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Contribution à  l'amélioration des performances de la Direction de la Prévention et de la Protection Civile en matière de gestion des catastrophes

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par Sègla Arnaud AGON
Université d'Abomey-Calavi (école nationale d'administration et de magistrature) - Diplôme de technicien supérieur en administration générale et territoriale 2008
  

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Section 1 : Cadre théorique et méthodologique de l'étude

Paragraphe 1 : Objectifs, hypothèses et revue de littérature Paragraphe 2 : Méthodologie de l'étude : approches théoriques et méthodes empiriques

Section 2 : De la collecte des données de vérification des hypothèses aux conditions de mise en oeuvre des solutions

Paragraphe 1 : Collecte des données : le diagnostic établiParagraphe 2 : Approches de solutions et conditions de mise en oeuvre.

CONCLUSION

BIBLIOGRAPHIE

ANNEXES

TABLE DES MATIERES

Réalisé et présenté par Arnaud Sègla AGON

Contribution à l'amélioration des performances de la DPPC en matière de gestion des catastrophes 1

INTRODUCTION GENERALE

La République du Bénin est exposée à plusieurs types de catastrophes qui ne sont pas uniquement d'origine naturelle. Si ses caractéristiques géomorphologiques le rendent vulnérables à certains aléas de la nature, force est de reconnaître que l'activité humaine influence le climat ; ce qui augmente les risques de catastrophe. La négligence à tous les niveaux rend leurs conséquences beaucoup plus graves encore en compromettant sérieusement les efforts de développement. Ces catastrophes représentent donc une grande menace pour la croissance et le développement durable ainsi que pour l'atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) en Afrique. Les seules inondations survenues en 1995 dans les régions méridionales et centrales du Bénin ont occasionné des dégâts matériels estimés à plus de 4 millions de dollars US, soit plus de deux milliards de francs CFA.1 Ces ressources affectées exclusivement à la réhabilitation sont autant de manque à gagner pour l'économie nationale, sans compter les pertes en vies humaines enregistrées et les nombreux jours de travail perdus par les populations victimes.

Le caractère imprévisible de ces phénomènes impose à l'homme la recherche constante de solutions en vue de les prévenir et, le cas échéant, de mieux les gérer. Le Bénin, n'échappe pas pour autant à cette réalité.

Tirant leçon des conséquences dommageables entraînées par les catastrophes survenues au Bénin, comme par exemple la collision de trains à Coussi-Toffo en 1974 , les incendies de 1975 dans l'Atlantique, l'Ouémé et le Mono, la rupture de ponts ferroviaires à Toffo en 1979, les ouragans de 1984 dans le Zou, les inondations de 1985, l'explosion d'une chaudière à la Société Béninoise de Brasserie « SOBEBRA » le 30 juin 1986 à Cotonou2, les dirigeants béninois ont, en toute connaissance de cause, inclus la gestion des catastrophes dans leur programme d'actions. Aussi, compte tenu des moyens dont dispose notre pays, le Bénin, a-t-il créé des structures et pris

1 Bénin : Profil humanitaire, manuel de gestion des catastrophes en République du Bénin, P E9

Réalisé et présenté par Arnaud Sègla AGON

Contribution à l'amélioration des performances de la DPPC en matière de gestion des catastrophes 2

divers textes réglementaires pour gérer ses situations d'urgence. La gestion de ses fléaux calamiteux a été confiée tour à tour au Service des Calamités créé en 1953, puis à une unité de la Défense Nationale en 1977, avant d'être confiée en 1985 au Comité National pour la Protection Civile (CNPC), créé par décret n°85-112 du 5 avril 1985, structure interministérielle dont la présidence est assurée par le Ministre de l'Intérieur, de la Sécurité et de l'Administration Territoriale (MISAT), actuel Ministre de l'Intérieur et de la Sécurité Publique (MISP).

C'est la Direction de la Prévention et de la Protection Civile (DPPC), une des directions techniques du MISP, qui depuis 1991 assure le Secrétariat Permanent du CNPC. A ce titre, elle exécute les instructions du CNPC en matière de prévention et de gestion des catastrophes sur toute l'étendue du territoire national. Il faut aussi noter que le décret n°87-408 du 7 décembre 1987, portant Organisation Nationale des Secours en cas de Sinistre ou de Catastrophe (Plan ORSEC) a permis de déterminer les différentes autorités qui concourent à l'organisation des secours et de réaliser l'inventaire des moyens existants. Mais les défis au développement que posent les catastrophes ont mis en relief la faiblesse et les dysfonctionnements de cette structure de coordination qu'est la DPPC qui doit jouer le rôle de Secrétariat Permanent de la plate-forme nationale de réduction des risques de catastrophe.

C'est donc face à ce constat que nous avons jugé opportun d'attirer l'attention des autorités en charge de la gestion des catastrophes à travers l'étude du thème : « Contribution à l'amélioration des performances de la Direction de la Prévention et de la Protection Civile en matière de gestion des catastrophes ».

Deux principaux chapitres feront l'objet de notre étude.

Le premier traitera du cadre physique de la Direction de la Prévention et de la Protection Civile et du ciblage de la problématique.

Le second portera sur le cadre théorique de l'étude et les approches de solutions

Réalisé et présenté par Arnaud Sègla AGON

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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus