La communication interne de la Direction Générale des Impôts(DGI)( Télécharger le fichier original )par Elie KAYUWA Université pédagogique nationale (UPN) - Diplome en science de l'information et de la communication 2009 |
CHAPITRE I: CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUEDans ce premier chapitre, nous allons examiner essentiellement les concepts de communication et de communication interne qui demeurent au centre de notre étude. I.1. la communicationI.1.1. approche définitionnelleLe concept «communication» a fait l'objet depuis quelques années de plusieurs recherches. Etymologiquement, la communication donne l'idée de la relation à l'autre. Selon jean lohisse9(*), elle définie comme action de communiquer avec quelqu'un ou encore un échange verbal entre locuteurs. Comme le note G.A Miller, la communication est un besoin naturel, car tout le monde communique. De son côté, Hovland affirme que la communication est un processus par lequel un individu (le communicateur) transmet des stimuli (souvent il s'agit de stimuli verbal) afin de modifier le comportement d'autres individus (des récepteurs)10(*). Abraham molles la définit comme l'action de faire participer un individu ou un organisme située à une époque, à un point donné, aux expériences stimuli d'un environnement à une autre qu'elles ont eu en commun11(*). Enfin, ce terme peut être compris comme le fait pour une personnalité, un organisme, une entreprise de se donner telle ou telle image vis-à-vis du public12(*). Ces différentes définitions, données par des chercheurs, nous amènent à identifier plusieurs types de communication, notamment la communication écrite, orale, gestuelle, etc. ces modes de communication sont rencontrés dans la pratique communicationnelle courante dans la société, si bien que la règle consacrée par la théorie pragmatique, à savoir « on ne peut pas ne pas communiquer » se vérifie dans la vie communautaire. Au fait, la communication reste une pratique qui fonde la société. Dr. Hesnenard dit de ce concept qu'il est un besoin qui constitue une condition première pour un être humain13(*). Aussi pour exister, ajoute-t-il, il faut s'exprimer. D'autres chercheurs dans le domaine médical soulignent, pour leur part, le caractère vital que constitue, pour l'homme, tout acte de communiquer. Paul watzlawick, un des ténors de l'école de PALO ALTO, soutient, quant à lui, qu'«un comportement n'a pas de contrainte ». En d'autres termes, cette observation signifie qu'il n'existe pas de nom comportement. Cette approche psychologique en rajoute à la valeur de communication pour l'être humain. Car, le comportement d'une personne demeure perceptible dans son mode de communiquer, d'entrer en relation avec les autres membres de la communauté ou l'environnement dans lequel il meut. Le phénomène de communication a été aussi observé par d'autres scientifiques. C'est notamment le cas de Gilles willet, qui note que « depuis qu'il existe, le vivant ne fait que communiquer14(*)». Par ailleurs, retraçant son historique, Yves Winkin affirme que le phénomène de communication a connu une évolution à travers le temps. Il rappelle que ce terme est apparu au cours de la 2e moitié du 14e siècle. A cette époque, renseigne-t-il, la communication signifiait «participer à mise en commun ». Deux siècle plus tard, c'est-à-dire vers la fin du 16eme siècle, communiquer, signifiant transmettre, devenait à la fois l'objet et les moyens de cette mise en commun ou de la transmission15(*). * 9 _ Lohisse, J, «la communication: de la transmission à la relation», Bruxelles, de Boeck université, 2001 * 10 _ Ntonda P. «théorie de la communication»cours dispensé en troisième graduat, UPN. 2009 * 11 _ Idem * 12 _ Idem * 13 _ Hesnenard, cité par Gilles, «communication modélisé», Ottawa, éd. de renouveau pédagogique, 1992 * 14 _ Gille, op. Cité p.2 * 15 _ Winkin, Y, 3 Anthropologie de la communication : « de la théorie au terrain», Bruxelles, de Boeck, 1996 p.3 |
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