Chapitre IX - Le partenariat du Foyer avec l'ANCAR
9.1 - Historique du partenariat avec l'ANCAR
Le Foyer de Sanar, à en croire le Président, a
commencé à entretenir des relations avec l'ANCAR à partir
de 2003, et en ce moment, l'organisation comptait à peu près une
centaine de producteurs. Les surfaces à cultiver devenaient de plus en
plus grandes et les motopompes étaient d'une capacité qui est
telle que, toutes les parcelles ne pouvaient etre irriguées. Alors se
fait sentir la nécessité de trouver de l'aide afin de pouvoir
satisfaire les besoins de tous les membres du Foyer. Selon les propos de
N. DOP, trésorier de l'organisation « quand on
a appris qu'il y a une société de l'État nommée
ANCAR qui aide les paysans, on a automatiquement convoqué une
assemblée générale pour informer tous les autres. Ensuite
il a été décidé lors de cette AG, qu'on aille voir
cette société pour qu'elle nous aide à obtenir des
motopompes d'une capacité beaucoup plus importante. Alors le
président, la vice-présidente et moi-même, sommes partis
à l'ANCAR et on a discuté avec le Directeur ».
D'après K. SALL la vice-présidente, «
c'est le président qui est venu me voir et m'a fait savoir qu'il
vient d'apprendre par le biais d'un ami qu'il y a une nouvelle
société qui aide les producteurs qui sont en groupement. Alors je
lui ai demandé s'il ne parlait pas de la SAED parce que c'est la seule
société de l'Etat qu'on connaisse ici et il m'a répondit
que c'est une toute nouvelle société. Alors on a prévenu
tout le monde en convoquant une assemblée générale. A
l'issue de l'AG nous avons envoyé une délégation dont
moi-mrme j'en faisais partie pour aller voir ce que cette société
peut faire pour nous. Nous avons discuté avec le Directeur qui nous a
expliqué que nous devons d'abord ~tre membre d'une autre organisation
à Gandon (je ne connais même pas son nom (Il s'agit du
CLCOP) et ensuite signer un contrat avec eux pour qu'on puisse travailler
ensemble ».
Il ressort de ces propos que la situation précaire dans
laquelle se trouvaient les membres du Foyer était la source de
motivation qui a poussé ces derniers à se rapprocher de l'ANCAR
et à nouer des relations partenariales avec elle. Cependant, la
contractualisation entre un OP et l'ANCAR suppose a priori l'appartenance de
cette OP au CLCOP de sa communauté rurale. Cela veut dire par
conséquent, que la porte d'entrée de l'ANCAR n'est directement
l'OP et/ou le producteur, mais plutôt le CLCOP qui est supposé
regrouper et défendre toutes les OP de la communauté rurale.
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