II. 8. Variétés de Ia canne a sucre
Un seul nom d'espéce ne peut être assigné
a la canne a sucre de grande culture. C'est ainsi qu'on s'efforce de
réaliser des hybridations entre parents (géniteurs) ayant dans
leurs ascendantes une grande teneur en saccharum a partir de la canne a sucre
noble (saccharum officinarum). Les apports des cannes a sucre sauvages ont
permis la réaction d'hybrides plus productifs tolérant a
certaines conditions diverses ou résistantes en sept a dix ans. Parmi
des nombres trés élevés, de plantules (seed lings) sont
désignés par le sigle de la station de création souvent
suivi de l'année de croisement et du numéro de clone. Par exemple
: B54 142 est le 142° clore sélectionné en 1954 par la
station de Barbade.
Dans cette mesure, toutes les variétés
intéressantes sont produites en générale par des stations
de recherche spécialisées
A kabare, la canne a sucre est cultivée en
variété de saccharum morbeck. Néanmoins, cette
derniére présente plusieurs sortes dont :
§ Kipadri : qui contient beaucoup d'eaux
§ Kilaya
§ Kishikazi ou malenge, qui a plus de quantité que
les deux autres (car elle contient beaucoup de saccharum
II. 9. La récolte
Elle commence a la période de Maturité
physiologique de la canne laquelle correspond a la teneur maximale en sucre
dans la tige. Cette maturité est atteinte entre 11 et 18 moins et 24 a
30 mois suivant la variété plantée.
Les indices en sont le jaunissement des feuilles et le
gonflement des ncuds, mais le détermination chimique de la teneur en
saccharose et en sucre reste le critére le plus sür. Les tiges sont
coupées a la machette, auras du sol, et même
légérement en dessous. Elles sont débarrassées de
leurs feuilles et de leur extrémité dont d'ailleurs
les teneurs en sucre est trés faible. Les récoltes
sont vraiment décroissantes d'année en années. A Bugobe,
on se contente de deux a trois repousses.
II. 10. Le rendement
Le rendement a l'hectare d'une plantation de canne a sucre est
fonction de nombreux facteurs : climat, sol, engrais, soins culturaux,
variétés, époque de semi, et de récolte, capitaux,
mains d'oeuvres l'organisation agricole pour la production des cannes a sucre
est un atout, on doit faire appel aux moyens techniques les plus récents
et a une mécanisation poussée. A Bugobe on se contente d'un
rendement de deux a trois repousses et trés souvent pauvre.
II. 11. Utilisation de la canne a sucre
La canne a sucre est avant tout cultivée pour le sucre
contenu dans ses tiges. Elle est consommée comme « canne de bouche
» (consommation directe).
Son sucre est beaucoup plus apprécié dans
l'alimentation humaine, il est riche en énergie (glucide).
De plus, elle est parfois cultivée comme canne
fourragére. A partir du jus de canne, on fabrique également le
rhum de vesou (rhum agricole) et diverse boissons alcoolisées.
Les sous produits servent pour plusieurs besoins dont :
La bagasse (Résidu ligneux) : Employée comme
combustible de la sucrerie ou pour la fabrication de panneaux et pâte a
papier.
La mélasse : Utilisée aprés fermentation,
en distillerie pour produire le rhum et l'alcool industriel (alcool moteur
anhydre) en levurerie. Elle sert également a l'alimentation du
bétail. Elle sert en fin a la confection de pain d'épice et a une
valeur fertilisante, étant assez riche en potasse.
Les écumes : (boues ou tourteaux) de filtration qui
servent d'amendement ou fertilisant.
Les bouts blancs servent de fourrage.
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