Liste des figures
Chapitre I : Synthèse bibliographique
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Pages
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Figure 1
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Mortalité attribuée aux maladies à
transmission vectorielle (OMS, 2004).
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Figure 2
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Evolution du nombre des maladies parasitaires (DELM 2007).
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Figure 3
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Cycle de développement du Moustique.
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Figure 4
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Différences entre Anopheles et Culex
(OMS, 2003).
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Figure 5
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Structure chimique du DDT.
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Figure 6
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Structure chimique du malathion.
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Figure 7
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Structure chimique du Parathion.
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Figure 8
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Structure chimique du Temephos.
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Figure 9
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Structure chimique de l'acide carbamique.
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Figure 10
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Structure chimique de la perméthrine.
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Figure 11
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Structure chimique de la deltaméthrine.
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16
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Figure 12
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Structure chimique du lambdacyalothrine.
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16
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Figure 13
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Structure chimique de la Cyperméthrine.
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Figure 14
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Structure chimique de la cyfluthrine.
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Chapitre II : Matériel et
méthode
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Figure 15
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Etuve à ventilation forcée.
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Figure 16
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Broyeur à tamis intégré.
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Figure 17
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Hydrodistillation par Clevenger.
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Figure 18
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Tests de sensibilités réalisés sur les
larves de moustiques.
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Résultats et discussion
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Figure 19
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Gîte Ibn Al Baytar.
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Figure 20
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Gîte Charia Fès-Sais
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45
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Figure 21
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Pourcentages de mortalité suivant les extraits aqueux
des 6 espèces végétales testés.
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Figure 22
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Effet larvicide des huiles essentielles (0,1%) de
Rosmarinus officinalis, Eucalyptus
camaldulensis et Salvia officinalis sur culex
pipiens.
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Figure 23
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Effet larvicide des huiles essentielles (0 ,5 %) de
Rosmarinus officinalis, Eucalyptus
camaldulensis, Salvia officinalis, Thymus vulgaris, Artemisia
absinthum et Origanum majorana sur culex pipiens.
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Figure 24
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Effet larvicide des huiles essentielles (2 %) de
Rosmarinus officinalis, Eucalyptus
camaldulensis,Thymus vulgaris et Artemisia absinthum sur
culex pipiens.
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Figure 25
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Effet larvicide du Téméphos et du
Malathion sur les larves de culex pipiens après 24
heures d'exposition.
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Figure 26
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Conditions de température et d'humidité
relative.
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INTRODUCTION générale
En dehors de leur nuisance, les moustiques causent aussi des
maladies vectorielles. Les principaux genres de moustique sont :
Anopheles, Aedes, Culex et Mansonia. Dans les pays en
développement, les maladies vectorielles les plus fréquentes sont
le paludisme (malaria) et la fièvre jaune. Le moustique Culex
quinquefasciatus est le principal vecteur de la Filariose de Bancroft et
de maladies virales comme les encéphalites.
Au Maroc, le paludisme autochtone est dû au parasite
Plasmodium vivax qui est le principal vecteur signalé
au Maroc depuis 1949 par Boyd (Guy, 1976) et le responsable de la transmission
est l'Anopheles labranchiae.
Les études pratiques et statistiques, menées au
laboratoire Régional de Diagnostic Epidémiologique et
d'Hygiène de Milieu de la Direction Régionale de la Santé
à Fès , ont montré que les espèces du genre culex
et du genre Aedes sont retrouvées durant toute l'année et que
l'espèce Anopheles (Anopheles) labranchiae Fallerouni, 1926,
vecteur responsable du paludisme autochtone éliminé en 2004, est
présente également chaque année, d'autres espèces
ont été trouvées telles que Anopheles (Anopheles)
claviger Meigen, 1804 ; Anopheles (Anopheles) algeriensis
Theobald, 1903 ; Anopheles (Cellia) cinereus Theobald,
1901 et Anopheles (Cellia) sergenti Theobald, 1907.
La présence de ces espèces constitue une menace
réelle pour la région de Fès Boulemane qui a comme
particularité l'association d'un certains nombre de facteurs de
risque notamment:
- un bioclimat semi-aride,
- un régime annuel de précipitation
constitué de deux périodes distinctes ; une pluvieuse du
mois d'octobre au mois d'avril et une autre sèche du mois de juin au
mois de septembre (EL Bouhali, 2001),
- le mouvement de la population de et vers les zones
avoisinantes, jadis considérées comme vastes zones du paludisme
hyper endémique (Zone du littoral atlantique Nord, grandes plaines de
Gharb et du Sais) (province de taounat-El Houcima, de khmissat et celle de
Ouazzan) (Faraj , 2008),
- la présence dans cette région des
ressortissants de nombreux pays d'Afrique sub-saharienne touchés par le
paludisme et l'existence de risque de l'implantation de cas importés (El
Ouali Lalami et al., 2009).
C'est dans le cadre de la lutte contre les vecteurs de
ces maladies parasitaires que des quantités très importantes de
larvicides sous forme de produits chimiques de synthèse sont
utilisées pour lutter contre les larves du moustique.
Cependant, en dehors de leur toxicité, certains
produits chimiques utilisés dans cette lutte sont devenus moins
efficaces du fait de la résistance développée par certains
moustiques (OMS ,1999).
Les scientifiques tentent alors de trouver d'autres produits
accessibles, moins toxiques (produits naturels surtout qui sont connu sous le
nom de bio- insecticides) pour mener cette lutte.
Par ailleurs, la comparaison des produits naturels
avec les produits chimiques de synthèse permettrait de mieux valoriser
ces bio-insecticides naturels, même si l'utilisation de produits naturels
n'est sans risques.
C'est dans ce cadre que s'inscrit notre travail qui a
pour but évaluer l'activité larvicide des extraits aqueux de
plantes et des huiles essentielles en comparaison avec les insecticides
utilisés pour la lutte contre les larves du moustiques vecteurs de
maladies parasitaires.
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