II.3. l'affaiblissement de
l'Etat congolais
La guerre d'agression que nous subissons, est une menace
grave en ce qu'elle porte atteinte à la souveraineté nationale et
à l'intégrité territoriale de notre pays.
II.3.1. l'absence d'une armée
Républicaine.
La question de l'absence d'une armée
Républicaines est actuellement le problème le plus grave qui se
pose aux pays d'Afrique, en général, et en particulier au Congo
Démocratique.
La guerre freine considérablement le
développement socio-économique, en même temps qu'elle
constitue une menace pour la stabilité politique sociale de la
société, le constant est unanime. D'une manière
générale, on peut dire que les armées en RDC sont
fondamentalement l'armée dont le recrutement des candidats se fait
à base de critères essentiellement tribaux et ethniques. Elles ne
sont pas utilisées de façon optimale et Républicaine.
Elle est politisée à outrance capable à tout faire pour
solidifier le régime en place. L'inconscience reste un défaut
irrémédiable aux autorités.
II.3.2. une inconscience regrettable
Face au problème des cadres, de salaire des
fonctionnaires, et à la réalité politique, notre
inconsciente saute visiblement aux yeux. Les journaux s'en font souvent
écho. Cette inconscience peut être illustrée par l'attitude
des dirigeants, envers non seulement les fonctionnaires, étudiants
congolais mais également envers la détérioration de la
situation sociale politique du pays.
Actuellement, notre administration politique est pleinement
paralysée par la grève des fonctionnaires jusque là, leurs
revendications salariales formulées auprès des autorités
politiques n'ont pas encore trouvés un écho favorable. Tout se
passe comme si ce pays n'était pas pourvu de chef.
II.3.3. l'absence d'une justice juste.
En RDC, la notion de la justice a perdu toute son
acceptation ou son sens. La mission de dire le droit qui est dévolu aux
cours et tribunaux, ses pratiques d'une manière pas tout a fait
catholique. C'est celui qui est fort financièrement qui l'emporte
l'impunité et l'injustice sont devenues le credo des dirigeants.
Le passage de la justice ordinaire politisée à
la justice politique marquent un degré nouveau dans le scandale de la
violation institutionnalisée.
Il n'est plus caché que l'objectif est de confier le
jugement de certains procès à des juridictions manifestement
politiques, à des tribunaux d'exception, par ce qu'on attribue à
l'infraction un caractère politique.
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