CHAPITRE : Troisième
LES DETERMINANTS DE LA DETTE EXTERIEURE PUBLIQUE DE LA
RDC
Dans ce chapitre, il s'agira de montrer l'impact de
l'endettement extérieur public sur certaines variables ; de
modéliser, d'estimer le modèle ; puis interpréter les
résultats et donner des recommandations en matières de politique
économique.
Section 1 : impact de l'endettement sur certaines variables.
Sous cette section, nous exposerons les relations existant
entre les facteurs de l'endettement extérieur, aussi bien
théorique qu'empirique.
1.1 Les variables liées à l'environnement
interne
1.1.1 L'endettement et la croissance
Dans la littérature traditionnelle consacrée ou
développement peut exercer des effets positifs ou négatifs sur la
croissance. Ce plaçant du coté de pays emprunteur, ce type de
financement peut accélérer la croissance113(*). Des nombreux travaux
théoriques et empiriques ont souvent recherché le lien dans les
pays en développent entre la croissance et le recours massif à
cette solution par ces pays.
Parmi ceux qui traitent du lien entre recours à
celle-ci et le niveau de croissance, une part importante a été
motivée par le souci de mettre en évidence des effets du
financement extérieur sur la croissance économique du pays.
En effet, l'influence que peut avoir cette forme de
financement sur la croissance d'un pays est difficile à mesurer.
Néanmoins deux grandes hypothèses se rencontrent dans la
littérature.
Selon la première, l'endettement extérieur
permet de réaliser les investissements que l'épargne
intérieure ne peut financer114(*).
La seconde soutient que le recours à l'endettement se
substitut à l'épargne intérieure qui aurait donc tendance
à fléchir. L'effet sur la croissance serait ici nul et les
influences à long terme négatives puisque les comportements
d'épargne auraient été affectés de façon
défavorable vérifiés par Grinffin 115(*), Krugman 115(*) et Sachs115(*), et ont affirmé qu'
au delà d'un certain point, un niveau élevé de dette
extérieure agit comme une taxe marginale sur l'investissement car une
fraction des gains de production provenant d'une augmentation de la formation
du capital revient aux créditeurs sous la forme de remboursement de la
dette.
Dans la mesure où les investisseurs individuels
internalisent l'effet de la taxe sur la dette (une hypothèse qui n'est
pas aussi innocente qu'elle parait) ; la peur de l'appropriation
réduira le taux de rendement anticipé du capital après
taxe.
L'explication la plus connue est avancée dans les
théories du surendettement, si l'on peut penser que la dette future
dépassera les capacités de remboursement des pays
débiteurs, le cout de son service découragera les
investisseurs intérieurs et extérieurs
pénalisant ainsi la croissance115(*). Un endettement élevé peut donc
entrainer un investissement faible, une croissance faible et en
définitive un remboursement faible.
1.1.2 L'endettement face au déficit public
De nombreuses études ont montré que les
déficits budgétaires entrainent un endettement public
extérieur. A cet effet la plupart des modèles d'accumulation de
la dette ou d'endettement extérieur ont pour socle la contrainte
budgétaire de l'Etat, celle-ci est approchée par le
déficit budgétaire ou solde primaire.
Cependant, Artus et P. Morin116(*) soulignent que face aux chocs pétroliers,
beaucoup de pays ont accru leur déficit structurel afin d'éviter
la dépression. Ces déficits ont été pour la plupart
financés par émission de titres. S'intéressant à la
dette publique, ils ajoutent que s'il n'y a pas de création
monétaire, à chaque période, une nouvelle dette est
émise pour couvrir à la fois le déficit public nouveau
(hors payement d'intérêt) et les intérêts de la
dette117(*). Ce qui leur
permet d'écrire l'équation suivante :
Dt = Dt-1(1+i) +
Gt-Tt
Pour O. Blanchard et D. Cohen117(*) abondent presque dans le
même sens que le précédent en représentant le
déficit public par l'équation suivante :
Déficit =
rBt-1+Gt-Tt, toute les
variables sont décrites en terme réels. Bt-1 est la
dette publique à la fin de l'année t-1, r est le taux
d'intérêt de sorte que rBt-1 est la charge de la dette
pour l'année considérée.
La contrainte budgétaire dit simplement que la
variation de la dette publique est égale au déficit de
l'année encours : Bt- Bt-1=
Déficit
Selon ces auteurs le déficit créé en
temps de guerre dans une économie permet de réduire les
distorsions fiscales par le fait que les déficits, pas uniquement en
temps de guerre mais, plus généralement, quand les
dépenses publiques sont exceptionnellement
élevées118(*).
Bref, plus le taux d'endettement public est
élevé, plus une dynamique explosive de la dette devient probable.
Même non fondée, la simple peur que le gouvernement puisse ne pas
honorer sa dette peut facilement devenir auto réalisatrice ; en
accroissant le taux d'intérêt imposé au gouvernement, elle
peut lui faire perdre le contrôle de son budget, et conduire à une
hausse de la dette telle que le gouvernement est incapable de l'assumer, ce qui
confirme les craintes initiales.
CORDEN (D) a également mis en exergue que `'le
déficit public était à l'origine du financement
extérieur créateur d'endettement. Il estime que la crise
d'endettement des pays de l'Amérique latine résulte des
interactions de la combinaison des facteurs suivants les politiques
économiques inadaptées suivies par beaucoup de pays, les
politiques imprudentes de crédit de la part des banques commerciales et
les conditions macroéconomiques internationales
défavorables''119(*).
En ce qui concerne les politiques internationales de ces pays,
il faut ajouter que la plupart d'entre eux ont enregistré des
déficits budgétaires élevés. Ces déficits
publics ont entrainé des déficits courants et un endettement
extérieur excessifs. Par ailleurs, la forte augmentation de
l'endettement ne s'est pas accompagnée d'un accroissement des
investissements.
Elle a été suivie d'une hausse de la
consommation et d'une diminution du taux d'épargne domestique. Il
conclue que pour éviter un accroissement substantiel de la dette
extérieure, ces pays doivent procéder à un assainissement
de leurs finances publiques.
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1.2. Les variables liées
à l'environnement extérieur
1.2.1. L'endettement face aux chocs
extérieurs
De plus, l'instabilité des économies à
faible revenu est un autre thème récurrent120(*).
Même s'ils sont stables à long terme, la plupart des
paramètres peuvent être l'objet de variations brusques (chocs).
Dans le domaine spécifique de l'endettement, ces chocs peuvent porter
soit sur les caractéristiques de la dette elle-même ou du
financement, soit sur les recettes qui permettent le remboursement.
o Le taux d'intérêt et le taux de
change : Au premier niveau, on pense évidemment aux
brusques variations des taux d'intérêts, ainsi qu'aux variations
des montants de crédits accordés (taux de change), qui peuvent
être très brutales lorsqu'on assiste à un renversement des
anticipations. On sait notamment que ces deux éléments ont
joué un rôle central dans la crise de la dette de 1982 qui a
frappé les pays d'Amérique latine.
En ce qui concerne les pays à faible revenu, ces deux
éléments ne jouent par contre qu'un rôle mineur,
étant donné que leur financement extérieur est surtout
public, constitué à base de dotations budgétaire à
forte inertie. De même, les taux d'intérêts, souvent
très faibles, varient aussi très peu121(*).
o Les termes de l'échange : Au
second niveau, il s'agit essentiellement des variations des prix ou des
quantités des produits exportés, de certains produits
importés (pétrole), ainsi que des recettes publiques. La
spécialisation quasi-totale des économies à faible revenu
dans l'exportation de matières premières les rend très
vulnérables à ce type d'instabilité.
Ainsi dans le débat sur les causes de la
dégradation régulière des exportations des pays au sud du
Sahara depuis le début des années 1970, « on a soutenu
qu'ils avaient très mal géré les perturbations des termes
de l'échange et que leur incapacité à surmonter les chocs
extérieurs avait aggravé les problèmes d'endettement de
l'Afrique122(*).
1.2.2. L'endettement face à l'ouverture
commerciale et la fuite des
capitaux
1.2.2.1. L'endettement extérieur et l'ouverture
économique
La contrainte extérieure générée
par l'endettement en devise devrait conduire les pays endettés à
opter pour des politiques favorisant les exportations et plus
généralement pour une ouverture croissante de
l'économie.
Par ailleurs, les décisions de politique
économique des Etats endettés sont souvent contraintes par
l'intervention des Institutions Financières Internationales. On suppose
généralement que celles-ci cherchent à accroître le
degré d'ouverture des économies endettées. Marc Raffinot
et Baptiste Venet 123(*)
sur un panel de 81 pays dont le taux d'endettement a augmenté entre 1980
et 1990, 43 ont connu une réduction du taux d'ouverture, soit 52%
d'entre eux. Il semble donc bien a priori que le lien entre endettement et
ouverture soit faible, voir inexistant.
1.2.2.2. L'endettement et la fuite des
capitaux
Commençant au milieu des années 80, le
phénomène de la fuite des capitaux des pays en voie de
développement a suscité l'attention considérable dans la
littérature de sciences économiques. Les études de cas
dans les pays spécifiques ont examiné l'importance de la fuite
des capitaux, de ses causes, et de ses effets.
Dans une étude sur les fuites de capitaux de l'Afrique
subsaharienne vers les pays les plus industrialisés intitulée
« L'Afrique est-elle un créancier net ? », deux
auteurs James K. Boyce et Léonce Ndikumana, estiment que la fuite des
capitaux au départ de 25 pays d'Afrique subsaharienne qui
représentent 92% de la population du sous-continent, 93% du Produit
intérieur brut et 91 % de la dette externe (l'Afrique du Sud n'est pas
comprise dans les calculs) atteint 193 milliards de dollars pour la
période 1970 - 1996. C'est nettement plus que le stock de la dette
extérieure des pays concernés qui s'élevait en 1996
à 178 milliards de dollars.
Poursuivant leur analyse, ils estiment que si cet argent
avait été placé en banque à un taux
d'intérêt normal, 193 milliards plus les intérêts ne
représenteraient au bout de la période 285 milliards de
dollars124(*). C'est 50
% de plus que le total de la dette des pays concernés.
Bref, dans la première comme dans la seconde
hypothèse, les avoirs de l'Afrique déposés à
l'étranger sont supérieurs à la dette. Cela leur permet de
répondre positivement à la question qu'ils posaient dans le titre
de leur étude. Oui, l'Afrique subsaharienne est
créancière nette.
Au cours de leur étude, ils se réfèrent
aux travaux d'autres auteurs qui ont abouti au constat suivant :
« Pour chaque dollar emprunté à long terme par les
pouvoirs publics ou avec leur garantie, de 75 à 95 cents semblent avoir
été réexportés sous forme de fuite des
capitaux », concluant ainsi que la fuite des
capitaux entretient l'endettement des pays africains.
Section 2.
Modèle d'identification des déterminants de
la dette extérieure publique de la RDC
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1. Spécification du modèle et
méthodologie d'analyse
La plupart d'auteurs qui se sont penchés sur les
déterminants de la dette extérieure publique ont utilisé
des méthodes économétriques notamment K.O. Ojo, Lamine
N'Diaye, Rougier, D. Cohen, S. Traoré etc... Certains ont recouru
à d'autres approches; ainsi, il n'y a pas de théories qui se
seraient imposées au fil des recherches, mais un ensemble
d'hypothèses qu'il convient d'affiner et de tester.
1.1. Spécification du modèle
1.1.1. Modèle théorique
Les liens entre le degré d'endettement et certaines
variables macro économique ont fait l'objet de recherches
économétriques. Nous retenons le modèle théorique
estimé dans l'article de K.O.Ojo sur la dette d'une trentaine de pays
africains durant la période 1974-1984.
Compte tenu du caractère spécifique de
l'endettement de la RDC, ce modèle théorique parait très
simple dans la ligne de conduite des objectifs de l'étude. A cet effet
nous avons formulé un modèle empirique en apportant quelques
modifications au modèle théorique de K.O.Ojo.
1.1.2. Modèle Empirique
Nous estimons que le modèle de K.O.Ojo paraît
trop simple pour étayer la spécificité de l'endettement de
la RDC. Ce qui nous conduit à un modèle beaucoup plus
détaillé pour être en cohérence avec les
hypothèses de l'étude particulièrement la dernière
hypothèse.
Autrement dit que l'accroissement de la dette
extérieure ou processus cumulatif de la dette (surendettement) conduit
à demander de nouveaux prêts, Nous choisissons l'encours de la
dette sur le PIB (DTpib) comme variable endogène.
Supposons le modèle théorique de l'étude
qui se présente comme suit :DTPIBt=
á0+á1BFpibt+á2Sdpibt+á3Dtexpt+á4VTEt+á5Fcapt+á6OUVCt+á7Txpibt
+á8mpibt+á9Surdt
+çt (1)
Où á0 est une constante et
çt la variable aléatoire du modèle
économétrique et á0, á1,....
á 12 sont des coefficients des variables explicatives.
Le choix des variables du modèle prend en compte les
réalités politiques, économiques et financières du
pays. Aussi convient-il de souligner que la transformation logarithmique de
certaines variables répond à un double souci. D'abord, il s'agit
d'éviter les problèmes liés aux effets de grandeur,
ensuite, de faciliter les interprétations avec les
élasticités entre les variables explicatives.
- Définition des
variables 125(*)
DTpib est la variable dépendante et
désigne l'encours de la dette en fin de période en pourcentage du
PIB. Pour cette équation, les variables explicatives suivantes ont
été retenues :
BFPIB : la balance fiscale par rapport
au PIB exprime la différence entre les recettes fiscales et les
dépenses totales en pourcentage au poids économique du Pays.
L'amélioration de ce solde diminue les possibilités d'emprunt de
l'Etat. Ce faisant, le signe attendu est négatif.
Sdpib : le service de la dette par
rapport au produit intérieur brut dont dispose toute l'économie.
On considère que, si le ratio augmente cela a un effet positif sur la
variable dépendante. Donc le signe attendu est positif.
VTE : les termes de l'échange
donne l'évolution de la valeur relative des exportations par rapport aux
importations. La dégradation de cette variable agit positivement sur la
variable dépendante. Le signe attendu est positif
Surdt : désigne le surendettement
ou l'accumulation de la dette. Le surendettement apparaît lorsque la
dette dépasse un certain niveau au delà duquel on peut estimer
que le débiteur aurait intérêt à ne pas rembourser.
La notion théorique est claire, mais il reste assez
difficile à la traduire par un indicateur quantitatif. Le signe attendu
est positif. Dans le cadre de ce travail, nous utiliserons un indicateur
dérivé de l'analyse traditionnelle de la dynamique de
l'endettement, le même utilisé par Barak GÜRBÜZ et Marc
RAFFINOT. Soit b le ratio dette extérieure / exportations.
La relation classique entre l'accroissement du taux
d'endettement db et le taux de croissance d'endettement b, le taux
d'intérêt r auquel la dette est contractée, le taux de
croissance en valeur de l'économie (g) et le déficit primaire de
la balance courante rapporté au PIB (DEF) s'écrit :
db = b(r-g) + DEF
La valeur db ainsi calculée peut être
utilisée comme un indicateur de surendettement. En effet, si db est
positif, le ratio d'endettement b a tendance à croître
indéfiniment. Dans le cas inverse, le ratio b se réduit,
indiquant une situation de solvabilité (la dette s'annule à
terme).En détaillant cette formule nous obtenons:
SURDT = RIDTExp + (M-X)/Pib -
RDTExp*Txpib
SURDT = surendettement
RIDTExp = ratio intérêt de la dette sur
exportation
M = importation
X = exportation
Pib = le produit intérieur brut
RDTExp = ratio dette sur exportation
Txpib = taux de croissance du produit intérieur brut
FCap = fuite des capitaux = DT + IDE
- (BC+ RES) : est calculé par un indicateur de fuite
des capitaux élaboré par Banque Mondiale126(*).
Avec DT la variation de l'encours de la dette,[IDE] l'investissement direct
étranger, BC le solde de la balance courante et la variation des
réserves. Le signe attendu pour cet indicateur doit être
positif.
OUVC: le degré d'ouverture commerciale
représenté par le ratio de la somme des exportations et
importations sur le produit intérieur brut en volume. Plus ce ratio
n'est élevé, le pays acquiert des devises qui lui permettent de
faciliter le remboursement des charges de la dette. En effet, le signe attendu
est négatif.
Txpib : le taux de croissance
détermine l'évolution quantitative du développement
économique en terme réel. Le signe attendu est négatif.
MPIB : les importations
rapportées au PIB, reflètent le ratio des importations par
rapport à la capacité de création de revenu de
l'économie dans son ensemble. Le signe attendu est positif.
* 113 KESSLER D. ULMO P.
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