INTRODUCTION GENERALE
Le français en République Démocratique du
Congo n'est ni langue maternelle des Congolais ni langue
étrangère. Il est la langue officielle, par conséquent la
langue d'enseignement qui favorise la communication entre les membres.
Malgré cette grande importance de l'usage du
français dans notre pays, il ressort de l'opinion scolaire et publique,
un constat amer selon lequel le niveau de connaissance du français est
très lacunaire dans le milieu scolaire.
Plusieurs recherches antérieures à la
nôtre pour tester les connaissances du français à
l'école confirment que les apprenants de nos jours ignorent jusqu'aux
faits grammaticaux les plus élémentaires. Sans vouloir
présenter à ce sujet une liste exhaustive, la baisse du niveau
des connaissances du français par les élèves est
attestée entre autres par ces quelques études.
I. TULENGI, M., Vérification de l'Assimilation des
Règles d'accord à travers les copies des élèves de
4ème secondaire, TFE, ISP- Gombe, 1999-2000.
II.NGOLO, M. G., Enquête sur les Techniques
d'entraînement à l'expression orale et écrite en
français en 1"° année secondaire, TFE, ISP- Gombe,
1989-1990.
III. KAMANGO, P., Les Difficultés de l'enseignement et
de l'apprentissage de la grammaire française en 4éme
année des humanités, TFE, ISP - Gombe, 1993-1994.
IV. FELE, N., L'Emploi du participe passé et de
l'adjectif verbal pour les élèves de secondaire : Une Analyse
didactique, TFE, ISP - Gombe, 1999-2000.
V.ELONGO, Y., L'Enseignement - Apprentissage du
Français par C.I. du Degré élémentaire, TFE, ISP -
Gombe, 1999 - 2000.
VI. DEDISA, D., Analyse des fautes de français dans les
copies de rédaction chez les élèves de
3éme des humanités pédagogie, TFE, ISP - Gombe,
1989 - 1990.
Parmi les lacunes non encore examinées jusqu'à
ce jour dans notre milieu figure la nature des mots. En effet, connaître
les éléments du discours dans leur diversité et leurs
particularités afin d'éviter leur confusion est l'une des
tâches assignées aux classes terminales de l'école primaire
et de deux premières années de l'école secondaire. C'est
pour justement chercher à savoir ce que les élèves des
classes moyennes de 4éme des humanités savent
réellement de la nature des mots que nous avons abordé ce
sujet.
0.1.: INTERET ET CHOIX DU SUJET
Bien des lecteurs pourront se poser la question de savoir le
mobile qui nous a poussée à traiter un sujet de grammaire relatif
à la maîtrise de la nature des mots par les élèves.
Il s'agit en fait de chercher à savoir si la nature des mots,
matière supposée avoir été apprise depuis la fin de
l'école primaire, ne constitue plus une difficulté dans les
classes suivantes de 3ème 4ème
humanités.
Le choix de ce sujet est motivé en outre par le souci
permanent de revaloriser l'enseignement de grammaire en l'occurrence la nature
des mots, d'aider l'enseignant à progresser normalement dans son
travail, c'est-à-dire d'améliorer la façon de faire
acquérir les notions élémentaires de la grammaire
française aux enseignés.
Cette étude est d'un grand intérêt pour
nous dans la mesure où elle nous situe au centre même de notre
vocation de future enseignante. En choisissant ce sujet, nous voudrions, par
ailleurs, mettre à la disposition des enseignants et des
élèves des pistes de solution quant à la maîtrise
des éléments du discours, en général, et de la
nature des mots, en particulier.
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