Etude pour la mise en place d'un système de paiement électronique dans une institution financière.( Télécharger le fichier original )par Patience KIMWESA Institut supérieur de commerce de Kinshasa - Licence en informatique de gestion 2011 |
1ère Partie :APPROCHES THEORIQUESChapitre 1er : GENERALITES SUR LES RESEAUX INFORMATIQUES1.1 DéfinitionDans le domaine de l'informatique, un réseau de communication est un ensemble de moyens matériels et logiciels permettant de faire communiquer entre eux différents systèmes informatiques1(*). Par extension, la notion de réseau englobe souvent non seulement le réseau, en tant que moyen de communication, mais aussi les systèmes qu'il interconnecte. La notion de réseau recouvre trois aspects: ü Un aspect matériel, qui concerne les infrastructures d'interconnexion. ü Un aspect logique, qui concerne les fonctions de contrôle et de commande des échanges d'informations. ü Un aspect utilisateur, qui concerne les services que ces utilisateurs peuvent attendre du réseau. 1.2 Historique2(*)La communication entre ordinateurs ne peut pas être distinguée de celle des hommes. Si au départ, l'ordinateur n'est qu'un gros jouet aux mains de scientifiques, celui-ci a créé une véritable révolution technologique qui devient le support de base de la communication entre les humains. L'informatique est entrée partout, dans le téléphone, dans les disques compacts, la voiture, l'avion. Partout l'ordinateur a remplacé la machine à écrire. Evolution des capacités de communication des ordinateurs L'ordinateur au début n'a que des capacités de calcul. Communiquer avec lui est l'affaire de spécialistes très pointus. Puis, petit à petit, la technique s'améliore. On utilise des bandes perforées puis des cartes perforées. Les sorties sont faites sur des imprimantes. Les Télétypes sont utilisés pour communiquer avec l'ordinateur. Ce sont des terminaux qui font de la saisie sur un clavier et de l'affichage sur du papier. Les terminaux vidéo se généralisent ensuite. L'affichage se fait sur écran. Ces écrans deviennent de plus en plus sophistiqués, avec de la couleur, du graphisme. Un terminal est assez « bête », il ne fait que de la saisie et de l'affichage, il envoie les caractères tapés au clavier et reçoit des ordres d'affichage. Le prix des processeurs diminuant, la technologie devenant à la portée de plus petites équipes, le microordinateur arrive à la fin des années 70 (INTEL). Depuis, la façon de concevoir les réseaux et les applications a considérablement changé. Chaque constructeur durant les années 60-90 a développé son propre réseau informatique avec son langage propriétaire. Ceci permet de garder une clientèle captive, l'utilisateur n'ayant que peu de possibilités d'aller voir un autre constructeur. Certes à cette époque IBM® se fait copier ses machines par deux ou trois constructeurs mais c'est très limité. La société IBM à la fin des années 70 détenait 80 à 90% des ventes d'ordinateurs. Cependant les clients évoluent, ils rachètent d'autres entreprises qui n'ont pas forcément les mêmes ordinateurs. Comment faire pour communiquer entre deux systèmes complètement différents? On voit alors apparaître des machines de réseau qui sont des traducteurs, d'un côté, ils vont parler le SNA d'IBM, de l'autre le DSA de BULL. On voit ainsi que pour connecter n constructeurs, il faut créer, à condition que les traducteurs soient réversibles, n (n+1)/2 traducteurs. Travail gigantesque et difficile à mettre à jour car les langages réseaux évoluent très vite. Il a donc fallu se réunir entre constructeurs pour définir un langage commun qui permette d'interconnecter les systèmes. Il en est résulté le protocole OSI (Open System Interconnection) de l'ISO (International Standards Organization). Ce langage devait résoudre le problème des communications hétérogènes. En fait ces développements n'ont jamais été publics (pas de sources), le marché restreint. Peu de constructeurs se sont dits : « J'abandonne mon langage pour l'OSI ». Du coup un petit langage né du Département de la Défense Américain (DOD) et promu par des Universités (Berkeley) est devenu ce langage d'interconnexion. Il s'appelle Internet Protocole (IP) Pour donner un ordre d'idée : pour une petite machine IBM des années 1988. OSI valait 100 KF et TCP/IP 5 KF. De plus avec TCP/IP on pouvait se relier à un vaste réseau existant. Le choix est vite fait! * 1 B.GIACOMONI - Ass. A.T.L.A.N.T.I.C : « RESEAUX INFORMATIQUES » septembre 2009, page4. * 2 Dominique LALOT : « RESEAUX INFORMATIQUES, notes de cours », page4 |
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