
écoles officielles gérées par l'Etat congolais et les
écoles privées (EP).
L'enseignement supérieur et universitaire n'y est pas
négligeable car il y a bien des instituts supérieurs et
universitaires comme l'UCB, l'ISDR, l'ISTM, l'ISC, l'UNIC, l'ISP, l'USK. Il est
important de signaler que certaines de ces institutions fonctionnent à
titre privé et d'autres à titre public.
b. La santé.
Dans la cité d'Uvira, la santé est beaucoup
menacée par des diverses maladies surtout les maladies tropicales telles
que le paludisme, le typhoïde et la diarrhée. Ils y existent sous
forme endémique et pandémique.
Cependant, actuellement, elle comprend un hôpital
général de référence appartenant à l'Etat,
quatre polycliniques privées et confessionnelles, 17 centres de
santé appartenant à l'Eglise catholique, protestante,
kimbanguiste et aux privés, 26 dispensaires et centaine de pharmacies
privées.
A part cet hôpital général et les
centres de santé, elle héberge encore 4 centres nutritionnels
thérapeutiques financés par l'UE et d'autres ONG internationales
supervisées par le Caritas, la BCZS et l'ACF.
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