IV.3. L'encadrement des enfants
Les femmes enquêtées portent un grand
intérêt à la formation de leurs enfants, ce qui les
amène à solliciter l'aide d'autres personnes pour leur
encadrement. Le graphique ci-dessous illustre clairement le contenu de leur
affirmation.
Graphique n°2 :
Répartition des diverses personnes assurant l'éducation des
enfants en dehors des classes
Source : données
d'enquêtes (2009)
Parmi les femmes salariées enquêtées il
est à remarquer qu'environ 64% ont leurs enfants encadrés par
des répétiteurs à la sortie de l'école. Ceci parce
que les parents rentrent tard et n'ont pas le temps de s'occuper convenablement
de l'encadrement de leurs enfants comme cela se doit. 18% des femmes n'ont pas
de répétiteurs pour leurs enfants, ce sont les enfants eux
mêmes qui se débrouillent pour les révisions des cours
reçus en classe. Le plus âgé aide le plus jeune au cours
des révisions et ce n'est que quelques rares fois que les enfants
bénéficient de l'aide des parents lorsque ces derniers rentrent
plus tôt et pendant les week-ends. 11% des femmes encadrent leurs enfants
avec l'aide de leurs maris. Parmi ces femmes il y a les institutrices qui
affirment qu'elles encadrent leurs enfants écoliers. Quand elles
préparent leurs fiches de leçons, les enfants sont aussi devant
leur cahier pour réviser et recevoir de l'aide. Environ 7% des femmes
ont préféré, avec l'accord de leurs maris envoyer les
enfants à l'internat pour leur formation. Elles pensent qu'elles sont
trop chargées au service et ne peuvent pas accompagner convenablement
les enfants. Elles prennent comme argument le fait qu'elles passent plus de
temps au travail qu'à la maison ainsi que leurs maris qui sont
même plus occupés. Selon ces femmes une bonne formation est
assurée pour les enfants à l'internat parce qu'ils sont
consacrés rien qu'aux études et la distraction n'est que pour les
congés et vacances. Dans l'une des déclarations, une femme
affirmait en ces termes « mes enfants ne me gênent en rien
même pas dans mon travail. Ils me manquent quand ils sont à
l'internat mais je ne veux que leur bonheur »
IV.4. La distraction des enfants
Les femmes fonctionnaires s'inquiètent beaucoup de
l'épanouissement de leurs enfants. Elles ont diverses manières
pour faire plaisir aux enfants.
En effet Près de 50% des femmes enquêtées
affirment qu'elles mettent généralement les week-ends à
profit pour assurer le divertissement de leurs enfants. Pour ce faire, elles
les amènent à la plage ou dans des centres de loisirs. Elles font
tout pour que les enfants passent ces moments en famille. Plus de 25% des
femmes disent que leurs enfants suivent des cours parascolaires comme la
musique, le judo et sont inscrits à la bibliothèque. Par ces
occasions, les enfants complètent leur formation. Enfin les femmes
restantes représentant environ 25% affirment n'avoir aucune autre
manière spéciale de divertir les enfants que de passer le
week-end en famille. Elles suivent la télé ensemble avec les
enfants, ouvrent des débats sur les sujets qui profitent aux enfants.
Toutes les femmes pratiquement affirment que leurs enfants adolescents
obtiennent la permission d'aller s'amuser ou se distraire avec des amis. Dans
la plupart des cas, elles donnent des accords favorables avec l'espoir que
leurs enfants réussiront à identifier les bonnes moeurs des
mauvaises moeurs compte tenu des conseils qui leur sont chaque fois
prodigués. Les femmes salariées font de leur mieux pour
épanouir les enfants en restant à leur coté. Il n'est pas
facile de passer tout une semaine sous pression de travail et ne pas pouvoir
chercher à se reposer sans être dérangé. Très
souvent les femmes salariées mettent leur temps de repos à profit
pour apprêter la semaine de travail, même si ce n'est une
distraction comme les enfants le veulent, les femmes les associent. Toute la
famille fait la lessive, le ménage et l'entretien de toute la maison.
Ceci montre que l'éducation s'acquiert à travers toutes les
actions que l'enfant voit ses parents menées et surtout celles
menées par sa mère.
Au total, l'analyse ci dessus permet de retenir que les femmes
fonctionnaires ne veulent pas être non seulement performantes au travail
mais aussi à la maison. Pour cela, elles s'organisent avec l'aide des
domestiques et des enfants et par moment avec celle de leurs maris, dans les
tâches domestiques. Le manque de temps n'empêche pas ces femmes
à s'amuser avec leurs enfants par moment et même à
s'investir à fond dans leur encadrement.
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