CONCLUSION........................................................................................68
BIBLIOGRAPHIE..........................................................................................69
WEBOGRAPHIE..........................................................................................70
ANNEXES...................................................................................................71
INTRODUCTION
Le capital risque, procédé original de
financement, nous interpelle pour plusieurs raisons.
Il est vrai qu'avec la crise, un mariage de la vertu à
la finance est d'un attrait certain .En effet par définition, le
capital risque devrait investir dans des entreprises jeunes et innovantes
(startup) quoi de plus vertueux ?
Cet investissement vise le plus souvent d'abord une plus value
à la sortie à un horizon de 5 à 7 ans. Ce sont donc des
investissements à long terme par opposition aux spéculations
financières qui sont ces derniers mois la cible de tous les
critiques.
La pratique du capital risque a développé des
techniques de distribution de la valeur entre (nouveaux et anciens)
actionnaires et salariés.
Ces techniques ont deux mérites, elles sont clairement
établies dans les statuts et les pactes d'actionnaires, en plus elles
aboutissent à un lien direct entre la performance de la
société et les gains des uns et des autres.
Ces techniques donnent au capital risque un aspect
équitable.
Par ailleurs, les gérants de sociétés de
capital risque perçoivent une partie des plus values
générées (carried interest) à la double condition
qu'ils investissent en numéraire dans leurs fonds et de réaliser
un rendement minimal .Ces rémunérations sont toutes
liées à des flux réels d'où le principe dit
vertueux « tant que l'on a pas vendu, on n'a pas
gagné ».
Par opposition aux pratiques des autres classes d'actif ou des
bonus annuels peuvent être distribués sur la base des valeurs
liquidatives, les pratiques du capital risque sont plus responsables et plus
prudentes.
Après le cinéma et les nouvelles technologies
c'est au développement durable que s'attaque le capital risque de
l'après crise.
Le capital risque propose un modèle vertueux
d'investissement à long terme non spéculatif,
responsable, prudent, équitable et parfois même
« vert ».
C'est l'origine de l'intérêt que nous portons
à ce modèle.
Nous avons établi que le capital risque propose un
modèle attirant de l'après crise au niveau mondial.
Qu'en est-il du capital risque au Maroc ?
D'abord même si le système financier Marocain n'a
pas été touché par la crise, le système de valeur
n'échappe pas aux débats de l'après crise : vertu,
prudence, équité et même écologie.
En outre, le tissu économique Marocain reste
dominé par les PME .Elles représentent 95% des affaires,
elles emploient 50% de la main d'oeuvre et produisent 40% des biens. (1)
Ces PME sont souvent caractérisées par leurs
aspects : familial, introverti, sous capitalisé et peu
transparent.L'aspect familial constitue pour la majorité un frein
majeur à l'ouverture du capital par la bourse ou même à des
personnes étrangères à la famille par transaction
directe.
Le recours aux crédits bancaires est le moyen le plus
utilisé par la PME Marocaine pour financer son développement.
Cependant, les nouvelles règles prudentielles du
secteur bancaire devraient obliger nos PME à augmenter leurs fonds
propres. Le capital risque pourrait à notre sens répondre
à ces besoins .Ce qui contribuera en plus à une meilleure
transparence ;
Que faire pour améliorer la contribution du capital
risque au développement de la petite et moyenne entreprise Marocaine et
au développement en général ?
L'objectif de cette thèse est d'apporter des
éléments de réponse à cette question centrale.
Nous nous proposons pour ce faire de présenter dans une
première partie le capital risque ses structures et ses techniques.
Dans une deuxième partie, nous étudierons le
cadre réglementaire Marocain, ses contraintes et ses incitations.
L'analyse des réalisations du secteur par rapport au
potentiel nous conduira à rechercher les facteurs limitant le
développement de cette industrie.
Tout ceci nous permettra de formuler des propositions
inhérentes au cadre réglementaire et les moyens de rapprocher les
acteurs aux entreprises, d'améliorer l'environnement et d `impulser
ainsi le secteur.
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(1) Le capital investissement peut être un vecteur de
modernisation et de développement de la PME Marocaine. MENA-OECD
Programme
(2) Ms lissa KOLDERTSOVA
Atelier sur le programme national de réforme de
l'investissement pour le royaume au Maroc
www.oecd.org
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