Création graphique d'une animation sur le tabagisme( Télécharger le fichier original )par Willy Valdès KENGNE Université de Yaoundé 1 - Maitrise en arts plastiques 2010 |
2. Approche thérapeutique de lutte contre le tabagismeSelon plusieurs avis médicaux, il est plus facile de commencer à fumer que d'arrêter. Cependant, pour ceux qui veulent arrêter, trois types d'encadrement ou de thérapie comportementale se sont révélés efficaces : conseils pratiques, conseils sur les aspects sociaux liés au traitement et aide à l'obtention d'un soutien social en marge du traitement26. On peut donc citer parmi ces méthodes :
Les cigarettes sans tabac sont composées de plantes à fumer (tussilage, noisetier, sauge, l'eucalyptus etc.) A défaut de faciliter l'arrêt, elles préviennent la rechute, notamment lors d'épisodes festifs. 26 Fiore MC, Bailey WC, Cohen SJ, et al. Treating tobacco use and dependence. Rockville, Md.: Department of Health and Human Service, 2000. www.surgeongeneral.gov/tobacco. 27 L'amphétamine (DCI) est une substance sympathomimétique aux effets anorexigène et psychoanaleptique. Elle est utilisée comme coupe-faim, comme stimulant du système nerveux central et pour le traitement de l'hyperactivité chez l'enfant. Leur vente en officine de pharmacie en France a été interdite en octobre 2006 ainsi qu'au Canada parce que leur combustion libère les substances les plus nocives pour la santé, comme du goudron et du monoxyde de carbone. e) Hypnothérapie. Il s'agit d'influencer le subconscient du fumeur pour l'amener à changer son comportement. Pour combattre le tabagisme, on a généralement recours à une seule séance d'hypnose (environ 60 minutes). En marge de ces quelques moyens médicaux de lutte énumérés et bien connues au Cameroun, des regroupements associatifs se constituent. 3. L'organisation de la société civileNonobstant l'absence d'une politique national fiable de protection de la population du fléau du tabagisme et autres toxicomanies, il existe au Cameroun quelques structures aux moyens limités qui s'évertuent au quotidien à venir en aide aux dépendants et prévenir ceux que n'en sont pas encore. Nous pouvons citer au passage les plus en vue : - L'ONG LIFE est une jeune ONG, axée sur la lutte antitabac auprès des jeunes camerounais. Elle participe aux activités de sensibilisation des jeunes en milieux scolaires lors de la journée mondiale sans tabac et intervient dans les forums de discussions regroupant les acteurs impliqués dans lutte antitabac. - L'association pour la Lutte contre la Toxicomanie et les Maladies mentales (LUTOMA), créée par Léon FODZO, médecin pédopsychiatre et sociologue. Ancien interne des Hôpitaux Psychiatriques de Paris, dont le but est de venir en aide aux personnes dépendantes ou affectées par les effets du tabagisme. - Le Comité national de Lutte contre la Drogue (CNLD) crée en 1992 par décret du Premier Ministre. Il a pour mission la coordination de tous les problèmes relatifs au trafic illicite des stupéfiants et à l'abus des drogues, dans les domaines de la prévention, de la répression, du traitement, de la réadaptation et de la coopération. prévention des toxicomanies. Le centre met à la disposition du public de la documentation sur la problématique du tabagisme (livres, études, enquêtes, vidéo, pamphlets). Nous n'oublions pas de citer enfin les organismes internationaux tels l'OMS et la Croix Rouge. Au vu de tout ceci, force est de constater pour le déplorer que les actions majeures entreprises pour lutter contre ce phénomène se limitent aux manifestions organisées par le MINSANTE lors de la journée mondiale de lutte contre le tabagisme célébrée chaque année. Nous nous posons la question de savoir si la population est bénéficiaire ou victime de la vente des produits du tabac. Autrement dit, quels sont les risques auxquels les consommateurs sont exposés. |
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