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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEIAOCRATIQUE ET
POPULAIRE
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MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA
RECHERCHE SCIENTIFIQUE
UNIVERSITE DJILALI LIABES SIDI BEL-ABBES FACULTE DES SCIENCES
DE L'INGENIEUR
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Préparé
Présenté
DEPARTEMENT D'ELECTRONIQUE
areitrofre de ~~f~ter
Ecole doctorale : Matériaux et
Composants
Option : Matériaux et Composants
Optoélectroniques au Caboratoire d~
911atériauvlppC~qués
par :ABDELALI LAID
Intrtuto
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Etude des niveaux d'énergie dans Ia structure de
Ia diode laser GaInP/AIGaInP par Ia méthode du pseudopotentiel
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Soutenue
le 13/01/ 2011 devant le jury :
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Président : MR B. SOUDINI Professeur à
l'université Djillali Liabes de S.B.A
Examinateur : MR M. SEHIL Professeur à
l'université Djillali Liabes de S.B.A
Examinateur : MR B. AKKAL Professeur à
l'université Djillali Liabes de S.B.A
Examinateur : MR R. NAOUM Professeur à
l'université Djillali Liabes de S.B.A
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Année universitaire 2009/2010
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Remerciements
Je remercie en premier lieu Dieu le tout puissant de nous avoir
accordé la puissance et la volonté pour terminer ce travail.
Je tiens à exprimer ma reconnaissance à
Mr. H. ABID, Professeur à l'université de Sidi
Bel Abbes, pour avoir dirigé ce mémoire, pour son suivi
permanent, ses lectures attentives, ses conseils judicieux et le soutien
constant qu'il m'a prodigué au cours de l'élaboration de ce
travail.
Je suis particulièrement honoré par Mr.
B. SOUDINI, Professeur à l'université de Sidi Bel Abbes,
pour ses conseils, et les encouragements qu'il n'a cessé de me prodiguer
tout le long de ce travail et aussi a bien voulu présider ce jury de
thèse.
Je remercie sincèrement Mr. R. NAOUM,
Professeur à l'université de Sidi Bel Abbes , Mr. M.
SEHIL, Professeur à l'université de Sidi Bel Abbes,
et Mr. B. AKKAL, Professeur à l'université de
Sidi Bel Abbes d'avoir accepter de faire partie du Jury.
Je tiens également à exprimer mes remerciements aux
membres du laboratoire des matériaux appliqués (A.M.L) et mes
amis (es).
le didie ce modeste travai~ en signe de respect et de
reconnaissance
a:
tales tres chers parents que je reste redevab~e toute ma vie
pour
~eurs soutiens, et sacri ices, toute ces annies
d'itude,
tales chers sour,
tales chers freres : Yfocine, boumedienne, ahmed, faudif
et
abdersamed
Ainsi que mes onc~e : zouaoui, talohamed
tales cousins : n.azzam, n.abdefkader,
tales tres chere amies : z.nori, b. arres, i(iase
efhanani.Yf, Abdi.
AE7C
Sans oublier tous mes camarades de promotion surtout ceux
,avec
qui j'ai passé ces deux, derniere annies et dont je
garde
d'inoubliables souvenirs.
ABD'LALI LAID
Sommaire
Tables des matières
Introduction général 1
Chapitre I : Les lasers à semiconduteurs
I-1 Introduction ..3
I-2 Avantages des lasers a semi-conducteur ..3
I-3 Principe de l'émission et de l'absorption .3
I-3-1 Absorptions 4
I-3-2 Emissions ..4
I-3-2-a Emission spontanée 5
I-3-2-b Emission stimulée ..5
I-4 structure élémentaire d'un laser 6
I-5 Principe de fonctionnement d'un laser .6
I-6 Effet de température .8
I-7 Différents types de laser a semi-conducteur .9
I-7-1 Laser à homojonction 9
I-7-2 Laser à double hétérojonction . 9
I-7-3 Laser à puits quantique 11
I-7-3-a Avantages des lasers à puits quantiques ..11
I-8 Calcul des niveaux d'énergie .11
I-9 Facteur de confinement ..15
I-10 Densité d'états ..17
I-11 Gain optique dans une structure a puits quantique 17
I-11-1 Gain modal 20
I-11-2 Gain maximal 20
I-12 Conclusion 21
Chapitre II : La méthode des pseudo
potentiels
II-1 Equation de Schrödinger à un électron
.22
II-1-1 Hamiltonien exact du cristal .22
II-2 La méthode des pseudopotentiels (P.M) .22
II-2-1 Formalisme mathématique 23
II-2-2 Les modèles des pseudopotentiels
|
25
|
II-2-2-a Le modèle local
|
.25
|
II-2-2-b Le modèle non local
|
..26
|
II-2-2-3-a Modèle de Heine et Abarenkov
|
.26
|
II-2-2-3-b Modèle de Gauss
|
27
|
II-3 La méthode empirique des pseudopotentiels (E.P.M)
|
.28
|
II-3-1L'approximation empirique locale
|
.28
|
Chapitre III : Propriétés et
caractéristiques de l'alliage GaInP/AlGaInP
III-1 Les composés III-V
|
.31
|
III-2 Description de l'alliage ( GaInP)
|
.32
|
III-3 Propriétés de ( GaP,InP)
|
.32
|
III -4 Description de l'alliage (AlGaInP)
|
.33
|
III-5 Structure de bande de (GaP, InP,AlP)
|
33
|
III-6 Masses effectives de (GaP,InP,AlP)
|
34
|
III-7 Paramètre de réseau de l' alliage (AlGaInP)
|
34
|
III-8 Condition d'adaptation
|
35
|
III-9 Masse effectives de l'alliage (AlGaInP)
|
..35
|
III-10 Gap d'énergie de l'alliage (AlGaInP)
|
37
|
III-10-1 Effets de la température sur le gap
d'énergie de l'alliage quaternaire (AlGaInP).....
|
38
|
III-10-2 Effet de la pression sur le gap d'énergie de
l'alliage GaxIn1-xP
|
39
|
III-11 L'indice de réfraction de l'alliage (AlGaInP)
|
40
|
III- 12 Conclusion
|
41
|
Chapitre IV : Résultats et discussions
IV-1 Introduction .42
IV-2 Ajustement des facteurs de formes des trois binaires ..42
IV-3 Structure de bandes électroniques des trois binaires
..44
IV-4 Structure de bandes électroniques des trois ternaires
avec désordre .46
IV-5 Structure de bandes électroniques des
AlxGayIn1-x-yP sans désordre .51
IV.6 Optimisation par la méthode graphique 53
IV-6-1 Désaccords de maille et contraintes de puits 53
IV-6-2 Longueur d'onde ..54
IV-6-2-a Longueur d'onde en fonction de la largeur de puits
.54
IV-6-2-b Longueur d'onde en fonction de la température
55
IV-6-3 Facteur de confinement 56
IV.6.3.a. Facteur de confinement en fonction de la largeur de
puits 56
IV-6.4 Gain maximal 57
IV-6-4-a Gain maximal en fonction de la densité des
porteurs 57
IV-6-4-b Gain maximal en fonction de la largeur de puits ..58
IV-6-4-c Gain maximal en fonction de la température 58
Conclusion générale 59
Bibliographie 61
1
2
Dans l'ensemble des matériaux, les semi-conducteurs
constituent une classe bien définie, avec des propriétés
physique et optique particulières qui sont sources
d'intérêt au plan de la connaissance fondamentale et
d'applications. Ces deux facteurs indissociables font l'importance de ces
matériaux, malgré le nombre limité
d'éléments et de composés semi-conducteurs.
Principalement remarquables par leurs propriétés
électronique et optique, les semiconducteurs interviennent dans presque
tous les équipements électriques, électroniques, et
optiques.
La plus grande partie des composants (transistors,
diodes,....) sont réalisés en silicium qui joue un rôle
prépondérant, sa technologie et sa connaissance théorique
a atteint des niveaux inégalés.
En électronique rapide (de commutation) et en
optoélectronique, les propriétés du silicium sont
insuffisantes (mobilités des porteurs relativement petites et
transitions électroniques indirectes au seuil d'absorption optique).
Dans de telles applications. Les composés semiconducteurs III-V sont
préférables. On citera pour exemple quelques composés
binaires et ternaires, GaAs, InP, GaAlAs, InGaAs,..... les
propriétés de ces matériaux sont très
intéressantes pour les performances de ces dispositifs.
Les diodes laser sont apparues peu de temps après le
premier laser, en 1962. Elles ont ouvert de nouvelles voies technologiques dans
de nombreux domaines dont la plus importante est sans doute l'introduction de
ces sources laser dans les télécommunications par fibres
optiques.
Le principe du laser à semi-conducteurs est bien connu.
La structure la plus utilisée est celle du laser à double
hétérostructure. Grace au confinement optique induit par la
différence d'indice entre les matériaux, on confine l'onde
optique d'un laser dans un espace plus faible que l'extension naturelle de
l'onde dans un milieu homogène.
Dans ce mémoire, on a procédé une
méthode différente pour calculer l'ionicité des
semiconducteurs, c'est la structure de bande électronique. Plusieurs
méthodes théoriques ont été utilisées pour
calculer la structure de bande électronique des matériaux, parmi
les : La méthode empirique des pseudopotentiels qui donne des
résultats raisonnables avec ceux trouvés par
l'expérience.
Le pseudopotentiels empirique est défini comme
étant la superposition des potentielles atomiques qu'on écrit
sous la forme.
Vp (r) = VL (r) + VNL ( r . E )
Où :
VL (r) et VNL ( r . E ) sont respectivement les
parties locales et non locales du pseudopotentiel. Dans ce travail, on se
contente de la partie locale de telle sorte qu'on a :
Vp (r) = VL(r) = ÓV(G) . S(G) expi Gr .
Où :
V(G)sont les facteurs de forme qui sont déterminés
par une méthode d'ajustement basé sur la méthode des
moindres carrés non-linéaire.
Dans notre calcul, nous avons utilisé la méthode
empirique des pseudopotentiels afin de calculer la structure de bande
électronique d'un laser GaInP/AlGaInP.
Le premier chapitre permet d'introduire à
l'étude des différents types de lasers à semiconducteurs,
au rappel de leurs atouts principaux, et à donner les structures
élémentaires des lasers à semi-conducteurs et leurs
caractéristiques fondamentales en régime statique (rendement
externe, courant de seuil, ...) on y présente aussi les relations
donnant le facteur de confinement.
Le second chapitre est consacré à la méthode
des pseudopotentiels que nous avons utilisée afin de calculer la
structure de bande électronique.
Les propriétés générales de
l'alliage GaInP/AlGaInP sont regroupées dans le chapitre III, ou la
présentation des propriétés structurales et optique des
trois composés binaires GaP, InP, AlP conduit de ce quaternaire.
Le derniere chapitre résume les résultats obtenus,
ces résultats sont accompagnés par des discussions et des
interprétations.
Finalement notre travail est achevé par une conclusion
générale
3
Chapitre I :
Les lasers à semiconducteurs
4
I-1 INTRODUCTION
L'évolution des lasers à semi-conducteurs s'est
faite de manière parallèle aux autres types de lasers. Ces
dispositifs ont aujourd'hui une importance énorme dans notre
civilisation : télécommunication par fibre optique (internet,
téléphone, télévision...), stockage de
l'information dans les disques optiques (CD ou DVD pour la musique comme pour
l'informatique), photocopie ou impression laser, applications médicales
ett industrielles... Tout cela représente aujourd'hui plus de 70 % du
marché total des lasers, soit environ 3 milliards de $ en l'an 1999.
I-2 AVANTAGES DES LASERS A SEMICONDUCTEUR
Les avantages des lasers à semi-conducteur sont
particulièrement nombreux.
1' Couverture spectrale importante (0.4 ì m =
ë = 30 ì m).
1' Un bon rendement énergétique.
v' Une excellente capacité de modulation.
v' faible volume (typiquement 1,5.10-3
mm3)
1' puissance pouvant atteindre plusieurs Watts en continu.
v' Un faible coût de fabrication à une très
bonne fiabilité.
1' Le principe d'alimentation est très commode puisqu'une
simple source de courant suffisante pour enclencher le processus
d'émission stimulée.
I-3 PRINCIPE DE L'EMISSION ET DE L'ABSORPTION
La théorie quantique montre que les électrons
occupent un certain nombre de niveaux d'énergies. Le comportement d'un
matériau à la théorie des bandes qui a
séparée les bandes par[1] :
v' La bande de valence, d'énergie Ev.
1' La bande de conduction, d'énergie Ec.
La différence d'énergie entre ces deux bandes
représente la bande interdite (GAP) laquelle caractérise le
matériau semi-conducteur.
L'absorption et l'émission d'énergie sont obtenues
à partir de la transition des électrons d'un niveau
d'énergie vers un autre niveau.
La longueur d'onde de la radiation émise (absorbée)
est liée à la différence d'énergie entre ces deux
niveaux.
Ä = - =
E E E
c V
Ou :
ÄE : Bande interdite (GAP) en (eV) ou en
(J).
Ec : Niveau d'énergie de la
bande de conduction.
Ev : Niveau d'énergie de la
bande de valence.
h : constante de Planck en (J.s).
c : Vitesse de la lumière dans le vide en
(m/s).
ë : La longueur d'onde de la radiation
émise ou absorbée.
I-3-1 Absorption
v.
Considérons un photon qui se propage vers un
électron situé dans la bande de valence E
'électron
Dans le cas ou ce photon possède suffisamment
d'énergie (supérieure ou égale au GAP), l
a bande de conduction. Figure I-1.
absorbe cette énergie et passe dans l
Figure I-1 : diagramme d'énergie d'un
atome : (a) au repos (b) excité
I-3-2 Emission
Un électron excité situé dans la
bande de conduction peut passer à un niveau d'énergie plus
bas en émettant un photon dont la
fréquence í est donnée par :
Selon que la désexcitation se fasse avec ou sans
apport extérieur (photon) nous distinguons deux types
d'émissions :
1' Emission stimulée.
1' Emission spontanée.
Figure I-2 : Atome excité (Etat initial).
I-3-2-a Emission spontanée
L'émission spontanée se fait de
façon aléatoire et donne naissance à des radiations
incohérentes. Les photons ainsi crées ne sont
liés par auc une relation de phase. figure I-3.
Figure I-3 : (a) Atome excité (Etat
initial). (b) Atome au repos (Etat final).
Ce type d'émission se traduit par une
directivité et une puissance faibles.
I-3-2- b Emission stimulée
Un photon incident peut provoquer la désexcitation
d'un électron (situé dans la bande de
conduction) et entraîner l'émission d'un photon
de même phase. Figure I-4.
Ces deus photons peuvent à leur tour
déclencher d'autres émissions synchrones et provoquer un
effet d'avalanche. Il y a donc, pour ce type d'émission
apparition de gain.
6
Figure I-4 : (a) Atome excité (Etat
initial) (b) Atome au repos (Etat final)
I-4 STRUCTURE ELEMENTAIRE D'UN LASER
Le terme « laser
» est un acronyme qui signifie amplification de
lumière par émission stimulée
(light Amplification by Stimulated Emission of
Radiation). Tout laser est constitué de trois
éléments :
v' Milieu amplificateur : c'est un milieu
optiquement actif qui transforme en photons
l'énergie injectée par le pompage et dans lequel il ya du
gain (émission stimulée).
v' Cavité résonante
: elle est constituée d'une cavité formée de
deux miroirs parfaitement parallèles (faces
clivées contenant l'amplificateur). Elle permet la
rétroaction d'une partie de ces photons sur le milieu qui les a
émis.
v' Source de pompage : il
existe trois types de pompage couramment utilisés dans un laser
à semi- conducteurs.
- Pompage optique.
- Pompage par injection électrique
: c'est une technique standard utilisée dans les solides lasers.
-
Pompage électrique dont la technique est
basée sur le même principe que la cathodoluminescence.
I-
5 PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT D'UN LASER
L'amplification optique est obtenuevia le processus
d'inversion de population. Plus
[2] est réalisée lorsque la
particulièrement, cette condition d'amplification
dite de Bernard et Durafourg
séparation des quasi-niveaux de Fermi (qui
caractérisent l'état d'occupation des niveaux) est
supérieure à l'énergie du photon émise
(hí ? E Fc
- EFv) [2] (figure I-
5). Cette amplification utilise le principe de
l'émission stimulée dans une jonction PN polarisée
en direct.
Figure I-5: (a) Diagramme de bande (b) Structure de sous
bandes[3]
8
Dans les lasers à semi-conducteur, l'inversion de
population est directement produite par injection de porteurs. L'énergie
électrique est alors convertie en énergie optique. Les
transitions optiques s'effectuent entre deux continuums d'énergie
(relatifs aux électrons libres du cristal) la bande de valence et la
bande de conduction. Ces deux états sont séparés par une
bande interdite gap dont l'énergie Eg est dépourvue de
niveaux électroniques. La figure I-6 montre la structure typique d'un
laser à semi-conducteur.
L'injection des porteurs majoritaires dans la jonction PN produit
une inversion de population et provoque :
v' Une émission spontanée.
v' Une émission stimulée.
L'introduction de cette jonction, dans une cavité, permet
d'obtenir, au-dessus d'un certain seuil de polarisation, un gain
supérieur aux pertes de la cavité[3].
Figure I-6 : Structure typique d'un laser à
semi-conducteur
La figure I-7 représente les principales couches d'un
laser à semi-conducteur. La couche amplificatrice (ou couche active) est
entourée de deux zones en matériaux (Ex : InP) dopées
respectivement p (matériaux accepteur d'électrons) et n
(matériau donneur d'électrons). Ces deux régions
présentent l'avantage d'avoir une énergie de bande interdite
importante permettant ainsi le confinement des porteurs dans la couche active
[3].
Figure I-7
: représente les couches principales d'un laser
à semi-conducteur
Pour les
applications aux télécommunications
optiques, des matériaux quaternaires tels que InGaAsP
sont utilisés pour réaliser la couche active. L'amplification est
alors produite sur une plage de
longueur d'onde proche de la longueur d'onde de bande
interdite
avec h la constante de
ë= hc
E g
Planck et c la célérité de la
lumière dans le vide. Ainsi, lorsque les électrons et les trous
sont -n et InP-
respectivement injectés du coté InP p,
ceux_ ci rencontrent une barrière de potentiel au niveau
de l'h étérojonction InGaAsP/InP-p
et InP-
n/InGaAsP. Les porteurs restent donc dans la couche
en
InGaAsP ou se produira le processus de
génération et d'amplification de la lumière.
L'indice de réfraction du matériau actif,
supérieur à c
elui des adjacentes, assure quant à lui
le confinement de la lumière dans la couche active (loi
de Snell-
Descartes). La couche active a une
épaisseur usuelle variant de 0,1 à 0,3
um.
I- 6 EFFET DE TEMPERATURE
La température a un effet remarqué sur les
lasers à semi-
conducteur. L'effet le plus important est
de déplacer le courant de seuil (figure
I-
8), un autre effet est d'abaisser le rendement externe.
Le
changement le courant de seuil avec la température
prend la forme suivante [4] :
0
T j
T
(I-3)
I s = I
e
0
Ou Tj est la température de la jonction, tandis
que I0 et T0
sont des paramètre propres à chaque
laser. Cette formule vaut surtout à température
ambiante. A mesure que la température augmente, il faut
opérer à des courants d'injection de plus en plus
élevés pour maintenir la même intensité
lumineuse. Cela cause une dissipation plus grande
d'énergie électrique.
Figure I-8 : Variation de puissance en
fonction de la température
I- 7 DIFFERENTS TYPES DE LASER A SEMI-CONDUCTEUR
I-7-1 laser à homojonction
C'est une jonction P- ue coté de la
N formé d'un même matériau
dopé différemment de chaq
jonction figure I- 9. Cette structure a été
la première à produire de
l'électroluminescence.
L'épaisseur de la région active est
déterminée par la longueur de diffusion naturelle.
10
Figure I-9 : laser à homojonction PN
?
Ce type de laser présente des courants de seuil
important (I10A), ce qui provoque un échauffement
important de la jonction et entraine sa détérioration. Dans ces
conditions, ce laser ne peut pas fonctionner en contenu, il
est surtout utilisé en région impulsionnel. Afin d'abaisser la
temperature de la jonction et donc augmenter sa
fiabilité, il est nécessaire de le refroidir.
I-7-2 Laser à double hé
térojonction
La deuxième génération de laser
qui est apparue est celle du laser à double hétérojonction
(figure II-10a) fonctionnant avec un courant de seuil beaucoup
plus faible (figure I -10b). cette génération de laser
peut être utilisée en régime contenu.
xGa1-xAs de type P et de
Une fine couche d' AsGa (P) est mise sandwich entre deux
couches d' Al
type N de bande interdite plus grande.
Figure I-10a : laser à double
hétérojonction PN
Epaisseur de la zone active d
Figure I-10b
: évolution du courant de seuil dans une
jonction
en fonction de l'épaisseur d de la zone
active[3]
La zone active se présente sous la forme d'un
ruban (ex
: AsGa de type p) qui possède un
indice
de réfraction plus important que l'
AlxGa1-x
As. Cette zone va se comporter comme un guide
d'ondes émis longitudinalement sont guidés.
optiques ou les seuls les photons
12
La structure la plus utilisée est celle du laser
à double hétérojonction qui a une région active de
l'ordre de 0.2 um, dont on présente la structure, l'indice de
réfraction et les niveaux d'énergie sur la figure I-11.
Grâce au confinement otique induit par la différence d'indice
entre les matériaux 1,2et 3, on confine l'onde optique du laser dans un
espace plus faible que l'extension naturelle de l'onde dans un milieu
homogène. Grâce aux discontinuités des niveaux
d'énergie dans la bande de conduction (Ec1à Ec3), les
électrons et les trous sont concentrés dans la couche 2 qui agit
comme le milieu actif du laser en fournissant du gain à l'onde otique
par recombinaison induite des paires électron-trou [5].
Figure I-11 : (a) Structure. (b) Indice de réfraction.
(c) Energie de bande[5]
I-7-3 LASER À PUITS QUANTIQUES
Dés les années 1970, les calculs ont
montré qu'un laser dont la couche active serait très mince (puits
quantique ) serait plus performant qu'un laser à couche active massive.
Son courant de seuil est toujours plus faible et sa longueur d'onde peut
être d'ajuster grâce à ses niveaux d'énergies
discrets.
Mais ce n'est que vers 1980 que l'épitaxie par jet
moléculaire a permis la fabrication d'hétéros structures
de qualité suffisante.
Le laser à puits quantique est un exemple de composant
qui utilise les effets quantiques de la matière aux échelles
nanométriques (confinement quantique des électrons dans des
hétéros structures semi-conductrices). Lorsque l'épaisseur
des couches semi-conductrices est mince, le mouvement des électron
perpendiculairement à la couche est impossible (confinement),
l'électron se meut dans le plan des couches. Les composants obtenus sont
plus performants car le bruit est réduit, on cherche à
réduire l'épaisseur de la région active. Cela est faisable
en faisant appel à des techniques d'épitaxie sophistiquées
comme l'épitaxie par jets moléculaires (MBE : molecular beam
epitaxy) et par épitaxie
en phase gazeuse (MOCVD : metal-
organic vapor deposition). Ainsi, on obtient un laser
à puits quantique lorsque la région active a une
dimension inférieure à 20 nm [6].On peut faire la croissance
d' un seuil puits ou bien plusieurs puits
séparés par des barrières d'un matériau
semi-conducteur d' un gap plus élevé que celui
du puits. On constate alors un changement important dans certains
paramètres
[6].
du laser (gain, densité
d'états...)
I-7-3- a Avantages des lasers à puits
quantiques
v' On peut changer la longueur d'onde d'émission
en changeant l'épaisseur de la région active. v' Un
seuil plus bas.
v' Un rendement quantique supérieur.
v' Une stabilité thermique accrue.
II- 8 CALCUL DES NIVEAUX D'ENERGIE
On peut trouver les f t y de
onctions d'onde et les niveaux d'énergie. On
sépare les directions x e
la direction z (figure I-12).
Figure I-12 : région de confinement d'un puits
quantique et axes
Dans les directions x et y. on ales niveaux
d'énergie du continuum qui correspond à un gaz de fermi
à deux dimensions.
2
E=
i
2 m
Dans la direction z, on doit résoudre l
équation de Schrödinger pour une particule confinée
dans un puits de potentiel.
|
-?2 2
d ø =E
2m d 2
z
|
ø
|
dans le puits
|
(I-5)
|
2 2
V E
d ø + ø
=
m d 2
z
-?
ø en dehors du puits (I-6)
Où V est barrière de potentiel. On peut
considérer deux cas
: celui de puits infiniment profond et celui
du puits de profondeur finie.
2
v' Pour un puits infiniment profond qui correspond à des
frontières impénétrable, les fonctions d'onde s'annulent
aux frontières du puits. On a les solutions :
E n 2
? 2 n ð (I-7)
m L
Z
·
n z
ð
ø = A sin (n=1,2,3...) (I-8)
Z
n L
v' Pour un puits fini, il peut y avoir
pénétration à l'intérieur de la barrière. Il
faut connaitre le saut de potentiel, ce qui dépend des matériaux
considérés ÄE = E gc -
Ega la fonction d'onde elle a la forme suivante :
( )
Ae k z
,
ø=Bsin
( )
k z + ä 2
Ce
( )
- k z
,
en dehors du puits
dans le puits (I-9)
en dehors du puits
14
A,B,C et ä sont des constantes. Pour trouver des
solutions, il faut raccorder la fonction d'onde ø et sa
dérivée dø /dz à la frontière. Ce
qui mène aux relations suivantes :
2m v E
( ) 12
-
K = (I-10)
1
2
1 ? 2
2m E
K = (I-11)
2 ? 2
On obtient une relation de dispersion qui garantit l'existence de
la fonction d'onde.
tan K 2 L 2 = K
1 /K2 (I-12)
En tenant compte des trois directions x,y,z on a les niveaux
d'énergie suivants :
? 2
( ) ( )
2
E n k X K y E n 2
, , = + k x K y
,
2 m ·
|
(I-13)
|
On obtient donc la représentation des
solutions dans l'espace E- k (figure I-13)
Il y a des niveaux d'énergie possible pour les
électrons dans la bande de conduction et pour les trous dans la
bande de valence.
Figure I-13 : pour chaque niveaux con
finé selon z,
les électrons ont une énergie
cinétique selon les axes x et y.
En principe, des transitions sont possibles entre les
différent niveaux de la bande de conduction et de la
bande de valence pour l'émission ( ou l'absorption ) de la
lumière ( figure I-14). Ces transitions sont
régies par des règle de sélections quantiques
associées aux symétries des fonctions d'onde.
Figure I-14 : Niveaux d'énergie dans un laser
à puits quantique[6].
E1C ,E2C,E3C
ils Sont des niveaux d'énergie des
électron.
E1hh ,E2hh ,E3hh ils sont des niveaux d'énergie
des trous lourds.
E1lh ,E2lh, E3lh ils sont des niveaux d'énergie
des trous légers.
Les énergies de transitions sont limitées à
:
2
(K x K y + )
E E g E nc E nv
= + + + 2m *
Ou
? 2 2 (I-14)
1 1 1
(I-15)
= +
m r m e mh
16
m r est la masse réduit. Si on a les
trous légers {lh} et les trous lourds {hh}, on aura toujours des
transitions du type :
E 1 c ? E 1lh ou
E1c ?E 1 hh
E 2 c ? E 2 lh ou E
2 c ?E2hh (I-16)
E 3 c ?E3 lh ou E 3
c ?E3hh
La transition des trous lourds {hh} domine puisque ce niveau est
le plus élevé dans la bande de valence.
E 1 lh ? E 1 h h (I-17)
Donc la transition la plus favorable sera celle de
l'émission laser :
E E
?
q g
|
h2 1 1
+ +
2
8L m m
z c hh
|
(I-18)
|
Ou mc est la masse effective dans la bande de
conduction et mhh , la masse effective du trou lourd dans la bande
de valence.
On voit donc par l'équation (I -18
) qu'on peut changer la longueur d'onde d'émission du laser,
en changeant Lz , la largeur du puits (figure I
-15).
Figure I-15
: longueur d'onde d' émission en fonction de la
largeur du puits pour une structure
InGaAsP/InP[3]
I-
9 FACTEUR DE CONFINEMENT
Dans un laser à semi-
conducteur, l'indice de réfraction de
région active est différent de l'indice de
réfraction des couches de confinement afin de réaliser un guide
plan. Le mode guidé et amplifié déborde
en générale de la région active vers les couches de
confinement sous forme d'un champ évanescent (figure I-16)
Figure I -16 : Illustration la zone de
confinement optique
Pour une région active symétrique
d'épaisseur d, le facteur de confinement est donné par
:
0
2
E X dx
( )
d
=
-
+8
(I-19)
-8
2
E X dx
( )
Où E(x) est la distribution transversale du champ.
La zone de l'hétérostructure semi-conductrice ou
s'effectue la recombinaison électron-trou correspond au semi-conducteur
ayant la plus petite bande d'énergie interdite et donc le plus fort
indice optique. C'est donc aussi une zone confinement optique.
Le calcul du facteur de confinement n'est
généralement pas très facile et nécessite une
approche numérique. Toutefois une expression analytique simple permet
d'obtenir le facteur du confinement avec une très bonne
approximation[3].
2
D
= (I-20)
2+ D
2
D représente l'épaisseur normalisée de la
zone active, donnée par :
2ð ( )1
2 2 2
D = n i n e d
-
ë
(I-21)
Où ë est la longueur d'onde du rayonnement
dans le vide et d l'épaisseur de la zone active. n
i et ne
sont respectivement les indices de réfraction à
l'intérieur de la zone active.
Les deux expressions précédentes sont valables dans
une structure à simple puits quantique.
Pour améliorer le facteur de confinement on remplace le
puits unique par une structure à multipuits quantiques. Si on appelle
Np et Nb le nombre de puits et de barrières, LZ et Lb leurs
épaisseurs respectives, np et nb les indices respectifs des
matériaux puits barrière. Le facteur de confinement pour une
structure à multipuits quantiques est donne par expression suivante :
=
|
|
N L
p . z
|
(I-22)
|
.
|
N L N L
. + .
p z b b
|
Où
|
=
|
D
|
2
|
|
(I-23)
|
|
2+
|
D
|
2
|
2 ð ( )1
2 2
2
D = n - n e d
ë
(I-24)
18
d = N p . L z +
N b . L b (I-25)
n
|
=
|
N L n N L n
+
p z p b b b
|
(I-26)
|
N L N L
+
p z b b
|
I-10 DENSITES D'ETATS
Pour l'application des puits quantiques aux composants
photoniques, on s'intéresse tout particulièrement aux porteurs
aux photons. D'ailleurs, les équations d'évolution des lasers
à semiconducteurs décrivent l'évolution des
densités de porteurs et de photons. Pour déterminer la
densité de porteurs n et p localement, il faut connaitre la
densité d'états ñ (E) et le degré
d'occupation de ces états
donné par la fonction de fermi f(E). En
général, la densité d'états est donnée par
une intégrale dans
l'espace k . Il faut connaitre la structure de bande
(E(k)).
La densité d'états par unité de volume et
incluant les états de spin, est donné par la formule suivante
:
8
1
ñ ( )
E m H E E E E
i
= ( - - - )
2 r g nc vni
ð h L i l h n
= ,
z = 1
|
(I-27)
|
H(x) : fonction d'Heaviside :H =0 si x? 0 et H=1 si x= 0,
m r : masse réduit de la transition pour une sous
bande donné est donnée par :
i
1 1 1
= + (I-28)
m r m c m v
i i i
Ou i
m c et i
m v , sont respectivement la masse de la
bande de conduction et de la bande de valence.
I-11 GAIN OPTIQUE DANS UNE STRUCTURE A PUITS
QUANTIQUE
Le gain optique est un facteur le plus important à
étudier dans laser à puits quantique. Ce facteur il faudra non
seulement qu'il soit positif pour que le milieu soit amplificateur, mais encore
qu'il atteigne une valeur pour que les pertes de la cavité soient
compensées, pour que l'émission laser apparaisse. L'optimisation
de la structure nécessite un grand degré de calcule
numérique parce qu'il y a un grand nombre de paramètres laser,
tel que la composition de puits et la barrière quantique, le nombre de
puits, la longueur de cavité et la réflectivité de la
facette,....
Si l'inversion de population des sous-bandes fondamentales Elc ?
Elhh permet de créer un gain supérieur aux pertes, la raie
d'émission du laser est donnée par :
? ù = E g + E
cl + E hhl (I-29)
Il est donc facile de maitriser dans une certaine gamme la
longueur d'onde d'émission du laser en modulant la largeur du puits.
Dans une double hétéro structure, seule la composition des
matériaux permet d'ajuster la longueur d'onde.
Plusieurs auteurs ont proposé des méthodes de
détermination du gain optique des structures à puits quantique.
Considérons le modèle d'AL et ASADA [6], ou il est supposé
que toutes les sousbandes sont paraboliques et que les transitions
obéissent aux règles de sélection k.
8
* * Ì
ù ì m m 2
e h
(I-30)
g ( )
ù = × R f f L E dE
( - ) ( )
2 * * ch c v ch ch
ð h L å m m
+
e h
tr
z 1 E
20
Ou fc et fv sont les
fonctions de distribution de Fermi Dirac pour les bandes de conduction et de
valence, ces fonctions s'écrivent :
-
{ ( ) } 1
f c 1 exp
= + E cl E Fc KT
- /
(I-31)
-
{ ( ) } 1
f v 1 exp
= + Ë hl E Fv KT
- /
Ou ù est la fréquence angulaire de la
lumière, u la mobilité, å la constante
diélectrique, k est la constante de Boltzmann, T la
température absolue, m e * et m c * respectivement la
masse effective de la
bande de conduction et de la bande de valence.
EFc , EFv sont les quasi-niveaux de Fermi que l'on
peut calculer pour une densité de porteurs donnée en utilisant
les intégrales de Fermi Dirac :
E Fc = kT ln (en nc-
1)-Ecl
(I-32)
p
E Fv = kT ln e pc - 1)- E
hl
Avec n c = p ckT
Pc = ñvkT
(I-33)
nc , pc sont respectivement les densité
critique de la bande de conduction et la bande de valence.
*
ñc
m e
ð
ou (I-34)
*
m h
2
ð
ñv
Pour les semi-conducteurs (III-V) et pour les premiers
états quantiques, l'élément de la matrice optique pour les
ondes de type TE, est donnée par :
E eh
E
cn
(R c2h ) conv
R ? 3 / 4 1 +
ch
E .- E eh (I-35)
R ch ? 3 / 2 ( R c2h ) conv
E = E eh (I-36)
e h E E
2 2 ( )
+ Ä l
( )
R 2 g g so
= (I-37)
ch conv 2 E E + ( )
2 / 3 Ä m
eh g so e
(Rc2h ) : matrice optique des matériaux
conventionnels (massifs).
e : est la charge de l'électron.
Aso : l'énergie de spin orbite.
L ( E eh) : loretzien.
L ( E ch) : largeur
caractéristique est donnée par l'expression suivante :
1 ? / ô in
L E
( ) (
=
ch ) ( )
2 2
ð E - ? ù + ? / ô
eh in
|
(I-38)
|
ôin : temps de la relaxation de l'intra bande.
Ech : énergie de transition bande à bande
soumise à la règle de sélection k : kc =kh.
I-11-1 Gain modal
Le modal c'est le produit du gain optique par le facteur de
confinement, les valeurs du facteur de confinement sont M =
0.5 pour les lasers massiques et Q = 0.03 pour les lasers
à puits quantiques
[7].
I-11-2 Gain maximal
Le gain maximal en fonction de l'injection n est donné par
la relation suivante [8].
g n
( ) m ax = In
g 0
|
n
n tr
|
(I-39)
|
Ou
|
g
|
|
E m
ì 2
g r
|
(I-40)
|
|
0 cn L
? 3
å 0 r z
|
Eg est le gap, j.t le moment
dipolaire, m r la masse réduite,
å0 la permittivité de vide, e est
la célérité de la lumière dans le vide,
nr l'indice de réfraction et Lz
la longueur de la zone active.
On peut donner aussi le gain maximal par cette expression :
g
- n -n
n Rn
c c
( ) max
n = á d
2 1 - e - e
(I-41)
22
Ou á2d : l'absorption d'un
puits quantique à population nulle (courant de pompage est nul). R est
le rapport des masse effectives des porteurs de la bande de conduction et de la
,bande de valence :
h
R = (I-42)
*
m e
II-12 CONCLUSION
Dans ce chapitre, nous avons donné une description
générale du fonctionnement et l'évolution d'un laser
à semi-conducteur et leur structure élémentaire.
On a montré une analyse statique qui est effectuée
à partir d'un modèle simple d'équations
d'évolution.
Parmi les modèles qui déterminent le gain optique
le modèle d'AL et ASADA qui suppose que toutes les sous- bandes sont
paraboliques.
22
Chapitre II :
La méthode des pseudopotentiels
23
II-1 EQUATION DE SCHRÖDINGER A UN ELECTRON
II-1-1 Hamiltonien exact du cristal
Les solides sont constitués par une association de
particules : les ions et les électrons. Le problème
théorique fondamental de la physique des solides est de comprendre
l'organisation intime de ces particules à l'origine de leurs
propriétés. Mais dans ce cas, la mécanique classique
s'avère être insuffisante et il faut faire appel à la
mécanique quantique dont la base est la résolution de
l'équation de Schrödinger :
H ø = Eø (II-1)
Le problème général peut être
posé sous la forme d'une équation du mouvement de toutes les
particules présentes dans le cristal. L'Hamiltonien exact du cristal
(non relativiste) résulte de la présence des forces
électrostatiques d'interaction : répulsion ou attraction suivant
la charge des particules (ions, électrons)
H total = T n +
Te + V nn + V ne +
Vee (II-2)
Tn est l'énergie cinétique des
noyaux, Vnn l'énergie potentielle d'interaction entre les
noyaux, Vne l'énergie potentielle d'attraction noyaux électrons,
Vee l'énergie potentielle de répulsion entre les
électrons et Te est l'énergie cinétique des
électrons. La solution de l'équation (II.1) avec H
total
conduit à la résolution d'un problème
à N corps.
II-2 LA METHODE DES PSEUDOPOTENTIELS (P.M)
La méthode de pseudopotentiels fût introduite par
Fermi en 1934 pour étudier les états atomiques des couches minces
[9,10]. Dans l'année suivante, Hellman proposa que cette méthode
puisse être utilisée pour obtenir les niveaux
énergétiques des atomes des métaux alcalins. Cependant,
c'est à partir de 1950 que son utilisation fut
généralisée et ceci grâce à Phillips et
Kleinman en 1959 qui se sont basés sur la méthode des ondes
planes orthogonalités (O.P.W). L'intérêt de cette
méthode est que seuls les électrons de valence sont pris en
compte. Les électrons du coeur sont supposées « gelés
» et seuls les électrons de valence se déplacent dans un
potentiel électronique.
Les coefficients utilisés dans cette méthode
O.P.W pour assurer l'orthogonalité de l'onde plane aux états du
coeur, peuvent être utilisés pour construire un potentiel
orthogonal. Ce potentiel est répulsif car son effet est de repousser les
électrons de valence loin du coeur. Et on obtient par effet d'annulation
un potentiel faible ou « pseudopotentiel ». Ce dernier peut
être traité en utilisant la méthode des électrons
presque libre (N.F.E.M) ou toute autre méthode
standard pour résoudre l'équation de
Schrödinger. Cette méthode fut appliquée notamment pour le
calcule des structures électroniques des solides et liquide, les
interactions électron phonon, la supraconductivité, les
vibrations des réseaux, les liaisons et structures des
cristaux...etc.
II-2-1 Formalisme mathématique
Comme dans la méthode O.P.W la fonction ö est
donnée par la somme d'ondes planes Øvk
et des états atomiques occupés du coeur
Økc[10]
? K = ö k + Ó
c b c ö k (II.3)
v c
La fonction d'onde ö k doit être orthogonale aux
états du coeur Øc
ö K ? K = (II.4)
C / 0
vérifie l'équation de Schrödinger :
H ? k = E ?k (II.5)
En utilisant l'expression (II.4) et (II.5), nous pouvons
démontrer que :
H ö K - H Ó
c öK ? K ö k = E K ?
K (II.6)
V C v c
/
On sait que :
H ö K ö kC = E föf
(II.7)
Donc :
H OV ic + E KE(ö K /
öK)Oic E K øK E K
LöV K ö f / gc
IC(
C C
VH öK + Ó
C ( E K ) (öf /ö;
)öf = EK K (II.8)
Avec
V R = Ec ( E K - E C
K) (ö f / ö ; )ö (II.9) K
On peut écrire l'équation (II.8) d'une façon
condensée :
( H + V R ö K = E
K ö K (II.10)
) V V
Où
+V )ö V K
R = E
C K öK
2
P +V
(II.11)
2m
25
On pose
v P = v C +v R
c'est le pseudopotentiel qui est faible. v C : potentiel
attractif du coeur négatif.
v R : potentiel répulsif positif
Dans l'équation (II.11) öK V
est la pseudofonction d'onde, cependant, il est important de noter que la
valeur de l'énergie å K = å ( k)
n'est pas une pseudoénergie mais la vraie énergie correspond
à la fonction d'onde øK .
Dans ce cas pour résoudre l'équation de
Schrödinger, on peut considérer le pseudopotentiel comme une
perturbation.
II-2-2 Les modèles des pseudopotentiels
Le théorème de l'annulation et les
démonstrations analytiques basées sur le pseudopotentiel de
Phillips-Kleinman servaient de base pour expliquer comment la structure
électronique d'un système réel peut être
décrite par la méthode N.F.E.M ou par un faible potentiel.
Cependant, l'approche de Phillips-Kleinman n'a pas une large application comme
méthode de calcul pour obtenir la structure de bande d'un cristal. Ce
qui fait que des modèles et des potentiels empiriques furent
utilisés pour « ajuster » les propriétés
observées et résoudre ensuite un certain nombre de
problèmes. Dans certains cas, le modèle de potentiel est
ajusté par rapport aux données atomiques expérimentales,
ensuite, il est utilisé pour le calcul de la structure de bandes d'un
solide [11].
II-2-2-a Le modèle local
Le modèle le plus simple consiste en un potentiel local
dépendant de la variable r, et pour ce fait plusieurs formes de
potentiels ont été proposées :
Le premier modèle [10] consiste en un potentiel de coulomb
à une distance large et un potentiel constant dans la région du
coeur. Une forme de ce potentiel est :
-
r r ? c
-
r Z
(II.12)
Z e
e
v r
( )
r c
r = rc
OüZ ; est la valence atomique
r c : est le paramètre utilisé pour
ajuster les données atomiques.
Heine et Aberenkov ont introduit plus de flexibilité
pour cet ajustement par l'introduction d'un potentiel A
considéré comme constant dans la région du coeur. Dans ce
cas, la forme du potentiel sera :
|
Z e
|
r r
? c
r = r c
|
?
v r
( ) = ?? r
A
|
Enfin Aschkroft proposa une autre forme de potentiel similaire et
qui est beaucoup utilisé, c'est le potentiel des coeurs inoccupés
donné par ;
- Ze
v r
( ) = r
0
r r ? c
r = rc
27
II-2-2-b Le modèle non local
De la même façon, le pseudopotentiel peut être
non local en choisissant des constantes différentes dans la
région du coeur pour chaque valeur du nombre quantique l. La
dépendance en
énergie peut être ainsi incluse en remplaçant
la constante A par A 1 ( E ) . On peut donc
écrire le pseudopotentiel non local sous la forme suivante [12] :
VNL ( r ) = Ó 1 A 1
( E )f1 ( r )p1 (II.13)
Où : A 1 ( E ) : est appelée
énergie des états profonds, c'est la constante de la
dépendance du
pseudopotentiel en énergie des états du coeur.
P1 : est l'opérateur de projection de
la 1ère composante des moments angulaires.
f1 ( r ) : est la fonction qui
présente l'effet de l'état du coeur, elle peut avoir plusieurs
formes. Parmi elles celle d'Aschroft, Heine-Abarenkov et la forme de Gauss.
v ( r , E ) = A ( E
)f ( r )p ( II.14)
Où A 1 ( r ,E ) est la
constante de la dépendance du pseudopotentiel en énergie des
états du coeur,
f1 ( r ) est la fonction simulant
les effets des états du coeur et P1 est
l'opérateur de projection de la
1ère composante du moment angulaire.
II-2-2-b-1 Modèle de Heine et Abarenkov
La forme carré de la fonction de Heine et Abarencov [13],
est très utilisée à cause de sa simplicité,
f1 r = 0 ( ) {1
|
r r ? c
r = rc
|
Où rc est le rayon du coeur
ionique.
Figure II-1 : Fonction de Heine-Abarenkov
II-2-2-b-2 Modèle de Gauss
La forme Gaussienne [14] est représentée dans la
figure II-2 et donnée par l'expression suivant.
(II-15)
r ) = exp ? ? - r 2
?? ? ? ?
R C
f (1
? 2 ??
29
Figure II-2 : Fonction de Gauss
A cause de la nature non locale du pseudopotentiel, les facteurs
de formes V(G) sont non seulement fonctions de G mais aussi dépendants
du vecteur d'onde k.
Pour les formes carrées et Gaussiennes, les expressions
analytiques de ces éléments de matrice ont été
déjà faites. Les corrections non locales sont négligeables
pour les semiconducteurs, mais elles peuvent changer la topologie de la
relation de dispersion de quelques structures de bandes et de la dimension de
gaps.
II-3 LA METHODE EMPIRIQUE DES PSEUDOPOTENTIELS
(E.P.M)
La méthode empirique du pseudopotentiel (E.P.M) n'est
pas été utilisée extensivement pour étudier tous
les métaux mais appliquée avec succès à une
douzaine de semiconducteurs de structure diamant et zincblende. La
première application réussie était sur le germanium et le
silicium [14]. Les facteurs de structures peuvent être
déterminés à partir de l'analyse des expériences de
diffraction de rayons X ou par les neutrons.
L'E.P.M à deux approximations importantes qui sont :
· L'approximation empirique locale.
· L'approximation empirique non locale.
II-3-1 L'approximation empirique locale
L'E.P.M résout le problème d'ajustement des
facteurs de forme expérimentaux V(G) du pseudopotentiel ( )
V r qui représente la superposition
linéaire des potentiels atomiques [15]
p
V ( r ) V ( r ) = Ó
R ,ôV a( r - R -
ô) (II.16)
Où
R : est un vecteur du réseau direct.
: est le vecteur de translation du réseau direct
Si on développe le potentiel dans le réseau
réciproque il aura la for me suivante :
V ( r ) = Ó G V
a ( G ) S ( G ) eiGr (II.17)
S(G) est le facteur de structure.
V(G) est le facteur de forme.
On peut se limiter à quelques facteurs de formes, par
exemple, pour les structures diamant et zinc blende, on n'utilise que trois
facteurs de formes V(G) :
G2=3, 8, 11 en unité de
La fonction d'onde n ,K ( r
) et les valeurs de la bande d'énergie E(k) sont les solutions de :
( )( ) ( ) ( )
r ø r E k
= ø r
2 p n K
, n n K
,
m
p2
+V
(II.18))
Ou n représentel'indicee de la
bande.VPV ( r ): est le
pseudopotentiel.
n ,K (r ) sont les fonctions de Bloch
et peuventêtree développées en une séried'ondee
planes.
31
Le plus important dans ce calcul est la connaissance des facteurs
de forme et des facteurs de structure
Pour les semiconducteurs de type diamant ou zinc blende :
( ) cos ( ) ( ) sin ( )
s G ô + iV G
A
V G = V G ô (II.19)
Où
1
V G =
s ( ) V A G + V
B G
( ) ( ) (II.20)
2
1
V G =
a ( ) V A G - V
B G
( ) ( )
2
|
(II.21)
|
Où ( )
ô = #177; 8 1 1,1,1 a
A est la constante du réseau.
V et a
S V sont respectivement les facteurs
de forme atomique symétriques et antisymétriques.
Le procédé de calcul de L'E.P.M comme l'explique
le diagramme de la figure (II.3) est comme suit : choisir V(G) ;
résoudre l'équation de Schrödinger pour les valeurs propres
E(k) d'énergie et les pseudofonctions d'ondes ( )
ø n , k r sachant que la structure
est inclus par le facteur de structure ; ces énergies sont
comparées avec l'expérience ; et finalement V(G) est
altéré jusqu'à ce qu'un bon accord entre
l'expérience et la théorie est obtenue.
Généralement un petit nombre d'itérations
suffit pour concorder la théorie et l'expérience. En plus de
L'E.P.M, qui est la méthode empirique la plus utilisée dans le
calcul des structures de bandes, d'autres variantes de la méthode des
pseudopotentiels ont été développées. Il s'agit
notamment de la méthode du pseudopotentiel Ab initio où
l'ajustement à l'expérience est remplacé par une
résolution self-consistante de l'équation de Schrödinger.
Figure-II.3 : Algorithme de base de la méthode des
pseudopotentiels empirique.
49
Chapitre III
Propriétés et caractéristiques de
l'alliage
GaInP/AlGaInP
III-1 LES COMPOSES III-V
Les matériaux semiconducteurs III-V de gap direct pour
la plupart et de propriétés particulières, ont permis
l'essor de l'optoélectronique et sont à la base
d'intéressantes applications en télécommunications ; et
grâce à leurs mobilités de porteurs élevées,
ils sont à l'origine de nombreuses applications en
microélectronique de haute fréquence. La plupart des III-V (et
certains II-VI) cristallisent dans le réseau de structure
zinc-blende, ou réseau de blende ZnS qui est une
variante de la structure Diamant, sauf qu'il est constitué de
deux sous-réseaux c.f.c imbriqués l'un dans l'autre,
décalés du quart de la diagonale principale [16] suivant la
direction {111}; où chaque sous-réseau est constitué
exclusivement d'atomes III ou V (fig.III.1.b). La stoechiométrie est
donc de 1 pour 1 entre les éléments III et V, et les liaisons
chimiques entre les atomes fortement covalentes (mise en commun de doublets
d'électrons des atomes III et V) sont formées à partir
d'orbitales atomiques hybridées du type sp3, où un
faible caractère ionique du à la différence
d'électronégativité entre les III-Vs existe.
Figure. III.1 : a)Maille élémentaire. b) cellule
unitaire de la structure Zinc-Blende.
Le diagramme de la figure III-2 représente les
variations de l'énergie de bande interdite en fonction du
paramètre cristallin a qui varie lui même avec la
composition. Les points du graphe figurent la position des composés
binaires stoechiométriques, et les lignes représentent
l'évolution du gap Eg et du paramètre
cristallin a, en fonction de la composition des alliages ternaires.
Certaines lignes présentent un point anguleux qui dénote une
transition entre un gap direct et un gap indirect.
51
Ce diagr
amme est donc très important parce qu'il permet de
connaître la composition de tout alliage ternaire
susceptible d'être déposé en couche mince, par
épitaxie, sur un substrat binaire comme
-V offrent donc une grande variété de
GaAs ou InP. Les matériaux III compositions
permettant de
modifier leurs propriétés
électroniques.
Figure III- 2 : évolutions de l'énergie
de bande inter dite et du paramètre cristallin des alliages
de composés III-V.
III-2 DESCRIPTION DE L'ALLIAGE Gax In1-x P
Le Gax In1-x
P est un alliage ternaire a un seul coefficients
stoechiométrique x et fait intervenir deux
composés binaire. GaP,InP.
III-
3 PROPRIETE DE ( GaP,InP)
Le InP et GaP sont les semi-conducteurs
composés d'III-
V qui possède les
propriétés physiques qui les rendent
potentiellement intéressantes pour le développement de
l'optoélectronique[17] .
Le InP est un semi-conducteur a gap direct qui peut servir de
substrat à la plupart des dispositifs optoélectroniques
fonctionnant à la longueur d'onde de communications de 1.55
m[18,19] .C'est, par exemple, la matière première pour
les dispositifs impliqué dans la génération, la
transmission, la régénération et le rétablissement
de signal.
Le GaP est un semi-conducteur à gap indirect. Il est
employé pour la fabrication des diodes luminescentes rouges, oranges, et
vertes de bas et standard éclat (LED)[16,20].
III-4 DESCRIPTION DE L'ALLIAGE AlxGayIn1-x-yP
Le AlxGayIn1-x-yP est un alliage quaternaire
triangulaire solution purement cationique. Il a
deux coefficients steochiométriques x et y, et fait
intervenir trois composés binaires. GaP, InP, AlP.
III-5 STRUCTURE DE BANDE DE (GaP, InP,AlP)
La connaissance de la structure de bande d'un semi-conducteur
est le paramètre essentiel pour la réalisation de dispositifs. Un
des points importants de la structure de bande est la valeur de
l'énergie séparant le maximum de la bande de valence et du
minimum de la bande de conduction (gap du matériaux)[21-22].
La plupart des matériaux III-V possèdent un gap
direct, C'est-à-dire que le minimum de la bande de conduction et le
maximum de la bande de valence se trouvent alignés dans «l'espace
des k« au centre de la zone de Brillouin.
Le tableau montre le paramètre de réseau, le gap
direct et le gap indirect pour les binaires GaP,InP et AlP en phase zinc blende
trouver dans littératures[23,24].
53
|
0
a0( A )
|
E (ev)
|
E x (ev)
|
GaP
|
(5.4508)a
|
(2.76)a,(2.78)a
|
(2.26)a
|
InP
|
(5.8690)a
|
(1.35)b
|
(2.21)b
|
AlP
|
(5.4635)a
|
(3.91)b
|
(2.48)b
|
a).Ref [23] b).Ref [24]
Tableau III-1 : paramètre de réseau, le gap
direct et le gap indirect pour
Les binaires GaP,InP et AlP en phase zinc blende.
IV-6 MASSE EFFECTIVE DE (GaP,InP,AlP)
Les masses effectives des porteurs dans un semi-conducteur sont
directement reliées à la structure de bande de celui-ci ; elles
sont proportionnelles à l'inverse de la courbure des bandes.
Iiest intéressant de noter que la masse effective des
électrons et les trous, dans un semi-conducteur à
gap direct varient peut avec la direction cristallographique.
Le tableau IV-2 montre quelques valeurs des masses effectives des
électrons et des trous dans les binaires GaP,InP et AlP en phase zinc
blende[22].
|
*
m e (m0)
|
*
m hh (m0)
|
GaP
|
ZB
|
(0.122)a,(0.09)a,(0.114)a
|
(0.52)a
|
InP
|
ZB
|
(0.077)a,(0.08)a,(0.07927)a
|
(0.69)a
|
AlP
|
ZB
|
(0.220)a
|
(0.63)a
|
a) Ref. [24]
Tableau III-2 : Masses effectives des électrons et trous
des GaP, InP et AlP en phase zinc blende [25].
III-7 PARAMETRE DE RESEAU DE L'ALLIAGE GaxIn1-xP
Le paramètre du réseau de l'alliage ternaire
GaxIn1-xP varie selon la loi de VEGARD qui est une fonction
linéaire de composition x et des composes binaires parents de l'alliage
ternaire [26].
a(x,y) =x.aGaP+(1-x).aInP
(III-1)
Ou aGaP et aInP
représentent les paramètres du réseau des corps binaires
constituant le matériau. Pour Ga0.5In0.5P on trouve a
Ga0.5In0.5P = 5.65
Et pour le quaternaire AlxGayIn1-x-yP :
a(x,y)=x.aAlP+y.aGaP+(1-x-y).aInP
(III-2)
Pour Al0.31Ga0.21In0.48P[27] on trouve
aAl0.31Ga0.21In0.48P =5.654 ( donc très bon accord en maille
avec
Ga0.5In0.5P )
III-8 CONDITION D'ADAPTATION
L'adaptation de la constante de réseau est importante
pour la croissance des couches minces des matériaux sur d'autres.
Lorsque les deux constantes sont trop différentes (le désaccord
de maille), la couche subit des contraintes provoquant des défauts
cristallins épitaxies.
La relation d'ajustement de la composition x pour le ternaire
Gax In1-xP ajusté sur le substrat AlxGayIn1-x-yP peut
être donnée[27] :
5.626 5.869
-
x =
5.4508 5.869
-
(III-2)
Cette relation peut être simplifiée pour donner :
x=0.581
(III-3)
III-9 MASSE EFFECTIVE DE L'ALLIAGE GaxIn1-xP On
désigne par :
v' m e * :masse effective de l'éctron.
v' hhm* :masse effective
du trou lourd.
v' hlm* :masse effective
du trou léger.
Ces masses sont calculées comme suit :
*
m * *
= xm GaP
( ) ( ) ( )
+ -
1 x m e InP
e ( )
alliage e
(III-4)
m * ( ) ( ) ( )
x m InP
*
xm *
= + -
1
hh ( )
alliage hh GaP hh
(III-5)
En remplace dans l' équations (III-4), on aboutit à
la relation suivante :
m e (alliage) ( 0.045 x 0.077 ) m
0
* = +
(III-6)
m
|
e (alliage)
* la masse effective des électrons de l'alliage[25].
|
m * =
e (GaP) 0.122 m 0
(III-7)
m e (InP) 0.077 m 0
* =
par contre, en utilisant la relation (III-5), on obtient :
m hh ( alliage) ( 0.17 x 0.69 ) m
0
* = - +
55
(III-8)
m
|
hh (alliage)
* la masse effective des trous lourds de l'alliage[25].
|
*
m hh
(GaP) 0.52 m 0
=
(III-9)
( InP ) 0.69 m 0
m hh
le tableau III-3 montre quelques valeurs de la masse effective de
l'électrons(l'éq.III-6) pour quelques concentrations x de
l'alliage ternaire GaxIn1-xP.
Matériau
|
*
m e ( ) / m 0
|
InP
|
0.07a) ,0.08a),0.07927b)
|
Ga0.30In0.70P
|
0.09a), 0.084a)
|
Ga0.50In0.50P
|
0.099a), 0.094a)
|
Ga0.70In0.30P
|
0.108a), 0.103a)
|
GaP
|
0.122a),0.09a),0.114b)
|
a)Ref.[28],b)Ref.[29]
tableau III-3 calculs de la masse effective de l'électrons
pour quelque concentration x de l'alliage GaxIn1-xP.
La figure III-4 montre la variation de la masse effective de
l'électron pour l'alliage GaxIn1-xP en fonction de la composition x.
0,13
0,2 0,4 0,6 0,8
Composition x
,
GaP
Masse effective de ('electron (enunite m0)
0,12
0,11
0,10
0,09
0,08
0,07
,
InP
Figure III-4 : variation de la masse effective de
l'électron de l'alliage GaxIn1-xP En fonction de la composition
x[29].
III-10 GAP D'ENERGIE DE L'ALLIAGE GaxIn1-xP
57
Le gap d'énergie directe et indirecte de l'alliage est
donné par les expression suivante [30]:
E alliage xE GaP (1 x )
E InP
=
( ) ( ) + -
( )
(III-10)
E x alliage xE x GaP (1 x
) E x InP
=
( ) ( ) + - ( )
(III-11)
La condition d'adaptation de la relation (III-10), on aura :
E ( alliage) = 1.41x + 1.35
(III-12)
E ( alliage) le gap d'énergie direct de
l'alliage.
E(GaP) = 2.76eV
(III-13)
E ( InP ) = 1.35 eV
En remplace dans l'équations (III-11), on aboutit à
la relation suivante :
E x ( alliage) = 0.05x +
2.26
(III-14)
Ex (alliage) le gap d'énergie
indirect
de l'alliage[25].
E x (GaP ) = 2.26eV
(III-15)
E x (InP) = 2.21eV
En utilisant les relations III-12 et III-14, La figure III-5
représente la variation du gap directe et du gap indirecte en fonction
de la concentration x .
E Ex
2,8
2,6
Gap d'energie (ev)
2,4
2,2
2,0
1,8
1,6
1,4
1,2
0,0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0
Composition x
Figure III-5 : variation des d'énergie en fonction de la
concentration x.
On constate que le gap est proportionnel à la
concentration en galium. A partir d'une point x=0.7 le gap change de
nature[25].
III-10-1 Effets de la température sur le gap
d'énergie de l'alliage GaxIn1-xP
La dépendance du gap d'énergie avec la
température est donnée par le modèle de VARSHNI [32]. Le
gap direct et indirect de l'alliage GaxIn1-xP est une fonction de la
température, Il peut être donné par la relation suivante
:
- 4 2 - 4 2 - 4 2
6,20.10 . T 4,5.10 . T 4,5.10 . T
(III-16)
E x T x
( )
, = 1.41 + - + +
1.35
190 + T 335 + T 335+T
- 4 2 4 2 - 4 2
EX
6,20.10 . T 4,5.10 - T 4,5.10 T
(III-17)
( )
x T x
, = 0.05 + - + +
2.21
190 + T 335 + T 335+T
Le tableau III-4 donne les valeurs du gap direct et indirect pour
les différentes concentrations du galium.
59
|
Température (K)
|
100
|
150
|
200
|
250
|
300
|
350
|
400
|
450
|
E
|
30%Ga
|
1.78
|
1.788
|
1.793
|
1.825
|
1.848
|
1.871
|
1.884
|
1.907
|
50%Ga
|
2.07
|
2.095
|
2.1
|
2.115
|
2.14
|
2.165
|
2.18
|
2.205
|
EX
|
30%Ga
|
2.238
|
2.251
|
2.264
|
2.277
|
2.3
|
2.323
|
3.336
|
3.59
|
50%Ga
|
2.25
|
2.265
|
2.28
|
2.295
|
2.32
|
2.323
|
2.336
|
2.385
|
Tableau III-4 : valeurs E , E
X pour les différentes concentration en
galium
On constate que le gap direct et indirect d'énergie de
l'alliage GaxIn1-xP augmente quand la température augmente.
La température n'a aucun effet sur leur nature.
III-10-2 Effet de la pression sur le gap d'énergie
de l'alliage GaxIn1-xP
La dépendance du gap d'énergie avec la pression
est donnée par le modèle de MORNAGAN[26]. Le gap direct et
indirect d'énergie de l'alliage GaxIn1-xP en fonction de la
pression est donnée par les relations suivante :
E x , p x 1.41 2,5.10 p 1.35 8,2.10
p
- 3 - 3
( ) (
= + ) + + (III-18)
E x , p x 0.05 2,5.10 p 2.21 8,2.10
p
- 3 - 3
( ) (
= + ) + + (III-19)
×
|
Pression (Kbar)
|
0
|
20
|
40
|
60
|
80
|
100
|
E
|
30%Ga
|
1.77
|
1.948
|
2.123
|
2.308
|
2.325
|
2.668
|
50%Ga
|
2.055
|
2.24
|
2.433
|
2.62
|
2.647
|
3
|
E X
|
30%Ga
|
2.225
|
2.4
|
2.575
|
2.76
|
2.93
|
3.12
|
50%Ga
|
2.235
|
2.42
|
2.605
|
2.8
|
2.985
|
3.18
|
Tableau III-5 : valeurs E , E
X pour les différentes concentration en
galium
Le tableau III-5 montre que le gap direct et indirect de
l'alliage GaxIn1-xP augmente quand la pression augmente.
III-11 L'INDICE DE REFRACTION DE L'ALLIAGE
GaxIn1-xP
L'indice de réfraction de l'alliage GaxIn1-xP
est calculé en utilisant le modèle VANDAMME[33]. Est donné
par l'expression suivante :
n x
( )
|
? 2 ?
?
13.6
= ? ? ? + ? ? ? ??
1 ? ? ? ? I ?
1.41 4.75
x + ?
? ?
|
(III-18)
|
La figure III-7 illustre la variation de l'indice de
réfraction en fonction de la concentration en galium. On constate que
l'indice de réfraction diminue quand la teneur en galium augmente.
61
Chapitre III Propriétés et
caractéristiques de l'alliage GaInP/AlGaInP
0,0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0
Indice de refraction
3,1
3,0
2,9
2,8
2,7
2,6
2,5
2,4
Composition x
Figure III-7 variation de l'indice de réfraction
IV- 12 CONCLUSION
Le paramètre de réseau du matériau
présenté (GaInP/AlGaInP) obéit à la loi de VEGARD.
Le gap d'énergie direct et indirect de cet alliage dépend de la
température et la pression, mais ces deux paramètre n'ont aucune
influence sur leur nature.
Dans notre étude, cet alliage sera utilisé comme
une couche active d'un laser à puits quantique.
65
Chapitre IV:
Résultats et discussions
66
IV-1 INTRODUCTION
L'importance du phénomène de chute du gap
d'énergie par le fait d'incorporation , prédite par le
modèle (BAC), nous a poussé à s'en assurer par une autre
méthode de calcul qui est l'EPM, Nous avons commencé par ajuster
nos propres facteurs de forme des trois binaires (en injectant les facteurs
donnés inspirés d'autres calculs théoriques), qu'on a
utilisé dans le calcul des gaps d'énergie directs et indirects
pour l'obtention des structures de bandes d'énergie.., pour le
GaxIn1-x P , ou pour l'AlxGayIn1-xyP. Le pseudopotentiel
empirique Vp(r) est la superposition de pseudopotentiels
atomiques, écrits comme étant la somme de deux parties locale et
non locale,
Vp(r) = VL(r) +
VNL(r,E),
Où on se contente de la partie locale :
V ( r) V ( r ) V (
G ) S ( G ) ( iGr)
P = L = exp
G
L'EPM locale combinée avec la VCA
améliorée introduisant l'effet du désordre sous forme d'un
potentiel effectif, étudie les propriétés structurales et
les paramètres électroniques (densité d'état,
distributions de densité de charge,..), en variant les fractions
(x, y) des alliages.
IV-2 AJUSTEMENT DES FACTEURS DE FORMES DES TROIS
BINAIRES
Les facteurs de forme (symétriques et
antisymétriques) des différents binaires (GaP, InP, AlP) auxquels
se réfèrent de quaternaires AlGaInP sont ajustés par le
programme Zajust basé sur la méthode non linéaire
des moindres carrées, où les paramètres injectés
sont optimisés par itération jusqu'à la
minimisation de la moyenne de la racine carrée de
l'écart noté rms. La table IV.1 illustre les
différents types de paramètres
Matériau
|
Facteurs de forme
|
Constante réseau : A
|
Constante réseau (u.a)
|
Vs(3)
|
Vs(8)
|
Vs(11)
|
Va(3)
|
Va(4)
|
Va(11)
|
GaP
|
-0.211024
|
0.03
|
0.072296
|
0.132573
|
0.07
|
0.020000
|
5.451a)
|
10.30103
|
InP
|
-0.213877
|
0.00000
|
0.07501
|
0.088777
|
0.06000
|
0.030000
|
5.869a)
|
10.090953
|
AlP
|
-0.202663
|
0.04000
|
0.0800
|
0.133288
|
0.0880571
|
0.015000
|
5.450a)
|
10.3009
|
a) Ref[34]
Tableau IV.1 : Facteurs de forme et paramètres de
réseau des 3 binaires
La table IV.2 montre les gaps d'énergie
Egr, EgX, et
EgL calculés et expérimentaux des binaires
en question où, comme on peut le constater, nos résultats sont en
bon accord avec l'expérimental ou d'autres travaux théoriques.
Matériau
|
Gaps d'énergie en (eV)
|
E
g
|
Eg
|
E L
g
|
Exp, ou autres trav.théoriques
|
Calculé
|
Exp, ou autres trav.théoriques
|
Calculé
|
Exp, ou autres trav.théoriques
|
Calculé
|
GaP
|
2.78a)
|
2.77969
|
2.26a)
|
2.25925
|
2.6a)
|
2.59956
|
InP
|
1.35b)
|
1.34389
|
2.21b)
|
2.19609
|
2.05b)
|
2.04481
|
AlP
|
3.60c)
|
3.57381
|
2.32c)
|
2.3094
|
3.13c)
|
3.12953
|
a)Ref[34]
;b)Ref[35].c)Ref[36]
Tableau IV.2: comparaison entre les gaps
d'énergie calculés et expérimentaux
Egr, EgX, et
EgL des 3 binaires.
Egr , Eg X ,
et L
E g sont les gaps aux points de haute
symétrie I', X, et L dans la première zone de Brillouin, de
coordonnées respectivement k = (0.0 ; 0.0 ; 0.0),
68
kX{kx=2ð/a (#177;1.0 ; 0.0
; 0.0) ; ky = 2ð/a (#177;0.0 ; 1.0 ; 0.0) ;
kz =2ð/a (#177;0.0 ; 0.0 ; 1.0)}, et kL =
2ð/a (0.5 ; 0.5 ; 0.5). Notons que les lignes de haute symétrie
reliant le centre de la 1re zone de Brillouin aux points X, et L
sont respectivement Ä et Ë représentant les directions (110)
et (111).
IV-3 STRUCTURE DE BANDES ELECTRONIQUES DES TROIS
BINAIRES
GaP
Les structures de bandes d'énergie dans l'espace des
vecteurs d'onde (k), résultant des données des tables
IV.1 et 2, relativement aux trois binaires GaP, InP, AlP, sont comme illustrent
respectivement les figures IV.1 à 6.
5
0
-5
Energie(ev)
15
10
-10
X W L K X
0 20 10
-15
Vecteur d'onde
Figure.IV.1 Structures de bandes d'énergie du GaP.
X W L K X
0 20 00
Energie(ev)
-10
-15
15
10
-5
5
0
InP
Vecteur d'onde
Figure.IV.2 Structures de bandes d'énergie d'InP.
5
0
-5
Energie(ev)
AlP
15
10
-10
-15
X w L K X
0 20 00
Vecteur d'onde
Figure.IV.3 Structures de bandes d'énergie d'AlP.
Les calculs des différents gaps d'énergie ( E g
, X
Eg , et L
E g ) par EPM (ne tenant pas compte de
l'effet de désordre) pour différentes concentrations de galium 0
= x =1 des trois alliages ternaires :
GaxIn1-xP ,AlxIn1-xP et AlxGa1-xP sont
donnés aux tables IV.3, 4 et 5.
matériel
|
Gap bande d'énergie (eV)
|
E
|
X
E
|
L
E
|
Ga0.15In0.85P
|
0,97324
|
0,92588
|
1,27418
|
Ga0.3In0.7P
|
1,15681
|
1,08415
|
1,4202
|
Ga0.45In0.55P
|
1,39214
|
1,2737
|
1,60078
|
Ga0.6In0.4P
|
1,66645
|
1,485
|
1,80636
|
Ga0.75In0.25P
|
1,98111
|
1,71779
|
2,03738
|
Ga0.9In0.1P
|
2,35734
|
1,98352
|
2,30735
|
Tableau IV.3 Gaps d'énergie E , E
X , et EL de
GaxIn1-xP en fonction de x( 0 ? x ? 1)
70
matériel
|
Gap bande d'énergie (eV)
|
E
|
X
E
|
L
E
|
Al0.15In0.85P
|
0.949043
|
0.92833
|
1.25341
|
Al0.3In0.7P
|
1.21407
|
1.08593
|
1.47163
|
Al0.45In0.55P
|
1.55344
|
1.2797
|
1.746
|
Al0.6In0.4P
|
1.94811
|
1.49741
|
2.06037
|
Al0.75In0.25P
|
2.39956
|
1.73706
|
2.41442
|
Al0.9In0.1P
|
2.9379
|
2.01677
|
2.82809
|
Tableau IV.3 Gaps d'énergie E , E
X , et EL de
AlxIn1-xP en fonction de x
( 0 ? x ? 1)
matériel
|
Gap bande d'énergie (eV)
|
E
|
X
E
|
L
E
|
Al0.15Ga0.85P
|
2.75684
|
2.25741
|
2.57956
|
Al0.3Ga0.7P
|
2.83615
|
2.26368
|
2.64907
|
Al0.45Ga0.55P
|
2.93909
|
2.27139
|
2.73961
|
Al0.6Ga0.4P
|
3.05896
|
2.28025
|
2.84547
|
Al0.75Ga0.25P
|
3.19588
|
2.28864
|
2.96696
|
Al0.90Ga0.1P
|
3.35886
|
2.29797
|
3.11252
|
Tableau IV.3 Gaps d'énergieE , E
X ,et EL de
AlxGa1-xP en fonction de x
( 0 ? x ? 1)
IV-4 STRUCTURE DE BANDES ELECTRONIQUES DES TROIS
TERNAIRES AVEC DESORDRE
Les figs.IV.4, 5 et 6 illustrent les structures de bandes
d'énergie par EPM des trois ternaires :
GaxIn1-xP,AlxIn1-xP et AlxGa1-xP tenant
compte du désordre compositionnel (mais pas de celui du volume) pour x=
0.51 .
Dans les figure (IV-4,5) la référence
zéro d'énergie est le maximum de la bande de valence. Ces deux
figures nous indiquent que le maximum de la bande de valence et au point et
que le minimum de la bande de conduction est aussi au point , les alliages
ternaires Ga0.51In0.49P et Al0.51In0.49P sont au gap direct E( -
).
Dans la figure (IV-6) ou le maximum de la bande de valence est au
point et le minimum de la bande de conduction est au point L, l'alliage
ternaire AlxGa1-xP est au gap indirect E( -L).
X W L K X
0 2 0
Energie(ev)
-10
-15
15
10
-5
5
0
G aInP
Vecteur d'onde
Figure.IV.4 Structures de bandes d'énergie : Ga0.51
In0.49P.
AlInP
15
Energie(ev)
-10
10
-5
5
0
-15
X W L K X
0 20 10
Vecteur d'onde
Figure.IV.5 Structures de bandes d'énergie : Al0.51
In0.49P.
AlGaP
Energie(ev)
-10
15
10
-5
5
0
-15
Vecteur d'onde
72
Figure.IV.6 Structures de bandes d'énergie : Al0.51
Ga0.49P.
Les figures IV.7, 8 et 9 illustrent respectivement les variations
des gaps d'énergie E , E
X ,et EL , pour les GaxIn1-xP,
AlxIn1-xP et AlxGa1-xP, pour différentes
concentrations x , d'oü
2,4
0,8
|
|
|
0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1,0
|
Gap denergie dal)) nif (ev)
2,2
2,0
1,8
1,6
1,4
1,2
1,0
EL
EX
E
concentration x
Figure. IV.7 Gaps des GaxIn1-x P en fonction de x.
3,0
Gap d'Onergie d'Aljnif (ev)
2,5
E
2,0
EL
EX
1,5
1,0
0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1,0
Concentration x
Figure. IV.8 Gaps des AlxIn1-xP en fonction de x.
3,4
3,3
E
EL
EX
3,2
3,1
3,0
2,9
2,8
2,7
2,6
2,5
2,4
2,3
2,2
2,1
Gap d'energie d'Alpai_.19 (ev)
2,0
0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1,0
Concentration x
Figure. IV.9 Gaps des AlxGa1-xP en fonction de x.
L'interpolation polynomiale des courbes représentatives
des variations des gaps en fonction de la concentration x qui est à
l'origine des équations IV.1 à 9 suivantes.
* Pour GaxIn1-xP
E g = 0.834 + 0.773 x + 1.017 x2
(IV.1)
Eg = 0.790 +0.817 x + 0.563
x2
X
(IV.2)
E g = 1.155 +0.691 x + 0.651 x2
L
(IV.3)
* Pour AlxIn1-xP
E g = 0.746 +1.134 x + 1.440 x2
(IV.4)
Eg = 0.795+ 0.788 x + 0.630
x2
X
(IV.5)
E g = 1.076+ 1.018 x + 1.028 x2
L
(IV.6)
* Pour AlxGa1-xP
E g = 2.695 + 0.339x + 0.439 x2
(IV.7)
Eg = 2.250 +0.03 x + 0.014
x2
X
(IV.8)
E g = 2.527 +0.289 x + 0.400 x2
L
(IV.9)
où p est le paramètre d'ajustement dont
on varie volontairement (en fixant à chaque fois la composition x
à une valeur précise) jusqu'à ce que les paramètres
de courbure du ternaire GaxIn1-x P sent proches, tout en se
référant à l'expéri-mental et à d'autres
calculs théoriques. Nous avons pris p
74
= 0 (V.C.A classique), et p=0.65,p=0.36 (V.C.A
améliorée), les résultats du calcul de la variation du gap
E en fonction de la concentration x sont présentés
dans les tables IV.4,5 et 6
x
|
0.30
|
0.50
|
0.51
|
0.67
|
0.77
|
0.90
|
E
|
1.538
|
1.895
|
1.912
|
2.197
|
2.374
|
2.603
|
Tableau. IV.4 Gap d'énergie E en fonction de x
pour la V.C.A classique (p =0) : Gax In1-x P.
x
|
0.30
|
0.50
|
0.51
|
0.67
|
0.77
|
0.90
|
E
|
1.042
|
1.354
|
1.372
|
1.690
|
1.922
|
2.283
|
Tableau. IV.5 Gap d'énergie E en fonction de x
pour la V.C.A améliorée (p=0.65) : Gax
In1-xP.
x
|
0.30
|
0.50
|
0.51
|
0.67
|
0.77
|
0.90
|
E
|
1.264
|
1.596
|
1.613
|
1.917
|
2.124
|
2.426
|
Tableau. IV.6 Gap d'énergie E en fonction de x
pour la V.C.A améliorée (p=0.36) : Gax
In1-xP.
Figure.IV.10 illustre les variations du gap en fonction de la
concentration x pour les 2 types de V.C.A (classique et
améliorée), pour les GaxIn1-xP sans tenir compte de
l'effet de volume.
Eg0 en fonction de x
p=0
p=0.36
p=0.65
0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9
2,6
2,4
2,2
2,0
1,8
1,6
1,4
1,2
1,0
Gap d'energie Egjev):VCAsimple et amelioree
Concentration x
Fig. IV.10 Courbes représentatives du gap
E en fonction x: V.C.A classique et
améliorée, pour le GaxIn1-xP.
Après avoir relevé le gap E ,
nous avons représenté sa variation en fonction de la
concentration x
pour en déterminer son équation par
interpolation polynomiale, ajuster les courbes, et déduire donc les
paramètres de courbure c. À partir de la fig.IV.10 donnant les
courbes représentatives de variation du gap
E en fonction de la fraction x pour les 2 cas
de la V.C.A (classique et améliorée) pour les
GaxIn1- xP, l'interpolation polynomiale des courbes
représentatives de variation du gap E en fonction de
x
a donné les équations polynomiales suivantes:
Pour la V.C.A classique (p = 0) : E = 0.999 +
1.803 x - 0.022x2
(IV.6)
Pour la V.C.A améliorée (p = 0.65) :
E = 0.787 + 0.461x +1.328x2
(IV.7)
Pour la V.C.A améliorée (p = 0.36) :
E = 0.882 + 1.059x +0.725x2
(IV.8)
Ces équations E(x) sont de la forme a
+ by + cy2, où c représente
le paramètre de courbure du Gax
In1-xP. la table IV.7
compare les paramètres de courbure de E calculé et
mesuré du Gax In1-xP, on constate bien que
pour p = 0.36 (éq.IV.8), le gap du Gax
In1-xP est d'un paramètre de courbure et proche a
l'exprimental.
Notre paramètre de courbure calculé par :
|
Résultats d'autres travaux
|
EPM et V.C.A classique (p = 0) : -0.022
|
-0.07d
|
EPM et V.C.A améliorée (p =0.65) : 1.328
|
-
|
EPM et V.C.A améliorée (p =0.36) :0.725
|
0.72d (p=0.22)
|
Ref[31].
IV-5 STRUCTURE DE BANDES ELECTRONIQUES DES
AlxGayIn1-x-yP SANS DESORDRE
Figs.IV.11 illustrent la structure de bandes d'énergie par
EPM des AlxGayIn1-x-yP tenant compte sans désordre
compositionnel (mais pas de celui du volume) pour y = 0.3.
76
Fig.IV.11 Structures de bandes d'énergie :
Al0.5Ga0.3In0.2P.
Les calculs des différents gaps d'énergie
(Eg, EgX, et
EgL) par EPM (ne tenant pas compte de l'effet de
désordre) pour différentes concentrations 0 = y =0.4 de
l'alliages quaternaires Al0.5GayIn0.5-yP sont donnés dans la
tables IV.6.
y E
|
0
|
0.05
|
0.1
|
0.15
|
0.2
|
0.25
|
0.3
|
0.35
|
0.4
|
0.7723
|
1.0209
|
1.2676
|
1.5121
|
1.7548
|
1.9955
|
2.2344
|
2.4712
|
2.7062
|
EX
|
0.8794
|
1.0261
|
1.1715
|
1.3156
|
1.4584
|
1.5999
|
1.7400
|
1.8788
|
2.0162
|
E L
|
1.4103
|
1.5785
|
1.7435
|
1.9052
|
2.0636
|
2.2187
|
2.3704
|
2.5189
|
2.6640
|
Tableau IV.8 Gaps d'énergieE , E
X , et EL en fonction de
la concentration y :
Al0.5Gay In0.5-yP
La figure IV.11, illustrent respectivement les variations des
gaps d'énergie E , E X
, et EL , pour le Al0.5Gay In0.5-yP, pour
différentes concentrations y, d'où
Gap d'énergie direct et indirects (sans effet de
désordre)
EL
E
EX
0,0 0,1 0,2 0,3 0,4
3,0
2,5
2,0
1,5
1,0
0,5
Gap d'energie d'AlGaInP:Ego,Egl-x(ev)
Concentration y
:Al0.5GayIn0.5-yP
Figure. IV.12 Gaps des Al0.5Gay In0.5-yP en
fonction de y.
l'interpolation polynomiale des courbes représentatives
des variations des gaps en fonction de la concentration y qui est
à l'origine des équations IV.9 à 11 suivantes.
E g = 0.771 + 4.988 y - 0.383 y2
(IV.9)
Eg = 0.879 + 2.945 y - 0.258 y2
X
(IV.10)
E g = 1.409 + 3.395 y - 0.654 y2
L
(IV.11)
On en conclut que la V.C.A améliorée
utilisée en calcul du paramètre de courbure du gap de GaxIn1-xP
donne de bons résultats qui sont presque en total accord avec ceux
offerts par l'expérience, ce que ne nous offre pas la V.C.A classique ne
traduisant pas fidèlement les résultats de ces
paramètres.
Partie 2 (Résultats et discussions) : Optimisation des
paramètres physiques intrinsèques et extrinsèques des
structures GaxIn1-xP/AlGaInP
IV-6 OPTIMISATION PAR LA METHODE GRAPHIQUE
Pour déterminer les valeurs maximales des
paramètres fonctionnels, on utilise des méthodes graphiques.
L'optimisation consiste à décider du choix de ces valeurs
maximales en tenant compte de la faisabilité du dispositif
c'est-à-dire en prenant en compte des contraintes comme le dopage et
l'indice de réfraction qui affectent le gain.
Il faut noter que les valeurs maximales des paramètres
fonctionnels ne sont pas nécessairement les valeurs optimales.
On utilise l'alliage GaxIn1-xP comme une couche active
d'un laser à un seul puits quantique.
IV-6-1 Désaccords de maille et contraintes de
puits
En se basant sur la condition d'adaptation entre le
matériaux des couches actives dans la structure lasers à puits
quantiques GaxIn1-xP sur le substrat AlGaInP, illustrées par
figs.IV.13
L'évolution de Aa/aAlGaInP (quantifiant la
contrainte en %) en fonction de la concentration x de gallium (Ga)
pour la structure GaxIn1-xP est telle que :
Aa/aAlGaInP = (-0.4182x + 0.243) / 5.626 pour
GaxIn1-xP/Al0.38Ga0.21In0.41P (IV.12) GaxIn1-xP/AlGaInP x:0à1
aGaInP
|
f ( x )
|
5.9 5.8 5.7 5.6 5.5 5.4
|
|
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1
x
concentration x
Figure.IV.13 Condition d'adaptation GaInP sur AlGaInP.
GaxIn1-xP/Al0.38Ga0.21In0.41P
accord de ma ille en (%)
78
g ( x)
4.3
4.2
4.1
Figure. IV.15 Aa/aAlGaInP en fonction de x
(GaxIn1-xP)
IV-6-2 Longueur d'onde
On calculera la longueur d'onde émise par la diode ou
on utilisera le ternaire (GaxIn1-xP) comme une couche active ( pour x=0.5), et
le quaternaire Al0.31Ga0.21In0.48P comme une barrière, on
étudiera l'influence de la température sur cette longueur
d'émission pour une largeur de puits donnée.
IV-6-2-a Longueur d'onde en fonction de la largeur de
puits
On obtient un laser à puits quantique lorsque la
région active a une dimension inférieure à 20 nm (la
largeur de puits) [37].
Nous avons l'équation suivante qui donne la longueur
d'onde en fonction de la largeur de puits quantique (Lz) [38] :
ë n 1.24 / ( E g E cn E vn )(
m )
= + + ì
(IV-13)
Ecn et Evn sont
donné par l'équations approximatives suivante.
ð
( 1)
n +
2 *
m *
E= cn
L
e z
79
ð?
E=
vn
2 *
m *
h
( 1)
n +
Lz
(IV-14)
Longueur d'onde (nm)
|
ë ( Lz )
|
604.88 604.875 604.87
|
|
|
|
|
604.865
|
604.86
0 5 10 15 20
Lz
Largeur de puits (nm)
Figure IV-16 : Variation de la longueur d'onde en fonction de
la largeur du puits Pour la concentrations du gallium dans la couche
active.
La figure IV-16 montre que la longueur d'onde croit avec la
largeur du puits. Cette augmentation très rapide au début devient
de plus en plus lente par la suite, jusqu'à elle devienne nulle. Ainsi,
quand la largeur de puits passe de 9 à 10 nm, la longueur d'onde ne
croit que de 0.25%. Donc on peut utiliser de manière satisfaisante une
largeur de puits de 9 nm pour une longueur d'onde supérieure à
604 nm.
IV-6-2-b Longueur d'onde en fonction de la
température
Comme la température influe sur le gap d'énergie,
elle a donc une influence sur la longueur d'onde. Pour étudier cette
influence, on utilise le modèle de VARSHNI.
La figure IV-17 montre que la longueur d'onde diminue de
façon sensible avec la température. Quand la température
passe 100 à 400 K, longueur d'onde ne diminue que de 2.45%. donc
l'influence de la température est remarquable.
81
Chapitre IV Résultats et discussions
600
9nm
Lz
Longueur d'onde (nm)
590
580
ë ( T )
570
560
550
100 200 300 400 500
T
Température (K)
Figure IV-17 : Variation de la longueur d'onde en fonction de la
température
IV-6-3 Facteur de confinement
On calculera le facteur de confinement pour la structure
à puits quantique. On utilisera le ternaire Ga0.5In0.5P comme
une couche active et le quaternaire Al0.31Ga0.21In0.48P comme une
barrière pour la structure suivante (figure IV-18)[33].
Al0.31Ga0.21In0.48P : E g = 2.42 ev : n = 2.54
Ga0.5In0.5P : E g = 2.05 ev : n = 2.68
Figure IV-18 : Représente la structure avec leur gap et
leur indice de réfraction.
IV-6-3-a Facteur de confinement en fonction de la
largeur de puits
La figure IV-19 montre que le facteur de confinement d'une
structure d'un seuil puits quantique croit avec la largeur de puits. On
remarque également une faible croissance du facteur de
Facteur de confinement
|
h(x)
|
0.05 0.04 0.03 0.02 0.01
|
confinement avec la teneur en aluminium dans le barrière.
Notons que toutes les valeurs du facteur de confinement sont faible (max 4%
pour 10 nm).
5 6 7 8 9 10
x
Largeur de la zone active (nm)
Figure IV-19 : Variation du facteur de confinement en fonction de
la largeur de la zone active.
IV-6-4 Gain maximal
On étudiera le gain maximal en fonction de plusieurs
paramètres telles que la largeur de puits, la densité de porteur,
la température, la longueur d'onde pour la structure
précédente (figure IV-18).
IV-6-4-a Gain maximal en fonction de la densité
de porteur
Le gain augmente avec la densité de porteur figure
IV-20. On remarque que le gain devient positif et a tendance à croitre
à partir d' une densité égale à 2.858 .
1018 cm-3 qui est la densité de transparence.
Rappelons que la densité de transparence correspond à un gain
nul.
Lz=9nm : T=300K
Gain maximal (cm^-l)
|
g( x)
|
|
1 0.5 0
|
|
|
|
0.5
|
0 2 4 6 8 10
x
Densité de porteur n (10^19 cm^-3) 82
83
Figure IV-20 : Variation du gain maximum en fonction de
l'injection n
IV-6-4-b Gain maximal en fonction de la largeur de
puits
Le gain max augmente avec la largeur de puits (figure IV-21). A
partir d'une largeur de puits
égale à 1 nm, ce gain est positif.
n=8.10^19 cm^-3 : T=300K
|
|
400 300
|
|
|
Gain maximal (cm^-l)
|
|
|
|
f ( x)
|
200
|
|
|
100 0 100
|
|
|
|
|
|
0 5 10 15 20
x
Largeur de puits (nm)
Figure IV-21 : Variation du gain maximal en fonction de la
largeur de puits.
IV-6-4-c Gain maximal en fonction de la
température
On constate d'après la figure IV-22 que la
température influe légèrement mais d'une façon
négative sur le gain maximal. Quand la température passe de 200
à 300, le gain maximal ne croit que de 0.5%, donc l'influence de la
température est négligeable.
Lz=9nm : n=8.10^19 cm^-3
Gain maximal (cm^-1)
|
g( x)
|
0.5 0.45 0.4 0.35
|
|
280 300 320 340
x
Température (K)
Figure IV-22 : Variation du gain maximum en fonction de la
température.
90
Conclusion générale
91
Les composants optoélectronique sont des
éléments clés utilisés dans plusieurs domaines tels
que les télécommunications, le militaire, la protection civile,
le biomédical, et la biologie, qui font désormais partie de notre
quotidien. Les travaux de ce mémoire ont porté sur l'étude
des niveau d'énergie d'un composant optoélectronique qui est une
diode laser à base d' un matériau GaInP, épitaxie sur
substrat AlGaInP. Par la méthode de pseudopotentiel.
Le rappel des concepts fondamentaux des alliages
semi-conducteurs ainsi que les lois d'interpolation obéissant à
la loi de Vegard nous ont permis de déterminer toutes les données
utilisées dans nos calculs (paramètre de réseau, gap
d'énergie, masses effectives d'électrons et de trous de notre
alliage GaInP). Les gaps d'énergie de cet alliage (direct et indirect)
dépendent de la température et la pression mais ces deux
paramètres n'ont aucune influence sur leurs natures. Nous nous sommes
basés sur le modèle de VANDAMME pour calculer l'indice de
réfraction.
Les résultats acquis nous ont permis de conclure qu'il
est possible de jouer sur la fraction molaire pour contrôler à
volonté les gaps et l'indice de réfraction de l'alliage. Le
contrôle de ces paramètres est d'une importance capitale pour la
conception des composés optoélectroniques.
Dans cette étude, nous avons utilisé l'alliage
GaxIn1-xP comme une couche active dans un laser à un seul
puits quantiques.
Nous avons étudié les propriétés
électroniques de l'alliage GaxIn1-xP sont basés sur
l'utilisation de la méthode de pseudopotentiel empirique (E.P.M)
combiné avec l'approximation du cristal virtuel (VCA) avec et sans tenir
compte de l'effet du désordre compositionnel. L'accorde entre nos
résultats et les valeurs expérimentales est trouvé
généralement satisfaisant. Le matériaux
étudié est trouvé entre un semiconducteur à gap
direct pour x ? 0.78 à gap indirect x
?0.78.
Nous avons calculé le facteur de confinement pour la
structure à un seul puits quantique. Les valeurs trouvées sont
faibles, le facteurs de confinement augmente en fonction de la largeur de
puits.
Dans l'étude du gain maximal nous avons trouvé
les valeurs optimales reliant ce gain maximal à la largeur de puits,
nous avons également procéder à l'étude de la
variation du gain maximal en fonction de la densité de courant. Le gain
maximal dépend aussi de la température.
Finalement cette étude théorique nous a permis
d'aboutir les valeurs optimales pour un laser à puits quantique à
base de GaInP/AlGaInP.
93
Bibliographie
95
Références
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[5] Fascicule de brevet européen n0 0407 251
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Résumé
Résumé :
Ce travail concerne l'étude des niveaux
d'énergies et l'optimisation des Paramètre intrinsèques
(nombre de puits et leurs largeurs, largeur de barrière de potentiel,
indice de réfraction,...) et extrinsèques (température,
pression) dans la Structure diode laser à base de la structure
GaInP/AlGaInP.
Les méthodes de calcul utilisés sont :
- La méthode du pseudopotentiel empirique pour
déterminer les structures de bands électroniques.
- La méthode graphique pour l'optimisation.
Les résultats trouvés sont en bon accord avec ceux
de l'expérience et le théorie.
Mots clés :semi-conducteur,
GaInP/AlGaInP, pseudopotentiel.
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