1.4. HYPOTHESES
Etymologiquement parlant, le terme
« hypothèse » vient du grec.
Ce mot comprend 2 parties : « hypo »
pour dire : sous en dessous et « thesis » qui
signifie : place, position, situation, hypothesis est ici ce qui est
« en dessous de la position » c'est-à-dire une
supposition. Ce substantif dérive en fait du verbe que
« hypotheto » qui veut dire « supposer,
penser ». En latin, le terme « hypothèse »
qui veut dire « opinio, conjectura » c'est-à-dire
opinion, conjecture. Comme cela apparaît à travers cette
étymologie, l'hypothèse peut se définir comme une
supposition dont on tire les conséquences à vérifier, ou
encore une supposition que l'on fait d'une chose possible ou non, et dont on
tire une conséquence. En logique, l'hypothèse se définit
comme une interprétation anticipée qui guide le savant dans son
expérimentation.
L'hypothèse sert donc de fil conducteur dans une
recherche scientifique. Elle est une supposition, une opinion, une idée
première que l'on se fait d'un sujet ou d'une question sans aucune
vérification. C'est cette dernière qui interviendra pour la
clarifier, la confirmer ou l'infirmer. L'hypothèse se rapporte donc
à la problématique.
Enfin, la culture de guerre en Afrique apparaît
paradoxale aux voeux humanitaires. D'où, il faudrait
réfléchir en termes des mécanismes seraient : une
commission nationale de mise en oeuvre du Droit international humanitaire dont
la MONUC fait partie et un Centre d'études stratégiques des
conflits.
1.5. CHOIX ET INTERET DU SUJET
S'il est pour nous indubitablement vrai que l'option de ce
sujet de recherche résulte de la lecture d'un article, celui-ci est en
fait venu réveiller en nous un esprit humaniste longtemps en
léthargie. En effet, depuis toujours, un souci ardent nous anime, celui
de voir la situation de l'être humain s'améliorer en plein conflit
armé ; ce dernier à l'instar de catastrophe naturelle reste
l'instant propice aux pertes massives en vies humaines.
Dans la recherche initiée et encouragée par
l'Université ainsi que dans le contenu des programmes, le facteur
déterminant doit être les besoins de la collectivité. Je ne
crois pas que nos universités puissent, à ce moment, poursuivre
la recherche pure, la science pour la science, sans négliger d'autres
fonctions, lesquelles sont, pour le moment plus importantes. Je n'ai pas dit
que la science pure est inutile, j'ai dit que dans certaines conditions, c'est
un luxe.
Au plan strictement scientifique, cette dissertation se veut
d'abord l'approfondissement personnel d'une branche du Droit international
public. Ensuite, elle veut contribuer à consacrer l'effectivité
d'une telle branche du Droit en vue de la faire progresser, la manière
dont vous le traitez, doit permettre de faire progresser la recherche
juridique. Plus que tout autre, il doit être un travail personnel,
critique, original et exhaustif.
En somme, ce travail entend répondre essentiellement
à ce que doit être une recherche dans le domaine du Droit
international humanitaire tout comme du Droit international des droits de
l'homme. La recherche des obstacles à l'application effective des normes
des Droits de l'homme et la mesure de l'efficacité de l'action des
institutions nationales et internationales pour la mise en oeuvre du Droit
international des Droits de l'homme sont les deux axes centraux de toute
recherche dans ce sens.
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