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Allocation du capital ajusté au risque dans le cadre du projet "solvabilité 2": cas d'application Assurance AMI( Télécharger le fichier original )par Rym Sammari Faculté de droit et des sciences économiques et politiques de Sousse - Master en finance et banque 2009 |
4.2.3 Indicateur de l'absence de sous additivité :L'emploi de la VaR tire sa légitimité de la possibilité de son emploi, vue sa capacité à faire varier la probabilité á, selon Alastair (1997) et de conduire à une meilleure élaboration du capital minimal engagé au début de la période pouvant, dans le cas échéant, de se prémunir contre la perte maximale attendue en fin de période. Si l'avantage primaire de ce procédé (en l'occurrence la VaR) se manifeste dans sa commodité puisqu'il demeure simple et ne nécessite pas de calculs compliqués et sophistiqués, il reste néanmoins entaché par quelques limites dont il serait utile de citer. A ce stade, la principale critique qui lui est souvent adressée se traduit dans sa non conformité à l'axiome de sous additivité et de ce fait, affirmer que la somme des VaR reflète logiquement la valeur totale du risque encouru par toutes les branches d'activités, serait inconvenant puisque la somme des VaR ne tient pas compte, en effet, de l'interaction des risques. En effet, si l'on considère X1, comme étant le risque estimé sur une branche d'activité quelconque et que X2 est celui associé à une autre branche, la somme [VaR á (X1)+ VaR á (X2)] ne serait dans aucun cas assimilable au « capital permettant de couvrir le risque (X1+X2) dans (100- á)% des cas. ». Ainsi, la solvabilité estimée par ce procédé serait différente (situations meilleures ou pires) de celles observées en réalité, c'est à dire ultérieurement à la fin de l'exercice. Soient Xi et X, respectivement série de risques et risque Global, avec X=É (X1, ......XN). Le risque global X étant considéré comme
découlant de la prise en compte simultanée de tous les risques
Xi et comme leur étant homogène. La somme des montants
nécessaires à la couverture des risques Xi,
considérés séparément, pourrait être
représentée ainsi : Cependant, l'hypothèse de linéarité Selon Pfeifer.D et Strassburger.D ( 2008)
, On pourrait remédier à cette situation, due
à l'incomplétude de cette approche, par la possibilité
d'incorporer un indicateur d'absence de sous additivité qu'on nommera
ã, ainsi prôné par Peronnet et Ben Salem
(2001), selon lesquels, si le risque global s'exprime comme
étant
Il est nécessaire de rappeler que la somme des VaR
(Xi) ne tient pas compte des éventuelles possibilités
d'amélioration ou d'empirement de la solvabilité. Ainsi
La non sous-additivité de la VaR pourrait être ajustée en étudiant l'amélioration ou la dégradation de la solvabilité.il serait donc indispensable de contrôler le risque global pour aboutir enfin à une allocation du capital pour les différents risques. En effet se baser sur une solution qui consiste à couvrir chaque risque Xi par VaR (Xi) semble être erroné. En tenant compte de l'indicateur de l'indicateur de sous additivité, le capital ajusté au risque pourrait être définit ainsi:
Avec Le terme Il serait indispensable donc de mettre en place une mesure de risque qui tient en compte les excès au delà du VaR. Cette mesure n'est d'autre que la Tail value at Risk (tail VaR) qui est une mesure cohérente adoptée dans le cadre du projet solvabilité 2. * 20 Peronnet F et Sellam B. (2001), "Allocation de fonds propres en assurance vie", thèse d'actuariat ENSAE page 26. |
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