REPUBLIQUE DE COTE D'IVOIRE
Union - Discipline -Travail
MINISTERE DE LA CULTURE ET DE LA
FRANCOPHONIE
INSTITUT NATIONAL SUPERIEUR
DES ARTS ET DE L'ACTION CULTURELLE
-------------------------
-----------------
ECOLE DE FORMATION A
L'ACTION CULTURELLE
( E.F.A.C)
Département des sciences de l'information documentaire
Année Académique : 2010 - 2011
-------------
MEMOIRE DE FIN DE CYCLE
En vue de l'obtention du
DIPLOME SUPERIEUR D'ACTION CULTURELLE
(D.S.A.C.)
Spécialité : Bibliothéconomie
STRATEGIES ET MOYENS DE REDYNAMISATION DE LA
BIBLIOTHEQUE CENTRALE DE L'ECOLE NORMALE SUPERIEURE (E.N.S.) D'ABIDJAN
Sous la direction :
M. PITY Gnanago Barthélemy
Enseignant à l'EFAC
Présenté par :
KOFFI Oi Koffi Alexis
ECOLE DE FORMATION A
L'ACTION CULTURELLE
( E.F.A.C)
-----------------
Département des sciences de l'information documentaire
Session d'août 2011
Session d'août 2011
Sous la direction :
M. PITY Gnanago Barthélemy
Enseignant à l'EFAC
Présenté par :
KOFFI Oi Koffi Alexis
MEMOIRE DE FIN DE CYCLE
En vue de l'obtention du
DIPLOME SUPERIEUR D'ACTION CULTURELLE
(D.S.A.C.)
Spécialité : Bibliothéconomie
STRATEGIES ET MOYENS DE REDYNAMISATION DE LA
BIBLIOTHEQUE CENTRALE DE L'ECOLE NORMALE SUPERIEURE (E.N.S.) D'ABIDJAN
DEDICACE
A
Ma fiancée et à ma fille pour leur soutien et
leur amour.
REMERCIEMENTS
Cette étude a pu se réaliser avec le soutien de
personnes que nous tenons à remercier.
Tout d'abord, notre gratitude va à l'endroit de notre
directeur de mémoire, M. PITY Gnanago Barthelemy, pour sa
disponibilité, ses conseils avisés et ses pertinentes remarques.
Nous tenons ensuite, à remercier le Directeur et tout
le corps professoral de l'Ecole de Formation à l'Action Culturelle
(E.F.A.C.) qui, en dépit de la crise qu'a traversé notre pays,
ont pu sauver notre année académique.
Notre reconnaissance va à l'endroit du responsable de
la bibliothèque de l'ENS, M. ASSIE Ahué Bléhoué et
à tout son personnel pour leur contribution dans l'accomplissement de
ce travail.
Enfin, nous adressons nos remerciements à tous les
membres de notre famille, à nos amis, ainsi qu'à tous ceux qui
nous ont soutenus moralement tout au long de notre parcours scolaire,
estudiantin et professionnel.
Que tous ceux dont les noms ne sont pas ici mentionnés,
trouvent à travers ce travail, l'expression de notre profonde
gratitude.
SOMMAIRE
LISTE DES SIGLES 7
AVANT PROPOS 8
INTRODUCTION 9
Première partie : CADRE DE LA RECHERCHE
22
Chapitre I : GENERALITES SUR L'E.N.S. 23
Chapitre II : BIBLIOTHEQUE CENTRALE DE L'E.N.S. 29
Deuxième partie : STRATEGIES ET MOYENS DE
GESTION DE LA BIBLOTHEQUE 37
Chapitre I : STRATEGIES DE GESTION DE LA BILBLIOTHEQUE 38
Chapitre II : MOYENS DE GESTION DE LA BILBLIOTHEQUE 45
Troisième partie : STRATEGIES ET MOYENS DE
REDYNAMISATION 51
Chapitre I : STRATEGIES DE REDYNAMISATION 52
Chapitre II: MOYENS DE REDYNAMISATION 72
CONCLUSION 80
BIBLIOGRAPHIE 82
TABLE DES MATIERES
86
ANNEXES 91
LISTE DES SIGLES
A.I.F.B.D. : Association Internationale
Francophone des Bibliothécaires et
Documentalistes
C.A.F.C.E. : Certificat d'Aptitude à la
Formation des Conseillers d'Education
C.A.F.C.O. : Certificat d'Aptitude à la
Formation des Conseillers d'Orientation
C.A.F.E. : Certificat d'Aptitude à la
Formation des Educateurs
C.A.I.E.P. : Certificat d'Aptitude à
l'Inspection de l'enseignement Primaire
C.A.M.P.C. : Centre Africain de Management et
de Perfectionnement des Cadres
CAP/CAFOP : Certificat d'Aptitude
Pédagogique/ Centre d'Animation et de Formation
Pédagogique
C.E.E. : Communauté Economique
Européenne
C.F.P.A.C. : Centre de Formation Professionnelle
pour les Arts et la Culture
C.H.U. : Centre Hospitalier Universitaire
C.R.A.C : Centre de Recherche sur les Arts et la
Culture
C.S.M. : Cours Secondaire Méthodiste
D.S.I. : Diffusion Sélective de
l'Information
E.F.A.C. : Ecole de Formation à
l'Action Culturelle
E.N.B.A. : Ecole Nationale des Beaux Arts
E.N.P. : Ecole Nationale de Police
E.N.S.
: Ecole Normale Supérieure
E.N.S.E.A. : Ecole Nationale de
Statistique et d'Economie Appliquée
E.P.N. : Etablissement Public National
F.S.N.U. : Fonds
Spécial des Nations Unis
L.E.A. : Lycée d'Enseignement
Artistique
S.I.D. : Sciences de l'Information
Documentaire
S.I.G.B. : Système Intégré de Gestion
de Bibliothèque
T.I. : Technologies de
l'Information
AVANT- PROPOS
L'information est au coeur de toutes activités
humaines. De ce fait elle est un facteur de développement, c'est
pourquoi feu le Président Félix Houphouët BOIGNY
disait : « l'information devient synonyme de pouvoir et
les pays qui négligent leurs formations et équipements dans ce
domaine, accroitront rapidement leur infériorité par rapport aux
pays développés qui trouveront une raison supplémentaire
pour exercer de nouveaux monopoles.»1(*)
C'est conscient de ce fait que les autorités
ivoiriennes ont crée l'Institut National Supérieur des Arts et de
l'Action Culturelle (I.N.S.A.A.C.) qui compte en son sein un lycée, deux
centres et quatre écoles dont l'Ecole de Formation à l'Action
Culturelle (E.F.A.C.)
L'E.F.A.C forme aux spécialités de l'animation
culturelle, de la muséologie, de l'archivistique, de la documentation et
de la bibliothéconomie. Les étudiants en fin de cycle dans chaque
spécialité, préparent un diplôme en fonction de
leur niveau d'étude. Ainsi, ceux du Premier cycle
préparent le Diplôme d'Aptitude à l'Action Culturelle
(D.A.A.C) ; ceux du Second cycle, le Diplôme
Supérieur en Action Culturelle (D.S.A.C) ; et ceux du
Troisième cycle, le Diplôme d'Etudes Supérieures
Spécialisées d'Action Culturelle (D.E.S.S.A.C). La
présente étude est donc un mémoire pour l'obtention du
D.E.S.A.C, option : Bibliothéconomie.
Toutefois cette étude n'a pu se mener sans connaitre
des difficultés. Les difficultés que nous avons
rencontrées sont d'abord, dues au fait que ce travail a
été réalisé dans un contexte de crise
postélectorale, ce qui a occasionné la fermeture de plusieurs
structures documentaires. Ensuite, les ouvrages relatifs aux notions de
management et de marketing documentaire sont couteux et n'existent presque pas
dans les librairies de la place. Enfin parce que le temps qui nous était
imparti pour la réalisation de ce travail s'est avéré
insuffisant vu les contraintes et les exigences liées au processus de
recherche.
INTRODUCTION
1. La présentation du sujet
« Les bibliothèques universitaires en
général et celles d'enseignement en particulier ont longtemps
été considérées comme des lieux de collecte et de
conservation des livres et des périodiques.»2(*) Pourtant, vu
l'évolution de la science documentaire, ces structures sont soumises
à des enjeux économiques, juridiques et technologiques qui
amènent à s'interroger sur leurs valeurs fondamentales.
Dans ce contexte, leurs gestionnaires ont à
gérer au quotidien des organisations pour lesquelles le changement
s'impose. L'évolution des modes de circulation de l'information
scientifique, le développement de l'enseignement à distance, la
numérisation des collections constituent pour eux des enjeux majeurs par
rapport à l'évolution des services qu'ils gèrent. La
gestion des bibliothèques, leur évaluation, leur management, leur
redynamisation constituent un défi pour les professionnels des sciences
de l'information documentaires.
Ce sont ces divers motifs qui nous ont conduits à mener
cette réflexion sur le sujet : Stratégies
et moyens de redynamisation de la bibliothèque centrale de l'Ecole
Normale Supérieure (E.N.S.) d'Abidjan.
2. La justification du choix du sujet
L'environnement universitaire ivoirien regorge de plusieurs
structures documentaires allant des bibliothèques encyclopédiques
ou universitaires, aux bibliothèques d'enseignement comme celle de
l'E.N.S. Cette institution sous tutelle du ministère de l'enseignement
supérieur relève du domaine étatique. Toutefois, nous
constatons des insuffisances relatives à ses moyens et méthodes
de gestion.
Aussi, sa gestion se limite t-elle aux moyens et
stratégies traditionnels, dans une science évolutive ou l'on
parle aujourd'hui de numérisation, de management et marketing
documentaire, de réseaux interbibliothèques, de Système
Intégré de Gestion de Bibliothèque (S.I.G.B).
Pour contribuer à résoudre cette situation, nous
estimons qu'il faille recourir aux stratégies et moyens de
redynamisation. Ceux-ci permettront à la bibliothèque de l'E.N.S
de continuer à assurer ses fonctions classiques, mais aussi de relever
les défis modernes de gestion d'une structure documentaire.
Il va s'en dire que les stratégies et moyens de
redynamisation revêtent une importance capitale dans
l'épanouissement des structures documentaires pour les rendre viables et
aptes à accomplir leurs missions.
3. La problématique de recherche
L'information est une ressource primordiale sans laquelle
aucune organisation ne peut subsister. Fonctionner et intégrer son
action dans l'efficacité suppose pour une organisation, qu'elle mette en
place un système de gestion de l'information. La mise en place de ce
système de gestion peut se traduire par la création d'un centre
de documentation, d'un service d'archives ou d'une bibliothèque.
Pour ce qui est de la bibliothèque, dans
l'accomplissement de leurs tâches, les bibliothécaires, surtout le
gestionnaire est ainsi tenu de redynamiser sa structure afin d'assurer une
efficacité en la formation de ses usagers. Une bibliothèque
d'enseignement comme celle de l'E.N.S, est un outil de travail fondamental au
service de la formation et des activités de recherche. A ce titre, elle
doit utiliser des moyens et des techniques de gestion adéquats pour
passer d'une gestion traditionnelle à une gestion plus moderne, afin de
pouvoir répondre aux multiples attentes de ses usagers.
Pour répondre à cette préoccupation, nous
nous sommes appuyés sur une définition qui stipule qu'un
« problème peut se définir comme un écart
constaté entre une situation de départ insatisfaisante et une
situation d'arrivée désirable.»3(*) Cette définition de la
notion d'écart a motivé le choix de notre démarche.
Ainsi présenté, la problématique de
recherche met en évidence deux questions fondamentales à
savoir :
- Quels sont les stratégies et moyens actuels de
gestion en usage à la bibliothèque centrale de l'E.N.S ?
- Comment appliquer des moyens et stratégies nouveaux
pour redynamiser la bibliothèque centrale de l'E.N.S ?
4. Les hypothèses de recherche
Alfred Kafusa KATENDE définit une
hypothèse comme étant « une proposition des
réponses aux questions que l'on se pose à propos de l'objet de la
recherche.»4(*)
Au vu des questions posées ci-dessus, les
hypothèses de recherche sont les suivantes :
- les stratégies et moyens de gestion utilisés
à la bibliothèque centrale de l'E.N.S sont insuffisants pour la
rendre dynamique ;
- l'application conséquente de stratégies et de
moyens appropriés rendrait la bibliothèque de l'E.N.S plus
dynamique et plus performante.
5. Les objectifs
Cette réflexion comporte un objectif
général et des objectifs spécifiques.
5.1 L'objectif général
L'objectif général de cette réflexion est
de montrer que la dynamique de gestion et de fonctionnement d'une unité
documentaire est liée à une dotation de moyens adéquats et
à une application conséquente de stratégies
nouvelles.
5.2 Les objectifs spécifiques
De façon spécifique, il s'agira de :
- décrire les stratégies et moyens de gestion
utilisés jusque là à la bibliothèque de
l'E.N.S ;
- définir le
cadre d'application d'autres stratégies et moyens adéquats.
6. L'approche conceptuelle
Pour bien mener notre étude, il nous parait judicieux
de clarifier certains termes. Ce sont les concepts : stratégies,
management, marketing moyens, redynamisation, et bibliothèque.
6.1 Les stratégies
Les stratégies se définissent selon le
dictionnaire le Nouveau Petit Robert de la Langue Française,
(2007) comme étant : « l'ensemble d'actions
cordonnées, de manoeuvres en vue d'une victoire. Ce sont aussi
l'ensemble d'objectifs opérationnels choisis pour mettre en oeuvre une
politique préalablement définie. »5(*)
Notons que le terme stratégie s'applique à
plusieurs domaines d'activité notamment en guerre, en communication, en
entreprise ou il est plus connu sous l'appellation de management.
6.2 Le management
D'après l'encyclopédie Microsoft Encarta
(2007), « le management dans le monde
des affaires, est une expression utilisée pour décrire les
techniques et les compétences visant à optimiser l'organisation,
la planification, la direction et le contrôle des structures et des
activités d'une société. »6(*) C'est de ce grand ensemble
du management que découle celui du système d'information
documentaire.
6.2.1 Management du système d'information
documentaire
Le management du système d'information (aussi
appelé dans un sens plus restreint : informatique de gestion et
parfois management de la performance) est selon l'encyclopédie libre
Wikipédia (2011), « une discipline du
management
regroupant l'ensemble des connaissances, des technologies, et des outils
assurant la
gestion de
données et plus généralement l'
organisation
du
système
d'information. »7(*)
En effet, le système d'information doit être
organisé, finalisé, construit, animé et
contrôlé sous l'impulsion du management. Le management constitue
de ce fait, un moyen d'optimisation de la performance de l'entreprise.
6.3 Le marketing
Le Nouveau Petit Robert de la Langue Française
(2007), définit le marketing comme
« l'ensemble des actions ayant pour objet d'analyser le
marché présent ou potentiel d'un bien ou d'un service et de
mettre en oeuvre les moyens permettant de satisfaire la demande ou, le cas
échéant, de la stimuler ou de la susciter »8(*)
6.3.1 Le marketing documentaire
Les centres de documentation et les bibliothèques sont
généralement des structures à but non lucratif. Ainsi l'on
pourrait définir le marketing documentaire comme « une
adaptation de certaines techniques issues des théories du marketing,
à la gestion des services d'information et de documentation dans le but
de permettre à l'organisation de s'adapter à son environnement,
de connaître ses forces et ses faiblesses, et de mieux répondre
ainsi aux différentes attentes de ses usagers.»9(*)
6.4 Les moyens
Les moyens peuvent se définir de manière
générale comme étant l'ensemble des ressources physiques,
intellectuelles et financières dont dispose une structure pour atteindre
des objectifs précis.
Pour nous faire une idée plus précise et
académique de cette notion nous nous sommes référés
au dictionnaire Le Petit Robert 1 (1987), qui le définit comme
étant : « ce qui sert pour arriver à une
fin.»10(*)
En somme en application à notre sujet nous pouvons
retenir que le terme les moyens désigne
l'ensemble des ressources humaines, physiques, intellectuelles et
financières dont doit disposer une structure documentaire pour atteindre
ses objectifs. Ces objectifs une fois atteints contribueront à
redynamiser la structure concernée.
6.5 La redynamisation
Selon le dictionnaire en ligne Reverso,
redynamiser « c'est redonner une dynamique
à une économie ou à un secteur économique en perte
de vitesse »11(*)
La redynamisation c'est donc l'action de donner de
l'énergie, d'accroitre l'efficacité et le rendement d'une
structure. C'est en un mot rendre une structure comme la bibliothèque de
l'E.N.S plus dynamique, moderne et compétitive.
6.6 La Bibliothèque
La Bibliothèque désigne à la fois la
collection des livres, le meuble dans lequel ils sont rangés et le
bâtiment qui les renferme.
Selon l'Encyclopédie Microsoft Encarta (2007),
la Bibliothèque est « un
lieu de dépôt et de classification des livres,
des périodiques et des autres documents
écrits. »12(*)
Bien que le mot bibliothèque vienne du grec
bibliothêkê désignant un "lieu de rangement de
livres ", le terme se rapporte maintenant à des documents
présentés dans de nombreux formats : microfiches, magazines,
enregistrements sonores, films, bandes magnétiques, diapositives,
cassettes vidéo et supports électroniques.
Le contenu des bibliothèques varie, tout
comme leur objectif et leur public. La plupart des nations possèdent des
bibliothèques de plusieurs types. Notre étude portant sur un
type de bibliothèque peu connu, il nous semble donc important d'en faire
de plus ample connaissance.
6.6.1 Les bibliothèques d'enseignement
Les bibliothèques d'enseignement sont celles qui
appartiennent soit à des grands établissements ou à des
écoles normales supérieures. Elles participent aux programmes de
recherche et d'enseignement des institutions auxquelles elles appartiennent. La
structure documentaire de l'E.N.S, en tant que bibliothèque
d'enseignement, sert d'appui pédagogique aux formations
dispensées par l'école.
En somme, après la définition des concepts, nous
pouvons retenir que les stratégies et moyens de redynamisation
reviennent à appliquer des stratégies adéquates
(management, marketing) aux moyens actuels de la bibliothèque de l'E.N.S
et ceux à acquérir, pour la rendre dynamique.
7. La revue de littérature
Selon KAMATE, André Bahouman (2005), la revue de
littérature « n'est pas un simple exposé
d'ouvrage, mais une analyse thématique soigneusement menée. Elle
a pour objectif de saisir la portée du sujet de réflexion et
l'intérêt à le mener.»13(*)
Autrement dit, la revue de littérature est l'inventaire
et l'examen critique de ce qui a été produit sur le sujet. Pour
mieux orienter notre étude, la consultation d'un certain nombre de
documents repartis en écrit théorique et empirique a
été nécessaire.
7.1 Les écrits théoriques
Paul N'DA (2006)14(*), nous fait une petite mise en garde sur le choix de
notre méthode de travail. En effet, il définit les
différents types d'études, les techniques et les méthodes
qui conviennent à chaque étude. Ainsi, pour les études
qualitatives comme la notre, il recommande d'opter pour les entretiens et pour
les études quantitatives, le sondage par questionnaire.
Après l'incursion méthodologique faite par Paul
N'DA, l'Association des Bibliothécaires Français
(1996)15(*),
aborde les activités et les outils de gestion d'une
bibliothèque. Elle précise les différentes fonctions de
celle-ci et les techniques spécifiques qui en
régissent l'organisation. L'environnement social et
administratif dans lequel les bibliothèques évoluent est
également évoqué par les auteurs de cet ouvrage.
Par ailleurs, cette association indique que l'un des
challenges du développement et de la redynamisation des systèmes
d'information documentaire est l'évolution en réseau.
Dans leur ouvrage structuré en neuf
(9) chapitres, l'Association Française des Documentalistes et
Bibliothécaires Spécialisés (1977)16(*), à
travers chacun des chapitres, traite d'une notion spécifique en sciences
de l'information documentaire. Ainsi dans le chapitre six
intitulé : « organisation et gestion », ces
auteurs font cas des stratégies de gestions comme la conception, la
prévision et la préparation, avant d'aborder l'organisation et la
gestion d'une structure documentaire. Pour ceux-ci, l'une des tâches
essentielles du responsable d'une structure consiste à organiser le
travail et à améliorer son organisation au fur et à mesure
du développement de l'unité. C'est donc après la mise en
place d'une organisation rationnelle que celui-ci, à l'aide de moyens
adéquats, peut parvenir à une gestion efficace de sa
structure.
7.2 Les écrits empiriques
Au titre des écrits empiriques, nous avons
consulté essentiellement des mémoires en management et en
marketing. En effet, la dernière partie de notre étude porte sur
les stratégies de redynamisation. Le management tout comme le marketing
des organisations faisant partie de nos strategies, nous avons jugé
opportun de leur accorder une place de choix.
Ainsi, le mémoire en ligne d'Alfred Kafusa
KATENDE17(*) qui fait
état du management, nous a édifié. Chez
cet auteur, le fait le plus frappant demeure le management des
ressources humaines qui a pour objectif de mobiliser, de développer ces
ressources humaines, pour une plus grande efficacité dans une
organisation. Aussi, pense t-il que le rôle du manager est de s'assurer
que les outils managériaux sont utilisés de manière
à promouvoir l'efficacité et l'efficience de l'entreprise.
Cependant, il prévient que le management comme tout instrument ou
stratégie utilisé à mauvais escient, peut nuire
plutôt que servir.
Christine OLLENDORFF18(*) abonde dans le même sens quand elle
décrit la situation de changement dans laquelle se trouvent les
bibliothèques académiques et les problèmes de management
stratégique qu'elles rencontrent. C'est pourquoi, elle suggère
l'approche organisationnelle comme stratégie susceptible d'aider
à résoudre les problèmes rencontrés dans la
gestion de ces structures.
Enfin, nous avons consulté dans le cadre de notre revue
de littérature le mémoire en ligne de Marie de BUEIL19(*). Dans ce mémoire, elle
fait état du marketing documentaire. Selon elle, la stratégie
marketing documentaire ne fait pas que contribuer à redynamiser une
structure documentaire. Mais elle peut également contribuer à
faire une refonte globale des services d'offre de celle-ci.
Par ailleurs, Marie de BUEIL fait remarquer que si des auteurs
comme Réjean SAVARD20(*), ont fait très tôt la promotion du
marketing auprès des professionnels de l'information, tous ne pensent
pas que le marketing soit applicable à la documentation.
Nous avons également eu recours à des
mémoires de spécialité, à des ouvrages de
méthodologies, et à des documents de références
tels les dictionnaires et les encyclopédies qui nous ont permis de
trouver les différentes définitions concernant les termes de
notre travail de recherche.
En somme, Il ressort donc de toutes ces études une
approche portant en général sur l'organisation et le
fonctionnement d'une bibliothèque. Mais de façon
singulière sur les stratégies, les techniques et les moyens de
redynamisation d'une unité documentaire. Cependant le constat
fondamental est que la combinaison des thématiques
« stratégies et moyens de redynamisation d'une
bibliothèque » n'a pas suffisamment fait l'objet
d'étude par nos prédécesseurs.
8. La méthodologie
8.1 La méthode d'analyse
Selon Paul NDA (2006) : « Les
méthodes ou paradigmes sont des moyens de connaissances et d'analyses
des phénomènes sociaux. Ils régissent le choix des
stratégies de vérification et des données qui servent
à vérifier empiriquement les
théories. »21(*) C'est pourquoi dans le cadre de notre travail,
nous avons choisi la méthode fonctionnelle et la méthode
comparative.
Selon l'auteur : « le
fonctionnalisme cherche à expliquer les phénomènes sociaux
par les fonctions que remplissent les institutions sociales, les structures des
organisations et les comportements individuels et
collectifs. »22(*) Et vu que notre étude vise à
analyser les techniques de gestion de la bibliothèque en tenant compte
de son organisation et de son fonctionnement, cette méthode semble
appropriée.
La deuxième méthode utilisée dans le
cadre de cette étude, est la méthode comparative. Pour Madeleine
GRAWITZ (1996), « La méthode comparative tend à
systématiser une tendance naturelle de notre esprit,
caractérisé par le mouvement spontané qui nous pousse
à comparer ce que nous voyons. Ainsi, la comparaison entre deux moyens,
mesure l'efficacité de l'un par rapport à
l'autre. »23(*)
Cette autre méthode nous aidera à comparer les
stratégies et moyens de gestion utilisées jusqu'ici à la
bibliothèque, à celles que nous envisageons préconiser.
Toutefois, pour une meilleure analyse des problèmes
soulevés par notre sujet, nous avons eu recours à des techniques
de recherche.
8.2 Les techniques de recherche
Les techniques dépendent de la méthode. Ce sont
l'ensemble des étapes pratiques utilisées en vue d'aboutir aux
résultats que l'on s'est fixé. Ainsi pour cette étude,
nous avons choisi trois (3) techniques : la recherche documentaire,
l'observation directe et l'entretien.
8.2.1 La recherche documentaire
La recherche documentaire nous a permis de répertorier
des informations à travers la consultation d'un certain nombre
d'ouvrages de base théorique et aussi des travaux de recherche de nos
prédécesseurs en rapport avec notre sujet.
Retenons également que, la collecte de l'information
nous a conduis au C.D.I de l'I.N.S.A.A.C. et à la bibliothèque
centrale de l'E.N.S. Ces différentes sources documentaires nous ont
permis de pallier aux insuffisances de cette recherche littéraire. Mais
conscient de son insuffisance à résoudre tous les
problèmes suscités par notre sujet, il nous a paru
nécessaire de procéder à l'observation directe.
8.2.2 L'observation directe
Pour avoir été d'abord stagiaire lors de notre
formation de premier cycle, et ensuite membre du personnel de la
bibliothèque cinq (5) ans durant, nous avons directement observé
et pris part aux activités de l'institution. Ainsi, avec les autres
collègues, nous avons pu nous imprégné des
réalités qui entravent le bon fonctionnement de la structure
documentaire. C'est d'ailleurs auprès de ceux-ci que nous avons
réalisé notre entretien.
8.2.3 L'entretien
Vu, les limites des sources documentaires à
appréhender tous les aspects de notre sujet, il était
indispensable pour nous d'effectuer des entretiens24(*). Ces entretiens ont eu lieu
auprès du responsable, de deux bibliothécaires et d'un assistant
documentaliste, tous membres du personnel de la structure documentaire. Ils ont
porté essentiellement sur les stratégies et moyens à
mettre en oeuvre, pour le repositionnement de la bibliothèque.
En somme, les entretiens nous ont permis de collecter des
informations nécessaires pour une meilleure appréciation des
centres d'intérêts de notre sujet.
9. L'annonce du plan
Notre réflexion s'articule autour de trois (3)
parties :
- la première partie présente
le cadre de la recherche,
- la deuxième partie décrit les
stratégies et moyens de gestion de la bibliothèque,
- la troisième partie recommande des
stratégies et moyens de redynamisation.
Première partie :
CADRE DE LA RECHERCHE
Chapitre I : GENERALITES SUR L'ECOLE NORMALE
SUPERIEURE
I. LOCALISATION ET HISTORIQUE
1. La localisation
L'Ecole Normale Supérieure (E.N.S) est située
à Abidjan, dans la commune de Cocody, dans l'arrière-cour de
l'Université de Cocody. Elle est logée à l'aboutissement
du prolongement du boulevard de l'université, entre le Centre
Hospitalier Universitaire (C.H.U.) et le Cours Secondaire Méthodiste
(C.S.M.).
L'E.N.S est également accessible du côté
de la seconde entrée de l'université, c'est-à-dire, par
l'Ecole Nationale de Police (E.N.P.) et l'Ecole Nationale de Statistique et
d'Economie Appliquée (E.N.S.E.A.), toujours dans le prolongement du
boulevard de l'Université.
Voisinant le Centre Africain de Managent et de
Perfectionnement des Cadres (C.A.M.P.C.), l'E.N.S occupe une superficie
d'environ sept (7) hectares.
2. L'historique
L'E.N.S est une institution d'enseignement supérieur
créée à partir du décret n°64-40 du 09 janvier
1964, portant création d'une Ecole Normale Supérieure.
Elle est ainsi, le fruit de deux (2) conventions
signées entre l'Etat de Côte d'Ivoire et le Fonds Spécial
des Nations Unis (F.S.N.U.) d'une part, et d'autre part entre la Côte
d'Ivoire et la Communauté Economique Européenne (C.E.E.).
A sa création, l'E.N.S était placée sous
l'autorité du Ministère de l'Education Nationale et était
située dans la commune de Cocody, face à la cité
universitaire dénommée « cité
rouge », en lieu et place de l'actuelle Direction de la
Pédagogie et de la Formation Continue.
Ce n'est qu'en 1971 qu'elle fut transférée sur
son site actuel (dans le périmètre de l'université de
Cocody), puis placée désormais sous la tutelle
administrative et technique du Ministère chargé de l'Enseignement
Supérieur.
Depuis sa création jusqu'à nos jours, six (6)
directeurs se sont succédés à la tête de
l'institution. Ce sont respectivement :
- M. SALLIEN François (octobre 1963- janvier
1964) ;
- M. ANDRE Nicolas (janvier 1964- mars
1967) ;
- M. FANOUDH Siefer (avril 1967- septembre 1971)
- M. TANOE Aka (septembre 1971- juillet
1977) ;
- M. VACABA Touré (août 1977- décembre
2000);
- M. TAPE Gozé (depuis janvier 2001).
II. STATUT JURIDIQUE ET MISSIONS
1. Le statut juridique
L'Ecole Normale Supérieure, en abrégé
E.N.S est un établissement public à caractère
administratif, crée par le décret n° 64-40 du 09 janvier
1964, modifié par le décret n°72-252 du 13 avril 1972 et
complété par le décret n° 93-694 du 19 août
1993, déterminant les attributions, l'organisation et le fonctionnement
de l'E.N.S.
Elle est classée dans la catégorie des E.P.N.
Selon les dispositions générales du décret portant
création de l'institution, l'E.N.S. est fixée à Abidjan et
est sous la tutelle administrative et technique du Ministère
chargé de l'Enseignement Supérieur. Sa tutelle financière
est de la charge du Ministère de l'Economie et des Finances.
L'article 9 du décret n°72-252 du 13 avril 1972,
organise l'E.N.S. en Direction d'Administration Centrale et en Sous-directions.
2. Les missions
Selon son article 3 du décret n° 64-40 du 9
janvier 1964, l'E.N.S. étant un établissement d'enseignement
supérieur et de recherche en éducation, elle est chargée
de :
- la formation et du perfectionnement pédagogique des
enseignants de l'enseignement secondaire général ;
- la formation du personnel d'encadrement pédagogique
de l'enseignement secondaire général et de l'enseignement
primaire ;
- la formation de personnel d'encadrement administratif et
de la vie scolaire.
III. APERÇU DE L'ORGANISATION ADMINISTRATIVE
A l'instar de toutes les institutions de formation
supérieure, l'E.N.S. a des missions pédagogiques qu'elle se doit
d'accomplir. Pour y parvenir, elle est amenée à
réaliser :
- des prestations de formation initiale et continue au
bénéfice des personnels de l'éducation nationale ;
- des prestations de conseil et de formation au
bénéfice de partenaires extérieurs publics ou
privés.
Son organisation lui permet de fonctionner avec une Direction
générale et des Sous-directions.
1. La Direction générale
La gestion de l'E.N.S. est confiée à un
Directeur qui a rang de Directeur d'Administration Centrale, nommé par
décret en Conseil des Ministres parmi les professeurs de rang
magistral.
Il est le responsable de la gestion administrative et des
activités pédagogiques de l'établissement.
Il est donc l'ordonnateur principal de l'institution et est
investi des pouvoirs nécessaires pour assurer l'administration et la
direction de l'E.N.S.
Le Directeur est aidé dans sa tâche par cinq (5)
Sous Directeurs. Les sous-directions qu'ils dirigent sont composées
toutes de services et de cellules, à l'exception de la sous-direction de
la production et de la recherche en éducation.
2. Les Sous-directions
2.1 La sous-direction des Affaires Administratives et
Financières
Elle est chargée de l'administration
générale et des finances de l'E.N.S et de la gestion des
équipements généraux.
Cette Sous-direction compte sept (7) services que
sont :
- le service des engagements et des
dépenses ;
- le service de la solde ;
- le service des moyens généraux, du
matériel et de la maintenance ;
- le service des ressources humaines et des affaires
administratives ;
- le service médical;
- le service standard ;
- le service courriers et archives.
2.2 La sous-direction des Appuis Pédagogiques et
des Ressources Informatiques
Cette sous-direction est chargée de la
réalisation de toute action de nature à favoriser le bon
déroulement des projets initiés par les structures
pédagogiques, et aussi des activités dans certains domaines.
Ce sont entre autres : les ressources
informatiques ; la documentation et l'information; et la
reprographie.
Elle est constituée de trois (3) services :
- le service imprimerie et production;
- le centre des ressources informatiques;
- le service information et documentation.
2.3 La sous-direction de la Formation Initiale
Cette sous-direction s'occupe de :
- la formation initiale des enseignants de l'enseignement
secondaire général ;
- la formation initiale des personnels d'encadrement
pédagogique ;
- la formation initiale des personnels d'encadrement
administratif et de la vie scolaire.
Elle comprend trois (3) services :
- le service des stages et de la
programmation ;
- le service de la scolarité ;
- le service des examens et concours.
Il existe cinq (5) départements qui sont
également placés sous sa direction. Ce sont les
départements de : Langues, Arts et Lettres, Histoire et
Géographie, Sciences et Technologiques et Sciences de
l'Education.
2.4 La sous-direction de la formation continue
Cette sous- direction s'occupe de :
- la formation continue des enseignants de l'enseignement
secondaire général et ceux des centres de formation de
l'enseignement primaire ;
- la formation continue des personnels d'encadrement
pédagogique ;
- la formation continue des personnels d'encadrement
administratif et de la vie scolaire ;
- la formation continue des personnels d'encadrement
administratif et de la vie scolaire.
Elle comprend également trois (3) services :
- le service de préparation aux
concours ;
- le service de l'université de
vacances ;
- l'institut de l'anglais intensif.
2.5 La sous-direction de la Production et de la
Recherche en Education
Cette sous-direction est chargée de :
- la production de manuels scolaires;
- la recherche pédagogique et didactique;
- des études d'évaluation et de prospective.
Elle ne dispose pas encore de service ni de cellule.
NB :
Il existe dans le fonctionnement de l'E.N.S., à
l'instar des E.P.N, deux (2) services extérieurs qui dépendent du
Ministère de l'Economie et des Finances. Il s'agit de
« l'Agence Comptable » et du
« Contrôle Budgétaire ».
Chapitre II : BIBLIOTHEQUE CENTRALE DE
L'E.N.S.
I. LOCALISATION ET HISTORIQUE
1. La localisation
La bibliothèque de l'E.N.S est située dans le
bâtiment du département des sciences de l'éducation au
premier étage, à droite.
Avec une superficie d'environ (180 m2), la
bibliothèque de l'E.N.S. a pour objectifs:
- d'aider l'E.N.S à la formation des cadres en
éducation ;
- de mettre à la disposition des futurs enseignants et
encadreurs, des documents et des informations utiles pour leurs
formations ;
- d'aider les enseignants, ainsi que les étudiants dans
leurs travaux de recherche.
2. L'historique
Mise en place en 1965, la bibliothèque de l'E.N.S
était située sur le site antérieur de l'E.N.S, à
proximité de la cité universitaire, « cité
rouge ». Elle fut successivement gérée par M. KASSI
Koutoua François, aide bibliothécaire ; Mme BAULIER
et M. AHIVA Konan Firmin, bibliothécaires (formés et
engagés par l'UNESCO) ; M. KONE Zoumana, aide
bibliothécaire. Depuis 1982 elle est gérée par M.
ASSIE Ahué Bléhoué bibliothécaire, devenu
il ya trois (3) ans Assistant-Conservateur de bibliothèque.
A la suite du transfert de l'E.N.S. sur son site actuel en
1971, la bibliothèque a occupé une partie des locaux de
l'amphithéâtre des lettres. C'est en 1977 qu'elle a
été délocalisée pour occuper le local actuel du
département des sciences de l'éducation. Elle fut ensuite
érigée en bibliothèque centrale. Des bibliothèques
annexes ou de section furent créées au sein des différents
départements. Ce sont entre autres :
- la bibliothèque du département
d'Histoire-Géographie,
- la bibliothèque de la section d'anglais,
- la bibliothèque de la section des sciences
physiques,
- la bibliothèque de la section des sciences de la
vie et de la terre,
- la bibliothèque de la section de
mathématiques,
- la bibliothèque de la section d'allemand,
- la bibliothèque de la section d'espagnol.
Pour insuffisance de ressources, certaines
bibliothèques ne sont consultées que par des enseignants et
quelques fois par des étudiants. D'autres demeurent soit à
l'état de conservation de collections, soit sans fonds et n'existent que
de nom.
En outre, il importe de signaler que depuis 2007 un projet de
création d'une bibliothèque numérique connue sous
l'appellation de « bibliothèque virtuelle» est en cours.
Elle occupe un local au sein du département des S.V.T, à environ
cinq (5) mètres du bâtiment de l'administration abritant le bureau
du Directeur de l'E.N.S. Cette structure qui, selon la décision de
création est une cellule de la bibliothèque centrale s'est
déjà vue affecté un responsable. Cependant, en entendant
son inauguration, son gestionnaire occupe le poste de responsable en second
à la bibliothèque centrale.
II. MISSIONS
1. Le rôle éducatif
Le rôle de la bibliothèque se définit dans
le cadre de la mission assignée à l'E.N.S. La bibliothèque
a un rôle éducatif. Elle ne doit pas être utilisée
comme un simple local de stockage de livres rattaché à une salle
de lecture, mais un moyen d'enseignement dynamique.
2. Les missions pédagogiques
Elles consistent à:
- aider la structure à former de bons cadres ;
- mettre à la disposition des futures
éducateurs, des documents et des informations utiles pour leur
formation ;
- aider les enseignants et les étudiants dans les
travaux de recherche.
III. ACTIVITES
1. Les activités de conservation
1.1 La mise en place d'un système de
conservation
Les bibliothèques ont le devoir de préserver
leurs collections, et de les conserver dans les meilleures conditions.
Plusieurs facteurs sont pris en compte pour atteindre cet objectif :
· la climatisation : la
bibliothèque centrale de l'E.N.S est équipée de deux
climatiseurs de 1,5 cheval chacun qui permettent de conserver les documents
dans de meilleures conditions.
· l'éclairage : les
documents bénéficient d'une protection contre les rayons solaires
grâce aux vitres protectrices. L'éclairage est possible
grâce à vingt ampoules "néons", reparties entre la salle de
consultation et l'espace abritant les bureaux du personnel ;
· le matériel de
rangement : le bois est utilisé pour le rayonnage car
il maintient le taux d'humidité bas.
1.2 La mutation du système de classification
La bibliothèque centrale de l'E.N.S change
progressivement de mode de classification. Elle passe de la classification
dite « Maison », à celle de Dewey.
2. Les activités de recherche
2.1 La recherche de l'information
La recherche de l'information à la bibliothèque
centrale de l'E.N.S est animée par la cellule « Accueil et
communication ». Elle est aidée par la cellule
« Informatisation et recherches
Informatisées » pour les recherches plus
poussées.
Dans le cadre d'une recherche simple, des bouts de papier sont
mis à la disposition des usagers qui y mentionnent leurs thèmes
ou leurs mots clés. Ils sont par la suite orientés, soit vers
les catalogues ou les documents de référence, soit des documents
traitant leur sujet leurs sont directement remis pour consultation.
Dans le cadre d'une recherche poussée, le
spécialiste après une prise de connaissance avec le sujet, fixe
un délai de deux (2) jours. Durant ces deux jours, il a le temps de
consulter toutes les ressources informationnelles pour pouvoir répondre
aux besoins de l'usager.
2.2 La formation à la recherche documentaire
La formation à la recherche documentaire est un moyen
fondamental pour outiller les normaliens en matière de recherche de
l'information. Mieux, elle consiste à éclairer les normaliens
sur les différentes étapes de la recherche documentaire. Cette
formation se faisait au début sous la forme de séminaire. Mais
depuis deux (2) ans, elle fait partir du programme de cours de certaines
disciplines enseignées à l'ENS à savoir
« éducateurs », et « professeurs de
Cafop. »
IV. APERCU DE L'ORGANISATION ADMINISTRATIVE ET DU
FONCTIONNEMENT
D'une manière générale, la
bibliothèque centrale de l'E.N.S est ouverte à tous les
usagers ; et cela du lundi au jeudi, de 08h à 12h et de 14h 30 min.
à 17h 30 min. Elle ouvre le vendredi de 08h à 12h.
Dans son fonctionnement, le personnel exerce diverses
tâches à travers quatre (4) cellules.
1. La cellule
« Acquisition » :
2. La cellule « Traitement et
inscription » :
3. La cellule « Informatisation et recherches
Informatisées » :
4. La cellule « Accueil et
communication » :
1. La cellule « Acquisition »
L'exécution de la tâche de cette cellule revient
au responsable de la bibliothèque avec la participation de certains
collaborateurs. Il a pour mission essentielle, de présenter aux
partenaires et aux fournisseurs, des listes bibliographiques exhaustives dans
la mesure du possible et au regard des disciplines enseignées à
l'E.N.S.
Cette cellule s'occupe des commandes des monographies. Pour le
faire, une liste est dressée en fonction des besoins des usagers et des
demandes des enseignants. Elle s'occupe également de la réception
des commandes, c'est-à-dire du contrôle des livraisons.
2. La cellule « Traitement et
inscription »
Cette cellule est la cheville ouvrière de la
bibliothèque. Le responsable de cette cellule procède au
traitement des acquisitions en s'appuyant sur les étapes ou
opérations qui composent le circuit du document.
Il s'agit des opérations de :
- collationnement,
- estampillage,
- enregistrement,
- catalogage,
- indexation,
- cotation.
Comme indiquer plus haut, cette cellule est aussi
chargée d'inscrire les étudiants et de leur confectionner
des cartes de lecteur. Ces cartes leur donnent
accès à la bibliothèque et à ses prestations.
Il est aussi permis aux étudiants et chercheurs
externes de s'inscrire à la bibliothèque sur demande de
l'intéressé.
3. La cellule « Informatisation et Recherches
informatisées »
Elle est chargée de mettre en oeuvre et de conduire la
politique d'informatisation de la bibliothèque centrale en utilisant un
logiciel de gestion documentaire, tel que WINISIS version 1.5.
Elle est également chargée de faire les
recherches documentaires dans internet.
4. La cellule « Accueil et
communication »
Elle est chargée d'accueillir, d'orienter et de fournir
toutes informations nécessaires aux usagers et à toute autre
personne étrangère à la bibliothèque. Elle est
l'interface entre la structure documentaire et l'environnement
extérieur. Son objectif majeur est de satisfaire les besoins
informationnels des normaliens et les enseignant-chercheurs, en les aidants
à s'orienter vers les registres selon l'objet de la recherche et en
fonction du besoin exprimé.
V. FONDS DOCUMENTAIRE
Le fonds documentaire est l'ensemble des documents dont
dispose la bibliothèque, synonyme de collection. Il couvre à peu
près tous les domaines de connaissances enseignés par cette
institution. L'accroissement du fonds documentaire se fait essentiellement par
les achats et quelques fois par des dons faits par certaines institutions
telles que le Centre Culturel Américain, l'Institut Goethe et des
Ambassades. Au sein de la bibliothèque, nous distinguons deux (2) types
de fonds : le fonds de l'E.N.S et le fonds de l'université de
vacances.
1. Le fonds de l'E.N.S.
Ce fonds concerne les documents propres à la
bibliothèque de l'E.N.S. Ce sont des monographies et les travaux de fin
de formation produits par les normaliens (rapports, mémoires et
dossiers pédagogiques).
Ce fonds estimé à 10 594
documents est reparti comme suit :
- 7000 livres et usuels ;
- 678 rapports
de stage (éducateurs) ;
- 2434 mémoires (conseillers d'éducation et
d'orientation) ;
- 484 dossiers pédagogiques (professeurs de
Cafop),
- 193 documents sonores ;
- 06 documents audio visuels.
2. Le fonds de l'université de vacances
L'université de vacances qui est une université au
sein de l'E.N.S dispose d'un rayonnage appelé « Mini
bibliothèque de l'université ». Elle contient des
livres provenant de la direction de l'université de vacances et des
mémoires produits par les étudiants issus de cette
université. Ce fonds compte 650 documents repartis
comme suit :
- 471 livres,
- 169 mémoires,
- 10 thèses.
L'ensemble du fonds documentaire de la bibliothèque
centrale de l'E.N.S. est estimé à 11 244
documents25(*).
Deuxième partie :
STRATEGIES ET MOYENS DE GESTION DE LA
BIBLIOTHEQUE
Chapitre I : STRATEGIES DE GESTION DE LA
BIBLIOTHEQUE
En nous référant à la définition
donnée par le Robert, nous entendons par stratégies de gestion
d'une bibliothèque, l'ensemble d'actions et d'objectifs
coordonnés par le gestionnaire en vue de la mise en oeuvre de sa
politique de gestion.
Ces stratégies de gestion concernent pour l'essentiel
la gestion administrative, la gestion financière, la gestion du
personnel et la gestion des commandes.
I. STRATEGIE DE GESTION ADMINISTRATIVE
1. La stratégie menée auprès des
autorités
Les décisions sont prises en conseil de direction, qui
se réunit tous les mercredis. Ce conseil est composé du
directeur, des sous-directeurs et du contrôleur budgétaire. C'est
au cours de ce conseil que les décisions relatives à la gestion
des services de l'école sont prises, après exposé des
sous directeurs.
Aussi, ce conseil statue t-il sur la dotation
budgétaire de chaque sous direction et service. Cependant les chefs de
service dont le responsable de la bibliothèque ne sont nullement pas
associés, sauf en cas d'extrême urgence.
2. La stratégie menée auprès de
l'autorité de tutelle
Les préoccupations, les projets, les activités,
les décisions concernant la vie de la structure, sont soumis par le
gestionnaire au sous directeur des appuis pédagogiques, autorité
de tutelle. C'est au sous-directeur que revient la charge de les soumettre au
conseil de direction pour adoption. Les chances d'exécution de ces
activités et projets ne reposent donc que sur les capacités de
persuasion de celui-ci.
II. STRATEGIE DE GESTION FINANCIERE
1. Le budget de fonctionnement
La Bibliothèque centrale de l'E.N.S dispose d'un budget
de fonctionnement comme toutes les structures documentaires au monde. Celui de
la structure documentaire de l'ENS varie entre 5 à 8 millions de francs
CFA par an. Pourtant selon l'UNESCO, environ 6% du budget
général de fonctionnement d'une institution d'enseignement doit
être alloué a sa structure documentaire. Si nous faisons un petit
calcul en tenant compte du budget général de l'école qui
est estimé à 3 milliard selon les chiffres de la
comptabilité, nous nous apercevons de ce qui devait revenir à la
bibliothèque.
Aussi, ce budget n'est ni géré ni
contrôlé par le gestionnaire. Cela limite donc ses moyens
d'actions et sa politique de gestion financière.
2. Les fonds générés par la
structure
Une politique de création de fonds propre a
été instituée par le responsable de la structure. Elle
concerne les inscriptions des usagers externes de l'E.N.S et les impressions
des résultats de recherche des étudiants. Cependant, ce fond qui
est insignifiant (environ 80 000 f par an), pouvait s'accroitre si la
structure disposait d'un photocopieur.
III. STRATEGIE DE GESTION DU PERSONNEL
1. Le recrutement du personnel
Le recrutement du personnel de la bibliothèque ne
dépend pas exclusivement du responsable de la bibliothèque. C'est
le fait du service des ressources humaines. Néanmoins l'avis du
gestionnaire est demandé. Cependant il arrive que le responsable
recommande aux ressources humaines le maintien de certains stagiaires qui l'ont
impressionné dans le cadre du travail.
2. La gestion du personnel
La gestion du personnel englobe plusieurs facteurs. Mais nous
traiterons ici essentiellement de ceux qui interviennent dans le fonctionnement
de la bibliothèque. Ce sont : la répartition des
tâches, la promotion, la communication, et la formation des agents.
2.1 La répartition des tâches
Selon l'organigramme de l'E.N.S, la Bibliothèque est un
service. Et au sein des services se trouvent des cellules. S'appuyant sur
l'organigramme, quatre (4) cellules ont été créées
par le responsable. Ce sont, comme mentionné plus haut les cellules
"Acquisition" ; "Traitement et inscription" ; "Informatisation et
recherches informatisées" ; "Accueil et communication."
Ces cellules sont composées chacune par un ou deux
agents qui y exercent les tâches dont les cellules portent les noms.
Toutefois, depuis l'admission au concours professionnel de certains agents,
certaines de ces cellules sont restées presqu'inactives.
2.2 La promotion des agents
La promotion des membres du personnel administratif de
l'E.N.S se fait en général en conseil de gestion par la
nomination au poste de « chef de service » ou à
celui de « chef de cellule.» En effet, chaque responsable de
service propose en fin d'année à son supérieur
hiérarchique (sous-directeur), les noms des agents qu'il veut
promouvoir. Les noms de ces agents sont portés en conseil de direction
pour approbation. C'est ainsi que les agents retenus sont nommés par
décision au poste de « chef de service » ou de
« chef de cellule. »
Ce faisant, de 2004 à 2010, seul un (1) agent sur les
cinq (5) professionnels que comptait jusque là, la bibliothèque a
reçu la distinction de « chef de cellule. » Ainsi en
comparaison aux autres services de l'école, celui de la
bibliothèque apparait comme l'un des services dont les agents manquent
le plus de promotion
2.3 La communication
Des stratégies de communication ont été
initiées par le responsable de la bibliothèque. Cette
communication se fait à travers la tenue régulière de
réunion de synthèse chaque vendredi midi. Rappelons au passage
que les vendredis la bibliothèque ferme exceptionnellement à midi
pour nettoyage, mais aussi pour les réunions de synthèses et
autre rencontres.
Aussi, la communication se fait-elle en interne comme en
externe par le biais d'une « flotte »26(*) créée par le
centre des ressources informatiques, grâce à une maison de
téléphonie cellulaire de la place.
Toutefois, ces rencontres ne sont plus tenues
régulièrement, tout comme les puces de certains membres sont
désactivées, rendant par conséquent la communication
difficile dans une structure ou déjà le téléphone
fixe n'existe que de nom.
2.4 La formation des agents
Des formations sont initiées par le responsable de la
bibliothèque à l'endroit de ces agents. Mais en
réalité il s'agit d'une auto formation. En effet, le chef de
service choisit un sujet d'ordre technique puis demande à un membre qui
s'y connait le mieux d'éclairer ses autres collègues. Ainsi
l'utilisation du logiciel CDS/ISIS for Windows - Version 1.5,
de même que la rédaction de la bibliographie ont été
dispensées comme formation aux membres du personnel par d'autres
collègues.
Par ailleurs, il convient de souligner qu'un des membres de
la bibliothèque a bénéficié en 2008 d'un stage de
formation en Belgique, accordé par le gouvernement Belge. Ce stage lui a
permis de séjourner quatre (4) mois durant à Bruxelles. Aussi,
depuis 2010 suit-il une formation pour l'obtention du « Master I et
II » en ligne depuis Dakar, assurée par l'E.N.S.
En outre, il est important de signaler qu'étant membre
du FDFP, le personnel administratif de l'E.N.S est régulièrement
formé par certains cabinets de la place sur des thèmes choisis
par le service des ressources humaine. Malheureusement aucune de ces formations
ne porte sur des thèmes en sciences de l'information documentaires.
IV. STRATEGIE DE GESTION DES DOCUMENTS
La stratégie de gestion des documents de la
bibliothèque de l'E.N.S se fait à travers deux cellules sur les
quatre que compte la structure. Ces cellules sont la cellule d'acquisition et
la cellule de traitement.
1. L'acquisition
La politique d'acquisition est conduite par le responsable de
la structure à cause de la complexité qui serait liée
à la gestion des commandes. Elle se fait essentiellement par achat et
quelques fois par dons à travers une cellule que gère le
responsable lui-même.
1.1 Les achats
La politique d'achat des ouvrages à la bibliothèque
de l'E.N.S se fait comme suit :
- Les fournisseurs recommandés par la sous-direction de tutelle
présentent en début d'année académique au
gestionnaire, des répertoires d'ouvrages. Le gestionnaire, en
collaboration avec certains de ses agents choisit les livres susceptibles
d'intéresser les étudiants dans leur formation. Ces ouvrages
concernent toutes les disciplines enseignées à l'E.N.S.
- Ensuite, les sélections d'ouvrages
opérées par le gestionnaire lui sont retournées par le
fournisseur sous la forme de facture « Proformat »27(*). Cette facture comprenant les
noms des auteurs, les titres des ouvrages ainsi que leur prix, sera soumise au
sous-directeur de tutelle. Celle-ci fera l'objet de discussion en conseil de
direction. Et si elle est en conformité avec le budget annuel de la
bibliothèque prévu à cet effet, elle sera adoptée
puis retournée au fournisseur pour livraison.
- La livraison des livres sera enfin faite par le fournisseur,
accompagnée d'une facture définitive qui sera remise au
responsable de la structure. Celui-ci va procéder à une
vérification des ouvrages avant de les réceptionner.
1.2 Les dons
Les dons à la bibliothèque de l'E.N.S sont faits
par certaines institutions et Ambassades à savoir : l'institut
Goethe, l'Ambassade des Etats Unis, l'Ambassade de France, le Lycée
Sainte Marie d' Abidjan Cocody et dernièrement par le 43ème BIMA.
Ces dons ne sont cependant pas réguliers et ne traitent pas souvent des
disciplines enseignées par l'Ecole.
2. Le traitement
La stratégie de traitement adoptée par le
responsable se fait à travers la cellule « Traitement et
inscription»
Cette cellule est la cheville ouvrière de la
bibliothèque. Elle a pour rôle d'appliquer au livre une fois
livré, un certain nombre d'opérations techniques qui permettront
de le retrouver au rayon. Il s'agit des opérations de :
- Estampillage,
- Enregistrement,
- Catalogage,
- Indexation,
-Cotation.
L'exécution de cet ensemble d'opérations, nécessite
de la part du professionnel, une maitrise des tâches et
disponibilité.
En définitive, nous pouvons retenir que comme dans
presque toutes les structures documentaires au monde, celle de l'E.N.S utilise
des stratégies de gestion. Les stratégies adoptées au sein
de cette unité documentaire par son responsable, se font à
travers la gestion administrative, la gestion des ressources humaines, la
gestion financière et la gestion des documents.
Cependant, ces stratégies s'avèrent
insuffisantes et dépassées à cause de l'évolution
des politiques ou techniques actuelles en oeuvre dans les bibliothèques
modernes. Mais aussi parce que leurs applications dépendent
exclusivement des autorités administratives, quant nous connaissons la
lenteur et le manque de volonté qui les caractérisent parfois. Si
les stratégies utilisées à la bibliothèque
s'avèrent insuffisantes, quant en est t-il pour les moyens dont elle
dispose ?
Chapitre II : MOYENS DE GESTION DE LA BIBLIOTHEQUE
Les moyens se définissent comme étant
l'ensemble des ressources dont dispose une structure pour atteindre ses
objectifs. Les moyens ou ressources de la bibliothèque de l'E.N.S se
résument en ressources humaines, financières,
matérielles et documentaires.
I. RESSOURCES HUMAINES
Les prestations de la bibliothèque étaient,
jusqu'à l'année dernière assurées par une
équipe de dix (10) agents dont huit (8) professionnels, un (1)
contractuel et une (1) secrétaire.
1. Les professionnels
Les huit (8) professionnels des sciences de l'information
documentaire de la bibliothèque centrale de l'E.N.S sont repartis comme
suit : deux (2) assistants- conservateurs de bibliothèque, trois
(3) bibliothécaires et trois (3) assistants documentalistes.
Cet effectif s'avère cependant insuffisant vu
l'immensité des tâches à accomplir et le nombre croissant
des usagers qui fréquentent la structure. Aussi, depuis l'année
dernière (2010), trois membres de ce personnel, dont deux
bibliothécaires et un assistant documentaliste, sont en formation
à l'EFAC. Ils y ont été rejoints, cette année
(2011) par une assistante documentaliste. Ce qui porte à quatre membres
du personnel en formation, sur les huit professionnels que compte la
structure.
2. Le contractuel et la secrétaire
2.1 Le contractuel
Il était initialement technicien de surface. C'est par
manque de personnel que celui-ci a été reconvertir pour aider les
professionnels. Sa reconnaissance officiel par l'administration comme membre du
personnel de la bibliothèque s'est faite il y a seulement trois ans,
après plus d'une quinzaine d'année passée dans la
structure. Il importe de signaler que celui-ci n'a reçu aucune formation
dans le domaine des sciences de l'information documentaire. Il a donc appris
sur le tas.
2.2 La secrétaire
Initialement standardiste, elle a été
réaffecté à la bibliothèque suite à la
suppression du téléphone au service standard. Son travail au sein
de la bibliothèque consistait pour l'essentiel à classer les
notes de service et les courriers « départ et
arrivé.» N'ayant non plus reçu de formation en
bibliothéconomie elle ne prenait pas, part aux tâches techniques.
Signalons au passage que depuis trois (3) ans celle-ci pour des raisons de
maladie n'est plus régulière au service.
II. RESSOURCES FINANCIERES
Le budget de la bibliothèque centrale de l'E.N.S
contient deux (2) volets : le budget alloué à l'achat des
documents et le budget de fonctionnement.
1. Le budget alloué à l'achat des
documents
Le budget alloué à l'achat des documents est
fixé par le comité de direction chaque année
budgétaire. Il varie entre 5 à 8 millions, selon les besoins
documentaires.
C'est exceptionnellement en 2005 que ce budget a
avoisiné les 20 millions à cause de l'organisation du concours
d'agrégation en Mathématique et en Lettres modernes.
2. Le budget de fonctionnement
Le budget de fonctionnement au titre de l'achat de fourniture
de bureau et des tâches administratives est lié au budget
général de l'E.N.S. Tout comme celui des achats, le budget de
fonctionnement connait des fluctuations et est méconnu par le
gestionnaire. Pourtant, cinq mille francs (5000f) sont prélevés
tous les ans sur le droit d'inscription de chaque étudiant de
l'école, pour le compte de la bibliothèque.
III. RESSOURCES MATERIELLES
La bibliothèque centrale de l'E.N.S d'Abidjan est
dotée d'un certain nombre de matériels. Cela concerne les
locaux et les équipements.
1. Les locaux
Les locaux de la bibliothèque de l'E.N.S se composent
du local des sciences de l'éducation abritant la bibliothèque
centrale et du local annexe des S.V.T. abritant la future Bibliothèque
dite « virtuelle.» A ces locaux, il faut ajouter ceux des
bibliothèques des départements, logées au sein des
départements, mais qui n'existent que de nom.
1.1 Le local abritant la Bibliothèque
Centrale
La Bibliothèque Centrale est logée au premier
étage du département des sciences de l'éducation. Elle
occupe une superficie d'environ (180 m2).
Le local qu'occupe la bibliothèque est subdivisé
en deux parties : une partie abritant les rayonnages, les bureaux du
personnel et les armoires métalliques servant à garder les
documents en réserve. Et une autre partie servant de salle de lecture
avec une capacité de cinquante (50) places assises, dix (10) grandes
tables et quatre (4) petites tables.
1.2 Le local abritant la future Bibliothèque
Numérique
Elle occupe un local au sein du département des S.V.T,
à environ cinq (5) mètres du bâtiment de l'administration
au sein duquel se trouve le bureau du Directeur de l'E.N.S. Elle a une
superficie d'environ (200 m2). Cette structure qui est encore
à l'étape de projet, est une cellule de la bibliothèque
centrale.
2. Les équipements
2.1 Le matériel informatique
La Bibliothèque de l'E.N.S, avant la visite des
pilleurs lors de la crise post-électorale, était dotée
d'un pack informatique de quatre (4) ordinateurs de bureaux qui faisaient sa
fierté. Même si ceux-ci étaient insuffisants vu les besoins
énormes du service, ils contribuaient à résoudre certaines
préoccupations urgentes. Ces micro-ordinateurs servaient à des
tâches précises et repartis comme suit :
- un (1) était installé en salle de lecture
pour la recherche documentaire;
- un (1) autre à la cellule « Accueil et
communication » pour la gestion des prêts à
domicile avec le logiciel de gestion documentaire WINISIS version
1.5 ;
- les deux (2) derniers étaient installés pour
les divers travaux de saisie et d'autres activités pour l'ensemble du
personnel de la structure.
Par ailleurs, la bibliothèque disposait
également d'une imprimante pour l'impression des documents
(traitement de texte) et de produits documentaires
élaborés.
2.2 Le matériel de diffusion de
l'information
La bibliothèque était dotée d'une
télévision, d'un (1) lecteur DVD et d'une radio pour l'usage des
supports audio visuels, mais aussi de trois (3) blocs de catalogue (manuel), et
d'un (1) présentoir.
Tout ce matériel de travail a été
malheureusement pillé, excepté les blocs de catalogue manuel et
le présentoir.
IV. RESSOURCES DOCUMENTAIRES
Il s'agit ici du fonds documentaire de la bibliothèque.
Ce fonds concerne l'ensemble des documents traités, synonyme de
collection. Mais aussi les documents récemment acquis, stockés
dans les armoires métalliques en attente d'être traités.
1. Le fonds documentaire
L'accroissement du fonds documentaire se fait par les achats
et quelques fois par des dons de certaines institutions telles que le Centre
Culturel Américain, l'Institut Goethe et les Ambassades. Au sein de la
bibliothèque, nous distinguons deux (2) types de fonds : le
fonds de l'E.N.S et le fonds de l'université de vacances.
L'ensemble des ressources documentaires de la
bibliothèque de l'ENS est estimé à 11 244
documents.
2. Les documents non traités (réserve)
Ce sont entre autre les documents nouvellement acquis en attente
de traitement. Il couvre presque tous les domaines de connaissance
enseignés à l'E.N.S. Ces documents, par insuffisance de
personnel, gisent encore dans les cartons.
Signalons au passage que ces documents qui pour la plus part sont
des romans africains, ont subit les affres des pilleurs.
En somme, nous pouvons retenir à ce stade de notre
étude que les moyens ou ressources de la bibliothèque de l'E.N.S,
qu'ils soient humains, financiers, matériels ou documentaires sont
insuffisants. Et le passage des pilleurs lors des événements
postélectoraux n'a fait qu'accroitre cette insuffisance. C'est pourquoi
nous estimons qu'il faille appliquer des stratégies nouvelles et
acquérir des moyens nouveaux pour redynamiser cette institution de haute
portée pédagogique.
Troisième partie :
STRATEGIES ET MOYENS DE REDYNAMISATION
Chapitre I : STRATEGIES DE REDYNAMISATION
Le mot stratégie, comme nous l'avons vu plus haut,
concerne toutes les actions, les techniques et outils que le gestionnaire va
coordonner et utiliser pour rendre sa structure documentaire plus moderne et
dynamique. Quant à la redynamisation c'est l'action de donner de
l'énergie, d'accroitre l'efficacité et le rendement d'une
structure. De façon précise ce chapitre sera le lieu de
suggérer certaines stratégies modernes de gestion, ainsi que leur
mise en oeuvre pour rendre la bibliothèque de l'E.N.S plus dynamique,
moderne et compétitive. Cela nous amène à nous poser les
préoccupations suivantes :
- quelles sont alors de nos jours, les stratégies
susceptibles de donner un coup d'accélérateur à une
structure documentaire à but non lucratif comme celle de la
bibliothèque de l'E.N.S ?
- comment la mise en oeuvre de ces stratégies peut-elle
nous aider à avoir une autre vision de gestion d'une structure qui
intègre des technologies nouvelles ?
Pour répondre à ces préoccupations, nous
avons estimé qu'il faille recourir aux stratégies de management
et de marketing des systèmes d'information documentaire (SID). Ce sont
ces deux stratégies nouvelles introduites récemment dans la
gestion des bibliothèques qui vont nous guider tout au long de ce
chapitre.
I. MANAGEMENT DES SID
1. L'aperçu sur le management des SID
Le management est en général défini
comme une combinaison rationnelle des ressources, un processus
spécifique consistant à l'activité de planification, de
l'organisation, du suivi et de l'évaluation, un catalyseur qui couronne
tout effort humain, un carrefour des connaissances, une science.
Selon l'encyclopédie libre
Wikipédia (2011), le concept du
« Management des Systèmes
d'Information »28(*) est apparu dans le milieu des années
60[] aux États-Unis et quelques années plus tard en
France.[ Cette notion a cependant fortement évolué
jusqu'à aujourd'hui où elle concerne non seulement le management
des Technologies de I'Information mais aussi le " Management
Information Systems ". Le management du système d'information
est influencé par les recherches réalisées sur les
structures des systèmes, et la conceptualisation de l'aide à la
décision au
niveau informatique. Au niveau gestion, le management du système
d'information est influencé par le service de
gestion de la
qualité dans les entreprises.
Enfin, les économistes
Robert Solow et Daniel
Cohen ont montré que les systèmes d'information ne
généraient de gains de productivité que s'ils
étaient accompagnés de changements. Le changement dans les
organisations est donc impulser par le management. Il s'impose comme une
science tournée vers les techniques d'amélioration continue,
mais aussi celle utilisant des méthodes et des outils.
1.1 Les méthodes
La stratégie management repose sur une analyse
sérieuse des besoins du public. Il faut donc :
- une définition explicite des objectifs, - une
programmation, - des méthodes de gestion, - des méthodes
de conception et gestion de projets.
1.2 Les outils
Les outils de management dans une bibliothèque
sont : un tableau de bord, des cahiers des charges, des indicateurs
d'évaluation, des outils de finalisation (définition des
objectifs) qui supposent une analyse et une planification stratégique
pour chaque composante de la politique documentaire ( exemple : un plan de
développement des collections, un plan de formation du personnel et des
utilisateurs, un plan de numérisation du fonds etc.), des outils de
contrôle et de suivi, des outils d'animation.
2. L'importance du management dans une structure
documentaire
D'après Christine OLLENDORFF29(*), le
développement des bibliothèques publiques et d'enseignement et la
diversification de leurs services en font désormais des organisations
complexes mettant en oeuvre des ressources humaines, matérielles et
financières importantes. Pour répondre aux exigences de l'heure
et assurer la pérennité de leurs missions, les
bibliothèques doivent plus que jamais développer une vision
prospective, proposer des choix, préciser leurs objectifs communs et
leurs objectifs propres, coopérer, rationaliser et contrôler leur
gestion, évaluer et rendre compte de leurs résultats et de leurs
performances. Telles sont les exigences du management documentaire.
En effet, l'application de stratégies management
prône l'intégration des outils, des méthodes et les
techniques d'une gestion moderne et une stratégie de service propre aux
bibliothèques et centres de documentation. Le management public des
bibliothèques, issu de ce rapprochement, vise ainsi à
définir des stratégies cohérentes, appropriées et
maîtrisées de développement. Il se fixe pour but de guider
les gestionnaires des bibliothèques dans l'exercice quotidien d'une
responsabilité dont ils connaissent les enjeux et les
difficultés. Ces gestionnaires ne doivent cependant pas ignorer que le
pilotage stratégique d'un service public, s'inscrit dans le cadre
général de l'application des politiques publiques.
3. La mise en oeuvre pratique du management
La mise en oeuvre ou l'application du management dans
une structure documentaire comme celle de l'E.N.S requiert du gestionnaire des
dispositions et l'application d'un ensemble de stratégies
appelées fonctions du management. Ce sont : la veille
intellectuelle, les fonctions de direction, la fonction financière, la
gestion du personnel, la fonction de production, la fonction de contrôle
et la rédaction d'un bilan.
3.1 La veille intellectuelle
La veille intellectuelle permettra au responsable de
la bibliothèque centrale de l'E.N.S d'anticiper et d'innover.
L'anticipation consistera à faire un diagnostic afin de savoir quels
sont les moyens dont dispose la structure, et que faudra-t-il
développer. Elle permet également de savoir si les technologies
de l'information sont suffisamment implantées à la
bibliothèque. Elle permet en outre de savoir si le fonds documentaire
répond à la demande des usagers, ou si les horaires doivent
être revus. Elle permet par ailleurs de s'interroger sur la
disponibilité du personnel. Elle permet enfin de faire le point des
sources d'information utiles ainsi que les outils existants.
Quant à l'innovation elle permettra de faire
face aux changements aux quels les structures documentaires sont
dorénavant soumises. Elle permettra au gestionnaire de la
bibliothèque de l'E.N.S de prévoir et de conduire les multiples
changements qui interviennent dans le domaine de la documentation.
Cette veille, si elle est assurée par le
responsable, lui permettra d'entreprendre et de faire face avec plus de
sérénité aux changements.
3.2 La fonction de direction
Il peut paraître étonnant de parler de
direction s'agissant d'un bibliothécaire, cependant il faut l'entendre
dans le sens de pilote, de coordonnateur. L'autorité réelle du
gestionnaire d'un SID dépend largement de ses capacités en
matière :
- d'aide à la décision,
c'est-à-dire proposer des orientations,
- de gestion,
- d'anticipation sur les besoins et
les changements,
- en matière intellectuelle.
Le pilotage stratégique doit englober deux
aspects :
- le rôle d'aide à la décision
auprès de l'autorité de tutelle ( analyse des besoins, proposer,
formaliser les objectifs) ;
- le rôle de responsabilité intellectuelle ( cohérence et
coordination de la
politique
d'acquisition, mise en oeuvre de la dimension pédagogique, mise en
oeuvre d'une politique culturelle, rôle de gestion administrative et des
ressources humaines, rôle scientifique et technique de veille
pédagogique).
C'est au bibliothécaire qu'appartient, par
exemple, la définition précise des moyens nécessaires
à la mise en oeuvre d'une politique ( exemple : le nombre de documents
et le type de documents à acquérir pour répondre à
un projet.)
Cette fonction ne doit pas être ramenée
à des tâches subalternes. Le responsable d'une structure
documentaire est donc une force de proposition.
3.3 La fonction financière
Le responsable de la bibliothèque de l'E.N.S
doit avoir une autonomie financière propre. Pour cela, il doit prendre
part à l'élaboration de son budget. Etant donné que c'est
lui qui connait mieux les besoins, les charges et les difficultés
liées à sa structure, il doit :
- avoir un pouvoir de décision dans la gestion
de son budget,
- exiger le reversement des
prélèvements effectués pour le compte de sa structure sur
les inscriptions des étudiants,
- songer à rechercher des
financements auprès des organismes pour financer ses projets,
- veiller que son budget soit composé de
fonds d'achat, de fonds d'entretien et de fonds d'investissement,
- suivre les dépenses relatives aux travaux effectués
dans sa structure.
Il doit donc veiller qu'il n'y ait pas d'acquis d'une
année sur l'autre, c'est-à-dire faire exécuter
entièrement son budget au cours de l'année académique,
ainsi les moyens seront examinés en début de chaque
rentrée.
3.4 La gestion du personnel
Le responsable de la bibliothèque de l'EN.S
doit procéder à une organisation pratique et efficace du travail
au sein de sa structure. Cela doit se faire à travers la
répartition des tâches, la communication en entreprise, la
motivation au travail, la formation des agents, la délégation du
pouvoir et le climat de travail.
3.4.1 La répartition des tâches
Le responsable de la bibliothèque doit :
- promouvoir
l'organisation en équipes de travail, tous les secteurs ou services de
la bibliothèque,
- affecter à des
tâches précises des agents qualifiés, et que
l'exécution des tâches se fasse de manière rotative.
3.4.2 La communication
Le chef de service de la bibliothèque de
l'E.N.S doit être un communicateur par excellence pour pouvoir :
- développer la communication dans l'entreprise ;
- favoriser la
communication professionnelle verticale et horizontale, et tenir compte des
communications informelles des agents ;
- mettre en place un système de communication
des appréciations et du mérite à l'attention du
personnel ;
- mettre en place un réseau interne de
communication.
3.4.3 La formation des agents
Il doit :
-
mettre en place une politique de formation et de développement du
personnel ; - développer et s'entendre sur
des stratégies pour créer une organisation basée sur
l'apprentissage et la formation continue ;
- mettre en place un programme de
développement des performances pour tout le personnel.
3.4.4 La motivation des agents
Le responsable de la bibliothèque doit :
-
développer l'esprit de travail en groupe et la notion d'équipe
de travail, car si les conditions de travail du personnel sont
améliorées, cela va favoriser sa motivation au travail ;
- définir des critères et des moyens de motivation
à l'endroit du personnel pour les inciter au travail.
3.4.5 La délégation du pouvoir et le
climat de travail
Le gestionnaire de la bibliothèque doit
déléguer certains de ses pouvoirs. En effet, lorsque les
collaborateurs atteignent une certaine maturité, il faut
déléguer le pouvoir de contrôle, c'est-à-dire qu'ils
se contrôlent eux-même.
Aussi doit t-il rechercher des rapports fondés sur la
confiance plus que sur l'autorité, sur le contrôle
hiérarchique externe. Le chef obtient le résultat par ses
collaborateurs, il doit avoir confiance en eux, et exercer des contrôles
périodiques.
En outre, le responsable de la bibliothèque centrale de
l'E.N.S doit instaurer et améliorer l'ambiance et le climat de travail.
Car ceci renforce la cohésion entre les agents d'un service.
3.5 La fonction de production
Le gestionnaire de la bibliothèque de l'E.N.S,
en bon manager, doit amener sa structure à passer du simple consommateur
ou gestionnaire de collections, en un producteur de document. En effet, la
bibliothèque de l'E.N.S doit élaborer des produits documentaires
susceptibles d'aider les usagers et de mettre en valeur le fonds de
l'unité documentaire. Ce sont les:
- dossiers documentaires ;
- bibliographies ;
- lettres d'informations électroniques ;
- bulletins/lettres d'informations ;
- répertoires ;
- produits de veille : blog ;
- panoramas de presse ;
- catalogues ;
- bulletins d'acquisition ;
-
synthèses documentaires.
3.6 La fonction de contrôle
La fonction de contrôle en management
documentaire consistera, pour le gestionnaire de la bibliothèque de
l'E.N.S, à évaluer son système documentaire. Cette
évaluation se fera par des mesures que sont :
- mesure des résultats, des impacts ;
-
mesure de son dynamisme ;
- mesure de l'équilibre de sa
gestion ;
- mesure de son utilité pédagogique ;
- mesure de
l'adéquation objectifs / moyens ;
- mesure du capital humain ( indicateur de
productivité du personnel.)
Ce qui sous-entend que les objectifs
généraux et opérationnels ont été clairement
définis. Cette fonction permet le recueil et le croisement des
données, et conclut sur une évaluation des réalisations /
objectifs. Pour mener à bien ce travail, il est préférable
de créer des outils qui cadrent les objectifs, le travail, les
activités, le temps passé, les résultats. Un outil
efficace est le tableau de bord. Il n'y a pas de modèle
général mais plutôt un cadre d'élaboration qui
permet à chaque centre d'avoir un outil parfaitement adapté ou
adaptable.
3.7 La rédaction de bilan
Le responsable de la bibliothèque selon une
périodicité qu'il aura lui-même choisi doit rédiger
un bilan. Ce bilan doit s'appuyer sur les statistiques relevées dans le
courant de l'année, des questionnaires pour mesurer l'indice de
satisfaction. Le responsable doit veiller à ce que le bilan soit facile
à réaliser et que les données soient pertinentes,
précises, actualisées.
3.7.1 Les objectifs d'un bilan
Ils permettent de :
- donner de la visibilité ;
- rendre compte du rayonnement de la bibliothèque, de l'utilisation du
budget, des indices de satisfaction ( ou d'insatisfaction) ;
- aide
à la décision ;
- prévoir des
améliorations nécessaires en fonction des résultats ;
- faire une analyse prospective en
terme de projet ; -
établir une programmation.
3.7.2 Les éléments ou données
-
le
tableau de bord régulièrement renseigné et que l'on
aura à commenter ; - les statistiques concernant les
prêts, les acquisitions par support, par domaine, la fréquentation
(chiffres bruts comparés, %) peuvent être fournies par le logiciel
de gestion documentaire. Ce sont des données quantitatives ;
- le suivi des lectures ou de la
fréquentation des usagers : données qualitatives, y a t- il
corrélation entre une fréquentation assidue et les
résultats ( de fin d'année, comportement, intégration) ;
emprunts occasionnels, réguliers, type de documents
privilégiés ; il s'agit de comprendre pourquoi, ils viennent
à la bibliothèque ;
- les
travaux de recherches, les relations avec l'environnement, à propos
desquels on aura prévu les outils d'évaluation.
- mesurer le
rayonnement de la bibliothèque (questionnaire, évaluation en
groupe),
3.7.3 Traitement des données :
- par tableau, suivant les composantes de la politique
documentaire, les chiffres bruts doivent être accompagnés d'un
pourcentage ;
- par des graphiques : une courbe met en évidence des
évolutions, l'histogramme des performances, les répartitions
d'activités ;
3.7.4 La présentation :
- le rapport doit être clair et facile à
lire et ne pas ressembler à un pavé. Il faut éviter le
jargon documentaire ou l'accompagner d'une courte définition chaque fois
qu'un terme spécialisé est irremplaçable ;
-
élaborer un plan simple, en suivant peut-être les
différentes composantes de la politique documentaire d'ensemble ;
-
mettre en évidence " ce qui marche " et " ce qui ne marche
pas " ; quelles améliorations possibles, quel projet correctif ?
- conclure chaque partie du
bilan ;
- faire un bilan récapitulatif et une
conclusion prospective sur ce qui doit être mis en oeuvre pour
l'année ou les années à venir.
- Le bilan doit faire 6 ou 7 pages maximum.
En somme, nous pouvons retenir que la stratégie
management documentaire à travers ses techniques, ses méthodes et
ses fonctions nous ont permis de faire des recommandations au responsable de
la bibliothèque de l'E.N.S. Ces recommandations si elles sont prises en
compte, pourront lui permettre de mieux organiser sa structure, mieux la
diriger, mieux la planifier et mieux la contrôler. Cependant pour que
cette structure atteigne l'objectif que nous nous sommes fixé
c'est-à-dire pour qu'elle soit redynamisée, il faut adjoindre
à cette stratégie celle du marketing.
II. MARKETING DES SID
1. L'aperçu sur le marketing documentaire
Selon le mémoire professionnel en ligne de Christian
JOB30(*),
C'est dans les années 1970 que l'on a « osé »
adapter le marketing aux organismes publics et/ou à but non lucratifs ;
et c'est de 1975 que date l'ouvrage le plus important en la matière,
celui de Philip Kotler : Marketing for non-profit organizations. C'est
dans le cadre de cette évolution que le concept de marketing des
services d'information et de documentation est né.
En effet, selon Marie de BUEIL31(*), l'adaptation des techniques du
marketing aux services documentaires a suscité une réelle
réflexion dès le milieu des années 1980. Réjean
SAVARD fut le premier francophone à promouvoir le marketing
auprès des professionnels de l'information et à l'enseigner dans
les formations de documentalistes et de bibliothécaires. Par un
tableau32(*), il a
clarifié les différences entre l'approche marketing,
centrée sur l'utilisateur, et l'approche classique, centrée sur
le produit. Toute la différence tient dans le positionnement du service
d'information: soit il se concentre sur sa production, soit il se tourne vers
l'utilisateur en cherchant à coller au maximum à ses besoins.
Ce tableau a ensuite été repris par Jean-Michel
SALAÜN et Eric SUTTER33(*), qui donnent tous les deux à l'usager une
position centrale. Mais Eric SUTTER se place dans une logique de marché,
proposant une méthode applicable dans le cas de services d'information
à vocation commerciale. Au contraire, Jean-Michel SALAÜN insiste
sur la notion de service public et même plus largement de service rendu
au public, et sur l'adaptation des techniques marketings hors du cadre
commercial. C'est sur la méthodologie qu'il propose, applicable au plus
grand nombre de services d'information, que nous nous appuierons pour la suite
de notre étude. Mise au point dans son premier ouvrage en 1992,
Jean-Michel SALAÜN a ensuite développé cette
méthodologie avec Florence MUET en 2001.
2. Les grands principes du marketing documentaire
Le marketing documentaire, toujours selon Marie de
BUEIL34(*), se décline en cinq grands
principes de base, établis par Jean-Michel SALAÜN dans son ouvrage
Marketing des bibliothèques et des centres de
documentation, puis repris et développés
avec Florence MUET dans Stratégie marketing des services
d'information - Bibliothèques et centres de documentation.
2.1 Une orientation utilisateur
Se tourner vers l'utilisateur, et non rester centré sur
le produit, est à la base du marketing documentaire. Comme l'affirme
Florence MUET, « le service de documentation doit
s'adapter à son public et non l'inverse » :
les prestations documentaires doivent donc être définies en
fonction des besoins et non de ce qui est le plus simple ou le plus habituel de
faire. Toute activité doit donc tendre vers l'utilisateur et
évoluer selon ses besoins. Cette connaissance des besoins est à
la base de la définition de toute offre de services et implique des
capacités d'adaptation et de remise en cause régulière de
ses pratiques.
2.2 Une adaptation à un contexte particulier
Si les utilisateurs occupent une place centrale dans la
théorie marketing, il ne faut pas oublier que les services d'information
ne sont pas indépendants mais rattachés à une structure
particulière. Ils y ont un rôle bien défini et les choix
qui seront faits doivent s'inscrire dans cette mission. Il faut autant prendre
en compte l'organisme de rattachement du service que ses utilisateurs. Le
service documentation doit alors « ajouter au « marketing aval »
un « marketing amont », en direction de sa structure de
rattachement.»
2.3 Une intégration du service documentaire
dans son environnement
Ces deux premiers principes en impliquent un troisième
: le service d'information doit s'intégrer dans son environnement. Cette
intégration passe par la prise en compte des différents acteurs
en jeu : les utilisateurs et l'organisme de rattachement bien sûr, mais
aussi les documentalistes eux-mêmes, les partenaires du service
d'information, ses tutelles. L'ensemble de ces acteurs constitue
l'environnement du service d'information.
Cependant, cet environnement ne serait pas complet si l'on ne
prenait pas en compte les « concurrents » du service d'information,
c'est-à-dire les autres sources que peuvent utiliser les usagers, ou les
prestataires auxquels ils peuvent faire appel.
2.4 Un contexte spécifique : les services
Il ne faut pas oublier que les centres de documentation ou
encore les bibliothèques appartiennent au monde des services.
L'utilisateur a donc une place centrale et co-produit le service. Nous avons
choisi de ne cependant pas rentrer, ici dans les détails de la notion de
service.
2.5 Une méthode d'aide à la
décision
Le marketing documentaire peut être utilisé comme
une méthode d'aide à la décision par le service
d'information, lui permettant de procéder étape par étape
pour monter une stratégie de développement et l'appliquer. On
peut distinguer trois phases :
- une phase de diagnostic, qui consiste à
déterminer les forces et faiblesses du service de documentation, ainsi
que les opportunités et menaces liées à son environnement.
Il s'agit de répondre à la question « qui suis-je ? » ;
- une phase de définition de la
stratégie, répondant à la question « que faire ?
» et lors de laquelle est élaboré le plan de
développement du service d'information ; - une phase
opérationnelle, ou la réponse à la question «
comment faire ? ». Cette phase finale est composée de
l'élaboration des scénarios et actions marketing.
Ces trois phases vont être développées
dans la partie suivante, méthodologie d'application des principes du
marketing documentaire.
3. La méthodologie d'application des principes du
marketing documentaire
La méthodologie marketing permet, en plusieurs phases
structurées et successives, de mettre au point une stratégie de
développement du service de documentation. C'est en effet en analysant
d'abord l'existant, puis en ayant une meilleure connaissance de son public et
son environnement que l'on peut ensuite se positionner de façon
adéquate dans une organisation.
3.1 La phase de diagnostic
La phase de diagnostic est composée de plusieurs
analyses, chacune permettant de dégager les forces et faiblesses du
service d'information ou les opportunités et menaces portées par
son environnement. C'est de l'ensemble de ces trois analyses : l'analyse
interne, l'analyse externe, et l'analyse du public, que découlera le
diagnostic.
3.1.1 L'analyse interne
L'analyse interne consiste en une analyse de l'existant. On
peut distinguer trois axes d'analyse :
- Les moyens disponibles, qu'ils soient
matériels (locaux, mobilier, fonds), humains (le personnel, ses
qualifications, son expérience, ses savoir-faire, son âge, ses
motivations) ou encore financiers (budget annuel, origine, destination).
- L'activité, c'est à dire les
procédures utilisées dans le service : organisation,
méthode de gestion, style de management. Il faut alors se demander
quelle est l'interaction entre les usagers et les documentalistes, et quels
sont les moyens utilisés.
- L'orientation du service d'information,
c'est-à-dire les politiques et stratégies du service de
documentation, ainsi que sa culture.
Cette analyse doit permettre de dégager les forces et
faiblesses de chaque point, un diagnostic final permettant d'en faire la
synthèse.
3.1.2 L'analyse externe, ou analyse de l'environnement
L'analyse externe concerne l'environnement du service
d'information et va toucher les différents acteurs qui le composent :
tutelles, fournisseurs, partenaires et concurrents. L'environnement comprend
deux niveaux : un premier niveau directement fonctionnel, opérationnel
(partenaires) et un environnement plus contextuel et régulateur
(tutelles, contexte juridique, économique...).
L'analyse externe consiste alors à passer en revue le
rôle de chaque acteur, en dégageant les opportunités et les
menaces que ce rôle implique pour le service d'information. Les
différents environnements : juridique, politique,
économique, technologique, sociologique doivent également
être passés en revue dans le même but. Un nouveau diagnostic
pourra alors être dégagé pour mettre en valeur et
synthétiser les opportunités et les risques, par type
d'environnement étudié.
3.1.3 L'analyse du public
L'analyse du public consiste à savoir qui sont les
utilisateurs, quels sont leurs besoins et leurs pratiques informationnelles.
Elle passe par un recueil de données de gestion courante et par des
enquêtes, sous forme d'observations, de questionnaires et d'entretiens
collectifs et individuels.
Une fois le public et ses besoins connus, on peut le
segmenter, c'est-à-dire le partager en groupes homogènes. Il faut
alors tenir compte des différents types d'utilisateurs et de la
réalité du service. Ce sont :
- les non-utilisateurs (exclus des circuits de
l'information pour diverses raisons, ou par l'absence de besoin d'information,
par rapport à l'offre ou à une situation donnée),
- les utilisateurs potentiels (personnes pouvant
éventuellement être intéressées par le service
d'information ; ne sachant pas où trouver l'information, ne l'utilisent
donc pas),
- les utilisateurs supposés (personnes ayant des
possibilités d'accès), - les
utilisateurs réels ou véritables (personnes qui utilisent),
- les utilisateurs finaux (les personnes qui en tirent
profit.)»
3.2 La phase de définition de la
stratégie
Si la phase de diagnostic a permis de répondre à
la question « qui suis-je ?», celle de
définition de la stratégie va porter sur la définition des
missions, c'est-à-dire « que faire ?». La première
étape est la constitution de scénarios grâce aux
résultats des analyses menées dans la phase
précédente, c'est à dire les opportunités et
menaces, forces et faiblesses dégagées. Il s'agit ici, selon
Florence Muet, cité par Marie de BUEIL, d' « identifier les
différentes stratégies potentielles par assemblages possibles de
décisions marketing »35(*).
La décision prise définira le positionnement de
la structure documentaire, c'est-à-dire son offre de services, sa
communication en direction de ses utilisateurs, et ses relations avec ses
tutelles et partenaires. Le service d'information se sera donc
positionné à la fois par rapport à son organisme de
rattachement et aux solutions concurrentes, en répondant à la
question « qui suis-je par rapport aux autres services ? » et surtout
« qui voudrais-je être ? ». Il s'agit de mettre en valeur les
spécificités du service d'information et ce qui fait sa valeur
ajoutée. L'image du service, la façon dont il est perçu
par ses usagers ou ses concurrents, « traduit en termes de
représentation le positionnement » selon Jean
Michel SALAÜN.
La définition du positionnement ne peut se faire sans
le ciblage du public, c'est-à- dire le choix des usagers potentiels que
l'on souhaite toucher. Traditionnellement, le marketing propose trois
stratégies de ciblage différentes, reprises par Jean-Michel
Salaün et Florence Muet, d'après Marie de BUEIL.
- le marketing indifférencié : proposer
à tous le même service, accompagné de la même
communication. Adaptée aux produits de masse et peu coûteuse,
cette stratégie suppose un public très homogène ou trop
nombreux pour que l'on puisse faire un découpage significatif.
- le marketing différencié : proposer un
service particulier à chaque segment de public, chaque segment ayant une
demande particulière. Ce type de marketing est très
coûteux, et il est nécessaire de donner un ordre de
priorité à chaque segment.
- le marketing concentré : ne servir qu'un seul
segment, sur lequel on concentre tous ses efforts.
D'autre part, il faut néanmoins s'assurer que les
décisions prises soient bien conformes à la mission du service de
documentation ou de la bibliothèque. Jean-Michel SALAÜN distingue
deux missions principales : l'aide à la décision, fondée
sur la mise en avant de l'information en tant qu'accumulation de richesses, et
la veille technologique, privilégiant l'accès à
l'information plutôt que son accumulation. L'aspect technique ne doit pas
interférer dans le choix des missions.
Ces décisions doivent également être
raisonnables en termes de ressources, de nature et de volume de public, et
permettre de définir des objectifs généraux portant sur
trois points :
- l'usage du service de documentation (objectifs quantitatifs) ;
- la satisfaction du public et l'image du
service (objectifs qualitatifs) ; - la valeur
ajoutée offerte par le service d'information (objectifs «
intellectuels»)
3.3 La phase de mise en oeuvre
La phase de mise en oeuvre, c'est-à-dire application
concrète de l'axe de développement choisi, se traduit par des
actions marketing (communication, publicité...), par des choix
technologiques et organisationnels, et par une nouvelle répartition des
ressources.
La première étape est l'élaboration d'un
plan marketing. Réjean SAVARD en a proposé un canevas en 1986, et
Alfred ZEYL en a donné plusieurs exemples en 1991. A partir de ces
exemples, Jean-Michel SALAÜN a défini la
structure-type d'un plan marketing, composé de 7 éléments
:
- un titre ;
- un
résumé ;
- une analyse et un
diagnostic ;
- la définition d'une stratégie ;
- une
tactique, c'est-à-dire la mise en oeuvre envisagée et les moyens
nécessaires ; - le budget ;
- les
procédures de contrôle.
Une fois le plan élaboré, le service de
documentation va pouvoir fonctionner de façon plus rationnelle. Il reste
ensuite à diffuser la nouvelle offre du service d'information. Eric
SUTTER met en évidence trois conditions à remplir pour
communiquer : « informer, faire connaître » ; « expliquer,
pour faire passer » ; « motiver, pour être en relation
avec.» Il s'agit de faire connaître, promouvoir et valoriser les
nouvelles offres de services auprès des usagers.
Le marketing documentaire propose donc une stratégie
complète permettant de repositionner un service. Or repositionner un
service signifie le rendre dynamique et concurrent, c'est-à-dire un
service prêt à relever les défis nouveaux en documentation.
Chapitre II: MOYENS DE REDYNAMISATION
Les moyens de redynamisation peuvent être perçus
comme étant l'ensemble des ressources dont doit disposer la
bibliothèque de l'E.N.S pour être moderne et compétitive.
Pourtant ceux dont disposent la structure actuellement, parce qu'insuffisants
et caduques, sont loin de lui permettre d'atteindre cet objectif.
Quels sont alors les moyens additionnels et modernes dont doit
disposer la bibliothèque de l'E.N.S pour pouvoir être
dynamique ?
Ce deuxième chapitre tout comme le premier de cette
troisième partie se veut également le lieu de recommandations,
mais cette fois ci de moyens.
Ces moyens, pour être en phase avec les techniques
managériales et marketing précédemment
évoquées, doivent se baser sur les ressources ou moyens
matériels, humains, financiers, documentaires, technologiques et
coopératifs.
La bibliothèque centrale de l'E.N.S d'Abidjan doit se
doter d'un certain nombre de matériels. Cela concerne le local et
les équipements.
I. MOYENS MATERIELS
1. Le local
L'E.N.S doit se doter d'une bibliothèque à la
dimension de sa renommée et de ses objectifs. En effet l'école
forme chaque année en moyenne 450 étudiants issus des concours
directs et environ 200 pour les concours professionnels. Ce qui donne un total
annuel de 650 « normaliens (nes) », en première
année. Cet effectif en plus de celui des étudiants de
deuxième année, estimé à 700 normaliens, donne un
total de 1350 étudiants. Pourtant la salle de consultation ne dispose
que de 50 places assises.
Aussi, la construction d'une nouvelle bibliothèque
s'impose t-elle aux autorités de l'école pour plusieurs
raisons :
D'abord, parce que le local qu'occupe aujourd'hui la
bibliothèque n'est que transitoire. En effet, ce local transformé
en bibliothèque de fortune est en réalité la salle de
conférence et de réunion du département des sciences de
l'éducation.
Ensuite, parce que la situation géographique du
bâtiment abritant la bibliothèque n'est pas facile d'accès.
C'est quasiment le dernier bâtiment de l'établissement avoisinant
la clôture qui sépare l'E.N.S de l'amphithéâtre de
criminologie. Surtout dans une école ou la signalétique n'existe
pas.
En outre, parce que le personnel doit faire
l'expérience enrichissante du passage de la bibliothèque
classique à la bibliothèque numérique. C'est-à-dire
avoir une structure unique qui gère à la fois la
bibliothèque classique et la bibliothèque numérique (une
bibliothèque hybride.)
Enfin, pour relever les nouveaux défis (LMD, cours
à distance, SIGB) l'E.N.S doit se doter d'une structure qui tienne
compte des mesures sécuritaires, et du bien être de son personnel.
Car cela peut surprendre mais il faut savoir que la bibliothèque
actuelle ne dispose pas d'extincteur, ni de porte « coup
feu ». Tout comme les bureaux du personnel sont intercalés
entre les rayonnages exposant ainsi les agents à la poussière et
aux bactéries de tous genres.
2. Les équipements
2.1 Le matériel informatique
2.1.1 Les ordinateurs
La Bibliothèque de l'E.N.S, doit s'équiper d'une
cinquantaine d'ordinateurs repartis comme suite :
- dix (10) pour le personnel, qui vont lui permettre
d'effectuer les tâches quotidiennes ;
- quarante (40) pour les usagers afin d'effectuer les recherches en
accédant aux ressources en ligne.
2.1.2 Les imprimantes
La structure documentaire de l'E.N.S doit disposer d'au moins
cinq (5) imprimantes pour l'impression des affiches, des notes de service, des
résultats de recherches des étudiants et de produits
documentaires élaborés.
2.2 Le matériel de numérisation et de
reprographie
2.2.1 Les scanners
L'unité documentaire doit acquérir au moins cinq
(5) scanners de dernière génération pour la
numérisation de ces collections, surtout la numérisation de la
littérature grise produite par les étudiants et les enseignants
chercheurs.
2.2.2 Les photocopieurs
L'acquisition de deux photocopieurs serait d'une grande
nécessité pour la structure, les ouvrages et surtout pour les
usagers. Car en plus des moyens financiers que ceux-ci vont
générer, les photocopieurs vont réduire la destruction des
livres et éviter aux usagers de parcourir des mètres pour faire
leurs photocopies.
2.3 Le matériel de diffusion de
l'information
2.3.1 Télévision et lecteur CD et
DVD
La bibliothèque de l'E.N.S doit s'équiper de ces
deux types d'appareil pour permettre à ses usagers de visualiser et
d'écouter les CD et les DVD qui sont aujourd'hui, des supports
utilisés pour stocker et diffuser l'information. Surtout que de plus en
plus l'on parle du livre électronique.
II. MOYENS HUMAINS
Les prestations de la bibliothèque centrale de l'E.N.S
doivent être assurées par un personnel qualifié et
compétent. Ce personnel doit être formé à l'usage
des techniques et technologies moderne de gestion de bibliothèque. Il
doit être en nombre suffisant et se composer d'un conservateur comme
responsable, qui sera assisté par des assistants conservateurs. Ceux-ci
pourront s'appuyer sur des bibliothécaires ou des assistants
documentalistes, pour une meilleure exécution des tâches.
1. Le responsable
Le responsable de la bibliothèque doit être un
conservateur de bibliothèque. Celui-ci doit être formé en
techniques management et marketing. Il doit également connaitre et
maitriser l'usage des TIC en bibliothèque. La maitrise de ces
stratégies et moyens de gestion, feront de lui un meilleur manager,
respecté de ses collaborateurs.
2. Les collaborateurs
Ceux-ci doivent être des assistant-conservateurs, des
bibliothécaires ou documentalistes et des aide-bibliothécaires
pour éviter les conflits de compétence. Aussi cela permettra t-il
au responsable d'être à l'aise dans la répartition des
tâches, et savoir qui doit faire quoi.
III. MOYENS FINANCIERS
Des moyens financiers conséquents doivent être
alloués à la bibliothèque de l'E.N.S sous la forme de
budget de fonctionnement. Ce budget lui permettra d'assurer ses missions et
de relever les nouveaux défis en documentation. Il doit être
géré par le responsable et reparti en budget
d'équipement, en budget d'achat de documents et en budget
d'entretien.
1. Le budget d'équipement
Il doit servir à pourvoir la bibliothèque en
matériels de gestion. Ce sont entre autres l'outils informatique, les
bureaux et fauteuils de bureaux, les catalogues.
2. Le budget alloué à l'achat des
documents
Le budget alloué à l'achat des documents doit
être fixé par le responsable de la bibliothèque avec l'aide
de ses collaborateurs et non par le comité de direction comme c'est le
cas. Il doit tenir compte des besoins documentaires de tous les
départements des disciplines enseignées à l'E.N.S.
3. Le budget d'entretien
Le budget d'entretien servira à entretenir la
bibliothèque. C'est-à-dire depuis le local en passant par le
matériel d'équipement jusqu'aux ouvrages.
IV. LES MOYENS DE GESTION DOCUMENTAIRE
Pour être plus performant la bibliothèque de
l'E.N.S doit se doter des outils de gestion conséquents susceptible de
maintenir et d'attirer plus d'usager. Ce sont le fonds documentaire, les
produits documentaires et les systèmes intégrés de gestion
(SIGB)
1. Le fonds documentaire
La bibliothèque de l'E.N.S, vu les objectifs qui lui
sont assignés, doit se doter d'un fonds documentaire attrayant. Ce fonds
doit contenir à la fois des collections physiques, mais aussi des
collections numériques et des collections en ligne.
Par ailleurs, la bibliothèque doit disposer d'un
dépôt institutionnel. Cela concerne les travaux de recherches
réalisés par les étudiants et les enseignants chercheurs
qui doivent être collectés, numérisés et
stockés dans une base de données. Ce sont entre autre les
thèses, les mémoires, les rapports de stage produits par les
enseignants et les étudiants de l'école.
2. Les produits documentaires
Pour une meilleure application de la stratégie marketing,
la bibliothèque de l'E.N.S doit élaborer des produits
documentaires de qualité et variés. Ce sont entre autres, les
bibliographies, les bulletins bibliographiques ou de liaison, les bulletins de
sommaires, les dossiers documentaires, les dossiers de presse, les DSI, les
revues de presse, les synthèses documentaires.
3. Les systèmes intégrés de gestion
(SIGB)
On parle de système intégré de gestion de
bibliothèques (SIGB) quand toutes les fonctionnalités de gestion
et de recherche des documents sont assurées par l'informatique ; le SIGB
propose en effet une gestion intégrée de l'ensemble des
fonctionnalités, les acquisitions, le catalogue et la recherche
documentaire, le prêt, les statistiques, le bulletinage, voire le
dépouillement des périodiques. Chaque fonction correspondant
à un module. Cette intégration est un facteur d'économie
de temps et d'efficacité dont la bibliothèque de l'E.N.S doit se
procurer pour se repositionner.
V. MOYENS TECHNOLOGIQUES
1. L'Internet
L'internet peut être considéré dans une
certaine mesure comme « la plus grande bibliothèque virtuelle
au monde.» Il va s'en dire que de nos jours aucune structure documentaire
ne peut fonctionner correctement sans cet outil de grande portée
informationnelle.
2. Le site web et le Serveur
L'unité documentaire de l'E.N.S doit créer son
site web pour se fait connaitre sur le plan local et dans tout le monde. Elle
doit également disposer d'un serveur distant pour sauvegarder ses
données et se mettre ainsi à l'abri de tout
désagrément.
VI. MOYENS DE COOPERATION INTERBIBLIOTHEQUE
La redynamisation de la bibliothèque de l'E.N.S ne peut
se faire sans qu'elle n'intègre un réseau documentaire, ou que
son personnel n'adhère pas à une association de professionnels
des sciences de l'information.
1. Les réseaux interbibliothèques
Un réseau interbibliothèques peut être
définit comme un cadre mettant en relation des unités
documentaires ayant les mêmes objectifs. Ainsi la bibliothèque de
l'E.N.S peut intégrer un réseau incluant toutes les structures
documentaires des Ecole Normales Supérieures de la sous régions,
par exemple.
2. Les associations des professionnels des sciences de
l'information
La bibliothèque de l'E.N.S doit adhérer à
la Fédération Internationale des Associations de
Bibliothécaires et des Institutions (IFLA.) Quant à son personnel
il doit s'adhérer et prendre part aux activités de l'Association
Internationale Francophone des Bibliothécaires et des Documentalistes
(AIFBD.)
CONCLUSION
Notre sujet : « Stratégies et
moyens de redynamisation de la bibliothèque centrale de l'Ecole Normale
Supérieure d'Abidjan (E.N.S.) » s'inscrit dans le cadre
de la problématique générale de redynamisation de cette
structure de haute portée éducative et pédagogique.
Ainsi, notre étude se veut une analyse des
stratégies et moyens actuels de gestion utilisés dans cette
bibliothèque, en vue de faire des recommandations d'autres
stratégies et moyens pour la rendre plus dynamique.
En effet, le repositionnement d'une bibliothèque
d'enseignement comme celle de l'E.N.S passe par une application de techniques
et de moyens efficaces et modernes en documentation pour la rendre plus
compétitive. La bibliothèque étant un outil
pédagogique par excellence, elle doit passer de la gestion classique
à la gestion numérique. C'est pourquoi elle doit intégrer
dans sa gestion, non seulement les Technologies de l'Information, mais aussi
les stratégies de management et de marketing.
Cependant, il nous a été donné de
constater sur le terrain que les moyens et stratégies utilisés
à la bibliothèque sont insuffisants et dépassés,
vu l'évolution des techniques de la documentation et les nouveaux
défis à venir. Signalons, par ailleurs, qu'à la fin de
notre étude, l'ensemble de nos hypothèses de départ ont
trouvé justification.
En fait, la bibliothèque centrale est confrontée
à une série de difficultés telles que le manque de
ressources financières, le pillage de ses équipements pendant la
crise postélectorale, et sa trop grande dépendance
vis-à-vis de l'administration.
Il ya également le manque de motivation,
l'exiguïté de ses locaux et le manque de produits documentaires de
qualité pour retenir les usagers.
Aussi, ressort-il de cette étude que la politique de
gestion de la bibliothèque centrale de l'E.N.S ne s'appuie pas sur les
techniques managériales et marketing qui sont devenues
presqu'incontournables dans les SID.
De plus, la non actualisation du fonds ne permet pas à
la bibliothèque de fournir des prestations de qualité aux
usagers. Cette situation ne manque pas de dépeindre sur le taux de
fréquentation de l'unité documentaire.
Mais à travers la prise en compte des
différentes recommandations, la bibliothèque centrale de l'E.N.S
pourra être redynamisée et devenir compétitive afin de
remplir sa mission qui est l'appuie pédagogique à la formation
des normaliens. Ce sont en substance : la construction d'une nouvelle
bibliothèque, la dotation de moyens conséquents,
l'intégration de technologies nouvelles. Et surtout l'application de
stratégies management et marketing, sans oublier l'entrée en
réseaux avec les bibliothèques « soeurs » des
autres E.N.S. de la sous région, ainsi que la motivation de son
personnel.
BIBLIOGRAPHIE
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TABLE DES MATIERES
DEDICACE 4 REMERCIEMENTS
5 SOMMAIRE 6
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS 7
AVANT- PROPOS 8
INTRODUCTION 9
1. La présentation du sujet 9
2. La
justification du choix du sujet 9
3. La problématique de
recherche 10
4. Les hypothèses de recherche
11
5. Les objectifs 12
5.1 L'objectif général 12
5.2 Les objectifs spécifiques 12
6. L'approche conceptuelle 12
6.1 Les
stratégies 12
6.2 Le management 13 6.2.1
Management du système d'information documentaire 13
6.3 Le marketing 13
6.3.1
Le marketing documentaire 14
6.4 Les moyens 14
6.5 La redynamisation 15
6.6 La
Bibliothèque 15
6.6.1 Les bibliothèques
d'enseignement 15 7. La revue de
littérature 16 7.1 Les écrits
théoriques 16
7.2 Les
écrits empiriques 17
8. La méthodologie
19
8.1 La méthode
d'analyse 19
8.2 Les techniques de recherche 20
8.2.1 La recherche documentaire 20
8.2.2
L'observation directe 21
8.2.3 L'entretien
21
9. L'annonce du
plan 21
Première partie : CADRE DE LA RECHERCHE
22
Chapitre I : GENERALITES SUR L'E.N.S
23 I. LOCALISATION ET
HISTORIQUE 23
1. La localisation
23
2. L'historique
23 II. STATUT JURIDIQUE ET MISSIONS
24
1. Le statut juridique 24
2. Les missions 25
III. APERÇU DE L'ORGANISATION ADMINISTRATIVE 25
1. La Direction
générale 25
2. Les
Sous-directions 26
2.1 La
sous-direction des Affaires Administratives et Financières 26
2.2 La
sous-direction des Appuis Pédagogiques et
des Ressources Informatiques 26
2.3 La sous-direction de la Formation Initiale 27
2.4 La
sous-direction de la formation continue 27
2.5 La
sous-direction de la Production et de la Recherche en Education 28
Chapitre II : BIBLIOTHEQUE CENTRALE DE L'E.N.S.
29
I. LOCALISATION ET HISTORIQUE 29
1. La localisation
29
2. L'historique
29
II.
MISSIONS 31
1. Le
rôle éducatif 31
2. Les missions pédagogiques 32
III. ACTIVITES 31
1. Les activités de conservation 31
1.1 La mise en
place d'un système de conservation 31
1.2 La mutation du système de
classification 32 2. Les activités de recherche
32 2.1 La recherche de l'information
32
2.2 La formation à la recherche documentaire 33
IV. APERCU DE L'ORGANISATION ADMINISTRATIVE ET DU
FONCTIONNEMENT 33
1. La cellule acquisition
33
2. La cellule traitement et inscription
34
3. La cellule informatisation et recherches informatisées
34 4. La cellule
accueil et communication 35 V.
FONDS DOCUMENTAIRE 35
1. Le fonds de l'E.N.S.
35
2. Le fonds de l'université de
vacances 36
Deuxième partie : STRATEGIES ET MOYENS DE
GESTION DE LA BIBLIOTHEQUE 37
Chapitre I : STRATEGIES DE GESTION DE LA
BIBLIOTHEQUE 38 I.
STRATEGIE DE GESTION ADMINISTRATIVE 38
1. La stratégie menée auprès
des autorités 38
2. La stratégie menée auprès de
l'autorité de tutelle 38 II.
STRATEGIE DE GESTION FINANCIERE 39
1. Le budget de fonctionnement
39
2. Les fonds générés par la structure
39 III. STRATEGIE DE GESTION DU PERSONNEL 40
1. Le recrutement du personnel
40
2. La gestion du personnel 40
2.1 La répartition des tâches 40
2.2 La promotion des agents 41
2.3 La communication 41
2.4 La formation des agents 42
IV. STRATEGIE DE GESTION DES DOCUMENTS 42
1. L'acquisition 43
1.1 Les achats 43
1.2 Les dons 43
2. Le traitement 44
Chapitre II : MOYENS DE GESTION DE LA BIBLIOTHEQUE
45 I. RESSOURCES HUMAINES 45
1. Les professionnels 45
2. Le contractuel et la secrétaire 46
2.1 Le
contractuel 46
2.2 La secrétaire
46 II. RESSOURCES FINANCIERES 46
1. Le budget alloué à l'achat des documents
46 2. Le
budget de fonctionnement 47
III. RESSOURCES MATERIELLES 47
1. Les locaux
47
1.1 Le local
abritant la Bibliothèque centrale 47
1.2 Le local abritant la
future bibliothèque numérique 48
2. Les équipements 48
2.1 Le matériel informatique 48
2.2 Le matériel de diffusion de l'information
49 IV. RESSOURCES DOCUMENTAIRES 49
1.
Le fonds documentaire 49
2. Les documents
non traités 49
Troisième partie : STRATEGIES ET MOYENS DE
REDYNAMISATION 51
Chapitre I : STRATEGIES DE
REDYNAMISATION 52 I. MANAGEMENT DES
SID 52
1. L'aperçu sur le management des SID
52
1.1 Les méthodes 53
1.2 Les outils 54
2. L'importance
du management dans une structure documentaire 54
3. La mise en oeuvre pratique du management
55
3.1 La veille intellectuelle 55
3.2 La fonction de direction 56
3.3 La fonction financière 56
3.4 La gestion du personnel 57
3.4.1 La
répartition des tâches 57
3.4.2 La
communication 58
3.4.3 La formation des agents
58
3.4.4 La motivation des agents
58
3.4.5 La délégation du pouvoir et le climat de
travail 59
3.5 La fonction de production
59
3.6 La fonction de contrôle 60
3.7 La rédaction de bilan 60
3.7.1 Les objectifs d'un bilan 61
3.7.2 Les
éléments ou données 61
3.7.3
Traitement des données 61
3.7.4 La
présentation 62
II. MARKETING
DES SID 63
1. L'aperçu sur le marketing
documentaire 63
2 Les grands principes du marketing documentaire
64
2.1 Une orientation utilisateur 64
2.2 Une
adaptation à un contexte particulier 64
2.3 Une
intégration du service documentaire dans son environnement 65
2.4 Un contexte spécifique : les
services 65
2.5 Une méthode d'aide à la décision
65 3. La méthodologie d'application du marketing
documentaire 66
3.1 La phase de diagnostic 66
3.1.1
L'analyse interne 66
3.1.2 L'analyse externe,
ou analyse de l'environnement 67
3.1.3 L'analyse du public
67 3.2 La phase
de définition de la stratégie 68
3.3 La phase de mise en
oeuvre 70
Chapitre II: MOYENS DE REDYNAMISATION
72 I. MOYENS MATERIELS 72
1. Le local 72
2. Les équipements 73
2.1 Le matériel informatique 73
2.1.1 Les ordinateurs
73
2.1.2 Les imprimantes
74
2.2 Le matériel de
numérisation et de reprographie 74
2.2.1 Les scanners 74
2.2.2 Les photocopieurs 74
2.3 Le matériel de diffusion de l'information 74
2.3.1 Télévision et lecteur CD et DVD
74
II. MOYENS HUMAINS 75
1. Le responsable 75
2. Les collaborateurs 75 III. MOYENS
FINANCIERS 75
1. Le budget d'équipement
76
2. Le budget alloué à l'achat des documents
76 3. Le
budget d'entretien 76 IV. LES MOYENS DE
GESTION DOCUMENTAIRE 76
1. Le fonds documentaire 76
2. Les
produits documentaires 77
3. Les systèmes
intégrés de gestion (SIGB) 77
V. MOYENS TECHNOLOGIQUES 78
1. L'Internet
78
2. Le site web et le
Serveur 78 VI. MOYENS DE COOPERATION
INTERBIBLIOTHEQUE 78 1. Les
réseaux interbibliothèques 78
2. Les
associations des professionnels des sciences de l'information
79
CONCLUSION 80
BIBLIOGRAPHIE 82
TABLE DES
MATIERES 86
ANNEXES 91
ANNEXES
ANNEXE I : Guide d'entretien auprès
du responsable de la bibliothèque
ANNEXE II: Guide d'entretien auprès des
collègues de la bibliothèque
ANNEXE III : Tableau récapitulatif
du fonds documentaire de la bibliothèque centrale de l'Ecole Normale
Supérieure d'Abidjan
ANNEXE IV : Tableau sur la
différence entre le marketing centré sur l'utilisateur et celui
centré sur le produit
ANNEXE V : Facture proformat
Guide d'entretien auprès du responsable de la
bibliothèque
ANNEXES I
Monsieur le responsable,
Ce questionnaire d'entretien vous est adressé dans le but
de connaitre les stratégies et moyens de gestion que vous souhaitez
utilisez pour repositionner votre structure documentaire. Cet entretien
s'inscrit dans le cadre de notre mémoire de fin de cycle en
bibliothéconomie dont le sujet est :
« stratégies et moyens de redynamisation de la
bibliothèque centrale de l'E.N.S. »
I- Stratégies de redynamisation
1) Utiliser vous des stratégies dans le cadre de la
gestion de votre bibliothèque ?
Si oui, lesquelles ?
2) Ces stratégies sont-elles efficaces pour rendre votre
bibliothèque dynamique ? Si non
avez-vous envisagé d'autres stratégies pour atteindre ce
but ?
3) Avez-vous entendu parler du management et marketing des
Systèmes d'Information Documentaire (SID) ? Si oui qu'en
pensez-vous ?
4) Souhaitez-vous les appliquer dans la gestion de votre
unité documentaire ? Si
oui comment ?
5) Pensez-vous que leur application peut contribuer à
redynamiser votre bibliothèque ?
Justifier votre réponse.
II- Moyens de redynamisation
1) Quels sont les moyens que vous utilisez dans le cadre de la
gestion de votre bibliothèque ? Décrivez-les.
2) Sont-ils suffisants pour redynamiser votre structure
documentaire ? Si
non, avez-vous envisagé l'acquisition d'autres moyens plus
adéquats ?
3) Utilisez-vous les technologies de l'information dans la
gestion de votre bibliothèque ? Si oui
lesquelles ?
4) Vous apportent-elles satisfaction ?
Justifier votre réponse.
5) Pensez-vous qu'elles sont appliquées convenablement
à l'effet de pouvoir contribuer à redynamiser votre
bibliothèque ? Si non, justifier votre réponse.
Guide d'entretien auprès des spécialistes
des SID de la bibliothèque
ANNEXES II
Monsieur / Madame,
Ce questionnaire d'entretien vous est adressé dans le but
de connaitre les stratégies et moyens de gestion que vous souhaitez voir
utiliser pour repositionner votre structure documentaire. Cet entretien
s'inscrit dans le cadre de notre mémoire de fin de cycle en
bibliothéconomie dont le sujet est :
« stratégies et moyens de redynamisation de la
bibliothèque centrale de l'E.N.S. »
I- Stratégies de redynamisation
1) Des stratégies sont-elles utilisées dans le
cadre de la gestion de la bibliothèque ?
Si oui, lesquelles ?
2) Ces stratégies sont-elles efficaces pour rendre la
bibliothèque dynamique ? Si
non avez-vous recommandé d'autres stratégies au responsable pour
y parvenir ?
3) Avez-vous entendu parler du management et marketing des
Systèmes d'Information Documentaire (SID) ? Si oui qu'en
pensez-vous ?
4) Souhaitez-vous qu'il soit appliqué dans la gestion de
l'unité documentaire dans la quelle vous exercez ? Si oui
comment ?
5) Pensez-vous que leur application peut contribuer à
redynamiser la bibliothèque ?
Justifier votre réponse.
II- Moyens de redynamisation
1) Quels sont les moyens qui sont utilisés dans le cadre
de la gestion de la bibliothèque ?
Décrivez-les.
2) Sont-ils suffisants pour redynamiser la structure
documentaire ? Si
non, avez-vous suggéré au responsable l'acquisition d'autres
moyens plus adéquats ?
3) Les technologies de l'information sont-elles
intégrées dans la gestion de la bibliothèque de
l'E.N.S ? Si oui lesquelles ?
4) apportent-elles satisfaction à la
bibliothèque ?
Justifier votre
réponse.
5) Pensez-vous qu'elles sont appliquées convenablement
à l'effet de pouvoir contribuer à redynamiser la structure ? Si
non, justifier votre réponse.
ANNEXE III : Tableau récapitulatif
du fonds documentaire de la bibliothèque centrale de l'Ecole Normale
Supérieure d'Abidjan
Fonds
|
Livres et usuels
|
Rapports de stage
|
Mémoires et Thèses
|
Dossiers pédagogiques
|
Encyclopédies
Electroniques
|
Docs.
sonores
|
Docs. Audio-visuelle
|
Nombre Total
|
Fonds de l'E.N.S
|
7 000
|
678
|
2434
|
484
|
- Microsoft Encarta 2008
- Encyclopédie Universalise 9
- Wikipédia
|
193
|
06
|
10 594
|
Fonds de l'UNIVAC
|
471
|
-
|
179
|
-
|
-
|
-
|
-
|
650
|
Total
|
7471
|
678
|
2613
|
484
|
-
|
193
|
06
|
11 244
|
Source : La cellule
« Acquisition des collections ».
ANNEXE IV : Tableau sur la
différence entre le marketing centré sur l'utilisateur et celui
centré sur le produit
Différences entre l'approche produit et
l'approche marketing en milieu documentaire : Point de départ
|
Approche produit
|
Approche marketing
|
Attitude face aux clients :
|
Ils doivent se satisfaire du produit offert.
|
Le SID* doit toujours s'ajuster à leurs besoins.
|
Approche face aux clients :
|
On attend que les clients se présentent.
|
On va au devant des clients.
|
Relation avec les clients :
|
Instrumentale (la plus brève possible).
|
Relation d'aide et ouverte.
|
Délai pour l'obtention d'un service / produit :
|
Dépend des services techniques et acquisitions.
|
Dépend des besoins des clients.
|
Offre d'un service / produit :
|
Limitée à ce qu'on trouve sur place.
|
Ouverte sur l'extérieur et selon l'approche réseau.
|
Innovation :
|
Sert surtout à baisser les coûts de production.
|
Doit permettre de mieux servir les clients.
|
Attitude face aux services / produits :
|
Le SID* offre ce qu'il produit, sans plus.
|
Le SID* s'efforce de produire ce qu'il doit offrir.
|
Evaluation du besoin d'information :
|
Limitée : en termes de documents imprimés surtout.
|
Large : en termes d'information (audiovisuel, etc.).
|
Rétroaction face au service offert :
|
En fonction de l'efficience interne surtout.
|
En fonction de l'efficacité par rapport aux clients
surtout.
|
Source : Rejean SAVARD
Résumé
La bibliothèque est à la fois un espace culturel
et un outil de recherche par excellence au service d'une institution. De ce
fait son importance dans une administration à vocation surtout
pédagogique, n'est plus à souligner au regard des fonctions qui
lui sont dévolues.
Pour continuer à assumer ses fonctions classiques
tout en s'adaptant aux mutations qui interviennent en documentation, la
bibliothèque doit intégrer dans sa gestion des stratégies
nouvelles. Elle doit également se doter de moyens conséquents,
pour relever les nouveaux défis en science de l'information
documentaire.
C'est dans cette perspective que s'inscrit ce mémoire
de fin de cycle effectué à la bibliothèque centrale de
l'Ecole Normale Supérieure (E.N.S) d'Abidjan.
Notre étude vise donc à montrer l'importance des
stratégies et moyens de gestion dans une bibliothèque, en vue de
sa redynamisation et de son repositionnement.
* 1 GUINCHAT, Claire.- Guide
pratique des techniques documentaires.- vol 1.
* 2 ADON, Amon Benjamin.-
Intérêt du management et du marketing dans les structures
documentaires.- p. 5
* 3 BECHIR, Brahmi : <
http://www.archipel.uqam.ca/1457/01/M10524.pdf.>
p. 66
* 4 KATENDE, Kafusa
Alfred :
http://www.memoireonline.com/.../Approche-manageriale-cle-de-succes-pour-la-promotion-des-organisations.html
(n.p.)
* 5 ROBERT, Paul.- Le Nouveau
Petit Robert : dictionnaire alphabétique et analogique de la
langue.- p. 2438
* 6 Microsoft Encarta
2007. (c) 1993-2006 Microsoft Corporation.
* 7 Encyclopédie libre
Wikipédia : <http://
www.google.com/encyclopédielibrewikipédia.htm>
* 8 Idem.- Le Nouveau Petit
Robert : dictionnaire alphabétique et analogique de la langue.-
p. 1540
* 9 TORRES, Ingrid.-
Représentation et perception du marketing par les professionnels de
l'information et documentation.- p. 26-33.
* 10 Idem.- Le Petit Robert
1 : dictionnaire alphabétique et analogique de la langue.- p.
1240
* 11 Dictionnaire
Reverso : <
http://dictionnaire.reverso.net/francais-definition/redynamiser>
* 12 . Microsoft Encarta
2007. (c) 1993-2006 Microsoft Corporation.
* 13 KAMATE, André
Bahouman.- Eléments didactiques pour réussir le mémoire
et le rapport de stage : de la rédaction à la
soutenance.- p.24
* 14 N'DA, Paul.-
Méthodologie de recherche : de la problématique à
la discussion des résultats.- p. 75
* 15 Association des
Bibliothécaires Français.- Le métier de
bibliothécaire.- p. 323
* 16 AFDBS.- Manuel du
bibliothécaire documentaliste dans les pays en
développement.- p. 123
* 17 KATENDE, Kafusa
Alfred :
http://www.memoireonline.com/.../Approche-manageriale-cle-de-succes-pour-la-promotion-des-organisations.html
(n.p.)
* 18 OLLENDORFF,
Christine :
http://halshs.archivesouvertes.fr/docs/00/06/20/59/PDF/sic_00000057.pdf
(n.p.)
* 19 BUEIL, Marie (de) :
http://www.memsic.ccsd.cnrs.fr/docs/00/33/48/85/PDF/mem_00000300.pdf.
p. 10
* 20 SAVARD, Réjean
(premier francophone à promouvoir le marketing auprès des
professionnels de l'information)
* 21 N'DA, Paul.-
Méthodologie de recherche : de la problématique à
la discussion des résultats.- p. 74
* 22 Idem. p. 69
* 23 GRAWITZ, Madeleine.-
Méthodes des sciences sociales.- p.380
* 24 Annexes III et IV (Guides
d'entretien auprès du responsable et de ses collaborateurs)
* 25 Annexe I (Tableau
récapitulatif du fonds documentaire de la bibliothèque de
l'E.N.S)
* 26 Mode de communication d'un
groupe d'individu ayant en commun des intérêts amicaux ou
professionnels
* 27 Annexe V (Facture qui
précède celle dite définitive, dans le processus de
commande de livres)
* 28 Encyclopédie
libre Wikipédia : <http://
www.google.com/encyclopédielibrewikipédia.htm>
* 29 OLLENDORFF,
Christine :
http://halshs.archivesouvertes.fr/docs/00/06/20/59/PDF/sic_00000057.pdf
(n.p.)
* 30 JOB, Christian : <
http://www.memsic.ccsd.cnrs.fr/docs/00/47/30/12/pdf/MEM_JOB_NEW.pdf.
>
* 31 BUEIL, Marie (de) :
<
http://www.memsic.ccsd.cnrs.fr/docs/00/33/48/85/PDF/mem_00000300.pdf.>
* 32 Annexe II (Tableau sur
la différence entre le marketing centré sur l'utilisateur et
celui centré sur le produit)
* 33 SALAÜN,
Jean-Michel ; SUTTER, Eric (Principaux auteurs français à
travailler sur le marketing documentaire)
* 34 BUEIL, Marie (de) :
<
http://www.memsic.ccsd.cnrs.fr/docs/00/33/48/85/PDF/mem_00000300.pdf.>
* 35 36 BUEIL, Marie
(de) : <
http://www.memsic.ccsd.cnrs.fr/docs/00/33/48/85/PDF/mem_00000300.pdf.>
|