CONCLUSION
Le paysage comptable que nous vivons est le fruit de tout un
historique riche en événements et en exploit ; ce parcours
n'avait d'autre moyen que de subvenir aux besoins de son environnement et aux
différentes idéologies et courants de pensée qui lui ont
été contemporain.
Ainsi, dans une époque de capitalisme marquée
par une globalisation plus triomphante que jamais, le besoin de faire converger
les pratiques de la comptabilité financière se faisait sentir ;
cet historique a été ponctué par l'apparition de plusieurs
expériences d'harmonisation comptable. Mais le besoin de convergence se
transformait en un besoin d'uniformité et d'harmonisation qui ne
suffisait plus évoluait vers une normalisation qu'il fallait confier
à un organisme internationalement reconnu, à savoir
l'IASB.
Dans le souci de répondre à des exigences
économiques d'ordre mondial, l'UE a
adhéré en 2001 aux IFRS. Mais
l'UE mises à part d'autres pays,
développées ou en voie de développement, y ont
également adhéré et l'on assiste à une
réelle tendance générale vers le référentiel
international.
Tous les pays, comme l'Algérie, engagés dans la
réforme comptable ont voulu concilier entre leurs traditions et les
IFRS, mais cette tentative de conciliation d'une philosophie
comptable basée sur les formalités légales et dominance
fiscale de la comptabilité avec un caractère pragmatique des
IFRS crée des conflits. Comment concilier la substance
économique avec la forme légale ? Comment donner une substance
économique avec la notion de patrimoine ? Comment les exigences fiscales
vont permettre-elles l'exercice du jugement professionnel exigé par les
IFRS ? Il faut donc faire attention à toute tentative
de conciliation.
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