Chapitre V: Les mesures préventives
Compte tenues des réalités actuelles et
l'évolution difficile à mesurer par la basse prévalence
ainsi que la difficile évaluation de ce taux qui avoisine actuellement
les 0.62%. Il est utile de développer des stratégies efficaces
pour contrarier l'avancement de la pandémie au point de pouvoir la
stabiliser.
Cependant à l'instar de la réalité
sanitaire qui prévaut actuellement dans le pays et la faible entreprise
des activités du genre à pallier au problème complexe du
VIH/sida en Mauritanie il est opportun de promouvoir un nouveau penchant pour
la lutte contre l'épidémie du sida.
En conséquent les autorités assermentées
du domaine au premier plan le ministère de la santé et les
départements spécialement affectés à l'étude
et de la prise en charge des questions sanitaires en principe celle du VIH/sida
notamment la commission nationale de lutte contre le sida et le secteur de
programme national de lutte contre cette pandémie, doivent
réévaluer les anciennes stratégies jadis mises au point
par cette institution afin de les substituer à de nouvelles
stratégies et ceci par les réalités du terrain à
travers le territoire national de façon général les zones
urbaines plus particulièrement dans celles dites
périphériques au rang desquelles on retrouve notre zone
d'intervention à savoir la zone d'Elmina.
En fait cette zone souffre d'un réel problème et
d'un cruel manque de sensibilisation, un fait qui se confirme par
l'intervention que nous avons effectuée dans cette zone. (Voir
les tableaux de répartition).
Le niveau de sensibilisation est très réduit et
un besoin de réactualisation et du renouvellement s'affiche nettement.
Pour ce faire une relance de la sensibilisation doit être utile dans
cette zone.
5.1 Relance de la sensibilisation
En Mauritanie nous constatons un ralentissement presque total
des activités de sensibilisation sur VIH/SIDA et des politiques de
stabilisation du fléau de façon officielle. L'état
mauritanien développe une passiveté en termes d'entreprise
d'activités de sensibilisation sur les infections qui mettent en
corrélation « l'éthique et la santé
». Bien que la pandémie soit une réalité
intégrée dans les programmes de planification sanitaire du
pays.
Les politiques de santé publiques doivent êtres
réorientées de plus dans cette piste afin de lever les tabous sur
la pandémie. Car nous le voyons au premier niveau le sida est
considéré comme une malédiction dans l'imaginaire de la
majorité des populations mauritaniennes et non comme une infection
causée par un virus du nom de VIH qui est un virus destructeur du
système immunitaire.
Jusqu'à nos jours aucune campagne de sensibilisation ou
d'enregistrement de cas n'est planifiée récemment par
l'état mauritanien à part les précédents plans
adoptés à savoir le plan à court terme
(pct) et le plan à moyen terme
(pmt).qui d'ailleurs avaient d'autres orientations que
l'enregistrement de cas.
La Mauritanie se réfugie dans la négligence et
affiche une mauvaise volonté de travail et une banale prise en charge de
la question du sida et en 2010 le taux de prévalence est de 0.62% selon
le centre de transfusion sanguine mais il déplore qu'il est difficile
d'en avoir une assurance complète vue la grandeur des
préjugés et la crainte des populations sur le sida. Crainte qui
reteint les populations à faire le dépistage de façon
massive. .
Ceci témoigne la grandeur de l'insouciance à la
question de l'épidémie qui boucle la possibilité de mise
en oeuvre de nouvelles stratégies de lutte contre la maladie du sida
comme le soutient la politique étatique sanitaire prétextant que
le risque est minime.
Par ailleurs dans notre zone d'intervention cette
passiveté de l'état laisse entrevoir des conséquences
dangereuses au niveau de cette population. Car un faible niveau de connaissance
de la maladie est en vigueur et des insouciances mortelles qui sont
intégrées par ces populations à moitié
illettrées selon les sources de la mairie de la commune.
Mais à propos de la perception de la maladie dans ce
milieu il est intéressent de dire et de tirer la sonnette d'alarme afin
de mettre à jours l'état de cette population.
Pour preuve parmi les cent enquêtés soit la
majorité soit 97% ont fait des études mais un manque cruel
d'information est visible.
De ce fait la perception reste toujours rétrograde et
entachée de considérations traditionnelles néfastes qui
retardent la cassure des barrières vers l'objectivité en termes
de combat contre la pandémie du sida.
Il est donc opportun de la part des autorités
agrées en la matière de poser les jalons de la réflexion
sur une possibilité d'intégration de ces modules dans le
système éducatif surtout et uniquement dans le fondamental et le
secondaire.
Il incombera donc aux techniciens de l'éducation
nationale d'adopter un plan efficace d'intégration de ces volets dans le
système éducatif afin de varier la perception et de
réduire les effets de la stigmatisation à l'endroit des personnes
vivant avec le virus du sida
a. revue du programme scolaire
Toute stratégie à adopter dans cette zone doit
et devra être à priori être axée sur une revue du
programmes scolaire afin d'asseoir une bonne base et de solides assises pour la
lutte contre la pandémie du sida.
En effet parmi toutes les personnes enquêtées
ayant effectué l'école en particulier les élèves du
fondamental et du secondaire, dans toutes les écoles et les
collèges que nous avons enquêtés dans cette zone, il est
intéressent de déplorer le faible niveau d'information de ces
derniers et une ignorance presque complète des questions de santé
précisément celle du sida.
En outre les projets d'adoption et d'intégration du
VIH/sida dans le programme scientifique scolaire doivent être
élargi, le chapitre ne doit pas être strictement
réservé aux
élèves de la terminale il doit être
amorcé de sorte que certaines informations soient réservée
aux élèves des cycles inférieurs et ceci de façon
objective.
|