Section 1 : Cadre théorique et
méthodologique de l'étude
Paragraphe 1 : Objectifs, hypothèses et revue de
littérature Paragraphe 2 : Méthodologie de l'étude :
approches théoriques et méthodes empiriques
Section 2 : De la collecte des données de
vérification des hypothèses aux conditions de mise en oeuvre des
solutions
Paragraphe 1 : Collecte des données : le diagnostic
établiParagraphe 2 : Approches de solutions et conditions de
mise en oeuvre.
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
TABLE DES MATIERES
Réalisé et présenté par
Arnaud Sègla AGON
Contribution à l'amélioration des
performances de la DPPC en matière de gestion des catastrophes
1
INTRODUCTION GENERALE
La République du Bénin est exposée
à plusieurs types de catastrophes qui ne sont pas uniquement d'origine
naturelle. Si ses caractéristiques géomorphologiques le rendent
vulnérables à certains aléas de la nature, force est de
reconnaître que l'activité humaine influence le climat ; ce qui
augmente les risques de catastrophe. La négligence à tous les
niveaux rend leurs conséquences beaucoup plus graves encore en
compromettant sérieusement les efforts de développement. Ces
catastrophes représentent donc une grande menace pour la croissance et
le développement durable ainsi que pour l'atteinte des Objectifs du
Millénaire pour le Développement (OMD) en Afrique. Les seules
inondations survenues en 1995 dans les régions méridionales et
centrales du Bénin ont occasionné des dégâts
matériels estimés à plus de 4 millions de dollars US, soit
plus de deux milliards de francs CFA.1 Ces ressources
affectées exclusivement à la réhabilitation sont autant de
manque à gagner pour l'économie nationale, sans compter les
pertes en vies humaines enregistrées et les nombreux jours de travail
perdus par les populations victimes.
Le caractère imprévisible de ces
phénomènes impose à l'homme la recherche constante de
solutions en vue de les prévenir et, le cas échéant, de
mieux les gérer. Le Bénin, n'échappe pas pour autant
à cette réalité.
Tirant leçon des conséquences dommageables
entraînées par les catastrophes survenues au Bénin, comme
par exemple la collision de trains à Coussi-Toffo en 1974 , les
incendies de 1975 dans l'Atlantique, l'Ouémé et le Mono, la
rupture de ponts ferroviaires à Toffo en 1979, les ouragans de 1984 dans
le Zou, les inondations de 1985, l'explosion d'une chaudière à la
Société Béninoise de Brasserie « SOBEBRA » le 30
juin 1986 à Cotonou2, les dirigeants béninois ont, en
toute connaissance de cause, inclus la gestion des catastrophes dans leur
programme d'actions. Aussi, compte tenu des moyens dont dispose notre pays, le
Bénin, a-t-il créé des structures et pris
1 Bénin : Profil humanitaire, manuel de gestion
des catastrophes en République du Bénin, P E9
Réalisé et présenté par
Arnaud Sègla AGON
Contribution à l'amélioration des
performances de la DPPC en matière de gestion des catastrophes
2
divers textes réglementaires pour gérer ses
situations d'urgence. La gestion de ses fléaux calamiteux a
été confiée tour à tour au Service des
Calamités créé en 1953, puis à une unité de
la Défense Nationale en 1977, avant d'être confiée en 1985
au Comité National pour la Protection Civile (CNPC), créé
par décret n°85-112 du 5 avril 1985, structure
interministérielle dont la présidence est assurée par le
Ministre de l'Intérieur, de la Sécurité et de
l'Administration Territoriale (MISAT), actuel Ministre de l'Intérieur et
de la Sécurité Publique (MISP).
C'est la Direction de la Prévention et de la Protection
Civile (DPPC), une des directions techniques du MISP, qui depuis 1991 assure le
Secrétariat Permanent du CNPC. A ce titre, elle exécute les
instructions du CNPC en matière de prévention et de gestion des
catastrophes sur toute l'étendue du territoire national. Il faut aussi
noter que le décret n°87-408 du 7 décembre 1987, portant
Organisation Nationale des Secours en cas de Sinistre ou de Catastrophe (Plan
ORSEC) a permis de déterminer les différentes autorités
qui concourent à l'organisation des secours et de réaliser
l'inventaire des moyens existants. Mais les défis au
développement que posent les catastrophes ont mis en relief la faiblesse
et les dysfonctionnements de cette structure de coordination qu'est la DPPC qui
doit jouer le rôle de Secrétariat Permanent de la plate-forme
nationale de réduction des risques de catastrophe.
C'est donc face à ce constat que nous avons jugé
opportun d'attirer l'attention des autorités en charge de la gestion des
catastrophes à travers l'étude du thème : «
Contribution à l'amélioration des performances de la Direction de
la Prévention et de la Protection Civile en matière de gestion
des catastrophes ».
Deux principaux chapitres feront l'objet de notre
étude.
Le premier traitera du cadre physique de la Direction de la
Prévention et de la Protection Civile et du ciblage de la
problématique.
Le second portera sur le cadre théorique de l'étude
et les approches de solutions
Réalisé et présenté par
Arnaud Sègla AGON
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