CONCLUSION GENERALE
Nous nous sommes fixé comme objectif du départ
de vérifier auprès des élèves la maîtrise de
la nature des mots en général.
Après avoir présenté dans un premier
temps les considérations de ces natures qui nous ont amené
à analyser chaque élément du discours en nous basant
surtout aux notions qui ont été à la base des
difficultés des élèves. Le deuxième chapitre a
constitué au dépouillement de l'échantillon. Cet
échantillon constitue les donnés que nous avons nous-mêmes
collectées sur terrain.
Second sous-point, nous avons compulsé
l'interprétation des fautes en nous appuyant sur le tableau. Statistique
des résultats pour faciliter cette interprétation .
Dans l'ensemble, il se re marque un déséquilibre
sur la nature des mots dans toutes les écoles.
Vu les nombre exorbitant d'échecs, nous avons enfin
cherché dans le second point, les causes de ces échecs, et
donné notre contribution par l'amélioration de la leçon de
grammaire au degré moyen.
Nous remarquons que l'élève est l'objet de :
- confusion et de non-assimilation des natures des mots en
général.
- la non-maîtrise de l'écriture. A force de
beaucoup parler, le Lingala, l'élève a tendance à traduire
les phrases lingala en français. Il est plus influencé par
l'oralité et s'adonne moins à la lecture.
Que l'enseignant :
- trouve de bonnes méthodes pour l'organisation de
l'enseignement.
- recourt aux différents exercices pour la
maîtrise de la nature des mots.
- utilise une documentation adéquate pour la
préparation des leçons.
- renforce les prévisions des matières en y
insérant de manière élaborée les exercices
dessus.
- instaure la lecture obligatoire suivie des exposés
(volume relatif au niveau des élèves à partir de la
1ére année secondaire, sans oublier des
rédactions fréquentes qui aideront les élèves
à bien écrire et surtout bien connaître la nature des mots
en général.
Il se remarque aussi l'incompétence des maîtres
du primaire en particulier, et de enseignement primaire en
général dans la mesure où la formation de base est
très lacunaire.
Les élèves qui entament les études
secondaires ne savent ni lire ni écrire, qui pourtant font partie des
objectifs principaux du primaire. Les élèves n'ont pas
été soumis à cet exercice.
Les mauvaises conditions (qui favorisent la corruption) dans
lesquelles évoluent les enseignants tant au primaire qu'aux
humanités ne permettent pas à ces enseignants de remplir
convenablement leur mission.
Ceci dit, notre souhait le plus vif est que les
autorités gouvernementales prennent les dispositions qui s'imposent afin
que les enseignants puissent à tous les niveaux évoluer dans des
conditions susceptibles de faciliter leur travail. Aussi, doivent-elles prendre
de mesures contre l'enrôlement des enseignants sous-qualifiés et
mettre à la place qu'il faut l'homme qu'il faut.
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