II.2.2.2. PRESENTATION DES VARIABLES DU MODELE
Dans notre étude, le modèle retenu est
celui de Florence ARESTOFF issue de celui de Mincer (1974).
Le revenu d'un individu sera donc expliqué
notamment par son niveau d'éducation (nombre d'année
d'étude), son expérience professionnelle, les
caractéristiques parentales (niveau
d'éducation de ses parents et de leur revenu) et
enfin du type d'éducation reçu (public ou
privé).
Par conséquent, l'estimation de l'impact de la
qualité de l'éducation sur le revenu implique de disposer d'une
base de données relativement riche. Celle que nous utilisons est issue
d'une enquête menée auprès de certains travailleurs
intellectuels de la ville de Goma.
1. La variable expliquée : le revenu de
l'individu
La variable expliquée retenue pour notre travail
est le revenu de l'individu.
D'une manière générale, mais
encore plus dans le cadre d'un pays en développement tel que le notre,
l'analyse des revenus tirés de l'activité est un aspect du
marché du travail qui est complexe à étudier pour
plusieurs raisons.
D'abord parce que traditionnellement, la question des
revenus constitue un thème sensible pour la population qui se montre
souvent réticente à répondre sincèrement sur sa
situation financière.
Ensuite, parce qu'il est difficile d'obtenir des
informations fiables dans ce domaine.
Ces dernières, nous sont fournies par une
enquête qui porte sur le revenu de 162 individus à
Goma.
Cette enquête n'a pas uniquement pris en compte
le salaire des individus, mais plutôt le montant mensuel de la
rémunération dans toutes les activités entreprises par eux
durant tout le mois.
La situation des revenus de toute notre population
enquêtée se présente de la manière suivante
après avoir déterminer les classes selon la même
méthode, dite de LIORZOU (voir annexes) :
INDIVIDUS
INDIVIDUS
70
60
50
40
30
20
10
0
CLASSES
[0- 200[
[200- 400[
[400- 600[
[600- 800[
[800- 1000[
[1000- 1200[
[1200- 1400[
[1400- 1600[
Graphique N° 3: Revenu des
enquêtés
Au vu de ces données, nous constatons que le gros
des individus ont des revenus situés entre le première et la
quatrième tranche.
Après quelques calculs faits, nous obtenons les
résultats suivants :
Le revenu mensuel moyen de notre population est de
427.16$ ( X = 427. 1 6 ) Pour tous calculs voir
Annexes N° 2.
a ( n - Fcc
inf)
~ 2 n
X L
= inf + Avec n= 168, cela implique que
81
=
ni
(X )
~ 2
Après 81, nous avons 99 (voir
annexes).
Ce qui nous donne la classe médiane suivante :
[20-400[
~ 200(8 1 4 1)
-
D'où, X = +
200 =3 37.93
58
|
.
|
Donc, 337.93$ est le revenu qui partage en deux parties
égales notre distribution des revenus mensuels des travailleurs
intellectuels de la ville de Goma.
Quant au mode, il sera déterminé par la
relation suivante :
a Ä 1
X L
à inf
= + = +
200
|
200(5 8 4 1)
-
|
=
|
262.96
|
|
Ä 1
|
+ Ä 2
|
(58 4 1)
-
|
+ -
(5 8 2 1)
|
Dans notre distribution, le revenu mensuel le plus
observé est 262.96$. Ce revenu est le plus fréquent dans nos
observations.
Ces trois variables ont des valeurs différentes et
la relation entre elles se présente de la
à ~
manière suivante : X X X . Ce qui
signifie que notre distribution est étalée vers la droite
et
biaisée vers la gauche comme le montre notre
graphique.
Cette distribution a un écart type de 332.7.
Comme cet écart type est de loin supérieur à zéro,
cela signifie qu'il y a une forte dispersion des revenus mensuels des individus
enquêtés autour du revenu mensuel moyen, qui est de
427.16$
Pour tous calculs, voir annexes.
Apres avoir eu une idée plus au moins
détaillée sur la variable expliquée de notre étude,
nous pouvons à présent présenter les variables
expliquées retenues.
2. Variables explicatives
JO Niveau d'éducation ou nombre d'année
d'études
Le niveau d'éducation peut déterminer le
revenu d'un individu comme souligné plus
haut.
Une partie des bénéfices associés
à la qualité de l'éducation viennent de la poursuite de la
scolarité.
Cette variable a été retenue dans notre
travail en ce sens qu'elle est rémunérée dans certaines
entreprises. Le taux de salaire d'un individu dans une entreprise au temps
t est fonction du salaire qu'il obtiendrait sans éducation, du
salaire dû à son parcours scolaire, au poste qu'il occupe, au
salaire de la formation professionnelle et au salaire de
l'ancienneté.
C'est ainsi que nous constatons que les années
d'études entreprises par un individu sont
rémunérées dans une société ; car une
explication fondamentale de la productivité du travail provient de la
plus grande qualification de la main d'oeuvre grâce à la formation
acquise.
Les données recueillies sur terrain se
présentent de la manière suivante :
Graphique N° 4 : Niveau d'éducation par
sexe
50
40
30
20
70
60
10
0
GRADUE LICENCIE
HOMLMES FEMMES
Source : notre propre enquête dans la ville de
Goma
Ce graphique reflète les résultats de notre
enquête par rapport au niveau d'éducation par sexe.
Nous constatons que les hommes détenteurs d'un
diplôme de licence sont les plus nombreux avec un effectif de 65 soit
55.09%du total d'hommes enquêtés. Tandis que le nombre des
gradués est de 53 soit 44.91%.
Quant en ce qui concerne les individus de sexe
féminin, la même situation se répète avec un
effectif des femmes licenciées s'élevant à 23 soit 52.27%
tandis que celui des graduées est de 21 soit 47.73% du total des femmes
intellectuelles enquêtées. Ce résultat ayant un nombre
élevé des licenciés par rapport aux gradués au
niveau de tous les sexes, s'explique par le revenu élevé
espéré par les individus lorsqu'ils entreprennent dans la
poursuite de leur scolarité. Car avec un diplôme
élevé, on peut espérer à des revenus
conséquents, surtout dans les entreprises qui rémunèrent
les diplômes. De même qu'avec un diplôme élevé,
on peut espérer à une promotion au sein de l'entreprise dans
laquelle vous travaillez.
Dans notre modèle de base, l'effet attendu de
cette variable est positif.
2° Expérience
professionnelle
Selon Jacques GENEREUX (1998), la théorie du
capital humain souligne que la productivité des travailleurs
dépend d'une part importante de leur expérience dans les
entreprises et au poste de travail qu'ils occupent dans cette
entreprise.
C'est pourquoi, en début de carrière, un
employeur doit offrir au travailleur un salaire équivalent au prix du
marché, c'est-à-dire au salaire moyen habituellement payé
par les autres entreprises pour un certain emploi.
Le nouvel employé devra
bénéficier, par l'expérience, des connaissances
impossibles à acquérir à l'école, ni dans d'autres
entreprises. D'autres travailleurs devront souvent lui consacrer du temps pour
lui faire partager leur expérience ou contrôler son
travail.
L'entreprise subira donc un coût en acceptant de
rémunérer le débutant plus qu'il ne lui
rapporte.
Néanmoins, il s'agit d'un investissement dans le
capital humain que l'entreprise récupère ensuite quand le
travailleur sera expérimenté.
En effet, pour retenir un employé
expérimenté, l'entreprise doit payer le salaire qu'il pourrait
obtenir ailleurs et qui correspond à la productivité moyenne
qu'il aurait dans une autre entreprise.60
Selon Véronique SIMONET, dans la mesure
où le capital spécifique augmente avec l'ancienneté un
travailleur accumulant de plus en plus de compétence d'usage plus au
moins exclusif à son emploi voit son salaire croître avec
l'ancienneté et est de moins en moins
60 J. GENEREUX,
Introduction a l'économie, POINTS SEUILS, 1998
susceptible de le quitter : le salaire peut croître
avec l'ancienneté pour des raisons
incitatrices.61
C'est ainsi qu'une entreprise ayant un agent
expérimenté a l'obligation de le conserver le plus longtemps
possible ainsi bénéficier au maximum de ses compétences.
Elle sera dans l'obligation de lui fournir les conditions les mieux
indiquées pour bénéficier de son talent (promotions dans
l'entreprise, révision de son salaire à la hausse, accroissement
de quelques avantages,...).
De même pour les entrepreneurs privés, cette
situation se matérialise tout au long de la prestation de leurs
activités.
C'est le cas d'un individu qui veut entreprendre dans
une activité qui lui est inconnue. Au début de son
activité, il supportera le coût de l'apprentissage dont les
autres, oeuvrant dans le même secteur d'activité,
bénéficient de son économie. Au fur et à mesure
qu'il prestera, il acquerra une certaine expérience qui lui permettra de
renoncer à son ignorance. Il pourra ainsi bénéficier de
l'économie d'apprentissage mais aussi dans une certaine mesure de
l'économie d'échelle qui proviendra de l'accroissement de son
activité après un bon bout de temps.
C'est dans ce cadre que la variable expérience
professionnelle explique le revenu de l'individu.
Les données recueillies sur terrain se
présente de la manière suivante :
Graphique N° 5 : expérience
professionnelle des enquêtés par sexe
35
30
25
20
15
10
5
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
HOMMES FEMMES
Source : Notre propre enquête
61 V. Simonet, Le capital
humain, disponible sur www.Google.Fr, sous le thème
éducation, capital humain et investissement
Face aux données présentées dans
ce graphique, beaucoup des commentaires ne sont pas à faire. Mais le
plus grand constat est que la grande partie des enquêtés se trouve
dans les tranches d'expérience d'une année à quatre
ans.
L'effet attendu dans le modèle adopté est
positif.
3° Niveau d'éducation des
parents.
Il est naturel de supposer que l'environnement
parental influe sur la valeur économique du temps passé à
l'école. Selon BOWLES (1972), en raison de l'influence de
l'environnement familial sur le niveau d'étude atteint, omettre le
niveau d'éducation des parents ou leurs activités
professionnelles provoquerait la surestimation du rendement de
l'éducation.62
Les données recueillies sur terrain,
afférant à cette variable, se présente de la
manière suivante :
Graphique N° 6 : Education des parents par sexe
des enquêtés
45 40 35 30 25
20 15
10 5 0
HOMMES FEMMES
Source : Nos enquêtes
Ce tableau est le reflet de la situation du niveau
d'éducation des parents des individus enquêtés. La grande
partie des parents des individus de sexe masculin détient un
diplôme d'Etat. Leur effectif s'élève à 39 soit
32.75% du total des parents dont leurs enfants (hommes) ont été
enquêtés. Les individus dont leurs parents n'ont pas
étudiés suivent avec un effectif de 36 soit 30.25%. Ces nombres
élevés sont dus au fait que dans l'ancien temps, les
congolais
ne se sentaient pas dans l'obligation d'investir dans
le capital humain. Ils trouvaient que ce n'était pas pour eux une des
grandes priorités. De même que les écoles primaires,
secondaires et professionnelles n'existaient qu'en un nombre restreint. Quant
aux universités, celles-ci étaient presque inexistantes à
part les quelques universités du pays (Kinshasa, Lubumbashi et
Kisangani) qui fonctionnaient convenablement.
Avec un revenu limité, ce ne sont pas tous les
parents qui étaient à mesure d'envoyer leurs enfants dans
d'autres milieux poursuivre leurs études.
Néanmoins, certains individus en étaient
capables. C'est pourquoi le niveau suivant sont les enquêtés de
sexe masculin dont leurs parents sont gradués et licenciés avec
des effectifs de vingt chacun soit 16.81%. Et enfin, le nombre de quelques
parents qui ont poursuivi leur cursus et ayant obtenu un doctorat
s'élève à quatre soit 3.36%.
Bon nombre d'entre eux étaient des
boursiers.
Quant aux femmes, la situation change. Le grand nombre
des femmes enquêtées ont des parents licenciés. Leur
effectif s'élève à 13 soit 30.23%. Suivi des femmes dont
leurs parents sont diplômés et gradués avec des effectifs
de 10 chacun soit 23.26%.
Les parents ayant une maîtrise et ceux n'ayant
pas étudié ont un même chiffre, quatre soit 9.3% chacun. Et
enfin le nombre le plus petit est celui des parents ayant un diplôme de
doctorat et dont leurs filles ont été enquêté et
leur nombre s'élève à deux soit 4.65%. Ces
résultats traduisent la réalité que connaît notre
pays la RDC. La grande partie des filles, femmes dont leurs parents leurs
permettent de poursuivre leurs études sont celles dont ces derniers ont,
dans la plupart de cas, étudié. Car des parents instruits
comprennent le bien fondé de l'éducation de leurs filles.
Malheureusement, beaucoup des parents qui pensent avoir fait l'essentiel,
laissent leurs filles obtenir un diplôme d'Etat puis attendre le mariage.
C'est pourquoi même certaines filles se disent qu'il y a des hommes qui
étudient pour elles. A quoi bon étudier ? Les parents non
instruits pensent qu'investir dans l'éducation de leurs garçons
est plus rentable que le faire chez leurs filles. Ils se disent que la fille
partira après son mariage mais le garçon restera.
C'est dans ce cadre que l'Unicef a constaté avec
regret ce problème et s'est lancé le défi de le relever
avec le fameux slogan : Toutes les filles a
l'école.
L'effet attendu est un signe positif pour cette
variable.
4°. Le revenu des parents
La presque totalité des pays en
développement en général et la RDC en particulier voient
leurs systèmes éducatifs aux mains des entreprises
privées.
Dans la presque totalité de ces pays, a
fortiori le notre, le régime public d'éducation a
cédé la place au régime privé. Or nous sommes sans
ignorer que dans un régime privé d'éducation, la
qualité de l'éducation de l'enfant est déterminé
par le revenu de ses parents contrairement aux régimes publics
d'éducation où tous les élèves reçoivent une
éducation de même qualité, déterminée par le
revenu moyen.
Le niveau général de vie de la
population congolaise étant de très bas niveau, bon nombre des
parents ne sont pas à mesure de financer l'éducation de tous
leurs enfants. Ces derniers vont à la faculté à tours de
rôle. Ce qui n'est pas une garantie pour l'achèvement de leurs
cursus universitaire. Or, comme prédit, le nombre d'années
d'étude est l'un des déterminants du revenu d'un
individu.
C'est pourquoi, il nous a été impossible
d'omettre cette variable (revenu des parents) dans les variables explicatives
du revenu.
Le nombre d'enquêtés dont le revenu de leurs
parents se situe dans une certaine tranche de revenu se présente de la
manière suivante :
Graphique N° 7 : le revenu des parents des
individus par sexe des enquêtés
40
35
30
25
20
15
10
5
0
101- 200
201- 300
501- 700
301- 500
701- 1000
REVENU DES PARENTS
1-100
1001- 4000
HOMMES FEMMES
Source : nos enquêtes
Le nombre d'individu de sexe masculin le plus
important se trouve dans la tranche de revenu 1-100. Leur nombre
s'élève à 38 soit 32.2% du total des hommes. Celui-ci est
suivi de la tranche 101-200 soit 25.43% puis de la tranche 201-300 avec un
effectif de 17 soit 14.41%. La dernière tranche comprenant le petit
nombre d'individus est la tranche 507-700 soit 2.54%.
Chez les femmes, la situation n'est plus la
même. La grande partie des femmes enquêtées a des parents
dont le revenu est situé entre 301-500. Suivi de la tranche 101-200 avec
un effectif de 8 soit 18.18%, puis la tranche 701-1000 avec un nombre de 7 soit
15.91%. La dernière tranche comprenant le plus petit nombre est la
tranche 1001-4000.
Nous ne sommes pas étrangers à ces
résultats. Ce sont les mêmes que ceux relatifs l'éducation
des parents.
Rares sont les parents ayant un faible revenu qui
priorisent l'éducation de leurs filles. Tandis que chez les
garçons, la situation n'est pas la même. Ce n'est que le
contraire.
C'est pourquoi, nous avons remarqué un nombre
élevé des garçons ayant étudié mais dont
leurs parents n'ont pas étudié ou assez étudié mais
dont leurs parents n'ont pas assez de moyen non plus. Ce qui n'est pas le cas
chez les filles.
L'effet attendu de cette variable est de signe
positif.
5° Type d'éducation
Le système éducatif en RDC est en
éventuel déclin. Le pouvoir public n'est plus à mesure de
supporter à lui seul l'éducation de sa population.
Les entreprises privées l'assistent.
Malheureusement, les institutions privées fournissent, en
général, une éducation de qualité par rapport aux
institutions publiques. Cela a été plus au moins
détaillé dans la première section de ce chapitre
(effectifs d'étudiants, nombre des places assises, permanence des
enseignants,...)
C'est cette situation qui nous a inspiré afin
d'intégrer cette variable dans le modèle et ainsi vérifier
si elle peut aussi influencer significativement le revenu d'un
individu.
Il s'agit d'une variable indicatrice qui prend la
valeur 1 quand l'individu a été inscrit dans un plus grand nombre
d'écoles publiques que d'écoles privées au cours de sa
scolarité, et la valeur 0 si non.
De part notre enquête menée sur terrain,
notre échantillon se présente comme suit (en terme de type
d'éducation reçue) :
Graphique N°8 : Types d'éducation
reçu par les enquêtés par sexe.
90 80 70
|
|
|
|
60
|
|
|
50 40
|
|
HOMMES FEMMES
|
30 20 10 0
|
|
|
|
PRIVEE PUBLIQUE
|
|
|
Source Nos enquêtes
Ce graphique récapitule le nombre
d'enquêtés par rapport au type d'éducation adopté
par chacun d'eux. Chez les hommes, la grande partie entreprennent leurs
études dans des institutions publiques avec un effectif de 77 soit
65.81%. Quarante seulement entreprennent leurs études dans des
institutions privées, soit 34.19%.
Chez les femmes, la même situation y est
reprise. 28 d'entre elles entreprennent leurs études dans des
institutions publics soit 62.22%. Tandis que les 17 restantes entreprennent
dans des institutions privées soit 37.78%.
Ce choix n'est justifié par rien d'autre que le
revenu limité des parents. L'éducation privée est une
éducation qui coûte cher par rapport à celle publique.
C'est pourquoi, bon nombre d'individu se décide d'aller étudier
dans des institutions publiques.
Par ailleurs, les institutions publiques attirent plus
d'étudiants parce qu'elles regorgent la plus grande partie des
départements.
De même pour certaines facultés,
l'institution publique est la mieux indiquée. Prenons à titre
d'exemple la faculté de droit et de médecine. Pendant longtemps,
le licencié en droit ayant terminé dans une institution
privée avait des difficultés pour passer le test d'admission au
barreau. Mais actuellement la situation se décante petit à petit.
De même pour les jeunes médecins provenant des institutions
publiques, ces derniers avaient aussi des difficultés au niveau de
l'ordre de médecin. C'est pourquoi beaucoup d'individus ayant choisi
cette filière de formation, optent pour les institutions publiques pour
palier à ces problèmes.
L'effet attendu de cette variable est de signe
positif.
Nous voici au terme de notre deuxième chapitre
qui a porté sur la présentation du système éducatif
en RDC et de l'approche méthodologique de la présente
étude. Il a été question de présenter sous une
forme détaillée le système éducatif
congolais.
Dans la section suivante, nous avons
présenté notre approche méthodologique. Dans cette
dernière, nous avons tout d'abord spécifié notre
modèle d'étude en partant du modèle théorique de
Mincer puis celui aménagé par Florence ARESTOFF au modèle
retenu.
Ensuite, nous avons présenté notre
échantillon et les variables retenues dans notre modèle
d'étude.
|