I
EPIGRAPHE
& On vient chercher /e Keynesien quant
ca
va ma/ »
Eddine Nour
Le rôle des établissements publics dans la
relance de l'économie Katangaise (cas de l'Office des Routes) Par Jean
Paul WAITSWALO WAMBAEDIA
II
DEDICACE
A toi ma mere Lucie Bishamamba
IN MEMORUM
A toi mon Cher pere Etienne WAITSWALO qui a
précipitamment
quitté ce monde ; tu reste toujours
gravé dans mes mémoires ; pai
a ton eime Papa...
Le rôle des établissements publics dans la
relance de l'économie Katangaise (cas de l'Office des Routes) Par Jean
Paul WAITSWALO WAMBAEDIA
IV
AVANT-PROPOS
La rédaction d'un mémoire et
me-me sa défense sanctionne non seulement une habitude
universitaire qui confirme la fin du deuxiéme cycle d'études
universitaires, qui est celui de « licence », mais aussi une
contrainte pratique doublée du souci pour l'étudiant de prouver
sa capacité d'entreprendre seul un travail scientifique sous la
direction d'un expert.
Ainsi nos profondes gratitudes s'adressent plus
particuliérement A Monsieur le Professeur MUHEME B AGALWA Gaspard pour
nous avoir acceptés sous sa direction malgré ses multiples
torches et fonctions qu'il est en train d'assumer dans sa vie
quotidienne.
Aussi nos profondes gratitudes s'adressent
également et d'une maniére générale au Doyen de la
faculté des Sciences Economiques et de Gestion en la personne du
Professeur Docteur Laii Maurice Musewa M'B AYO, a tous les Professeurs, Chefs
de Travaux, Assistants et Chargés de cours de l'Université de
Lubumbashi et plus particuliérement ceux de la dite
faculté.
Egalement nos remerciements s'adressent a ma bien
aimée, " tous mes fréres, soeurs, cousines et cousins, nieces et
neveux pour leur encouragement.
Nos reconnaissances a tous nos amis, amies et
collégues de promotion qui ne se sont pas laissés
indifférents pour contribuer a notre parcours académique jusqu' a
la défense de notre mémoire.
Enfin, nous avons l'insigne honneur de penser a tous
ceux de prés ou de loin qui ont eu l'amabilité de participer a
l'élaboration de cette oeuvre scientifique, trouvent ici leur grande
satisfaction.
WAITSWALO WAMBAEDIA Jean Paul
Le rôle des établissements publics dans la
relance de l'économie Katangaise (cas de l'Office des Routes) Par Jean
Paul WAITSWALO WAMBAEDIA
INTRODUCTION GENERALE
I.1. PRESENTATION DU SUJET
Nous allons étudier « Le role des
établissements publics dans la relance de l'économie Katangaise
(cas de l'Office des Routes))).
L'encadrement du développement
économique d'une nation est une tache particuliere du pouvoir public,
lequel doit doter ses entreprises des moyens financiers et matériels
afin que ces entreprises puissent répondre aux besoins de la
population.
L'infrastructure routiere a été mise a
l'écart, on ne sait a quel plan dans notre pays.
Par exemple, la province du Katanga totalise 5 608 km
des routes d'intéret général dont seulement 414 km des
routes asphaltés.1
Le réseau routier qui devrait servir beaucoup
au transport des produits manufacturés et des produits d'origines
agricoles des milieux ruraux aux milieux urbains, malheureusement il est
completement oublié et laissé en ruine.
La vétusté de cette infrastructure
routiere est une cause suffisante qui décourage la production agricole
et industrielle ; elle bloque les initiatives de développement
économique de la province du Katanga. Car on ne peut pas produire ce
qu'on ne saura pas transporter jusqu'au consommateur.2
Dans certains milieux ruraux, les produits agricoles
pourrissent au moment ou la population meurt de faim dans les centres urbains a
cause du mauvais état des routes qui ne permet pas le passage des
véhicules.
1 TAMBWE M.K.P, La reconstruction nationale te le
développement en RDC, édition KARIM, Lubumbashi 2000, p. 12
2 Clément KANYINDA, Comment relancer
l'économie en RDC, édition Mouton La Haye, Paris 1998
Le rôle des établissements publics dans la
relance de l'économie Katangaise (cas de l'Office des Routes) Par Jean
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En réalité, ce sont les routes dont le
pays a besoin dans le premier temps. La voie routiere a l'avantage de demander
moins d'investissement que les voies ferrées et
aériennes.
Voila le mobile qui nous qui nous a stimulé
d'aborder un sujet ayant trait a la réhabilitation des routes pour un
relance économique du Katanga.
L'Office des Routes, un établissement public
qui est chargé d'entretenir, d'aménager et de moderniser les
routes dans toute l'étendue de la république est aujourd'hui
completement oublier. Et pourtant, avec cette entreprise la République
Démocratique du Congo en générale et la Province du
Katanga en particulier pourraient etre relancé
économiquement.
I.2. CADRE D'ANALYSE
a) OBJET D'ETUDE
L'objet de notre étude concerne les routes
nationales, les routes provinciales principales et les routes provinciales
secondaires de la province du Katanga.
C'est une contribution de l'économie a
l'action des entreprises publiques pour le développement
territorial.
b) DELIMITATION SPACIO-TEMPORAIRE
Nous considérons la dotation concernant le plan
triennal de 2007 a 2011 pour nous permettre d'obtenir les réalisations
certaines des travaux routiers sur l'ensemble de la Province du
Katanga.
I.3. OBJECTIFS A ATTEINDRE
Cette étude aura pour objectif d'interpeller
les autorités tant nationales que provinciales qui peuvent se servir de
notre analyse afin de la mettre en pratique pour une relance économique
efficiente ; de faire preuve de source d'information et de support pour nos
collegues chercheurs qui aborderont
Le rôle des établissements publics dans la
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les sujets analogues de même que cette analyse
porte un flux nouveau a notre bagage intellectuel.
Cet objectif nous offre en plus un cadre idéal
pour mener des recherches et des enquêtes minutieuses en rapport avec les
diverses activités que ménent l'Office des Routes au niveau
provincial pour une relance économique de la province.
Pour ce faire, notre analyse permettra a l'Office des
Routes de mener une planification de la relance économique de la
Province du Katanga.
Cette planification conduit a orienter les phases
d'exécution des travaux et d'affectation des ressources
matérielles, financiéres et humaines par l'Office des
Routes.
La relance économique basée sur la
réhabilitation des routes repose sur une démarche
méthodologique de planification régionale3. Ainsi,
sommes-nous prêts a utiliser les méthodes suivantes.
I.4. DEMARCHE METHODOLOGIQUE
a) LA METHODE DES FACTEURS DE DEVELOPPEMENT REGIONAL
Les facteurs de développement régional
nous aide dans notre analyse économique d'intégrer les facteurs
non plus limités aux facteurs classiques de production comme la terre,
le capital , le travail et organisation mais les élargir aux facteurs de
développement régional comme : la localisation, l'infrastructure,
la taille géographique, la densité de la population et les
systémes urbains autrement dit le potentiel local exprimable en
inputs.4
3
MUHEME Gaspard, Economie régionale par la gestion de la
décentralisation des projets, édition Louvain-laNeuve, 2005, p.
75
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b) LA METHODE DE MESURE DES DISPARITES REGIONALES
La mesure des disparités régionales nous
aidera dans le cadre de notre étude d'analyser le role des
infrastructures routiéres par rapport a la croissance
économique.5
La méthode d'analyse nous aidera a comparer
l'évolution observée dans la réhabilitation des
infrastructures routiéres de la province du Katanga avec celle qu'elle
aurait connue si les secteurs financiers avaient réalisés une
croissance.
I.4.2. TECHNIQUES
Ensemble des applications de la science dans le
domaine de la production. Elles sont utilisées pour aider les chercheurs
a acquérir certaines réalités sur
terrains.6
a) TECHNIQUE D'INTERVIEW LIBRE
La technique d'interview libre est venue juste
approfondir ce que la méthode d'observation participante n'a pas pu
faire c'est-A-dire filer l'information par une série de questionnaire du
genre a stimuler l'intention des uns et des autres en rapport avec la relance
de l'économie du Katanga par le truchement de l'Office des
Routes.
Savoir comment l'Office des Routes est
subventionné, combien faut-il pour tel ou tel axe routier pour sa
compléte réhabilitation, comment doit se comporter l'agent de
l'Office des Routes pour qu'il bénéficie des dotations
diverses.
Pour ce faire, nous avons interviewé le
Directeur Provincial de l'Office des Routes a la personne d'Anaclet TUMB A
LUBOYA, son adjoint technique Hilaire M ASWAM A M ANIKOMBO et beaucoup des
Chefs de Brigades Routiéres a travers la Province du
Katanga.
5
MUHEME Gaspard, Idem, p. 82
6
FREYSSINET J., Méthodes de recherche en sciences sociales,
édition MontChretien, Paris 1997
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b) TECHNIQUE DOCUMENTAIRE
Pour révéler le dynamisme d'une
mobilité démographique dans une entité donnée, on
recourt ordinairement aux documents existant, qui peuvent être les
rapports annuels de l'entreprise, des banques entre autre les rapports
financiers de l'Office des Routes, les rapports d'exploitation dit rapports
technique d'évolution des travaux sur chantiers, les prévisions
budgétaires de l'Office des Routes, du ministére provincial des
infrastructures et c.
C'est la raison pour la quelle, l'enquête
documentaire se définit comme un instrument scientifique qui aide le
chercheur a se servir de résultats de recherche déjà
effectué pour orienter son étude.
Cette technique nous a permis de rassembler et analyser
les différents documents pouvant éclairer d'avantage notre
recherche.
I.5. HYPOTHESES
La route ainsi réhabilitée :
Par rapport aux objectifs annoncés, nous comptons
vérifier les hypotheses suivantes :
a. les marchés intérieurs seront ouverts
et rétabliront les circuits de distribution jusque dans l'arriére
province ;
b. les routes permettront a l'agriculteur de pratiquer
une agriculture rentable et mettre fin a la production de
substance,
c. la réhabilitation des routes aura des effets
d'entrainement sur l'agriculture paysanne et occasionnera l'autosuffisance
alimentaire du Katanga ;
d. la réhabilitation des routes
décloisonnera les zones industrielles de la province et facilitera
l'intégration économique régionale.
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I.6. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Partant de ces hypothéses, voici le plan sommaire
de notre etude :
ü Le premier chapitre présente la relance
économique et la description de la province du Katanga du point de vue
de son secteur de production agricole, industriel et tertiaire;
ü Le second chapitre présentera l'Office
des routes ;
ü Le troisiéme chapitre concerne l'analyse
de role de l'Office des Routes dans la relance de l'économie
Katangaise.
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CHAPITRE I. L'ETABLISSEMENT PUBLIC, LA RELANCE
ECONOMIQUE ET
LA DESCRIPTION DE LA PROVINCE DU KATANGA DU
POINT DE VUE SECTEUR DE PRODUCTION AGRICOLE,
INDUSTRIEL ET TERTIAIRE
Le chapitre que nous présentons portera sur
l'établissement public, la relance économique et la description
de la province du Katanga du point de vue secteur de production agricole,
industriel et tertiaire.
I.1. ETABLISSEMENT PUBLIC
L'établissement public est toute personne
morale de droit public crée par l'état en vu de remplir une
mission de service public. L'Etat désigne la puissance publique,
autorité de régulation comprenant le pouvoir central, la province
et l'entité territoriale décentralisée.
L'établissement public dispose d'un patrimoine
propre. Il jouit de l'autonomie de gestion et est placé sous la tutelle
du ministére ayant dans ses attributions le secteur d'activité
concerné par son objet.
Suivant son objet, l'établissement public est a
caractere soit administratif, soit social et culturel, soit scientifique et
technique.
Un décret du premier Ministre
délibére en conseil des Ministres crée
l'établissement public, fixe ses statuts, détermine la nature de
sa mission, son patrimoine et sa dotation initiale.
I.1.1. DES STRUCTURES ORGANIQUES
Les structures organiques d'un établissement
public sont :
v Le conseil d'administration ;
v La direction générale ;
v Le collége des commissaires aux
comptes.
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a) LE CONSEIL D'ADMINISTRATION
Le conseil d'administration est l'organe de
conception, d'orientation, de contrôle et de décision de
l'établissement public. Il définit la politique
générale, détermine le programme de l'établissement
public, arrête le budget et approuve les états financiers a la fin
de l'exercice.
Le nombre de membres composant le conseil
d'administration est fixé en fonction des missions spécifiques de
chaque établissement en s'assurant de la prestation des principaux
partenaires sociaux de services publics intéressés.
Les membres du conseil d'administration sont
nommés, relevés de leur fonction et, le cas
échéant, révoqués par ordonnance du
président de la République, sur proposition du Gouvernement
délibérée en conseil des ministres. Le mandat des membres
du conseil d'administration est de cinq ans renouvelable une fois.
Le président de la République nomme, parmi
les membres du conseil d'administration, un président autre qu'un membre
de la direction générale.
Le conseil d'administration se réunit
trimestriellement en séance ordinaire, sur convocation de son
président, sur un ordre du jour déterminé, a la demande du
Ministre en charge du secteur d'activité concerné, chaque fois
que l'intérêt de l'établissement l'exige.
L'ordre du jour des réunions est
arrêté par le président du conseil d'administration et peut
être complété par toute question dont la majorité
des membres du conseil demande l'inscription.
Un reglement intérieur approuvé par le
Ministre ayant en charge le secteur d'activité concerné
détermine l'organisation et le fonctionnement du conseil
d'administration.
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b) LA DIRECTION GENERALE La direction
générale est l'organe de gestion de l'établissement
public.
La direction générale est
assurée par un responsable, assisté éventuellement d'un
adjoint, tous nommés, relevés de leurs fonctions et, le cas
échéant, révoqués par ordonnance du
président de la République, sur proposition du Gouvernement
délibérée en conseil des ministres. Les statuts propres a
chaque établissement public déterminent les titres a
conférer a ces responsables.
La direction générale exécute
les décisions du conseil d'administration et assure la gestion courante
de l'établissement public. Elle exécute le budget, élabore
les états financiers de l'établissement public et dirige
l'ensemble de ses services.
Elle représente l'établissement public
vis-à-vis des tiers, a cet effet, a tous les pouvoirs nécessaires
pour assurer la bonne marche de l'établissement public et pour agir en
toute circonstance en son nom.
Les actions judiciaires tant en demande, qu'en
défense sont introduites et/ou soutenus au nom de l'établissement
par le responsable visé par la loi A défaut, par son remplagant
ou par toute autre personne mandatée a cette fin par lui.
c) LE COLLEGE DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
Le collége des commissaires aux comptes assure
le contrôle des opérations financiéres de
l'établissement public. Il est composé de deux personnes issues
de structures professionnelles distinctes et justifiant de connaissances
techniques et professionnelles éprouvées.
Les commissaires aux comptes sont nommés par le
décret du Premier ministre, délibéré en conseil des
ministres, sur proposition du Ministre du secteur d'activité
concerné, pour un mandat de cinq ans non renouvelable.
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Toute fois, ils peuvent e-tre relevés de leurs
fonctions, pour faute constatée dans l'exécution de leur mandat.
Ils ne peuvent prendre individuellement aucune décision.
Les commissaires aux comptes, en college ou
séparément, ont un droit illimité de surveillance et de
contrôle sur toutes les opérations de l'établissement
public. A cet égard, ils ont mandat de vérifier les livres de
caisse, le portefeuille et les valeurs de l'établissement, de
contrôler la régularité et la sincérité des
inventaires et des états financiers ainsi que l'exactitude des
informations sur les comptes de l'établissement dans les rapports du
conseil d'administration.
Ils peuvent prendre connaissance, sans se
déplacer, des livres, de la correspondance, des procés verbaux et
généralement de toutes les écritures de
l'établissement.
Ils rédigent, a cet égard, un rapport
annuel a l'intention du Ministre en charge du secteur d'activités
concerné. Dans ce rapport, ils font connaitre le mode d'aprés
lequel ils ont contrôlé les inventaires et signalent les
irrégularités et les inexactitudes éventuelles. Ils font
toutes propositions qu'ils jugent convenables.
Dans l'exercice de leurs missions, les commissaires
aux comptes sont soumis aux me-mes conditions et aux me-mes
incompatibilités que celles prévues pour les
sociétés commerciales.
Les commissaires aux comptes recoivent a charge de
l'établissement public, une allocation fixe dont le montant est
déterminé par décret du Premier Ministre
délibéré en conseil des ministres.
I.1.2. LE PATRIMOINE
L'établissement public bénéficie des
biens appartenant a l'Etat, dans les conditions définies par les
dispositions légales et réglementaires. Il peut
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posseder, en pleine propriete, des biens acquis et
generes en conformite avec ses statuts.
I.1.3. LES FINANCES
Les ressources de l'etablissement public sont constitues
notamment :
1. De la dotation initiale
2. Des produits d'exploitation
3. Des taxes parafiscales eventuelles,
4. Des emprunts,
5. Des subventions,
6. Des dons et legs.
Les operations de l'etablissement public sont
comptabilisees selon les regles de la comptabilite generale.
Conformement au calendrier d'elaboration du projet de
budget de l'Etat, chaque etablissement public transmet au ministre de tutelle,
un budget previsionnel des depenses et des recettes pour l'exercice
suivant.
Le budget de l'etablissement public est arrête
par le conseil d'administration et soumis a l'approbation au ministere de
tutelle. Il est execute par la direction generale. Les statuts de
l'etablissement public fixent son regime fiscal.
I.1.4. LA TUTELLE
L'etablissement public est place sous la tutelle du
ministere en charge du secteur d'activites concerne.
Les statuts de l'etablissement public determinent les
matieres sur lesquelles porte la tutelle ainsi que les mecanismes de son
exercice. Le ministre de tutelle exerce son pouvoir de contrôle par voie
d'approbation ou par voie d'autorisation.
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La passation des marchés publics, par un
établissement public s'effectue conformément a la
législation en vigueur a la matiere.
Les convocations aux réunions du conseil
d'administration sont adressées au Ministre de tutelle dans les
conditions prévues par la loi. L'autorité de tutelle regoit, dans
les conditions qu'elle fixe, copie des délibérations du conseil
d'administration.
Les délibérations et les
décisions qu'elles entrainent ne sont exécutées que dix
jours francs aprés leur réception par l'autorité de
tutelle, sauf si celle-ci déclare en autoriser l'exécution
immédiatement.
Pendant ce délai, l'autorité a la
possibilité de faire opposition a l'exécution de toute
délibération ou décision qu'elle juge contraire a la loi,
a l'intér~t général particulier de
l'établissement.
Lorsqu'elle fait opposition, elle notifie celle-ci par
écrit au président du conseil d'administration ou au responsable
de l'établissement public suivant le cas, et fait rapport au premier
ministre. Si ce dernier n'a pas rejeté l'opposition dans le délai
de quinze jours francs a dater de la réception du rapport dont il est
question précédemment, l'opposition devient
exécutoire.
I.1.5. LE PERSONNEL
Le cadre et le statut de l'établissement public
sont fixés par le conseil d'administration, sur proposition de la
direction générale.
Le statut détermine, notamment, les grades, les
conditions de recrutement, la rémunération, les regles
d'avancement, la discipline, les vois de recours. Il est soumis a l'approbation
de l'autorité de tutelle.
Le personnel de l'établissement public,
exergant un emploi de commandement, est nommé, affecté, promu et,
le cas échéant, licencié ou révoqué par le
conseil d'administration, sur proposition de la direction
générale, tandis que le personnel de collaboration et
d'exécution est nommé,
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affecté et, le cas échéant,
licencié ou révoque par le responsable de l'établissement
public.
I.1.6. LA DISSOLUTION
L'établissement public est dissout par
décret du premier ministre délibéré en conseil des
ministres. Le décret du premier ministre pronongant la dissolution fixe
les régles relatives a la liquidation.
I.2. LA POLITIQUE DE RELANCE
I.2.1. DEFINITION : LA RELANCE
La relance est l'action de lancer de nouveau une
activité7. Elle est une politique qui suscite les entreprises
a produire plus en tenant compte de la demande.
Cette demande est exprimée par :
> La consommation des ménages,
> L'investissement des entreprises,
> Les dépenses publiques pour accroitre la
production et l'emploi.
Concernant ce point, la consommation des
ménages et l'investissement des entreprises sont d'une trés
grande importance. Pour que cette consommation soit réguliére, il
faut augmenter le revenu des ménages afin que ces derniers
dépensent davantage.
L'analyse Keynésienne a aussi montré que
une distribution des revenus supplémentaire dans l'économie qui
entrainent une augmentation de la consommation des ménages et
permettront aussi a faire l'épargne qui fera l'objet d'investissement ou
de relancer des activités économiques.
7 BRILMAN J. Clé de la relance, édition
Collin, Paris 1998, p. 6
Le rôle des établissements publics dans la
relance de l'économie Katangaise (cas de l'Office des Routes) Par Jean
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La relance sera accompagnée alors des
investissements qui feront aussi a leur tour l'objet d'une croissance de la
production et de créer des capacités de production nouvelles et
des nouveaux emplois.
Plus les entreprises produisent, plus il y aura
l'écoulement des produits puis il y aura un développement qui
nécessitera la création des emplois.
Une relance politique ou plan de relance est un
ensemble de mesures de politiques économiques, qui s'effectue par des
dépenses publiques supplémentaires et de réduction de
certains impôts, et donc dégradant le solde public,
décidées par le Gouvernement d'un pays ou d'une zone
économique, dans le but de provoquer une relance économique :
c'est-A-dire une augmentation de l'activité économique et une
réduction de chômage lors des périodes de faible croissance
ou de récession8.
Les politiques de relance peuvent faire intervenir la
politique budgétaire et la politique monétaire. Les politiques de
relance sont l'application de la théorie Keynésienne selon
laquelle le gouvernement pourrait efficacement relancer l'économie par
les dépenses publiques supplémentaires : elles permettraient de
passer d'un équilibré sous - optimal (faible demande, faible
offre, chômage, etc.) a un équilibre plus satisfaisant (plein
emploi, demande et offre plus forte, anticipations positives restaurant la
croissance).9
L'efficacité des politiques de relance est
trés controverse. En particulier, les politiques de relance
menées dans les pays développés au cours des années
1970 ont été souvent reconnues comme des échecs qui ont
aggravé la stagflation.
De plus, les politiques de relance creusent les
déficits et la dette publique et il est souvent nécessaire de
mettre en oeuvre par la suite des politiques de rigueur qui raménent le
déficit a des niveaux raisonnables, ou permettront de diminuer
l'inflation.
8
Clerc Denis, Quelques relances historiques ; édition
Alternatives économiques, Janvier 2009,p.50
9
Clerc Denis, Nouveaux Keynésiens, les chantres du salaire
d'efficience, édition Alternatives économiques, Mars 1999,
p.178
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Longtemps mise a l'écart et critiquée,
la relance économique a été utilisée par des
nombreux pays afin de combattre les effets de la crise économique en
2008.
I.2.2. LE PRINCIPE D'UNE POLITIQUE DE RELANCE
Les partisans des politiques de relance s'appuient sur
le concept de multiplicateur Keynésien de court terme. Selon cette
théorie, si la demande globale augmente dans une économie, les
entreprises devront augmenter leur production pour faire face a ce surplus de
demande ; cette augmentation de production donnera lieu a une demande de
travail de la part des entreprises, donc a des embauches qui créeront a
nouveau de la demande, déclenchant ainsi un cercle vicieux.
L'augmentation de l'activité fournie augmentera
également des recettes fiscales et baissera les dépenses
sociales, permettant de compenser partiellement la hausse des dépenses
de l'Etat (pour une politique budgétaire), et la demande de monnaie, ce
qui corrige en partie l'effet inflationniste d'une politique monétaire
expansionniste.
Pour les économistes Keynésiens, le
Gouvernement a donc un role important A jouer dans la régulation des
cycles économiques.
I.2.3. CRITIQUE DE LA POLITIQUE DE RELANCE
Les économistes libéraux classiques
estiment que les cycles économiques, et de malinvestissement ou
surinvestissement, du fait du comportement Ricardien des individus, la
politique de relance sera inefficace car, en prévision d'une future
augmentation de l'imposition, elle provoquera une augmentation de
l'épargne des ménages et donc une baisse de leur
consommation.
Enfin, les politiques de relances de la demande
seraient mises en oeuvre par
les hommes politiques qui privilégient
leur réélection a l'intér~t de leur pays.
En effet, de
telles mesures seraient négatives a long terme mais pergues
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positivement par les électeurs qui voient leur
revenu disponible augmenter a court terme.
I.2.4. CONDITIONS DES POLITIQUES DE RELANCE
Les politiques de relances sont des politiques
conjoncturelles, répondant a une faiblesse réelle de la
croissance en présence de capacités de production
inutilisées. Elles sont impuissantes face a une faiblesse de la
croissance liée a l'organisation me-me du systéme
productif, qui demande des politiques d'ajustement structurel.
Il faut également que le supplément de
revenu se traduise dans une augmentation de la demande interne, ce qui suppose
la croyance par les ménages que leurs impôts n'augmenteront pas
pour faire face aux dépenses de l'Etat.
a) CAPACITES DE PRODUCTION INUTILISEES
Congue face a la grande dépression, l'analyse
Keynésienne de la relance budgétaire s'appuie sur la situation de
l'époque, ou un grand nombre d'entreprises tournaient en
sous-régime.
Elle suppose ainsi que les entreprises peuvent etre
tres rapidement augmenté leur production pour faire face au surplus de
la demande.
Si ce n'est pas le cas, l'équilibre du
marché transite par une pure hausse de prix. Ce phénoméne
explique l'échec des politiques de relance de la fin des années
1970 et des années 1980, le choc d'offre lié au choc de
production, est donc leurs capacités disponibles.
Les politiques de relance se sont alors traduites par
une augmentation des prix et une hausse de la dette publique, sans augmentation
de la croissance (phénoméne de la stagflation).
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b) CONFIANCE DES ENTREPRISES ET DES MENAGES
L'augmentation des revenus ou de l'offre de monnaie
ne peut se traduire en surplus de demande que si les agents économiques
font preuve d'une certaine confiance dans l'avenir. Sans cela, le surplus de
revenu est épargné par les ménages, et les
décisions d'investissement des entreprises sont
retardées.
Le Gouvernement peut jouer dans une certaine mesure
sur ce parametre, en ciblant la politique de relance sur des agents
économiques qui consomment plutôt que des agents qui
épargnent, et en annongant une durée limitée a l'offre
avantageuse ; il peut notamment opter pour une relance par investissement, en
misant sur les entreprises si la structure de la demande s'y
prêté.
c) STRUCTURE DE LA DEMANDE
Une augmentation de la demande n'augmente
l'activité économique que si le surplus de demande se porte des
produits domestiques. Dans une économie ouverte, l'effet du
multiplicateur sera donc d'autant plus faible que le taux d'ouverture de
l'économie est grand.
Dans un tel cas la relance Keynésienne par la
demande perd de son efficacité, la hausse de la demande étant
pourvue davantage par la hausse des importances que la hausse de la production
intérieur, qui a moins d'élasticité pour répondre a
la demande intérieur que la production du reste du monde (puisque la
production y est plus importante, une hausse de production sera plus
facile).
I.2.5. LES MOYENS OU LES OUTILS D'UNE POLITIQUE DE
RELANCE
Les outils d'une politique de relance sont de trois
ordres : budgétaires, monétaires et
réglementaires.
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a) OUTIL BUDGETAIRE
Dans le cas d'une relance budgétaire, il
s'agit d'augmenter la demande interne en augmentant les dépenses de
l'Etat (construction, investissement) ou en augmentant les revenus disponibles
des agents (baisse des impôts ou hausse des prestations
sociales).
b) OUTIL MONETAIRE
Dans le cas d'une politique de relance, la banque
centrale augmente l'offre de la monnaie (par exemple par une baisse de son taux
directeur). Une telle baisse encourage la demande de credits par les menages et
les entreprises, et donc augmenter l'activité économique
d'ensemble.
En diminuant le taux de rendement de la monnaie, un
politique monétaire expansive fera baisser le cours de la monnaie face
aux monnaies étrangéres, ce qui augmentera le solde de la balance
commerciale a moyen terme (hausse des exportations et baises des
importations).
Cette politique favorisera cependant une hausse de
l'inflation et une hausse du coat des biens importes, les produits petroliers
par exemple.
c) OUTIL REGLEMENTAIRE
Dans ce cas, l'Etat utilise son pouvoir reglementaire
pour augmenter les revenus d'un groupe de la population. Il s'agit en general
des bas salaires, la loi psychologique de Keynes assurant qu'une augmentation
des revenus de ce groupe se traduire presque integralement par une hausse
equivalente de la demande.
I.3. LA PROVINCE DU KATANGA
I.3.1.APERÇU GENERAL
La province du Katanga est située au Sud-est de
la Republique Démocratique du Congo. Elle a une superficie de 496.877
km2 avec une population estimée a 8 millions d'habitants soit
16 habitants/km2.
Le rôle des établissements publics dans la
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Paul WAITSWALO WAMBAEDIA
Elle comprend quatre (4) Districts : Tanganyika,
Haut-Lomami, HautKatanga et Lualaba. Elle compte trois villes : Likasi, Kolwezi
et Lubumbashi. Cette derniere en est le chef-lieu.
I.3.2. DISPONIBILITES EN RESSOURCES NATURELLES
Le Katanga dispose d'un potentiel important de ressources
minieres, piscicoles, agricoles et energetiques.
Le sol et le sous-sol cachent d'importantes ressources
minieres. On y trouve plusieurs gisements de cuivre et des métaux
associés (cobalt, zinc, plomb) ; de nombreux sous produits tel que l'or,
l'argent, le platine, le cadmium, le germanium et le rhenium ; la
cassitérite et ses minerais associés (colombotantalite) dans le
Nord-est et Sud-ouest du Katanga) ; du manganese dans le Sud-ouest vers la
frontiere avec l'Angola ;du charbon a LUENA (LUBUDI) et a LUKUG A a l'Ouest du
Lac TANG ANIKA aux environs de KALEMIE ; l'Uranium associé au nickel est
localise a SHINKOLOBWE; les calcaires sont localises partout au Katanga dans le
KUNDELUNGU supérieur, a LUBUDI et a KALEMIE.
Les cours d'eau du Fleuve Congo et des rivieres offrent
l'opportunite de creer plusieurs centrales hydroelectriques.
La Province dispose de deux bassins houillers, a
savoir : celui de la LUENA entre LUBUDI et BUKAM A et celui de la LUKUG A a
KALEMIE. Les reserves sont estimées a plus de 100 millions de
tonnes.
Le fleuve, ses affluents et plusieurs lacs sont tres
poissonneux. Les principales rivieres sont les suivantes : LUFIRA, LUAPULA,
LUVU A, LUBILANSHI, LOM AMI, LUKUGA et LUFIKO. Les lacs les plus importants
sont les suivants : TANG ANIKA, MOERO, B ANGUELO, KIS ALE, UPEMB A, la suite
des lacs compris entre BUKAM A et MULONGO et les lacs de retenue de NZILO et de
la LUFIRA. En dehors de KALEMIE, KILWA et KASENGA ou. l'on pratique la
pêche semi-industrielle, partout ailleurs, c'est la pêche
artisanale au filet. Cette activité connait une baisse importante a
cause notamment, de
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Paul WAITSWALO WAMBAEDIA
l'abandon de ce secteur au profit de l'exploitation
minière et du non respect de la réglementation de la
pêche.
La province est favorable aux cultures
vivrières et industrielles. Les principales cultures vivrières
qui y sont pratiquées sont les suivantes : mais (base alimentaire pour
la grande majorité de la population), manioc, arachide, haricot, riz
paddy et patate douce.
Les cultures maraichères sont pratiquées
aux alentours des grandes villes de l'hinterland minier (LUBUMBASHI, LIKASI,
KOLWEZI et environs).
Les principales cultures vivrières de la
Province (mais, manioc, haricot...) connaissent une forte tendance a la baisse.
Les besoins alimentaires de la population du Katanga ne peuvent aujourd'hui
être couverts par la production locale du fait du faible taux de la
production vivrière, de la pêche et de
l'élevage.
La tendance a la baisse est également
constatée au niveau des cultures industrielles (coton, tabac, palmier a
huile...).
Ces cultures étaient, au plus fort de leur
production, c'est-à-dire avant les années 1990, le monopole de
quelques unités agro-industrielles (SOLBENA, TABAZATRE, FILTIS AF et
COTON). Le CEPSE pratiquait la culture mécanisée du mais sur des
étendus de 5.000 ha dans les environs de la ville de LIKASI. Ce mais
était transformé en farine dans la Province pour les besoins
ménagers par un certain nombre de minoteries :
Minoteries de Kakontwe (MINOKA), TARIKA Frères,
AMATO Frères et la Commerciale Industrielle et Agricole (COMIC A), une
partie de la production était utilisée comme matière
première dans l'industrie brassicole.
Les potentialités dans le domaine de
l'élevage sont importantes. La zone d'élevage occupe 10Z de la
Province, ce qui représente plus ou moins 5.000.000 d'hectares dont
1.850.000 sont des pâturages naturels. La province possède des
vastes étendues des savanes pâturables, un abondant
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réseau hydrographique, un sol et une flore
agropastorales trés riches offrant des conditions propices a
l'élevage des bovins, équidés, assenés, caprins,
ovins, porcins et volailles. Jadis, elle regroupait plus de 75Z des
élevages bovins de ranching que compte le pays (ELGYM A, GRELKA, KIPIRI,
LYAMPEND A, KUNDELUNGU, ONDE...).
Le domaine d'ELGYM A/PEPA dans le M ARUNGU qui
comptait avant 1998 un troupeau de #177; 45.000 bovins, n'a plus qu'environ
1.000 têtes de bétail aujourd'hui. Il en est de même du
domaine de l'ONDE qui n'existe que de nom et d'ELKUN dont l'effectif est
passé de #177; 30.000 têtes dans les années 80 a 1.000
têtes.
Les domaines de GRELKA, la Pastorale ainsi que les
élevages des Salvatoriens respectivement dans le Haut-Lomami, KOLWEZI et
LU ALABA sont les seuls élevages encore opérationnels
jusqu'à ce jour.
La Province est desservie par quatre principales
centrales hydroélectriques ci-aprés qui totalisent une puissance
installée de 466 MW, soit une capacité moyenne annuelle de plus
de 2.875 millions de KW/H :
N'SEKE (248 MW) et NZILO (108 MW) sur le LU ALAB A ;
MWADINGUSH
(69 MW) et KONI (41,1 MW) sur la LUFIRA. Il existe
aussi d'autres centrales hydroélectriques de moindre importance comme
celles de BENDERA (17,2 MW), de KALULE SUD, de KILUBI (9 MW) et de MPIANA
MWANGA en plus de quelques centrales privées.
La Province est également alimentée par la
centrale d'Inga a travers une ligne de transport haute tension en courant
continu longue de 1.900 kms.
I.3.3. SITUATION DES SECTEURS D'ACTIVITES ET DES
INFRASTRUCTURES
ECONOMIQUES
Les richesses en minerais du sous-sol (cuivre, zinc,
cobalt...) ont fait du Katanga le poumon économique de la
R.D.C.
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Mais les difficultés connues vers les
années 1990 par la principale société qui les exploitait,
la GECAMINES, ont favorisé la naissance, en ccentreprise avec celle-ci,
de plusieurs sociétés d'exploitation miniére, la
libéralisation de l'exploitation artisanale peu respectueuse des normes
environnementales, le commerce illicite de ces produits et l'absence des
statistiques fiables de leur production et exportation.
Avec les difficultés de la GECAMINES, la
production des principaux métaux non ferreux (cuivre, cobalt, Zinc) a
fortement chuté. Les industries qui couvraient les besoins locaux en
produits semi finis sous forme de cuivre et zinc (a l'instar de LATRECA) ont
quasi fermé. Les sociétés CONGO ETAIN et l'Entreprise
Miniére de KISENGE qui produisaient respectivement l'étain et le
manganése sont a l'arrêt.
On constate par ailleurs une prolifération de
petites unités de fours pyrométallurgiques qui produisent des
alliages ou du cuivre noir souvent sans respect des normes techniques et
environnementales.
La CIMENKAT et le CIMENT-LACS produisent le ciment de
facon irréguliere et a moins de 10Z de leur capacité
installée.
Ne survivent aujourd'hui que quelques entreprises dans
les secteurs ciaprés: textile (SYNTEXKIN et COTOLU), chimique (PENACO),
brasserie (BRASIMB A et BRALIM A), les alimentaires (VAP, RELACOM).
I.3.4. VOIES DE COMMUNICATION
Le Katanga dispose d'un réseau routier
relativement développé. Les principaux axes sont les suivants :
KASUMBALESA-LUBUMBASHILIKASI-KOLWEZI et LUBUMBASHI-KIPUSHI.
L'ensemble des routes en terre d'intérêt
général soit 5.600 kms est dégradé suite au manque
d'entretien. Sur 505 kms de routes revêtues, 80Z sont dans un état
de dégradation trés avancée. 320 ponts existants ont
difficile a supporter les fréquences du trafic et 85Z de 25 bacs sont en
mauvais état.
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Les 13.000 km des routes de desserte agricole sont
aussi degrades a 90Z a cause des bourbiers, des eboulements, des erosions, des
vegetations et du mauvais etat des ponts.
Le reseau ferroviaire place sous la responsabilite de la
Societe Nationale des chemins de fer du Congo, SNCC, relie les centres vitaux
:
Lubumbashi, Likasi, Kolwezi, Dilolo, Kamina, Kalemie,
Bukama, Kabongo, Kaniama et Kongolo. Il relie egalement le Katanga aux deux
provinces du KASAI et au M ANIEM A.
Mais, il manque des moyens suffisants de traction
(locomotives) et du materiel remorque. Il est caracterise par une forte
degradation de la voie ferree.
Au niveau fluvial, seul le troncon Bukama-Kongolo est
navigable, mais exige les travaux d'entretien.
La Province est dotee egalement d'un aeroport
International (LU ANO) et de deux aeroports nationaux situes a KOLWEZI et
KALEMIE permettant la mobilite des personnes et des biens. Comme dans tout le
pays, ces aeroports doivent ~tre imperativement rehabilites et
modernises.
I.3.5. SITES TOURISTIQUES
De nombreux sites touristiques n'attendent qu'à
~tre mis en valeur. Il s'agit notamment : des parcs de KUNDELUNGU, UPEMB A, des
chutes de la LOFOI, et du KYUBO sur la LUFIRA, des plages des lacs TANG ANIKA
et MOERO, du barrage de NZILO, des montagnes de MURUMBI et de NZAWA (MOB A), de
SUYA (KAB ALO), des eaux thermales de KUNDELUNGU, NGAZA (MOB A) et KONGOLO,
etc.
I.3.6. LES SECTEURS ECONOMIQUES
Le terme secteur economique regroupe deux definitions
:
Le rôle des établissements publics dans la
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> Celle de multiples domaines d'activité
économique, et pour laquelle chaque « secteur économique
» regroupe des familles de produits assez proches pour être
commercialisés ensemble (par exemple, le « secteur des petits
produits électroménagers ») ;
> Celle de la répartition de l'ensemble de
l'activité économique en trois grands secteurs économiques
(primaire, secondaire, tertiaire).
En pratique, la production économique, a la
suite de l'économiste écossais Colin Clark, peut être
répartie entre plusieurs secteurs :10
ü le secteur primaire concerne la collecte et
l'exploitation directe de ressources naturelles (matériaux,
énergie, agriculture, pêche) ;
ü le secteur secondaire concerne les industries de
transformation (agissant sur les matières premières)
;
ü le secteur tertiaire regroupe les industries
de services (essentiellement immatériels : assurances,
intermédiation, formation, études et recherche, administration,
services a la personne, sécurité, nettoyage, etc.)
Cette classification n'est pas rigide, l'agriculture
par exemple ayant été a l'origine classée comme du secteur
secondaire (le cultivateur transforme des graines en produits consommables),
par opposition a la chasse et la simple cueillette.
De plus en plus, en outre, certains auteurs parlent
d'un quatrième secteur, appelé quaternaire.
I.3.6.1.SECTEUR PRIMAIRE KATANGAIS11
Le secteur primaire comprend l'agriculture, la
pêche, l'exploitation forestière et l'exploitation minière.
On désigne parfois les trois dernières par le terme « autres
industries primaires ». Les industries primaires sont liées a
l'extraction des ressources de la terre.
10
Edward Chamberlain et de Joan Robinson, La théorie
de la concurrence monopolistique, Paris, PUF, 1953
11 Plan triennal du Katanga ; Lubumbashi 2010
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A. AGRICULTURE
La diversite eco-climatique du Katanga fait que cette
province possede des potentialites naturelles favorables au developpement du
secteur agricole.
Les activites agricoles de la province se deroulent dans
trois grandes zones ecologiques :
- Zone 1 :
Cette zone couvre les territoires de Kamina, Kabongo,
Kongolo, Kabalo et Nyunzu. Elle est caractérisée par une
pluviométrie de 1100 a 1400mm en moyenne avec deux saisons culturales
par an, l'une allant de septembre a janvier et l'autre de janvier a
juillet.
Cette zone possede un sol riche en matieres organiques et
propice pour l'agriculture.
- Zone 2 :
Cette zone a une topographie accidentée et on y
trouve des sols alluvionnaires le long des cours d'eau et des vallées a
haute potentialité agronomique (LU ALAB A, LUBUDI, Vallee de la LUFIRA,
la DIKULUWE et ses affluents ainsi que la KANDO). Cette vaste zone prend
l'hinterland minier (S AKANI A, KIPUSHI, KAMBOVE, LUBUDI, LUBUMBASHI, LIKASI,
KOLWEZI) et s'étend vers BUKAM A, M ALEMB A NKULU et M
ANONO.
Avec une pluviométrie moyenne de 900 a 1300mm
d'eau, elle n'a qu'une seule saison culturale et une petite saison seche
consacrée aux légumineuses et a la culture
maraichere.
- Zone 3 :
Climat froid du type tempere, chaud et humide en saison
seche (mai a septembre), sol sablonneux, tres pauvre mais propice a la vocation
pastorale.
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Cette Zone couvre les territoires de LUBUDI, MITWAB A,
KASENG A, KALEMIE, et MOB A (sauf le Marungu ou on rencontre quelques gites
agricoles).
Les principales cultures vivriéres sont
:
v Le manioc : Il est cultivé dans les Districts
de Tanganyika, HautLomami, Lualaba, Haut-Katanga (Mitwaba, Pweto,
Kasenga).
v Le mais : Dans les districts de : Tanganyika et du
Haut-Katanga (Kipushi, Kambove, Sakania, Likasi, Kolwezi).
v L'arachide : Dans les districts de Tanganyika, du
Lualaba et du Haut Lomami.
v Le haricot : Dans les territoires de Kipushi, de
Lubudi, de Kambove, de Kaniama, de Moba et de Mutshatsha.
v Le riz paddy : Dans les territoires de Sandoa, de
Dilolo, de Kamina, de Kabongo, de Moba, de Manono et de Kasenga.
D'une maniére générale, en terme
de volume, le manioc, le mais et l'arachide apparaissent comme les principales
cultures vivriéres de la province.
La province a une forte potentialité de
développement de culture de rente ; cependant, la désarticulation
de l'économie nationale et le délabrement des infrastructures de
base, ont contraint la plupart d'industries de transformation a fermer les
portes et a se tourner vers les importations. Ceci a eu pour conséquence
l'abandon des cultures de rente et industrielles tel que :
ü le palmier a huile (Tanganyika et le Haut-Lomami)
;
ü le tabac (Lualaba, Haut-Lomami) ;
ü le coton (Tanganyika, Lualaba, Haut-Lomami)
;
ü les agrumes (Tanganyika, Lualaba, Haut-Lomami)
;
ü la banane (Tanganyika, Lualaba,
Haut-Lomami).
Le rôle des établissements publics dans la
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B. PECHE
La province du Katanga dispose de plans d'eau avec une
diversité des ressources piscicoles. Certains plans d'eau accusent des
signes de surexploitation : c'est le cas de Tshangalele, Nzilo, et du complexe
Luapula-Moero. Par contre, les ressources du fleuve Congo, de la
dépression de Kamalondo et du Lac Tanganyika sont
sous-exploitées.
Les principaux plans d'eau et leurs potentialités
se présentent comme suit :
> Lac Tanganyika : potentiel de 450.000 tonnes/an
(sous exploité) ;
> Lac Moero : Potentiel de 12.000 tonnes/an
(surexploité) ;
> Lac Tshangalele : Potentiel de 1.600 tonnes/an
(surexploité) ;
> Lac Nzilo : potentiel de 2.500 tonnes/an
;
> Dépression de Kamalondo : potentiel de
30.000 tonnes/an.
C. ELEVAGE
La zone d'élevage occupait pres de 10Z de la
superficie de la province, ce qui représentait environ 5.000.000 ha dont
1.850.000 ha pour les pâturages naturels.
L'élevage se pratique sur toute l'étendue
de la province selon les potentialités agro-pastorales (savane) et les
traditions pastorales.
En ce qui concerne l'élevage du gros
bétail, les conflits armés des dernieres années ont
détruit les grands élevages de Moba qui comptaient parmi les plus
importants de notre province. Actuellement, la province ne dispose que des
fermes de GRELKA, de la PASTORALE (Haut Lomami), et de la ferme des peres
Salvatoriens dans le LU ALAB A.
Dans l'hinterland minier par contre, le petit
élevage connait une expansion relativement importante axée
essentiellement sur la volaille, les caprins et les porcs.
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La production dans ce secteur reste insuffisante par
rapport aux besoins alimentaires de la province.
Contraintes au développement agricole
8
Globalement, le développement de l'Agriculture, de
la pêche et de l'élevage est confronté aux contraintes
suivantes 8
v La détérioration des voies de desserte
agricole (routes de desserte agricole, rails, biefs navigables,...)
;
v L'abandon des structures d'appui a la production
agricole (centres de recherche, services d'encadrement, services
spécialisés engrais, semences,...) ;
v Les couts élevés des intrants
agricoles, d'élevage et de pêche ;
v Absence des institutions de financement
agro-pastoral et halieutique ;
v Insécurité des producteurs due aux
conflits armés, aux tracasseries administratives et aux multiples taxes
;
v Manque des infrastructures de stockage ;
v Absence de modernisation des techniques de pêche
et utilisation des moyens prohibés ;
v Non respect de la période de fermeture de la
pêche ;
v Absence de programme de formation dans le domaine de
la pêche ;
v Faiblesse du budget alloué au secteur agricole
;
v Absence d'organisation des producteurs (agriculteurs,
éleveurs, et pécheurs) ;
v Inexistence d'un schéma classique de production
et de distribution des semences ;
v Manque des données statistiques fiables de la
production intérieure.
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29 D. L'EXPLOITATION MINIERE
of Mines
Il est difficile de dissocier l'histoire de
l'industrie miniére du Katanga de celle de la politique
économique de la République Démocratique du Congo
(ex-Zaire).
Au fil du temps, cette industrie est parvenue a
intégrer dans les années 70 notre pays dans le club des grands
pays producteurs mondiaux des métaux non ferreux, en l'occurrence, le
5iéme producteur de cuivre métal, 1er pour le cobalt,
6iéme pour le zinc et bien d'autres métaux et quelques pierres
précieuses, contribuant ainsi dans l'ordre de 65-70 Z au budget national
de notre pays.
Les difficultés techniques et
financiéres qui ont commencé vers les années 1980 se sont
rapidement aggravées durant ces deux derniéres décennies
suite a l'instabilité politique, entrainant ainsi la mise en faillite de
toutes les sociétés miniéres ceuvrant au Katanga;
Congo-Etain, EMK, Sodimico, CimenKat, Gécamines (moins de 10Z de sa
capacité résiduelle).
Malgré l'importance des ressources
minérales que regorgent notre pays, la situation d'instabilité
politique décrite ci-haut, le manque de volonté politique et la
mauvaise gestion des entreprises miniéres ont affecté
négativement le secteur économique au Katanga.
Les recettes enregistrées dans le compte du
trésor public au Katanga n'ont pas dépassé 25 millions de
Dollars en 2006. Le scandale géologique s'est transformé en une
catastrophe ou une jungle miniére entretenue par des prédateurs
Congolais et étrangers transformant la province du Katanga en une mine
artisanale mondiale des matiéres brutes.
Le potentiel géologique et minier du Katanga en
termes de ressources et réserves minérales est encore trés
important, et assez diversifié. Il se chiffre en millions de tonnes des
métaux.
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En l'occurrence, a partir des connaissances partielles
actuelles, par insuffisance d'exploration de tout le Katanga, les ressources et
réserves globales (certaines, probables et possibles) en métaux
de base sont estimées A plus de 70 millions de tonnes de cuivre, 8
millions de tonnes de cobalt, 7 millions de tonnes de zinc... sans oublier le
caractére poly-métal des gisements.
Ces données peuvent ~tre revues a la hausse si
la recherche des nouveaux gites minéraux est intensifiée par la
prospection géologique selon les techniques modernes.
Les exploitations minieres et les indices minéraux
indiquent la présence dans les différents Districts des
ressources et /ou réserves ci-dessous:
Haut Katanga : cuivre, cobalt, zinc,
nickel, or, germanium, salines, calcaire, uranium, platine, fer, plomb, argile,
kaolin, manganése, talc, granites, gypse...
Lualaba : cuivre, cobalt, manganese, or,
diamant, pierres précieuses, kaolin...
Haut-Lomami : étain, or, charbon,
tantale, wolfram, fer, niobium, cuivre, argent,
cassitérite...
Tanganyika : or, calcaire, tantale,
wolfram, niobium, cuivre... B) Exploitation Artisanale
Suite au déclin de l'exploitation
miniére industrielle, avec pour conséquence la suppression
d'emplois, la pauvreté généralisée, la population
Katangaise, pour raison de survie, s'est adonnée a l'exploitation
miniére artisanale ayant débouché sur la ruée vers
le cuivre et le Cobalt en 1997 et en 1998.
Le Ministre des Mines de l'époque a
commencé a attribuer des autorisations
artisanales sur des sites non
concédés. Malheureusement, les contraintes
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liées a une forte demande extérieure des
minerais et l'attrait du lucre ont amené les creuseurs (hommes, femmes
et enfants) a envahir anarchiquement et illégalement la
quasi-totalité des concessions appartenant aux sociétés
minières.
Malgré l'introduction de l'exploitation
artisanale dans le nouveau Code Minier publié en 2002, et son
institutionnalisation, cette activité est encore loin d'être
organisée et constitue un obstacle au démarrage des exploitations
industrielles par écrémage des gisements, destruction des
infrastructures...
Les pratiques illicites et informelles ne facilitent pas
la saisie des données techniques et financières officielles pour
établir les statistiques fiables.
D'après les informations reconstituées,
cette activité emploierait environ 100.000 personnes comme ouvriers
ordinaires travaillant et payés a la tAche sur la
journée.
Ces ouvriers travaillent sans normes techniques,
sécuritaires et environnementales. Ils arrivent a produire pour
l'exploitation entre 40.000 et
50.000 tonnes par mois des minerais titrant 30Z en cuivre
et au moins 8Z en cobalt.
I.3.6.2. SECTEUR SECONDAIRE
Le secteur secondaire correspond aux activités
liées a la transformation des matières premières, qui sont
issues du secteur primaire. Il comprend des activités aussi
variées que l'industrie, l'aéronautique et l'électronique,
le raffinage du pétrole et c.
A. L'industrie
Le secteur industriel du Katanga a quasiment disparu
durant les 30 dernières années. Plusieurs unités de
production manufacturières ont cessé leurs activités ou
travaillent largement en decd de leur capacité
installée.
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Paul WAITSWALO WAMBAEDIA
Le Katanga a perdu ses savonneries, huileries, usines de
confection industrielle, laiteries, usines textiles, cimenteries,
minoteries...
Ainsi, le Katanga compte a ce jour a peine une
vingtaine d'industries manufacturières dont une usine textile, deux
brasseries, deux limonaderies, des biscuiteries, boulangeries, une usine de
production de savon en poudre, cAblerie,...
Plusieurs raisons sont a la base du declin de ce secteur
dont les principales sont :
> La degradation du cadre macro-economique general
;
> La fuite des capitaux due a l'incertitude et a
l'insecurite politique et juridique, a l'instabilite economique et monetaire
;
> La corruption erigee en système, les
tracasseries administratives et policières;
> La hauteur, la multiplicite et la complexite des
taxes ;
> Le delabrement generalise des infrastructures de
base qui handicape l'accès aux matières premières locales
et aux marches locaux, de me-me qu'il grève les codts
d'exploitation ;
> Les importations massives et frauduleuses des
produits similaires a la production locale ;
> La faiblesse du marche interieur due a
l'amenuisement du pouvoir d'achat des populations (chômage, faibles
salaires, cultures de subsistance...) ;
> Le dysfonctionnement du circuit bancaire et
l'absence de credits.
B. Les PME et Artisanat
La petite et moyenne entreprise ainsi que l'artisanat,
centres d'emergence de la classe moyenne, n'ont pas ete epargnes par la
deterioration du cadre macro-economique de la R.D.Congo, en general, et du
Katanga, en particulier.
Au Katanga, les PME ont particulièrement
souffert de l'effondrement de la
Gecamines et de la SNCC, les deux geants
economiques de la province qui
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utilisaient régulierement en sous-traitance les
PME et qui ont entrainé dans leur faillite la plupart d'entre
elles.
De plus, les contraintes liées a
l'énormité et la multiplicité des taxes, la
complexité et l'inadaptation du systeme fiscal, les tracasseries
administratives et policieres, la faiblesse du marché intérieur,
l'inefficacité de l'Etat ont poussé la majorité des PME du
Katanga dans le secteur informel.
Outre les principales raisons du déclin de
l'Economie, en général, déjà
épinglées dans le point précédent (INDUSTRIE), les
PMEA sont confrontées a des problemes spécifiques qui freinent
leur épanouissement et/ou leur éclosion.
Il s'agit :
ü De la faiblesse du partenariat entre les grandes
entreprises et les PME pour développer la sous-traitance de certaines
activités en faveur des PME ;
ü Des difficultés d'acces aux marchés
publics suite a la faiblesse d'expertise et des capacités financieres
;
ü Des difficultés d'acces aux crédits
bancaires ;
ü Du non-paiement de la dette intérieure de
l'Etat et de la cessation de paiement des grandes entreprises
paraétatiques en difficulté.
I.3.6.3. SECTEUR TERTIAIRE
Le secteur tertiaire recouvre un vaste champ
d'activités qui va du commerce a l'administration, en passant par les
transports, les activités financieres et immobilieres, les services aux
entreprises et services aux particuliers, l'éducation, la santé
et l'action sociale. Le périmetre du secteur tertiaire est de fait
défini par complémentarité avec les activités
agricoles et industrielles (secteurs primaire et secondaire).
of Le Commerce
Le secteur du commerce au Katanga est dominé par
le commerce informel qui représente plus de 60Z des transactions. Le
commerce précité
Le rôle des établissements publics dans la
relance de l'économie Katangaise (cas de l'Office des Routes) Par Jean
Paul WAITSWALO WAMBAEDIA
est caractérisé par la non
identification des opérateurs concernés, l'absence de documents
commerciaux, la fraude douaniere, le non paiement des impôts et taxes, la
concurrence déloyale vis-à-vis des acteurs ceuvrant dans le
formel.
Les opérateurs économiques ceuvrant dans le
commerce sont confrontés aux problemes suivants :
v La concurrence déloyale du secteur informel
;
v L'énormité et la multiplicité des
taxes ;
v Les tracasseries administratives et policieres
;
v L'anormalité des circuits de distribution due
au délabrement des infrastructures de base ;
v Les difficultés d'acces aux crédits
bancaires.
b) Le Tourisme
Le Katanga possede une haute potentialité
touristique avec de nombreux sites éparpillés a travers la
province.
Cependant, l'état de délabrement des
infrastructures de base notamment les voies de communication (routes,
aéroports, voies navigables, ponts etc.) et les structures d'accueil,
ainsi que l'insécurité due aux conflits armés, au
phénomene Mai-Mai, aux éléments incontrôlés
de la police et des FARDC font que cette activité se trouve actuellement
au point mort. Aucun touriste n'ose s'aventurer vers l'intérieur de la
province.
La division provinciale du tourisme, chargée de
promouvoir cette activité se trouve démunie de tout moyen
logistique et financier et se contente d'exercer des activités de
taxation sur les opérateurs de son ressort dans les villes ou centres
urbains (Hôtels, agences de voyage, restaurants...), aggravant ainsi les
tracasseries sur ces opérateurs en situation
précaire.
Le rôle des établissements publics dans la
relance de l'économie Katangaise (cas de l'Office des Routes) Par Jean
Paul WAITSWALO WAMBAEDIA
c) Développement Rural
Plus de 60Z de la superficie de la Province du Katanga
représente la zone rurale caractérisée par le manque d'eau
potable, d'électricité, de routes, d'écoles,
infrastructures de transformation, etc. Par conséquent, le
développement rural est un secteur qui nécessite une attention
particuliére du Gouvernement Provincial.
Pour promouvoir le développement dans
l'arriére-Province, il est impérieux de recenser toutes les
potentialités existantes de maniére a focaliser les efforts du
Gouvernement en vue de trouver des réponses aux préoccupations et
aspirations des communautés de base.
Le rôle des établissements publics dans la
relance de l'économie Katangaise (cas de l'Office des Routes) Par Jean
Paul WAITSWALO WAMBAEDIA
Chapitre II. L'OFFICE DES ROUTES
II.1. SITUATION HISTORIQUE, GEOGRAPHIQUE ET JURIDIQUE
II.1.1. CADRE HISTORIQUE
L'office des Routes est l'ingénieur conseil du
Gouvernement pour toutes les questions relatives aux routes
d'intérêt général.
Crée au début de la deuxiéme
décennie qui a suivi la décolonisation de la RD Congo, l'office
des routes demeure l'un des acteurs qui ont marqué l'évolution du
réseau routier de ce pays aprés son
indépendance.
En effet, aprés l'expérience de
l'entretien manuel des routes débutées a l'époque
coloniale et celle des travaux mécanisés exécutés
dans le cadre du plan décennal 1949 - 1959 durant la même
époque, les mouvements tragiques qui ont entouré l'accession de
la RD Congo a l'indépendance en 1960 ont malheureusement marqué
un coup d'arrêt a ce processus d'amélioration de l'état du
réseau routier national.
Confrontées a la problématique de la
relance de l'entretien routier face a la dégradation avancée du
réseau qui s'en est suivie, les nouvelles autorités du pays
avaient fini, aprés une décennie, par décider la
création d'une structure autonome dénommée « Office
des Routes N.
L'office des routes est un organisme public crée
en mars 1971 par ordonnance loi N° 71-023.
Il est doté de la personnalité
juridique. Jadis entreprise publique, l'Office des Routes a été
transformé en 2009 en établissement public par les effets des
décrets N°09/12 du 24 Avril 2009 et n° 09/47 du 03
Décembre 2009.
Son siege est situé a Kinshasa, la capitale de
la RD Congo, et son champ de compétence s'étend sur un
réseau de 58 129 Km constitué des routes nationales et
régionales.
Le rôle des établissements publics dans la
relance de l'économie Katangaise (cas de l'Office des Routes) Par Jean
Paul WAITSWALO WAMBAEDIA
Le parcours de l'Office des Routes est marqué
dès les premiers pas de son existence par des difficultés de tous
ordres qui ont conduit a des reformes successives motivées par la
recherche constante de l'optimisation de son efficacité sur le
terrain.
Aussi, de nombreuses reformes et stratégies
d'intervention ont été mises en en oeuvre, parfois sans
succès, dans le but de remplir cet objectif.
On peut mentionner a titre illustratif :
ü La création, en 1972 de 55 bases
opérationnelles qui ont pratiqué le cantonnage manuel en
régie en employant plus de 30.000 cantonniers ;
ü La créations, a partir de 1973,
après l'échec de l'expérience du cantonnage manuel en
régie, de 9 brigades autonomes mécanisées dont le nombre
est passé, en 1976, a 22 après la récupération par
l'office des routes des matériels mis a la disposition des entreprises
privées situé a l'échec de la première tentative
d'externalisation des travaux d'entretien ;
ü La définition, en 1974, du champ
d'activités de l'office des routes situé a l'insuffisances des
crédits budgétaires a travers le choix porté sur un
réseau limité a 40.000 Km, sur les 68 000 Km lui impartis a
l'époque, dont 20.000Km étaient constitués par un
réseau considéré comme prioritaire appelé « la
Grande Boucle N.
ü La création, en 1981, de 21
unités de production regroupant, les brigades autonomes opérant
au niveau de chaque circonscription territoriale correspond actuellement au
district et qui était appelée a l'époque sous
région.
La reforme institutionnelle intervenue en 1981 a eu
entre autres le mérite des structurer l'office des routes de
manière a lui assurer :
> Une large représentation au niveau national
a travers chaque lieu des provinces, des districts et des territoires et
:
> Les atouts nécessaires pour une prise en
charge adéquate du réseau
lui confié, constitué
de58 129 Km, correspond aux routes nationales,
Le rôle des établissements publics dans la
relance de l'économie Katangaise (cas de l'Office des Routes) Par Jean
Paul WAITSWALO WAMBAEDIA
régionales prioritaires et régionales
secondaires déterminées par la classification routiére
intervenu par l'effet de l'ordonnance n°78-335 du 30 out 1978.
Quinze ans aprés sa création, l'Office
des Routes qui avait réussi a déployer ses activités sur
l'ensemble du territoire national était parvenu a redresser sensiblement
la situation du réseau routier congolais et comptait déjà
a son actif :
v La situation de 36 ponts définitifs totalisant
2 270 metres linaires,
v La construction d'une cinquantaine de pont semi -
définit a tablier modulaires,
v La construction de 115 bacs de tout type (bac a
moteur, a traille et a treuil) et dont la capacité varie entre 5 et 120
tonnes ;
v Le bitumage de 1117 Km de routes, etc.
En 1991 est intervenu une reforme qui a eu pour
corolaire la redéfinition du champ d'activités de l'Office des
Routes en fonction d'un réseau cible, estimé a 30 786 Km,
constitué des routes jugées prioritaires cas supportant plus de
90Z du trafic national.
Cette reforme a entraine une réduction drastique
des postes de travail ouverts au sein de l'office des Routes.
Prés de 5500 directs sur les 8000 existants a
l'époque a l'office des routes ont été supprimés et
transféres au secteur privé avec lequel l'établissement
avait conclu des contrats pour l'exécution des travaux
routiers.
L'organisation de l'Office des Routes a été
repensée depuis lors de maniere a assurer entre autres :
Le renforcement des fonctions stratégiques de
planification, de programmation et de contrOle,
Le rôle des établissements publics dans la
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ü La separation entre ces fonctions strategiques
d'orientation et le suivi et les fonctions operationnelles (regie d'entretien,
gestion du materiel, laboratoire, formation).
ü Une autonomie de gestion a ces fonctions
operationnelles de fagon a leur permettre de gerer l'amelioration de leur
performance
Prés de 5 500 emplois directs sur les 8 000
existants a l'epoque a l'Office des Routes ont ete supprimes et transferes au
secteur prive avec lequel l'etablissement avait conclu des contrats pour
l'execution des travaux routiers.
L'organisation de l'Office des Routes a ete repensee
depuis lors de maniere a assurer entre autres :
> Le renforcement des fonctions strategiques de
planification, de programmation et de contrôle ;
> La separation entre ces fonctions strategiques
d'orientation et le suivi et les fonctions operationnelles (regie d'entretien,
gestion du materiel, laboratoire, formation)
> Une autonomie de gestion a ces fonctions
operationnelles de fagon a leur permettre de gerer l'amelioration de leur
performance.
Cependant, les benefices resultant de cette reforme de
1991 qui a occasionne une large participation du secteur prive, en general, et
des PME, en particulier, dans la mise en oeuvres des projets routiers n'ont pas
pu être consolide.
L'arrêt de financement des investissement en
matiére d'infrastructures routiéres consecutif a la suspension de
la cooperation internationale et le tarissement des ressources internes alloues
a l'Office des routes pour les travaux de maintenance du reseau ont compromis
l'atteinte des resultats escomptes.
Ces facteurs, aggraves par des crises multiformes qui
ont emaille la
transition politique traversee par la RD Congo, ont eu des
consequences
Le rôle des établissements publics dans la
relance de l'économie Katangaise (cas de l'Office des Routes) Par Jean
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désastreuses sur l'état du réseau
routier qui s'est retrouvé quasiment laissé A l'abandon durant de
longues années.
L'avénement, en 2006 des institutions issues
des urnes en RD Congo ainsi que la volonté politique manifeste par les
autorités qui les incarnent de gagner le pari de la
réhabilitation et de la modernisation du réseau routier a ouvert
de nouvelles et meilleurs perspectives pour l'Office des Routes.
La derniére reforme en date, conduite par le
Gouvernement de la république, a débouché sur la
transformation, en 2009, de l'Office des Routes en établissement public.
Cette reforme a entre autres permis :
v De redéfinir les missions de l'Office des
Routes
v De lui conférer un statut adapté a ses
spécifiés et
v D'adapter ses structures organiques par la suppression
du comité de gestion et la mise en place d'une Direction
générale.
II.1.2. CADRE GEOGRAPHIQUE
L'Office des Routes dont la direction
générale se trouve a Kinshasa, posséde des sieges a
travers les 11 provinces de la république démocratique du Congo,
a savoir : la province de Kinshasa, province orientale, Bandundu, Equateur, Bas
Congo, sud Kivu, nord Kivu, Maniema, Kasai Oriental, Kasai occidental et celle
du Katanga dont sa direction provinciale est situé sur l'avenue des
chutes, n°105, dans la commune de Lubumbashi, BP. 3281, Celtel : 09 970 39
320 et Email : or`ktl600C&vahoo.fr
II.1.3. CADRE JURIDIQUE
En vertu de l'ordonnance - Loi N°71-023 du 26
Mars 1971 portant création de l'office des routes qui est entrée
en vigueur en date de sa signature, l'office des routes est un
établissement public des travaux publics dotée d'une
personnalité juridique et de l'autonomie financiére.
Le rôle des établissements publics dans la
relance de l'économie Katangaise (cas de l'Office des Routes) Par Jean
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II.2. LES MISSIONS DE L'OFFICE DES ROUTES
Les missions de l'Office des Routes sont
spécialisées a l'article 4 du décret n°09/47 du 03
Décembre 2009 fixant les statuts d'un établissement public
dénommé « Office des Routes N.
Elles procédent de son objet qui consiste a
gérer le réseau par la gestion du réseau des routes
d'intérêt général en République
démocratique du Congo et des marchés des travaux qui s'y
rapportent.
ce titre l'Office des Routes a notamment pour mission
:
1. L'exécution des études et des
travaux d'aménagement, de construction, d'entretien et de modernisation
des routes du réseau indiqué, constitué des routes
nationales, régionales prioritaires et régionales secondaires,
telle que prévue et définies par l'ordonnance n°078-335 du
30 Aout 1978 portant classification routiére en République
Démocratique du Congo.
2. L'aménagement, la construction, l'entretien et
la modernisation des ouvrages d'art et des bacs de passage des routes ici
concernées.
3. Des interventions dans l'aménagement, la
construction et l'entretien d'autres routes, ouvrages d'art et bacs y
attachés, a la demande du ministre ayant les infrastructures et travaux
publics dans ses attributions.
4. La gestion du laboratoire national des travaux
publics.
5. La préparation, dans le cadre de la
planification nationale des programmes a court, moyen et long terme, visant la
réalisation de son projet.
II. 2.1. RESEAU ROUTIER
Les activités de l'Office des Routes ont repris
au début de l'année 1998, aprés la libération du
pays par le président M'ZEE Laurent désiré Kabila. Toutes,
l'insuffisance des moyens financiers n'a pas permis a la haute direction de
prendre en charge l'entretien du réseau routier comme il se
doit.
Le rôle des établissements publics dans la
relance de l'économie Katangaise (cas de l'Office des Routes) Par Jean
Paul WAITSWALO WAMBAEDIA
Ainsi donc, le reseau routier a charge de l'Office des
Routes dans la province du Katanga s'etend sur 11 324 Km dont :
> Routes Nationales : 3 774 Km
> Routes Provinciales Prioritaires : 4 273
Km
> Routes Provinciales Secondaires : 3 277
Km
II.2.2. SERVICE RENDUS
Les activités de l'Office des Routes n'ont pas
pu tourner a cause de la vétusté du materiel et par manque de
financement au niveau de la direction generale qui n'est que la haute
hiérarchie de l'Office des Routes.
Dans le cadre de la recherche des voies et moyens pour
pouvoir etre opérationnel au niveau de la province du Katanga, ses
relations étroites avec l'autorité provinciale et autres
organismes ont abouti néanmoins a la realisation de certains travaux qui
ont été executes comme suit :
v Brigades Travaux 601/Lubumbashi :
1) Travaux de rehabilitation de la route Luambo-
Mitwaba en partenariat avec l'entreprise Mining Mineral Ressource M.M.R en
sigle : 305 kilometres dont nous trouvons deux ateliers ;
ü Chantier Bunkeya : Trongon Luambo - Kyubo : 161
kilometres
ü Chantier Kalenge: Trongon Kyubo - Mitwaba: 144
kilometres.
2) Travaux de rehabilitation de la route Kasomeno -
Kasenga : 70 kilometres
3) Travaux de rehabilitation de la route Tshisenda-
Mokambo : 63 kilometres
4) Travaux de rehabilitation de la route Nguba - Lubudi
: 144 kilometres.
v Brigade des Travaux 602/ Kalemie :
1) Travaux de rehabilitation de la route Kalemie -
Bendera : 125 kilometres ; le projet PRO-ROUTES avec financement de la Banque
Mondiale.
v Brigade des travaux 603/Kaniama :
Le rôle des établissements publics dans la
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1. Travaux de rehabilitation de la route Kamina -
Kabongo : 200 kilométres
2. Travaux de rehabilitation de la route Kamina -
Kabondo-Dianda : 90 kilométres.
v Brigade des travaux 604/ Kasaji :
1) Travaux de rehabilitation de la route Kolwezi -
Kasaji : 300 kilometres
v Brigade des travaux 605/Kongolo
1) Travaux de rehabilitation de la route Kalemie -
Nyemba : 118 kilométres ;
2) Travaux accés Bac Nyemba ;
3) Travaux de rehabilitation de la route Nyemba - Nyunzu
: 54 kilométres.
II.3. ORGANISATION STRUCTURELLE
Par organisation on sous entend d'une action
c'est-à-dire, mettre chaque chose a sa place ou amenager et coordonner
un ensemble des moyens humaines et materiels en vue d'atteindre un but
défini avec le maximum d'efficacité.
A cet effet, l'Office des Routes pour atteindre ses
objectifs, doit s'organiser suivant une politique bien determine.
C'est la division du travail qui permet de mettre au
préalable en valeur les taches dont l'exercice par une seule personne
est incompatible, d'ou l'organisation de l'office des routes part du niveau
provinciale et son organigramme se présente de la maniére
suivante au niveau de la province du Katanga.
Le rôle des établissements publics dans la
relance de l'économie Katangaise (cas de l'Office des Routes) Par Jean
Paul WAITSWALO WAMBAEDIA
ORGANIGRAMME DE L'OFFICE DES ROUTES DE LA PROVINCE DU
KATANGA
Direction provinciale
Exploitation
Contrôle & inspection
Finances
Administration
Secrétariat
Brigade des
Travaux 601 Lubumbashi
|
|
Brigade des travaux 602 Kalemie
|
|
Brigade des travaux 603 Kaniama
|
|
Brigade des travaux 604 Kasaji
|
|
Brigade des travaux 605 Kongolo
|
Centre de formation provincial 690 L's
|
|
Centre Matériel 670 Lubumbashi
|
Division technique
Division administrative &
financière
Le rôle des établissements publics dans la
relance de l'économie Katangaise (cas de l'Office des Routes) Par Jean
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II.2. ORGANISATION FONCTIONNELLE
II.2.1. Au niveau national
Suivant les dispositions portant organisation
fonctionnelle, l'Office des Routes est composé de trois organes
:
ü Conseil d'Administration
ü La Direction Générale
ü Le Collége des Commissaires aux
Comptes
II.2.2. AU NIVEAU PROVINCIAL
Plus précisément au Katanga, la gestion
est assurée par un directoire provincial composé de :
ü Un Directeur Provincial (DP) et de deux
adjoints
ü Le Chef de Division technique (CDT)
ü Le Chef de Division Administrative et
Financiére (CD AF)
A. DIRECTION PROVINCIAL
a) Brigade des travaux 601 (BT 601) : basée a
Lubumbashi et chargée des routes du District du Haut Katanga
;
b) Brigade des travaux 602 (BT 602) : Basée a
Kalemie et chargée des routes du district du Tanganyika ;
c) Brigade des travaux 603 (BT 603) : Basée a
Kaniama et chargé des routes du district du Haut Lomami ;
d) Brigade des travaux 604 (BT 604) : Basée a
Kasaji et chargée des routes du District du Lualaba ;
e) Brigade des travaux 605 (BTE 605) : Basée a
Kongolo et chargée des routes du district du Tanganyika ;
f) Centre Matériel 670 (CM AT 670) : s'occupe de
la gestion du matériel routier et fluvial de toute la province
;
Le rôle des établissements publics dans la
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Paul WAITSWALO WAMBAEDIA
g) Centre de formation inter- provincial 690 (CFP
690) : Base a Lubumbashi et chargé de la formation et du
perfectionnement du personnel pour les provinces du Katanga et de deux
Kasai.
h) Antenne du Laboratoire National des travaux
publics (LNTP) de Lubumbashi : chargé du contrôle de la
qualité des matériaux de construction avant la mise en oeuvre de
ces derniers.
B. DIVISION TECHNIQUE
Le chef de cette division coordonne les activités
d'aménagement des routes, travaux d'ouvrages d'art.
La division technique de l'Office des Routes regorge en
son sein deux services : l'exploitation et contrôle
inspection.
v Service d'exploitation : c'est celui qui répond
a l'objet social de l'entreprise, qui gere les activités techniques de
l'office des routes ;
v Ce service contrôle les activités
lancées par le service d'exploitation, c'est-Adire tous les travaux
d'ouvrages d'art en général, l'aménagement des routes,
construction des ponts et bacs)
C. DIVISION ADMINISTRATIVE ET FINANCIERE
Le responsable de cette division s'occupe de la
coordination, contrôle et suivi des toutes les activités sous sa
responsabilité notamment dans l'administration et les
finances.
cet effet, il est donc chargé de :
> La mise en application des instructions
émises sur la gestion administratives, comptable et financiere
;
> Approbation des rapports financiers et du
budget,
> La gestion du personnel et l'élaboration des
rapports administratifs.
Le rôle des établissements publics dans la
relance de l'économie Katangaise (cas de l'Office des Routes) Par Jean
Paul WAITSWALO WAMBAEDIA
CHAPITRE III. LE ROLE DE L'OFFICE DES ROUTES DANS LA
RELANCE DE
L'ECONOMIE DU KATANGA
La mission principale de l'Office des Routes
étant de construire et d'améliorer les routes, ces fonctions sont
a juste titre considérées comme un des moyens efficaces de
promouvoir le développement économique de la Province du Katanga
; l'infrastructure en général, l'infrastructure routiére
en particulier sont incontestablement un des éléments moteurs du
développement ; conjuguer leurs efforts avec ceux qui sont faits dans
les autres domaines, c'est-A-dire réaliser ces infrastructures en
harmonie avec les autres actions de développement, en sorte qu'elles ne
se trouvent ni en retard, ni trop en avance, c'est bien une tAche essentielle
des autorités compétentes.
L'état d'un réseau routier et le
développement économique d'un pays sont donc liés a
l'autre ; en fait d'abord, puisque le premier est une des conditions du second
mais par raison aussi a cause de cette harmonie indispensable entre les
différentes actions de développement.
Ces considérations expliquent pourquoi la
conception et la réalisation de routes dans le pays comme la
République Démocratique du Congo présente le
caractére particulier : on n'y construit pas des routes seulement sous
la pression du trafic, c'est-A-dire en fonction d'une demande exprimée,
mais aussi et surtout dans le cadre d'actions intégrées de
relance économique concourant toutes a créer cette demande et a
la satisfaire.
L'économie de la province du Katanga est en
effet trés sensible aux investissements routiers, qui créent
rapidement des échanges entiérement nouveaux.
L'adaptation économique de la route aux besoins
particuliers, rencontrés, l'adaptation technique aux conditions locales,
tels sont les deux aspects complémentaires qui dominent la construction
des routes en République Démocratique du Congo. Construire une
route est une chose souvent facile a la portée de tout bon
ingénieur de génie civil ; mais la concevoir, la réaliser
et
Le rôle des établissements publics dans la
relance de l'économie Katangaise (cas de l'Office des Routes) Par Jean
Paul WAITSWALO WAMBAEDIA
la conserver avec le souci d'un opportun
économique et social demande des connaissances plus poussées et
plus spécialisées qui constitue précisément
l'objectif de l'Office des Routes.
III.1. ASPECTS ECONOMIQUES DE LA ROUTE
Les fonctions qu'assure une route peuvent etre
classées dans trois catégories suivantes
:12
v Fonction de transport a distance : il s'agit
essentiellement de transport de marchandises entre les zones d'économies
complémentaires, entre les zones de production ou d'importation et les
zones de consommation ou d'exportation ;
v Fonction de collecte et de diffusion : c'est le
complément et le prolongement de la précédente fonction,
qui permet le contact direct entre les populations productrices ou
consommatrices et un moyen d'échange entre elles ou avec
l'extérieur ;
v Fonction de liaison humaine et sociale : source
d'échange effectifs, culturels, sociaux, politiques et administratifs,
elle est en définitive un des moteurs principaux de la relance
économique, non seulement par le bien ~tre apporté aux
populations mais par la prise de conscience de besoins nouveaux et de moyens de
les satisfaire.
Ce sont ces fonctions qui confèrent leur
caractère aux différentes artères d'un réseau
routier ; une autoroute assure essentiellement la première fonction ;
une route principale les trois fonctions ; les routes secondaires ou de
desserte agricole les deux dernières fonctions, chacune d'elles entraine
un effet économique et social.
III.2. LE PARC MATERIEL DE L'OFFICE DES ROUTES
Le troisième Gouvernement a été
bénéfique pour l'Office des Routes de fagon qu'il a
été doté par le Gouvernement Central et Provincial des
engins de toutes marques pour la réhabilitation des routes.
12 G.MELLIER, Entretien des routes en terre en zone
tropicale, édition Eyrolles, Paris 1964
Le rôle des établissements publics dans la
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Ci-dessous la liste des engins mis a la disposition de
l'Office des Routes Katanga :
1) DISTRICT DE LUALABA
N°
|
GENRE DU MATERIEL
|
DISTRICT
|
AFFECTATION
|
LOCALISATION
|
|
SIEGE DE LA BRIGADE DES TRAVAUX
|
1
|
EXCAVATEUR
|
LUALAB A
|
KASAJI
|
KAWAYONGO
|
2
|
JEEP 4X4
|
LUALAB A
|
KASAJI
|
KOLWEZI
|
3
|
CA ATELIER
|
LUALAB A
|
KASAJI
|
KASAJI
|
4
|
BULLDOZER
|
LUALAB A
|
KASAJI
|
TSHI AND A
|
5
|
CH ARGEUR
|
LUALAB A
|
KASAJI
|
MUTSH ATSH A
|
6
|
NIVELEUSE
|
LUALAB A
|
KASAJI
|
MUTSH ATSH A
|
7
|
TRACTOPELLE
|
LUALAB A
|
KASAJI
|
MUTSH ATSH A
|
8
|
COMPACTEUR
|
LUALAB A
|
KASAJI
|
TSHI AND A
|
9
|
CAMION BENNE BASCULANTE
|
LUALAB A
|
KASAJI
|
MUTSHATSHA
|
10
|
CAMION BENNE BASCULANTE
|
LUALAB A
|
KASAJI
|
MUTSHATSH A
|
11
|
CAMION BENNE BASCULANTE
|
LUALAB A
|
KASAJI
|
MUTSHATSH A
|
12
|
CAMION CITERNE A EAU
|
LUALAB A
|
KASAJI
|
MUTSH ATSH A
|
13
|
CAMION BENNE BASCULANTE
|
LUALAB A
|
KASAJI
|
KAWAYONGO
|
14
|
CAMION BENNE BASCULANTE
|
LUALAB A
|
KASAJI
|
KAWAYONGO
|
15
|
GROUPE ELECTROGENE
|
LUALAB A
|
KASAJI
|
KAWAYONGO
|
|
AXE KOLWEZI -- KASAJI
|
16
|
BULLDOZER
|
LUALAB A
|
KASAJI
|
LOPOFOI
|
17
|
CH ARGEUR
|
LUALAB A
|
KASAJI
|
MUTSH ATSH A
|
18
|
NIVELEUSE
|
LUALAB A
|
KASAJI
|
MUTSH ATSH A
|
19
|
TRACTOPELLE
|
LUALAB A
|
KASAJI
|
MUTSH ATSH A
|
20
|
COMPACTEUR
|
LUALAB A
|
KASAJI
|
DISOMBO
|
21
|
CAMION BENNE BASCULANTE
|
LUALAB A
|
KASAJI
|
MUTSHATSH A
|
22
|
CAMION BENNE BASCULANTE
|
LUALAB A
|
KASAJI
|
MUTSHATSH A
|
23
|
CAMION BENNE BASCULANTE
|
LUALAB A
|
KASAJI
|
MUTSHATSH A
|
24
|
CAMION CITERNE EAU
|
LUALAB A
|
KASAJI
|
DISOMBO
|
25
|
CAMION BENNE BASCULANTE
|
LUALAB A
|
KASAJI
|
MUTSHATSH A
|
26
|
CAMION BENNE BASCULANTE
|
LUALAB A
|
KASAJI
|
DISOMBO
|
27
|
GROUPE ELCTROGENE
|
LUALAB A
|
KASAJI
|
MUTSH ATSH A
|
Le rôle des établissements publics dans la
relance de l'économie Katangaise (cas de l'Office des Routes) Par Jean
Paul WAITSWALO WAMBAEDIA
N°
|
GENRE DU MATERIEL
|
DISTRICT
|
AFFECTATION
|
LOCALISATION
|
|
AXE KASAJI -- SANDOA -- KAPANGA
|
28
|
BULLDOZER
|
LUALAB A
|
KASAJI
|
KAWAYONGO
|
29
|
CH ARGEUR
|
LUALAB A
|
KASAJI
|
KAWAYONGO
|
30
|
NIVELEUSE
|
LUALAB A
|
KASAJI
|
KAWAYONGO
|
31
|
TRACTOPELLE
|
LUALAB A
|
KASAJI
|
KAWAYONGO
|
32
|
COMPACTEUR
|
LUALAB A
|
KASAJI
|
KAWAYONGO
|
33
|
CAMION BENNE BASCULANTE
|
LUALAB A
|
KASAJI
|
KAWAYONGO
|
34
|
CAMION BENNE BASCULANTE
|
LUALAB A
|
KASAJI
|
KAWAYONGO
|
35
|
CAMION BENNE BASCULANTE
|
LUALAB A
|
KASAJI
|
KAWAYONGO
|
36
|
CAMION CITERNE A EAU
|
LUALAB A
|
KASAJI
|
KAWAYONGO
|
37
|
CAMION BENNE BASCULANTE
|
LUALAB A
|
KASAJI
|
MUTSH ATSH A
|
38
|
GROUPE ELECTROGENE
|
LUALAB A
|
KASAJI
|
KOLWEZI
|
39
|
CAMION BENNE FIXE
|
LUALAB A
|
KASAJI
|
KAWAYONGO
|
40
|
CAMION BENNE FIXE
|
LUALAB A
|
KASAJI
|
KAWAYONGO
|
41
|
CAMION BENNE FIXE
|
LUALAB A
|
KASAJI
|
KAWAYONGO
|
2) DISTRICT DE HAUT- LOMAMI
N°
|
GENRE DU MATERIEL
|
DISTRICT
|
AFFECTATION
|
LOCALISATION
|
|
AXE KAMINA -- KABONGO
|
42
|
JEEP 4X4
|
HAUT LOM AMI
|
KAMINA
|
KAMIN A
|
43
|
CAMION ATELIER
|
HAUT LOM AMI
|
KAMINA
|
KAMIN A
|
44
|
CAMION BENNE BASCULANTE
|
HAUT LOM AMI
|
KAMINA
|
KAMIN A
|
45
|
BULLDOZER
|
HAUT LOM AMI
|
KAMINA
|
KISHIKO
|
46
|
CH ARGEUR
|
HAUT LOM AMI
|
KAMINA
|
KAMIN A
|
47
|
NIVELEUSE
|
HAUT LOM AMI
|
KAMINA
|
KAM ANYOKA
|
48
|
TRACTOPELLE
|
HAUT LOM AMI
|
KAMINA
|
KAM ANYOKA
|
49
|
COMPACTEUR
|
HAUT LOM AMI
|
KAMINA
|
KAM ANYOKA
|
50
|
CAMION BENNE BASCULANTE
|
HAUT LOM AMI
|
KAMINA
|
KAMIN A
|
51
|
CAMION BENNE BASCULANTE
|
HAUT LOM AMI
|
KAMINA
|
KAMIN A
|
52
|
CAMION CITERNE EAU
|
HAUT LOM AMI
|
KAMINA
|
KAM ANYOKA
|
N°
|
GENRE DU MATERIEL
|
DISTRICT
|
AFFECTATION
|
LOCALISATION
|
|
AXE NGUBA -- PONT LUBILANJI
|
54
|
BULLDOZER
|
HAUT LOM AMI
|
KAMINA
|
KAMIN A
|
55
|
CH ARGEUR
|
HAUT LOM AMI
|
KAMINA
|
KAMIN A
|
56
|
NIVELEUSE
|
HAUT LOM AMI
|
KAMINA
|
KAMIN A
|
57
|
TRACTOPELLE
|
HAUT LOM AMI
|
KAMINA
|
KAMIN A
|
58
|
COMPACTEUR
|
HAUT LOM AMI
|
KAMINA
|
KAMIN A
|
59
|
CAMION BENNE BASCULANTE
|
HAUT LOM AMI
|
KAMINA
|
KAMIN A
|
60
|
CAMION BENNE BASCULANTE
|
HAUT LOM AMI
|
KAMINA
|
KAMIN A
|
61
|
CAMION BENNE BASCULANTE
|
HAUT LOM AMI
|
KAMINA
|
KAMIN A
|
62
|
CAMION CITERNE A EAU
|
HAUT LOM AMI
|
KAMINA
|
KAMIN A
|
63
|
CAMION BENNE BASCULANTE
|
HAUT LOM AMI
|
KAMINA
|
KAMIN A
|
64
|
CAMION BENNE BASCULANTE
|
HAUT LOM AMI
|
KAMINA
|
KAMIN A
|
65
|
CAMION BENNE BASCULANTE
|
HAUT LOM AMI
|
KAMINA
|
KAMIN A
|
66
|
CAMION BENNE BASCULANTE
|
HAUT LOM AMI
|
KAMINA
|
KAMIN A
|
67
|
CAMION BENNE BASCULANTE
|
HAUT LOM AMI
|
KAMINA
|
KAMIN A
|
68
|
CAMION BENNE BASCULANTE
|
HAUT LOM AMI
|
KAMINA
|
KAMIN A
|
69
|
CAMION BENNE BASCULANTE
|
HAUT LOM AMI
|
KAMINA
|
KAMIN A
|
Le rôle des établissements publics dans la
relance de l'économie Katangaise (cas de l'Office des Routes) Par Jean
Paul WAITSWALO WAMBAEDIA
70
|
CAMION BENNE BASCULANTE
|
HAUT LOM AMI
|
KAMINA
|
KAMIN A
|
71
|
CAMION BENNE BASCULANTE
|
HAUT LOM AMI
|
KAMINA
|
KAMIN A
|
72
|
GROUPE ELECTROGENE
|
HAUT LOM AMI
|
KAMINA
|
KAMIN A
|
73
|
CAMION BENNE FIXE
|
HAUT LOM AMI
|
KAMINA
|
KAMIN A
|
74
|
CAMION BENNE FIXE
|
HAUT LOM AMI
|
KAMINA
|
KAMIN A
|
75
|
CAMION BENNE FIXE
|
HAUT LOM AMI
|
KAMINA
|
KAMIN A
|
3) DISTRICT DE TANGANI KA
N°
|
GENRE DU MATERIEL
|
DISTRICT
|
AFFECTATION
|
LOCALISATION
|
|
SIEGE DE LA BRIGADE DES TRAVAUX 602
|
76
|
CAMION ATELIER
|
TANGANIKA
|
KALEMIE
|
KALEMIE
|
77
|
REMORQUE ATELIER
|
TANGANIKA
|
KALEMIE
|
PK102
|
78
|
COMPACTEUR MOBILE
|
TANGANIKA
|
KALEMIE
|
KALEMIE
|
79
|
GROUPE ELECTROGENE
|
TANGANIKA
|
KALEMIE
|
KALEMIE
|
N°
|
GENRE DU MATERIEL
|
DISTRICT
|
AFFECTATION
|
LOCALISATION
|
|
AXE KALEMIE -- NYUNZU - KONGOLO
|
80
|
BULLDOZER
|
TANGANIKA
|
KALEMIE
|
PK106
|
81
|
CH ARGEUR
|
TANGANIKA
|
KALEMIE
|
PK107
|
82
|
NIVELEUSE
|
TANGANIKA
|
KALEMIE
|
KALEMIE
|
83
|
TRACTOPELLE
|
TANGANIKA
|
KALEMIE
|
PK117
|
84
|
COMPACTEUR
|
TANGANIKA
|
KALEMIE
|
NYEMB A
|
85
|
CAMION BENNE BASCULANTE
|
TANGANIKA
|
KALEMIE
|
PK117
|
86
|
CAMION BENNE BASCULANTE
|
TANGANIKA
|
KALEMIE
|
KALEMIE
|
87
|
CAMION BENNE BASCULANTE
|
TANGANIKA
|
KALEMIE
|
PK117
|
88
|
CAMION CITERNE A EAU
|
TANGANIKA
|
KALEMIE
|
PK102
|
N°
|
GENRE DU MATERIEL
|
DISTRICT
|
AFFECTATION
|
LOCALISATION
|
|
AXE KALEMIE -- NYUNZU - KONGOLO
|
89
|
BULLDOZER
|
TANGANIKA
|
KALEMIE
|
PK117
|
90
|
NIVELEUSE
|
TANGANIKA
|
KALEMIE
|
NYEMBA
|
91
|
COMPACTEUR
|
TANGANIKA
|
KALEMIE
|
KALEMIE
|
92
|
CAMION BENNE BASCULANTE
|
TANGANIKA
|
KALEMIE
|
KALEMIE
|
93
|
CAMION BENNE BASCULANTE
|
TANGANIKA
|
KALEMIE
|
NYEMBA
|
94
|
CAMION BENNE BASCULANTE
|
TANGANIKA
|
KALEMIE
|
KALEMIE
|
95
|
CAMION CITERNE EAU
|
TANGANIKA
|
KALEMIE
|
KALEMIE
|
|
|
|
|
|
N°
|
GENRE DU MATERIEL
|
DISTRICT
|
AFFECTATION
|
LOCALISATION
|
|
AXE KALEMIE -- NYUNZU - KONGOLO
|
96
|
BULLDOZER
|
TANGANIKA
|
KALEMIE
|
PT117
|
97
|
CH ARGEUR
|
TANGANIKA
|
KALEMIE
|
NYEMBA
|
98
|
CH ARGEUR
|
TANGANIKA
|
KALEMIE
|
KALEMIE
|
99
|
EXCAVATRICE
|
TANGANIKA
|
KALEMIE
|
KALEMIE
|
100
|
NIVELEUSE
|
TANGANIKA
|
KALEMIE
|
|
101
|
TRACOPELLE
|
TANGANIKA
|
KALEMIE
|
|
102
|
TRACTOPELLE
|
TANGANIKA
|
KALEMIE
|
|
Le rôle des établissements publics dans la
relance de l'économie Katangaise (cas de l'Office des Routes) Par Jean
Paul WAITSWALO WAMBAEDIA
103
|
COMPACTEUR ROULANT
|
TANGANIKA
|
KALEMIE
|
|
104
|
CAMION BENNE BASCULANTE
|
TANGANIKA
|
KALEMIE
|
|
105
|
CAMION BENNE BASCULANTE
|
TANGANIKA
|
KALEMIE
|
|
106
|
TRACTEUR AGRICOLE
|
TANGANIKA
|
KALEMIE
|
|
107
|
TRACTEUR AGRICOLE
|
TANGANIKA
|
KALEMIE
|
|
108
|
CITERNE TRACTEUR A EAU
|
TANGANIKA
|
KALEMIE
|
|
109
|
CITERNE TRACTEUR A GO
|
TANGANIKA
|
KALEMIE
|
|
110
|
CAMION BENNE FIXE
|
TANGANIKA
|
KALEMIE
|
NYEMBA
|
111
|
CAMION BENNE FIXE
|
TANGANIKA
|
KALEMIE
|
KALEMIE
|
112
|
CAMION BENNE FIXE
|
TANGANIKA
|
KALEMIE
|
KALEMIE
|
4) DISTRICT DU HAUT KATANGA
N°
|
GENRE DU MATERIEL
|
DISTRICT
|
AFFECTATION
|
LOCALISATION
|
|
SIEGE DE LA BRIGADE DES TRAVAUX 601
|
113
|
EXCAVATRICE
|
HAUT KATANGA
|
LUBUMBASHI
|
LUBUMBASHI
|
114
|
CAMION ATELIER
|
HAUT KATANGA
|
LUBUMBASHI
|
LUBUMBASHI
|
115
|
CAMION BENNE FIXE
|
HAUT KATANGA
|
LUBUMBASHI
|
LUBUMBASHI
|
116
|
PICK UP 4X4
|
HAUT KATANGA
|
LUBUMBASHI
|
LUBUMBASHI
|
117
|
JEEP 4X4
|
HAUT KATANGA
|
LUBUMBASHI
|
LUBUMBASHI
|
118
|
FONDOIR
|
HAUT KATANGA
|
LUBUMBASHI
|
LUBUMBASHI
|
119
|
CH ARGEUR
|
HAUT KATANGA
|
LUBUMBASHI
|
LUBUMBASHI
|
120
|
ASPHALT PLANT
|
HAUT KATANGA
|
LUBUMBASHI
|
LUBUMBASHI
|
121
|
CITERN PLANT
|
HAUT KATANGA
|
LUBUMBASHI
|
LUBUMBASHI
|
122
|
GROUPE ELECTROGENE
|
HAUT KATANGA
|
LUBUMBASHI
|
LUBUMBASHI
|
N°
|
GENRE DU MATERIEL
|
DISTRICT
|
AFFECTATION
|
Local/sat/on
|
|
AXE LWAMBO -- MITWABA
|
123
|
BULLDOZER
|
HAUT KATANG A
|
KALENGE
|
KALENGE
|
124
|
BULLDOZER
|
HAUT KATANG A
|
KALENGE
|
KALENGE
|
125
|
CH ARGEUR
|
HAUT KATANG A
|
KALENGE
|
KALENGE
|
126
|
CH ARGEUR
|
HAUT KATANG A
|
KALENGE
|
BUNKEYA
|
127
|
NIVELEUSE
|
HAUT KATANG A
|
KALENGE
|
KALENGE
|
128
|
NIVELEUSE
|
HAUT KATANG A
|
KALENGE
|
KALENGE
|
129
|
TRACTOPELLE
|
HAUT KATANG A
|
KALENGE
|
KALENGE
|
130
|
COMPACTEUR
|
HAUT KATANG A
|
KALENGE
|
KALENGE
|
131
|
CAMION BENNE BASCULANTE
|
HAUT KATANG A
|
KALENGE
|
KALENGE
|
132
|
CAMION BENNE BASCULANTE
|
HAUT KATANG A
|
KALENGE
|
KALENGE
|
133
|
CAMION BENNE BASCULANTE
|
HAUT KATANG A
|
KALENGE
|
KALENGE
|
134
|
CAMION CITERNE EAU
|
HAUT KATANG A
|
KALENGE
|
LUBUMBASHI
|
135
|
CAMION BENNE BASCULANTE
|
HAUT KATANG A
|
KALENGE
|
KIBULA
|
136
|
CAMION BENNE BASCULANTE
|
HAUT KATANG A
|
KALENGE
|
LUBUMBASHI
|
137
|
CAMION BENNE BASCULANTE
|
HAUT KATANG A
|
KALENGE
|
LUBUMBASHI
|
138
|
CAMION CITERNE EAU
|
HAUT KATANG A
|
KALENGE
|
KALENGE
|
139
|
BULLDOZER
|
HAUT KATANG A
|
BUNKEYA
|
BUNKEYA
|
140
|
CH ARGEUR
|
HAUT KATANG A
|
BUNKEYA
|
KALENGE
|
141
|
NIVELEUSE
|
HAUT KATANG A
|
BUNKEYA
|
BUNKEYA
|
142
|
TRACTOPELLE
|
HAUT KATANG A
|
BUNKEYA
|
BUNKEYA
|
143
|
COMPACTEUR
|
H AUT KATANG A
|
BUNKEYA
|
BUNKEYA
|
144
|
COMPACTEUR
|
HAUT KATANG A
|
BUNKEYA
|
BUNKEYA
|
145
|
CAMION BENNE BASCULANTE
|
HAUT KATANG A
|
BUNKEYA
|
BUNKEYA
|
Le rôle des établissements publics dans la
relance de l'économie Katangaise (cas de l'Office des Routes) Par Jean
Paul WAITSWALO WAMBAEDIA
146
|
CAMION BENNE BASCULANTE
|
HAUT KATANG A
|
BUNKEYA
|
BUNKEYA
|
147
|
CAMION BENNE BASCULANTE
|
HAUT KATANG A
|
BUNKEYA
|
BUNKEYA
|
148
|
CAMION CITERNE EAU
|
HAUT KATANG A
|
BUNKEYA
|
LUBUMBASHI
|
149
|
CAMION CITERNE EAU
|
HAUT KATANG A
|
BUNKEYA
|
BUNKEYA
|
150
|
CAMION BENNE BASCULANTE
|
HAUT KATANG A
|
BUNKEYA
|
LUBUMBASHI
|
151
|
BULLDOZER
|
HAUT KATANG A
|
KASENG A
|
KASENGA
|
152
|
CH ARGEUR
|
HAUT KATANG A
|
KASENG A
|
KASENGA
|
153
|
NIVELEUSE
|
HAUT KATANG A
|
KASENG A
|
LUBUMBASHI
|
154
|
TRACTOPELLE
|
HAUT KATANG A
|
KASENG A
|
KASENGA
|
155
|
COMPACTEUR
|
HAUT KATANG A
|
KASENG A
|
KASENGA
|
156
|
CAMION BENNE BASCULANTE
|
HAUT KATANG A
|
KASENG A
|
KASENGA
|
157
|
CAMION BENNE BASCULANTE
|
HAUT KATANG A
|
KASENG A
|
KASENGA
|
158
|
CAMION BENNE BASCULANTE
|
HAUT KATANG A
|
KASENG A
|
KASENGA
|
159
|
CAMION CITERNE EAU
|
HAUT KATANG A
|
KASENG A
|
LUBUMBASHI
|
160
|
GROUPE ELECTROGENE
|
HAUT KATANG A
|
KASENG A
|
KASENGA
|
N°
|
GENRE DU MATERIEL
|
DISTRICT
|
AFFECTATION
|
Local/sat/on
|
|
AXE TSHINSENDA -- MO KAMBO - SA KANIA
|
160
|
BULLDOZER
|
HAUT KATANG A
|
TSHINSEND A
|
TSHINSEND A
|
161
|
CH ARGEUR
|
HAUT KATANG A
|
TSHINSEND A
|
TSHINSEND A
|
162
|
NIVELEUSE
|
HAUT KATANG A
|
TSHINSEND A
|
TSHINSEND A
|
163
|
TRACTOPELLE
|
HAUT KATANG A
|
TSHINSEND A
|
TSHINSEND A
|
164
|
COMPACTEUR
|
HAUT KATANG A
|
TSHINSEND A
|
TSHINSENDA
|
165
|
CAMION BENNE BASCULANTE
|
HAUT KATANG A
|
TSHINSENDA
|
TSHINSEND A
|
166
|
CAMION BENNE BASCULANTE
|
HAUT KATANG A
|
TSHINSENDA
|
TSHINSEND A
|
167
|
CAMION BENNE BASCULANTE
|
HAUT KATANG A
|
TSHINSENDA
|
TSHINSEND A
|
168
|
CAMION BENNE BASCULANTE
|
HAUT KATANG A
|
TSHINSENDA
|
TSHINSEND A
|
169
|
CAMION BENNE BASCULANTE
|
HAUT KATANG A
|
TSHINSENDA
|
TSHINSEND A
|
170
|
CAMION CITERNE A EAU
|
HAUT KATANG A
|
TSHINSENDA
|
TSHINSEND A
|
171
|
CAMION CITERNE A EAU
|
HAUT KATANG A
|
TSHINSENDA
|
TSHINSEND A
|
172
|
GROUPE ELECTROGENE
|
HAUT KATANG A
|
TSHINSEND A
|
TSHINSEND A
|
173
|
CAMION BENNE FIXE
|
HAUT KATANG A
|
TSHINSENDA
|
TSHINSEND A
|
174
|
CAMION BENNE FIXE
|
HAUT KATANG A
|
TSHINSENDA
|
TSHINSEND A
|
175
|
CAMION BENNE FIXE
|
HAUT KATANG A
|
TSHINSENDA
|
TSHINSEND A
|
N°
|
GENRE DU MATERIEL
|
DISTRICT
|
AFFECTATION
|
Local/sat/on
|
|
VILLE DE LUBUMBASHI
|
176
|
BULLDOZER
|
HAUT KATANG A
|
LUBUMBASHI
|
LUBUMBASHI
|
177
|
CH ARGEUR
|
HAUT KATANG A
|
LUBUMBASHI
|
LUBUMBASHI
|
178
|
CH ARGEUR
|
HAUT KATANG A
|
LUBUMBASHI
|
LUBUMBASHI
|
179
|
NIVELEUSE
|
HAUT KATANG A
|
LUBUMBASHI
|
LUBUMBASHI
|
180
|
TRACTOPELLE
|
HAUT KATANG A
|
LUBUMBASHI
|
LUBUMBASHI
|
181
|
COMPACTEUR
|
HAUT KATANG A
|
LUBUMBASHI
|
LUBUMBASHI
|
182
|
TRACTOPELLE
|
HAUT KATANG A
|
LUBUMBASHI
|
LUBUMBASHI
|
183
|
COMPACTEUR SUR PNEUS
|
HAUT KATANG A
|
LUBUMBASHI
|
LUBUMBASHI
|
184
|
FINISSEUSE
|
HAUT KATANG A
|
LUBUMBASHI
|
LUBUMBASHI
|
185
|
CAMION EPANDEUR
|
HAUT KATANG A
|
LUBUMBASHI
|
LUBUMBASHI
|
186
|
CAMION CITERNE A EAU
|
HAUT KATANG A
|
LUBUMBASHI
|
LUBUMBASHI
|
187
|
CAMION CITERNE A EAU
|
HAUT KATANG A
|
LUBUMBASHI
|
LUBUMBASHI
|
Le rôle des établissements publics dans la
relance de l'économie Katangaise (cas de l'Office des Routes) Par Jean
Paul WAITSWALO WAMBAEDIA
N°
|
GENRE DU MATERIEL
|
DISTRICT
|
AFFECTATION
|
Local/sat/on
|
|
VILLE DE LI KASI
|
188
|
BULLDOZER
|
HAUT KATANG A
|
LIKASI
|
LIKASI
|
189
|
CH ARGEUR
|
HAUT KATANG A
|
LIKASI
|
LIKASI
|
190
|
NIVELEUSE
|
HAUT KATANG A
|
LIKASI
|
LIKASI
|
191
|
TRACTOPELLE
|
HAUT KATANG A
|
LIKASI
|
LIKASI
|
192
|
COMPACTEUR
|
HAUT KATANG A
|
LIKASI
|
LIKASI
|
193
|
CAMION BENNE BASCULANTE
|
HAUT KATANG A
|
LIKASI
|
LIKASI
|
Source : Centre Matériel Office des
Routes
III.3. LE MOYEN FINANCIER MIS A DISPOSITION DE L'OFFICE
DES ROUTES
Depuis l'année 2007 jusqu'en décembre
2010, l'Office des routes a bénéficié du Gouvernement
provincial un montant de 6 998 614,00 de dollars américains pour son
fonctionnement.
Le tableau ci-dessous nous en dit plus :
FINANCEMENT DU GOUVERNEMENT PROVINCIAL DE 2007 A 2010 EN USD
Mo/s
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
|
TOTAL
|
|
Janvier
|
|
-
|
|
-
|
|
-
|
|
300
|
000,00
|
|
300
|
000,00
|
Février
|
|
-
|
|
149 960,00
|
|
5 500,00
|
|
|
-
|
|
155
|
460,00
|
Mars
|
|
-
|
|
-
|
|
-
|
|
500
|
000,00
|
|
500
|
000,00
|
Avril
|
|
-
|
|
-
|
|
330 450,00
|
|
|
-
|
|
330
|
450,00
|
Mai
|
|
-
|
|
75 000,00
|
|
200 000,00
|
|
300
|
000,00
|
|
575
|
000,00
|
Juin
|
|
-
|
|
105 000,00
|
|
-
|
|
|
-
|
|
105
|
000,00
|
Juillet
|
|
-
|
|
100 000,00
|
|
481000,00
|
|
784
|
955,00
|
1
|
365
|
955,00
|
Aout
|
|
-
|
|
100 000,00
|
|
371 748,00
|
|
|
-
|
|
471
|
748,00
|
Septembre
|
|
-
|
|
450 000,00
|
|
200 000,00
|
|
|
-
|
|
650
|
000,00
|
Octobre
|
|
-
|
|
-
|
|
299 988,00
|
|
365
|
988,00
|
|
665
|
976,00
|
Novembre
|
150
|
000,00
|
|
-
|
|
299 988,00
|
|
519
|
037,00
|
|
969
|
025,00
|
Décembre
|
100
|
000,00
|
|
500 000,00
|
|
-
|
|
310
|
000,00
|
|
910
|
000,00
|
TOTAL
|
250
|
000,00
|
1
|
479 960,00
|
2
|
188 674,00
|
3
|
019
|
980,00
|
6
|
998
|
614,00
|
Source : Service comptabilité de l'Office des
Routes Katanga
Ce fonds recu en totalité par le Gouvernement
Provincial a été reparti dans les diverses unités de
l'Office des Routes pour les travaux routiers, l'achat du carburant, le
payement des cantonniers et la prime des agents dit prime des
chantiers.
Le rôle des établissements publics dans la
relance de l'économie Katangaise (cas de l'Office des Routes) Par Jean
Paul WAITSWALO WAMBAEDIA
Voici la repartition de cette dotation :
DEPENSES PAR UNITES D'ACTIVITES DE 2007 A
2010
Un/tes
|
2007
|
|
2008
|
|
2009
|
|
2010
|
|
TOTAL
|
Direction 600
|
55
|
103,90
|
|
287
|
019,77
|
|
789
|
891,81
|
1
|
341
|
710,20
|
2
|
473
|
725,68
|
Laboratoire
|
|
|
|
5
|
520,00
|
|
29
|
288,00
|
|
52
|
777,00
|
|
87
|
585,00
|
Brigade 601
|
171
|
257,60
|
|
691
|
123,00
|
|
374
|
426,00
|
|
350
|
082,00
|
1
|
586
|
888,60
|
Brigade 602
|
|
|
|
177
|
297,00
|
|
229
|
401,00
|
|
248
|
756,00
|
|
655
|
454,00
|
Brigade 603
|
|
|
|
50
|
700,00
|
|
93
|
238,00
|
|
229
|
012,00
|
|
372
|
950,00
|
Brigade 604
|
|
|
|
107
|
670,00
|
|
207
|
952,00
|
|
312
|
607,00
|
|
628
|
229,00
|
Centre 670
|
|
|
|
53
|
064,00
|
|
398
|
945,00
|
|
652
|
434,00
|
1
|
104
|
443,00
|
Centre 690
|
|
|
|
|
536,00
|
|
5
|
390,00
|
|
21
|
904,00
|
|
27
|
830,00
|
TOTAL
|
226
|
361,50
|
1
|
372
|
930,27
|
2
|
128
|
531,81
|
3
|
209
|
282,20
|
6
|
997
|
105,78
|
Source : Service comptabilité de l'Office des
Routes Katanga
Un solde se degage de 1 508,22 dollars americains a la
fin de l'annee 2010 car les recettes sont superieures aux depenses.
En dehors de ce fonds, l'Office des Routes a beneficie au
cours de cette annee en cours d'autres financement du Fonds d'Entretien Routier
dont :
>
|
Le 04 mars 2011 :
|
712
|
000,00
|
$
|
>
|
Le 13 avril 2011 :
|
564
|
000,00
|
$
|
III.3. LE PERSONNEL
Consécutivement aux périodes
d'inactivité, de guerre et a d'autres raisons, le personnel de l'Office
des Routes a connu une reduction de 850 a 250 agents.
C'est ainsi que pour bien démarrer son
programme, il faudra recourir a un recrutement d'un certain nombre des agents,
surtout en ce qui concerne les operateurs des machines et camions ainsi que des
chefs de chantiers et conducteurs des travaux ; et aujourd'hui avec cette
politique il compte 580 agents a travers toute la province du
Katanga.
Le rôle des établissements publics dans la
relance de l'économie Katangaise (cas de l'Office des Routes) Par Jean
Paul WAITSWALO WAMBAEDIA
III.4. ETAT DU RESEAU ROUTIER DU KATANGA
La province du Katanga totalise 11 324
kilornétres des routes dont 3774 kilornétres des routes
nationales, 4 273 kilornétres des routes provinciales prioritaires et
3277 kilornétres des routes provinciales secondaires.
Voici l'état actuel de ce réseau routier de
la Province a) DISTRICT DE TANGANI KA
AXE ROUTIER
|
CODE
|
LONGUEUR
|
ETAT
|
TOTAL
|
TERRE
|
BITUMEE
|
BON
|
MOYEN
|
M AUVAIS
|
ROUTES NATIONALES
|
BENDERA-KALEMIE-KAPONA
|
RN5
|
369
|
369
|
0
|
105
|
0
|
264
|
KAPONA-MUTOTO MOYA-KASAMBA
|
RN33
|
168
|
168
|
0
|
30
|
0
|
138
|
KALEMIE-NYUNZU-MANONOMUKWENDE
|
RN33
|
350
|
350
|
0
|
130
|
10
|
220
|
KAPONA-MOB A
|
RN33
|
100
|
100
|
0
|
0
|
100
|
0
|
MOBA-PEPA
|
RN34
|
95
|
95
|
0
|
0
|
95
|
0
|
MUKWENDE-MITWAB A
|
RN33
|
130
|
130
|
0
|
0
|
130
|
0
|
SOUS-TOTAL
|
|
1 212
|
1 212
|
0
|
265
|
335
|
612
|
POURCENTAGE (Z)
|
|
100
|
|
|
21,86
|
27,64
|
50,50
|
ROUTES PROVINCIALE PRIORITAIRES
|
MANONO- ANKORO-KAKUYU
|
RPP628
|
230
|
230
|
0
|
0
|
0
|
230
|
NYUNZU-KONGOLO-KAB ALOEBOMBO-KAKUYU
|
RPP630
|
400
|
400
|
0
|
0
|
0
|
400
|
KONGOLO-FRONTIERE M ANIEMA
|
RPP630
|
47
|
47
|
0
|
0
|
0
|
47
|
SOUS-TOTAL
|
|
677
|
677
|
0
|
0
|
0
|
677
|
POURCENTAGE (Z)
|
|
100,00
|
100,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
100,00
|
ROUTES PROVINCIALE SECONDAIRES
|
KASAMB A-PUTA-PEPA
|
RPS611
|
140
|
140
|
0
|
0
|
0
|
140
|
PEPA-MOLIRO
|
RPS612
|
160
|
160
|
0
|
0
|
0
|
160
|
SOUS-TOTAL
|
|
300
|
300
|
0
|
0
|
0
|
300
|
POURCENTAGE (Z)
|
|
100,00
|
100,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
100,00
|
Le rôle des établissements publics dans la
relance de l'économie Katangaise (cas de l'Office des Routes) Par Jean
Paul WAITSWALO WAMBAEDIA
> Graphique 1
Le district de Tanganika est compose de 2 189
kilometres des routes dont 1 212 kilometres des routes nationales soit 55Z, 677
kilometres des routes provinciales prioritaires soit 31Z et 300 kilometres des
routes provinciales sécondaires soit 14Z.
En ceci, nous avons pu evaluer l'etat de chaque categorie
de routes et voici comment il se presente :
> Graphique 2
Le rôle des établissements publics dans la
relance de l'économie Katangaise (cas de l'Office des Routes) Par Jean
Paul WAITSWALO WAMBAEDIA
Sur les 1 212 kilometres des routes nationales que
possede le district du Tanganika, 265 kilometres sont en bon état soit
22Z, 335 kilometres a un moyen état soit 28 Z et 612 kilometres en
mauvais état soit 50Z.
> Graphique 3
Sur les 677 kilometres des routes provinciales
prioritaires, toutes sont en mauvais état et nécessitent une
réhabilitation complete.
> Graphique 4
Le rôle des établissements publics dans la
relance de l'économie Katangaise (cas de l'Office des Routes) Par Jean
Paul WAITSWALO WAMBAEDIA
Sur les 300 kilometres des routes provinciales
prioritaires, toutes sont en mauvais &tat et necessitent aussi une
rehabilitation complete.
b) DISTRICT DE LUALABA
AXE ROUTIER
|
CODE
|
LONGUEUR
|
ETAT
|
TOTAL
|
TERRE
|
BITUMEE
|
BON
|
MOYEN
|
M AUVAIS
|
ROUTES NATIONALES
|
LUENA-LUBUDI-NGUBA
|
RN1
|
244
|
244
|
0
|
70
|
25
|
149
|
NGUBA-KOLWEZI
|
RN39
|
125
|
125
|
0
|
125
|
0
|
0
|
KOLWEZI-MUTSH ASTHA-KAS AJI
|
RN39
|
300
|
300
|
0
|
248
|
26,4
|
25,6
|
SOUS-TOTAL
|
669
|
669
|
0
|
444
|
69
|
156
|
POURCENTAGE (Z)
|
100
|
|
|
66,37
|
10,31
|
23,32
|
ROUTES PROVINCIALE PRIORITAIRES
|
KAPANG A-KAMWANYA (KANI AM A)
|
RPP601
|
302
|
302
|
0
|
0
|
0
|
302
|
MULENDA (KABONGO)-KABALO-
NYUNZU
|
RPP626
|
205
|
205
|
0
|
0
|
0
|
205
|
KAMINA-KABONGO-KABALO-NYUNZU
|
RPP630
|
580
|
580
|
0
|
130
|
0
|
450
|
SOUS-TOTAL
|
|
1087
|
1087
|
0
|
130
|
0
|
957
|
POURCENTAGE (Z)
|
|
100,00
|
100,00
|
0,00
|
11,96
|
0,00
|
88,04
|
ROUTES PROVINCIALE SECONDAIRES
|
MWENE IMBU-PANDAMWILA
|
RPS604
|
55
|
55
|
0
|
0
|
0
|
55
|
TSHIKWILA-MWENE IMBU-TSHOZA-
FRONT.KAS AI ORIENT.
|
RPS604
|
431
|
431
|
0
|
0
|
0
|
431
|
S ATSHAM A-KALUNDWE
|
RPS604
|
164
|
164
|
0
|
0
|
0
|
164
|
S AMUYEMBE-S ATSHAM A-KAMINA
|
RPS6205
|
266
|
266
|
0
|
0
|
0
|
266
|
SEBA-KILAMBA
|
RPS609
|
76
|
76
|
0
|
0
|
0
|
76
|
NASONDOYE-SEBABIF.RN1(BUKAM A)
|
RPS610
|
160
|
160
|
0
|
0
|
0
|
160
|
KITENGE (KANI AM A)-KIBAMBI-MUADI KATOLOKA
|
RPS633
|
234
|
234
|
0
|
0
|
0
|
234
|
KALOKO-RIVIERE LOM AMI
(FRONT.KAS AI ORIENTAL)
|
RP634
|
77
|
77
|
0
|
0
|
0
|
77
|
MWATALUKANGA-KALAMB A-KAMULE
|
RPS635
|
43
|
43
|
0
|
0
|
0
|
43
|
SOUS-TOTAL
|
|
1506
|
1506
|
0
|
0
|
0
|
1506
|
POURCENTAGE (Z)
|
|
100,00
|
100,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
100,00
|
Le rôle des établissements publics dans la
relance de l'économie Katangaise (cas de l'Office des Routes) Par Jean
Paul WAITSWALO WAMBAEDIA
> Graphique 5
Le district de Lualaba est compose de 3 262 kilometres
des routes dont : 669 kilometres des routes nationales soit 21Z, 1087
kilometres des routes provinciales prioritaires soit 33Z et 1506 kilometres des
routes provinciales sécondaires soit 46Z.
En ceci, nous avons pu evaluer l'etat de chaque categorie
de routes du district de Lualaba et voici comment il se presente :
> Graphique 6
Le rôle des établissements publics dans la
relance de l'économie Katangaise (cas de l'Office des Routes) Par Jean
Paul WAITSWALO WAMBAEDIA
Sur les 669 kilométres des routes nationales
que posséde le district du Lualaba, 444 kilométres sont en bon
état soit 67Z, 69 kilométres a un moyen état soit 10 Z et
156 kilométres en mauvais état soit 23Z.
> Graphique 7
Sur les 1083 kilométres des routes provinciales
prioritaires que compte le district du Lualaba, 130 kilométres sont en
bon état soit 12Z, 957 kilométres a un mauvais état soit
88 Z.
> Graphique 8
Le rôle des établissements publics dans la
relance de l'économie Katangaise (cas de l'Office des Routes) Par Jean
Paul WAITSWALO WAMBAEDIA
C) DISTRICT DU HAUT KATANGA
AXE ROUTIER
|
CODE
|
LONGUEUR
|
ETAT
|
TOTAL
|
TERRE
|
BITUMEE
|
BON
|
MOYEN
|
MAUVAIS
|
ROUTES NATIONALES
|
NGUBA-LIKASI
|
RN1
|
65
|
65
|
0
|
65
|
0
|
0
|
LIKASI-LUBUMBASHI
|
RN1
|
120
|
0
|
120
|
120
|
0
|
0
|
LUBUMBASHI -- KASUMBALES A
|
RN1
|
90
|
0
|
90
|
90
|
0
|
0
|
KASUMBALES A-TSHISEND A
|
RN1
|
28
|
10
|
18
|
28
|
0
|
0
|
TSHISEND A-MOKAMBO
|
RN1
|
56
|
56
|
0
|
56
|
0
|
0
|
MOKAMBO-S AKANI A
|
RN1
|
53
|
53
|
0
|
0
|
0
|
53
|
LUBUMBASHI -- KIPUSHI
|
RN37
|
30
|
0
|
30
|
17
|
13
|
0
|
LIKASI-KAMBOVE
|
RN38
|
25
|
25
|
0
|
25
|
0
|
0
|
ROUTE AEROPORT DE LUBUMBASHI
|
RN38
|
6
|
0
|
6
|
6
|
0
|
0
|
LUBUMB ASHI-KASOMENO
|
RN5
|
137
|
0
|
137
|
137
|
0
|
0
|
KASOMENO-KILWA-PWETO-
|
RN5
|
337
|
337
|
0
|
130
|
40
|
167
|
KASOMENO-KASENGA
|
RN35
|
70
|
70
|
0
|
70
|
0
|
0
|
SOUS-TOTAL
|
|
1017
|
616
|
401
|
744
|
53
|
220
|
POURCENTAGE (Z)
|
|
100
|
|
|
73,16
|
5,21
|
21,63
|
ROUTES PROVINCIALE PRIORITAIRES
|
MUTOTO MOYA-PEPA MOBA
|
RP623
|
186
|
186
|
0
|
83
|
0
|
103
|
LWAMBO-MITWAB A-MUKWENDE
|
RP617
|
428
|
428
|
0
|
198
|
190
|
40
|
MINGA-LUKAFU-LOFOI
|
RP617
|
180
|
180
|
0
|
47,5
|
0
|
132,5
|
MILONGWE (KAPNJI)-KABUMEMBE
|
RP623
|
186
|
186
|
0
|
0
|
0
|
186
|
SOUS-TOTAL
|
|
980
|
980
|
0
|
328,5
|
190
|
461,5
|
POURCENTAGE (Z)
|
|
100,00
|
100,00
|
0,00
|
33,52
|
19,39
|
47,09
|
ROUTES PROVINCIALE SECONDAIRES
|
KAMBOVE-FRONTIER ZAMBIE
|
RPS614
|
169
|
169
|
0
|
0
|
0
|
169
|
PK41(KAFINDO)-PETR(KINI AMA)- KIBUBULUSHI
|
RPS619
|
164
|
164
|
0
|
0
|
0
|
164
|
PETRO-MPUTA
|
RPS620
|
25
|
25
|
0
|
0
|
0
|
25
|
SAKANI A-KABUND A-LUBUKI-NGALE
|
RPS625
|
165
|
165
|
0
|
0
|
0
|
165
|
KASAMBA-PUTA-PEPA
|
RPS621
|
140
|
140
|
0
|
0
|
0
|
140
|
KIBUBULUSHI-KIPUSHI-LUKUNDI
|
RPS622
|
172
|
172
|
0
|
0
|
0
|
172
|
PEPA-MOLIRO
|
RPS625
|
160
|
160
|
0
|
0
|
0
|
160
|
SOUS-TOTAL
|
|
995
|
995
|
0
|
0
|
0
|
995
|
POURCENTAGE (Z)
|
|
100,00
|
100,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
100,00
|
Le rôle des établissements publics dans la
relance de l'économie Katangaise (cas de l'Office des Routes) Par Jean
Paul WAITSWALO WAMBAEDIA
> Graphique 9
Le district du Haut Katanga est compose de 2 992
kilometres des routes dont : 1 017 kilometres des routes nationales soit 34Z,
980 kilometres des routes provinciales prioritaires soit 33Z et 995 kilometres
des routes provinciales sécondaires soit arrondi a 33Z.
En ceci, nous avons pu evaluer l'etat de chaque categorie
de routes du district du Haut Katanga et voici comment il se presente
:
> Graphique 10
Le rôle des établissements publics dans la
relance de l'économie Katangaise (cas de l'Office des Routes) Par Jean
Paul WAITSWALO WAMBAEDIA
Sur les 1 017 kilométres des routes nationales
que posséde le district du Haut Katanga, 744 kilométres sont en
bon état soit 73Z, 53 kilométres a un moyen état soit 5 Z
et 220 kilométres en mauvais état soit 22Z.
> Graphique 11
Sur les 988 kilométres des routes provinciales
prioritaires que compte le district du Haut Katanga, 328,5 kilométres
sont en bon état soit 34Z, 190 kilométres en moyen état
soit 19Z et 461,5 kilométres a un mauvais état soit 47
Z.
> Graphique 12
Le rôle des établissements publics dans la
relance de l'économie Katangaise (cas de l'Office des Routes) Par Jean
Paul WAITSWALO WAMBAEDIA
Sur les 995 kilometres des routes provinciales
secondaires que compte le district du Haut Katanga tous sont en mauvais
tat.
D) DISTRICT DU HAUT LOMAMI
AXE ROUTIER
|
CODE
|
LONGUEUR
|
ETAT
|
TOTAL
|
TERRE
|
BITUMEE
|
BON
|
MOYEN
|
MAUVAIS
|
ROUTES NATIONALES
|
PONT LUBILANSHI-KANI AM AKAMIN A-PONT BUKAM
A-LUENA
|
RN1
|
428
|
428
|
0
|
80
|
98
|
250
|
KABONDO DI ANDA-KINKONDJ AMALEMBA NKULU-MWANZA-BAC
KABWE MUKWENDE
|
RN33
|
418
|
418
|
0
|
50
|
115
|
253
|
KAMIN A VILLE-KAMINA BASE
|
RN45
|
30
|
20
|
10
|
27
|
3
|
0
|
SOUS-TOTAL
|
876
|
866
|
10
|
157
|
216
|
503
|
POURCENTAGE (Z)
|
100
|
|
|
17,92
|
24,66
|
57,42
|
ROUTES PROVINCIALE PRIORITAIRES
|
MWAN AKIMBU-PENDA MWILA
|
RPP602
|
55
|
55
|
0
|
0
|
0
|
55
|
TSHIKWILA-MULABA-MWAN A KUMBU-TSHIOLA
|
RPP603
|
431
|
431
|
0
|
0
|
0
|
431
|
S ATSHI AMBA-KALUNDWE
|
RPP604
|
164
|
164
|
0
|
0
|
0
|
164
|
S AMUYEMBE-S ATSHI AMBA-KAMINA
|
RPP605
|
266
|
266
|
0
|
0
|
0
|
266
|
MBANGU-TSHIMBALANGA-LUANZA
|
RPP606
|
271
|
271
|
0
|
0
|
0
|
271
|
KAS AJI-TSHIMBALANGA
|
RPP607
|
144
|
144
|
0
|
0
|
0
|
144
|
TENKE-KANSENI A-BIF.RN1 (LUBUDI)
|
RPP615
|
102
|
102
|
0
|
0
|
0
|
102
|
MUKABE KAS ARI-KALERA
|
RPP616
|
96
|
96
|
0
|
0
|
0
|
96
|
SOUS-TOTAL
|
|
1529
|
1529
|
0
|
0
|
0
|
1529
|
POURCENTAGE (Z)
|
|
100,00
|
100,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
100,00
|
ROUTES PROVINCIALE SECONDAIRES
|
KAYEYE-S AKUHENA-MUTSH ATSH AKAPILA (FRONTIERE
ZAMBIE)
|
RPS611
|
141
|
141
|
0
|
0
|
0
|
141
|
KATOKA-LUASHI-KAS AJI
|
RPS612
|
193
|
193
|
0
|
0
|
0
|
193
|
KOLWEZI-MOLWA
|
RPS613
|
142
|
142
|
0
|
0
|
0
|
142
|
SOUS-TOTAL
|
|
476
|
476
|
0
|
0
|
0
|
476
|
POURCENTAGE (Z)
|
|
100,00
|
100,00
|
0,00
|
0,00
|
0,00
|
100,00
|
Le rôle des établissements publics dans la
relance de l'économie Katangaise (cas de l'Office des Routes) Par Jean
Paul WAITSWALO WAMBAEDIA
> Graphique 13
Le district du Haut Lomami est compose de 2 881
kilometres des routes dont : 876 kilometres des routes nationales soit 30Z, 1
529 kilometres des routes provinciales prioritaires soit 53Z et 476 kilometres
des routes provinciales sécondaires soit arrondi a 17Z.
En ceci, nous avons pu evaluer l'etat de chaque categorie
de routes du district du Haut Lomami et voici comment il se presente
:
> Graphique 14
Le rôle des établissements publics dans la
relance de l'économie Katangaise (cas de l'Office des Routes) Par Jean
Paul WAITSWALO WAMBAEDIA
Sur les 876 kilometres des routes provinciales
nationales que compte le district du Haut Lomami, 157 kilometres sont en bon
état soit 18Z, 216 kilometres en moyen état soit 25Z et 503
kilometres a un mauvais état soit 57 Z.
> Graphique 15
Sur les 1 529 kilometres des routes provinciales
prioritaires que compte le district du Haut-Lomami tous sont en mauvais
état.
> Graphique 16
Le rôle des établissements publics dans la
relance de l'économie Katangaise (cas de l'Office des Routes) Par Jean
Paul WAITSWALO WAMBAEDIA
Sur les 476 kilometres des routes provinciales
secondaires que compte le district du Haut Lomami tous sont en mauvais
état.
Apres observation du réseau routier de la province
du Katanga, nous avons remarque ce qui suit :
> Graphique 17
Sur les 11 324 kilometres que renferme la province du
Katanga, 2 068,5 kilometres sont en bon état soit 18Z, 863 kilometres
sont moyen soit 8 Z et 8 392,5 kilometres en mauvais état soit 74 Z et
ceci exige un renforcement de financement.
Le rôle des établissements publics dans la
relance de l'économie Katangaise (cas de l'Office des Routes) Par Jean
Paul WAITSWALO WAMBAEDIA
III.5. TRAVAUX EXECUTES PAR L'OFFICE DES ROUTES DANS
DIFFERENTS
DISTRICTS
N°
|
AXE ROUTIER
|
TOTAL KM
|
TOTAL EXECUTE
|
RESTE
|
|
DISTRICT DE HAUT KATANG A
|
|
|
|
|
KASOMENO -- KASENGA
|
70
|
66
|
4
|
|
VOIRIE DE LA CITE DE KASENG A
|
45
|
45
|
0
|
1
|
TSHISEND A -- MOKAMBO -- SAKANI A
|
116
|
55
|
61
|
|
LWAMBO -- KYUBO
|
161
|
99,2
|
61,8
|
|
NGUB A -- LUBUDI
|
146
|
20
|
126
|
|
KYUBO -- MITWABA
|
144
|
99,7
|
44,3
|
|
SOUS TOTAL
|
536
|
364,9
|
171,1
|
|
DISTRICT DE HAUT LOM AMI
|
|
|
|
2
|
KAMIN A -- KABONGO
|
200
|
117,7
|
82,3
|
|
KAMIN A -- KABONDO DI ANDA
|
90
|
45,16
|
44,84
|
|
SOUS TOTAL
|
290
|
162,86
|
127,14
|
|
DISTRICT DE TANGANIKA
|
|
|
|
3
|
KALEMIE -- NYUNZU
|
190
|
149
|
41
|
|
KALEMIE - BENDERA
|
135
|
106,4
|
28,6
|
|
SOUS TOTAL
|
325
|
255,4
|
69,6
|
|
DISTRICT DE LUALAB A
|
|
|
|
4
|
KOLWEZI -- MUTSH ATSHA -- KAS AJI
|
258
|
208,55
|
49,45
|
|
SOUS TOTAL
|
258
|
208,55
|
49,45
|
|
TOTAL GENERAL
|
1 409
|
991,73
|
417,27
|
Source : rapports techniques de l'Office des Routes
> Graphique 18
Sur le 11324 kilometres des routes que referme toute
la province du Katanga, 991,73 kilometres des routes sont deja executes soit 9Z
seulement et il reste 10 332,28 kilometres a rehabiliter soit 91Z.
Le rôle des établissements publics dans la
relance de l'économie Katangaise (cas de l'Office des Routes) Par Jean
Paul WAITSWALO WAMBAEDIA
Avec une dotation financiére de 8 274 614
dollars américains, un parc matériel de 193 matériels et
une main d'oeuvre de 580 agents, l'Office des Routes a pu réhabiliter
991,73 kilométres des routes en terre et qui sont aujourd'hui
praticable.
III.6. CONTRIBUTION DES ROUTES A L'ECONOMIE
KATANGAISE
a) Impact sur l'économie locale et les conditions
de vie
Si les prix offerts aux producteurs augmentent, si
l'offre de transport pénétre plus en profondeur ou si, sur une
partie significative des itinéraires, les coats du transport diminuent,
il est certain que l'offre de production augmentera et avec elle les revenus
des agriculteurs ainsi que ceux des professions intermédiaires:
transporteurs, commergants, fournisseurs de services.
Quel usage les producteurs feront-ils de ces
améliorations de revenus ? Pour répondre a cette question on peut
prendre l'exemple d'autres régions de la République ayant
bénéficié de travaux routiers et surtout
d'amélioration des niveaux de prix. Santé et éducation
sont les premiers bénéficiaires des améliorations de
revenus: les frais de scolarité sont payés plus facilement et les
enfants, les filles en particulier, sont moins vite retirées des
études. Vient ensuite l'équipement des
ménages.
b) Relance des cultures de rente
Soit qu'elle favorise le développement du
modéle de la grande plantation, soit qu'au contraire elle accompagne
celui de l'agriculture familiale, la route va modifier la rentabilité
des cultures agro-industrielles, comme le manioc, le maïs, l'huile de
palme, en diminuant les coats de transport.
Le rôle des établissements publics dans la
relance de l'économie Katangaise (cas de l'Office des Routes) Par Jean
Paul WAITSWALO WAMBAEDIA
c) Impact économique a moyen et long terme de la
route
La réhabilitation de routes stratégiques
comme celles sélectionnées par le programme par l'Office des
Routes peut avoir des impacts économiques multiples:
v Elle peut diminuer les prix des produits de agricoles
sur les marchés de consommation;
v Elle peut augmenter les prix des produits agricoles
dans les marchés ruraux, les prix producteurs;
v Elle peut modifier l'organisation des
filiéres de la production a la commercialisation en influant sur le
nombre d'intermédiaires, en jouant sur la rentabilité de chaque
fonction
v Elle peut augmenter l'offre de transport ou la
restructurer, par exemple en établissant des articulations
inédites entre le transport vélo et le transport camion ou
piroguier, en favorisant le transport routier là ou prévaut le
transport aérien ...
v Elle peut rendre rentable dans certains troncons la
production de produits qui ne l'étaient pas, en favorisant leur
transport a meilleur cout;
v Elle peut ouvrir des troncons a la production
commercialisée, là ou l'enclavement réduisait au maximum
l'offre de produits et les condamnait " l'autoconsommation, et a l'absence de
revenus monétaires, qui vide les écoles et les centres de
santé.
Sur tous les troncons réhabilités par
l'Office des Routes, de telles évolutions vont pouvoir ~tre
constatées, avec des intensités sans doute variables. Par
exemple, on peut s'interroger sur l'effet de ces routes sur les prix dans les
marchés de consommation, desservis également par des ports et ou
la route ne représentera avant longtemps qu'une part seulement de
l'approvisionnement.
L'effet prix sur les grands marchés de
consommation finirait par s'affirmer si la production locale prenait le relais
des productions éloignées.
Le rôle des établissements publics dans la
relance de l'économie Katangaise (cas de l'Office des Routes) Par Jean
Paul WAITSWALO WAMBAEDIA
CONCLUSION
Le mémoire qui sanctionne la fin de notre cycle
de licence en Gestion Financiére a l'Université de Lubumbashi a
pour théme : « le role des Etablissements publics a la relance de
l'économie du Katanga, cas de l'Office des Routes N.
Il convient de retenir que la construction ou la
réhabilitation du réseau routier :
ü Est a juste titre considérée
comme un des moyens efficaces de promouvoir le développement
économique d'un pays car les producteurs et consommateurs
bénéficient de l'abaissement du cout des transports, et en terme
d'offre et de la demande, les quantités produites ou consommées
vont augmenter, créant ainsi un accroissement
d'économie.
ü Contribue a une plus grande
spécialisation de l'homme d'oU la création de l'emploi par
transformation d'une économie de substance a une économie
d'échange.
ü Le développement ou la transformation
des activités entraine une orientation de l'économie vers
l'extérieur et une stimulation a l'exportation d'oU résulte un
apport supplémentaire en devise.
ü Le développement du tourisme est rendu
possible et ceci constitue une autre source de richesses
extérieures.
ü Incitation au déplacement des
populations, amélioration des conditions sanitaires et de
l'enseignement, meilleure protection des populations par le pouvoir
public.13
13 G. MELLIER, Idem, page 78
Le rôle des établissements publics dans la
relance de l'économie Katangaise (cas de l'Office des Routes) Par Jean
Paul WAITSWALO WAMBAEDIA
BIBLIOGRAPHIE
OUVRAGES
1) BRILM AN J. Clé de la relance, edition Collin,
Paris 1998, p. 6
2) CLERC Denis, Nouveaux Keynésiens, les chantres
du salaire d'efficience, edition Alternatives économiques, Mars
1999.
3) CLERC Denis, Quelques relances historiques ; edition
Alternatives économiques, Janvier 2009.
4) FREYSSINET J., Méthodes de recherche en
sciences sociales, edition MontChretien, Paris 1997
5) KANYIND A Clement, Comment relancer l'économie
en RDC, edition Mouton La Haye, Paris 1998.
6) MELLIER G., Entretien des routes en terre en zone
tropicale, edition Eyrolles, Paris 1964
7) MUHEME Gaspard, Economie régionale par la
gestion de la décentralisation des projets, edition Louvain-la-Neuve,
2005.
8) Plan triennal du Katanga ; Lubumbashi
2010
9) TAMBWE M.K.P, La reconstruction nationale te le
développement en RDC, edition KARIM, Lubumbashi 2000.
UTRES
1) Rapports Financiers 2006 a mai 2011
2) Rapports techniques 2006 a mai 2011
3) www.google.cd
4) www.officedesroutes.cd
5) www. iournalofficiel.cd
Le rôle des établissements publics dans la
relance de l'économie Katangaise (cas de l'Office des Routes) Par Jean
Paul WAITSWALO WAMBAEDIA
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE I
DEDICACE II
IN MEMORUM III
AVANT-PROPOS IV
INTRODUCTION GENERALE 1
I.1. PRESENTATION DU SUJET 1
I.2. CADRE D'ANALYSE 2
a) OBJET D'ETUDE 2
b) DELIMITATION SPACIO-TEMPORAIRE 2
I.3. OBJECTIFS A ATTEINDRE 2
I.4. DEMARCHE METHODOLOGIQUE 3
a) LA METHODE DES FACTEURS DE DEVELOPPEMENT REGIONAL 3
b) LA METHODE DE MESURE DES DISPARITES REGIONALES 4
I.4.2. TECHNIQUES 4
I.5. HYPOTHESES 5
I.6. SUBDIVISION DU TRAVAIL 6
CHAPITRE I. L'ETABLISSEMENT PUBLIC, LA RELANCE ECONOMIQUE ET LA
DESCRIPTION DE LA PROVINCE DU KATANGA DU POINT DE VUE SECTEUR DE PRODUCTION
AGRICOLE, INDUSTRIEL ET TERTIAIRE 7
I.1. ETABLISSEMENT PUBLIC 7
I.1.1. DES STRUCTURES ORGANIQUES 7
I.1.2. LE PATRIMOINE 10
I.1.3. LES FINANCES 11
I.1.4. LA TUTELLE 11
I.1.5. LE PERSONNEL 12
I.1.6. LA DISSOLUTION 13
I.2. LA POLITIQUE DE RELANCE 13
I.2.1. DEFINITION : LA RELANCE 13
Le rôle des établissements publics dans la
relance de l'économie Katangaise (cas de l'Office des Routes) Par Jean
Paul WAITSWALO WAMBAEDIA
I.2.2. LE PRINCIPE D'UNE POLITIQUE DE RELANCE 15
I.2.3. CRITIQUE DE LA POLITIQUE DE RELANCE 15
I.2.4. CONDITIONS DES POLITIQUES DE RELANCE 16
I.2.5. LES MOYENS OU LES OUTILS D'UNE POLITIQUE DE RELANCE 17
I.3. LA PROVINCE DU KATANGA 18
I.3.1.APERÇU GENERAL 18
I.3.2. DISPONIBILITES EN RESSOURCES NATURELLES 19
I.3.3. SITUATION DES SECTEURS D'ACTIVITES ET DES INFRASTRUCTURES
ECONOMIQUES 21
I.3.4. VOIES DE COMMUNICATION 22
I.3.5. SITES TOURISTIQUES 23
I.3.6. LES SECTEURS ECONOMIQUES 23
Chapitre II. L'OFFICE DES ROUTES 36
II.1. SITUATION HISTORIQUE, GEOGRAPHIQUE ET JURIDIQUE 36
II.1.1. CADRE HISTORIQUE 36
II.1.2. CADRE GEOGRAPHIQUE 40
II.1.3. CADRE JURIDIQUE 40
II.2. LES MISSIONS DE L'OFFICE DES ROUTES 41
II. 2.1. RESEAU ROUTIER 41
II.2.2. SERVICE RENDUS 42
II.3. ORGANISATION STRUCTURELLE 43
II.2. ORGANISATION FONCTIONNELLE 45
II.2.1. Au niveau national 45
II.2.2. AU NIVEAU PROVINCIAL 45
CHAPITRE III. LE ROLE DE L'OFFICE DES ROUTES DANS LA
RELANCE DE L'ECONOMIE DU KATANGA
47
III.1. ASPECTS ECONOMIQUES DE LA ROUTE 48
III.2. LE PARC MATERIEL DE L'OFFICE DES ROUTES 48
III.3. LE MOYEN FINANCIER MIS A DISPOSITION DE L'OFFICE DES
ROUTES 54
FINANCEMENT DU GOUVERNEMENT PROVINCIAL DE 2007 A 2010 EN USD
54
III.3. LE PERSONNEL 55
Le rôle des établissements publics dans la
relance de l'économie Katangaise (cas de l'Office des Routes) Par Jean
Paul WAITSWALO WAMBAEDIA
III.4. ETAT DU RESEAU ROUTIER DU KATANGA 56
III.5. TRAVAUX EXECUTES PAR L'OFFICE DES ROUTES DANS DIFFERENTS
DISTRICTS 69
III.6. CONTRIBUTION DES ROUTES A L'ECONOMIE KATANGAISE 70
CONCLUSION 72
BIBLIOGRAPHIE 73
TABLE DES MATIERES 74
Le rôle des établissements publics dans la
relance de l'économie Katangaise (cas de l'Office des Routes) Par Jean
Paul WAITSWALO WAMBAEDIA