Conclusion partielle
Dans ce troisième chapitre, nous nous sommes
préoccupés des décisions prises par le comité de
crédits basées sur l'analyse de faisabilité du projet d'un
emprunteur, du diagnostic financier, de la méthode empirique ainsi que
des détails des autres éléments analysés au moyen
de la méthode empirique comme l'âge de maturité, la
territorialité, l'état de santé, la situation conjugale ou
la situation juridique, etc. de l'emprunteur.
Dans ce même chapitre, nous avons vu comment l'avis de
l'emprunteur est réconcilié à l'appréciation des
analystes à travers la politique de crédit et on en déduit
la décision finale sur la demande d'un crédit.
Enfin, nous avons dénoncé les
conséquences de refus au financement, les causes majeures de refus
liées à l'emprunteur, les causes liées à la gestion
financière et bancaire comme le plafond autorisée par individu,
le plafond de la banque, le taux de retard de la banque, insuffisance de
liquidité de la banque, etc. où la décision sur ce peut
être soit un refus, soit un accord de financement et rarement un
ajournement du dossier de l'emprunteur.
Dans ce chapitre, nous avons remarqué qu'un accord de
financement peut entrainer des effets positifs qui consistent à profiter
de l'opportunité poursuivie par l'emprunteur. Néanmoins, nous
avons aussi noté qu'un projet même admirable peut se rendre
infertile dans un futur incertain et donc entrainer des conséquences
misérables à l'emprunteur, à la banque ou même
à la communauté.
En plus, un refus au financement peut entrainer la haine du
demandeur contre la banque ou contre ses agents bien que ce refus peut sauver
l'emprunteur des conséquences lourdes que devrait courir l'emprunteur
s'il aurait gagné le crédit sollicité.
A cet effet, nous affirmons notre hypothèse
étant donnée que notre analyse montre que tout accord, comme tout
refus au financement, peut entrainer des conséquences soit
négatives soit positives à la banque, à l'emprunteur ainsi
qu'à la communauté.
CONCLUSION GENERALE
Nous voici au bout de notre étude qui avait comme
objectif principal l'identification d'un bon emprunteur comme un point
vital dans la réussite d'une banque. Cet objectif nous a permis de
répondre aux questions de notre problématique où nous
avons avancés des hypothèses vérifiées à
travers les méthodologies basées sur les méthodes
analytique, comparative, statistique et descriptive appuyées par les
techniques notamment documentaire et interview.
Pour atteindre les objectifs fixés dans notre travail,
la BPR s.a. Branche de Rubavu nous a servi de cas d'étude à
travers la mise en évidence des indicateurs d'un bon emprunteur, la
prise de décisions sur les demandes de crédits ainsi que leurs
effets.
Et à cet égard, nous avons subdivisé le
travail en trois chapitres de la manière suivante :
- le premier chapitre intitulé cadre théorique
et conceptuel consacré aux généralités sur les
banques, l'histoire des banques, leurs types, fonctionnement et le
système bancaire et financier au Rwanda. En plus, nous avons
dégagé des notions sur l'emprunt et sur le crédit.
Enfin, ce chapitre nous a permis de donner un sens aux deux
chapitres ultérieurs.
- Dans le deuxième chapitre analysant la demande des
crédits, nous avons d'abord illustré l'histoire de la BPR s.a. et
l'histoire de la BPR s.a. Branche de Rubavu dans la première section.
Dans la deuxième section, nous avons pu parler de la
généralité sur crédits dans la BPR s.a., calcul
d'annuités, garanties valides, classification des crédits,
déroulement de constitution du dossier, la collection des données
par l'agent commercial et enfin des ratios les plus usités.
Les données que nous avons recueillies nous ont
conduits à infirmer l'hypothèse vu que la capacité de
remboursement n'est pas suffisante pour qu'un emprunteur soit
réputé de bon emprunteur.
- Avec le troisième chapitre focalisé sur la
prise de décisions par le comité de crédits, nous avons
clarifié comment analyser les demandes de crédits et
arrêter des décisions appropriées à chaque cas. Se
servant des données recueillies sur terrain, nous affirmons que
l'hypothèse est vérifiée par confirmation car une
décision peut entrainer en même temps des conséquences
négatives et positives à la banque et à l'emprunteur.
A l'aide de ce constat, nous proposons à la BPR s.a
Branche de Rubavu des suggestions suivantes :
· Il serait très avantageux de mettre à la
disposition des clients un recueil minutieusement détaillé
contenant toute information nécessaire aux demandeurs de crédit
pour chaque type de prêt en vue de minimiser :
ü le nombre de clients qui se mécontentent aux
décisions de refus au financement ;
ü les médisances contre la banque et ses agents en
l'occurrence de ce refus.
· En plus, la visite de la garantie est faite par un seul
agent commercial. Celui-ci peut abandonner l'entreprise, l'endroit abritant la
garantie peut se déformer et la banque peut ne pas être capable de
localiser nettement l'endroit. Ainsi, il serait mieux si la garantie est
évaluée et connue par au moins deux individus et suivie
régulièrement pour éviter l'altération des
garanties souvent commise par les mauvais débiteurs.
Ceci protégerait l'intégrité de la valeur
marchande des garanties jusqu'à la dernière
échéance de l'emprunt ou jusqu'au jour de la vente aux
enchères.
Enfin, nous ne pouvons pas prétendre avoir
épuisé tous les aspects de notre problématique compte tenu
des difficultés rencontrées au cours de notre recherche. C'est
pourquoi nous proposons aux autres chercheures d'aborder le sujet qui suit pour
nous compléter : « L'impact des décisions
négatives ou positives aux demandes de crédits sur la
santé psychique des clients ».
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