E. GOUVERNEMENT
Dans le modèle PEP - RDC1_1 , il est possible de prendre
en
compte une variete des taxes dans le temps, contrairement au
modèle statique « Exter ». En effet, l'equation 22 montre que
le gouvernement tire l'essentiel de son revenu des taxes sur les revenus des
menages et des firmes, des taxes sur les produits et sur les importations
(TPRCTS), et des autres taxes sur la production (TPRODN). En plus de ces
diverses formes des revenus fiscaux, le gouvernement reçoit une part de
la remuneration capital et des transferts provenant des autres agents. Les
equations 23 à 34 decrivent les differentes sources des revenus du
gouvernement.
221 YG = YGK El TDHT El TDFT El TPRODN El TPRCTS El YGTR
231 1 YGK = l E k
iegta,Z RkIKDkIi241 TDHT = E h TDHh
251 YDFT = E f TDFf
261 TPRODN = TIWT El TIKT El TIPT
271 TIWT = E i,I TIWi,I
281 TIKT = E k,I TIKk,I,t
291 TIPTt = EI TIPI
301 TPRCTS = TICT El TMT El TIXT
311 TICT = E i TICi
321 TIMT = E m TIMm
331 TIXT = E , TIX,
341 YGTR = E agng TRgvt,agng
De manière similaire pour ce qui a ete dit sur
l'epargne des menages, les revenus des taxes sont decrits comme une fonction
lineaire du revenu total, que ça soit pour les menages (equation 35) que
pour les firmes (equation 36).
351 TDHh = PIXCONç ttdhoh El ttdh1hYHh
36.
TDFf = PIXCONç ttdfof + ttdflfYFHf
Comme mentionne plus haut, le modèle donne la
possibilite d'avoir les taxes sur les facteurs de production (taxes sur le
salaire et le capital), aussi bien les taxes sur la production elle-même
(ensemble ces trois types de taxes constituent « les autres taxes sur la
production » dans le SCN 93). Premièrement, en ce qui concerne les
taxes sur les facteurs de production, le modèle distingue le taux de
taxe par industrie, et aussi par categorie de travail et de capital (equations
37 et 38). Ensuite, une taxe peut être appliquee sur la valeur totale de
la production (equation 39).
37. TIWi,1 = ttiwi,1WiLDi,1
38.TIICk,1 = ttikk,1Rk,1ICDk,1
39. TI P1 = ttip1PP1XS1
Enfin, le modèle compte trois types d'impôts sur
les produits. Les equations 40 et 41 decrivent comment ces impôts sont
leves dans le cas des produits importes et non importes. D'autres impôts
collectes sont les droits et taxes sur les produits importes (equation 42) et
les taxes sur les exportations (equation 43). Il est important de faire
remarquer que dans le cadre de notre etude, ces taux d'imposition sur les
produits importes et exportes sont classes suivant la necessite du produit ou
de la marchandise (le COMESA et le reste du monde).
40. TICnm = tticnm(PLnm + E i PCitmrgi,nm)DDnm
41. TICm =
icm ~(PLm + E i PCitmrgi,m)DDm + ~(E +
ttimm)PWMm e + EiPCitmrg i,m)IMmi
42. TIMm = ttimmPWMm
eIMm
43. TIXx = ttixx(PEx + Ei
PCitmrg2)EXDx
Le surplus ou le deficit courant du budget de l'Etat (epargne
positive ou negative) est la difference entre ses revenus et ses depenses
(equation 44). Ces dernières sont constituees de transferts vers les
autres agents et des depenses courantes sur les biens et services.
44. SG = YG -- ? agng TRagng,gvt -- G
F. RESTE DU MONDE
Le reste du monde reçoit des paiements pour la valeur
des importations, la part du revenu du capital, et des transferts en provenance
des agents domestiques (equation 45). Les depenses du reste du monde en
R.D.Congo sont constituees de la valeur des exportations, et des transferts
vers les agents domestiques. La difference entre les recettes et les depenses
du reste du monde, constitue l'epargne etrangère (equation 46) laquelle
est, en valeur absolue, egale à la balance courante, avec de signe
oppose (equation 47).
45. YROW = e ? ~~~~~~~ + ? ~~~~,~
~~ ~? ~ ~~,~~~~,~ ~ + ? ~~~ ~~~~~,~~~
~ ~
46. SROW = YROW - ? ~~~ ~~~~~~~ - ? ~~~ ~~~~~,~~~
~
47. SROW = -CAB
G. TRANSFERTS
Les transferts des menages vers les autres agents non
gouvernementaux (equation 48) et les transferts des firmes (equation 50) sont
simplement proportionnels à leurs revenus disponibles. Pour ce qui est
des transferts des menages vers le gouvernement, ils sont consideres comme des
contributions au programme social, et à cet effet, ils sont traites de
la même manière que l'impôt sur le revenu des menages
(equation 49). Tous les autres transferts (equations 51 et 52) sont initialises
aux valeurs de la MCS-RD005, et indexes à l'indice des prix du
consommateur.
48. TRagn~,~ =
AragRnllaYDHh
49. TR9,~,~ = PIXCONç troh + trlhYHh
50. TRag,i = AragRiYDFf
~
~~. ~~~~~~,~~~ = ~~~~~~ç ~~~~~~,~~ ~~~
~
~~. ~~~~~,~~~ = ~~~~~~ç ~~~~~,~~~ ~~~
H. DEMANDES
La demande des biens et services, produits localement ou
importes, est constituee de la demande de consommation des menages, de la
demande d'investissement, de la demande des administrations publiques, et des
marges de transport et de commerce. Il est suppose que les menages ont une
fonction d'utilite de type Stone-Geary (à partir de laquelle on a derive
le système lineaire des depenses/demande ou LES). Une des
caracteristiques de cette fonction d'utilite est qu'elle considère un
niveau minimum de
consommation pour chaque bien (ce niveau minimum peut
même être egal à zero pour certains produits). Contrairement
à la fonction d'utilite Cobb-Douglas, dans cette specification, les
elasticites croisees entre deux biens ne sont pas egales à zero, ni les
elasticites revenus egales à 1 pour tous les biens. Ainsi, elle offre un
degre de flexibilite, avec possibilites des substitutions en reponse aux
variations des prix relatifs. La demande de chaque bien par le menage h au
temps t (equation 53) est determinee en maximisant la fonction d'utilite de
Stone-Geary sous contrainte budgetaire
53. Ci,~PCi = Ci,~i~~PCi + ~~,~
~~~~~~~~- ? ~~~,~
~~ ~~~~~~~ ~
La demande d'investissement inclut la formation brute du
capital fixe (FBCF) et les variations des stocks (VSTK). Les deux composantes
de la demande d'investissement sont quasi differentes. En effet, FBCF ne peut
pas être negatif, alors que VSTK peuvent être positif ou negatif.
C'est ainsi que dans notre modèle, VSTK est exogène, fixee en
volume tandis que FBCF est endogène. Les depenses totales
d'investissement sont determinees par l'equilibre entre l'epargne et
l'investissement (equation 92, voir liste des equations en annexe), avec
l'endogeneisation de l'epargne. La formation brute de capital fixe est obtenue
en soustrayant le coût des variations des stocks dans les depenses
totales d'investissement (equation 54), et est distribuee entre les differents
biens dans des proportions fixes (equation 55). L'equation 56 nous donne les
depenses courantes du gouvernement sur les biens et services : pour un niveau
donne de ces depenses, la quantite demandee de chaque bien est une fonction
inverse de son prix.
54.
|
GFCF = IT -
|
? i PC1VS7K1
|
~~.
|
~~~~~~~ ~~~
|
=
|
~~~~~~~~~~~
~~
|
|
~~~
|
|
~~~~~~~~~~~
|
~~.
|
~~~~~~~
|
=
|
~~
|
En plus d'être demandes pour la consommation finale, les
biens et services sont utilises comme inputs dans le processus de production.
Ainsi, la demande intermediaire pour chaque bien est la somme des demandes de
l'industrie (equation 57).
57. ~~~
~~~~ = ~~~~ ~~~ + ~~~~
Finalement, certains services, comme le transport et le
commerce de gros et de details, sont utilises pour deplacer les produits et les
rendre disponibles à la place du marche. Ainsi donc, les taux de marge
sont appliques sur les volumes de production domestique et les importations
pour determiner les quantites de ces marges de services requises pour
distribuer les produits aux acheteurs (equation 58).
581 PCiCGi = yiG~TG
591 DITi = Ei DIi,i
Finalement, certains services, comme le transport et le
commerce de gros et de details, sont utilises pour deplacer les produits et les
rendre disponibles à la place du marche. Ainsi donc, les taux de marge
sont appliques sur les volumes de production domestique et les importations
pour determiner les quantites de ces marges de services requises pour
distribuer les produits aux acheteurs (equation 60).
601 MRGNi = E ii tmrgiiiDDii El E m tmrg imIMm El E x
tmrgfxEXDx
I. OFFRE DES PRODUITS ET COMMERCE
INTERNATIONAL
Dans ce point, nous definissons les relations commerciales
avec le reste du monde à travers l'offre d'exportations et la demande
d'importations. Ceci se materialise en specifiant le comportement des acheteurs
domestiques en fonction de differentes sources d'offre, et le comportement
d'offre des producteurs locaux. Ce dernier comprend deux aspects : en premier
lieu, comment transformer l'output composite en offre des produits, et, en
second lieu, comment l'offre de chaque produit peut atteindre le marche de
destination (voir figure 4). L'hypothèse de petit pays est retenue en ce
sens que le prix mondial du commerce des biens (importes et exportes) est
exogène. Le point 2 sur la production, decrit comment les industries
combinent les inputs pour produire l'output total agrege (voir equation 1).
Ici, cependant, on suppose que les differents produits ne sont pas parfaitement
transformables l'un dans l'autre. Cela est represente au moyen d'une fonction
à elasticite de transformation constante (CET) qui decrit comment
l'ajustement peut s'operer en reponse aux changements des prix (equation
61).
~
61. XS7 · = BP. ~? ~~,~
~ ~
~~ ~~
~~~,~
|
PXT
·
|
La production est allouee parmi les produits de manière
à maximiser les revenus des ventes, etant donne les prix de ces
produits, sous contrainte de l'equation 59. Ainsi, les fonctions d'offre de
produits individuels sont derivees à partir des conditions de premier
ordre en maximisant les revenus (equation 62).
~~ ~~
~~~~
~~. ~~~,~ = ~~~~~~ ~ ~~,~
~~,~
~~~~~~
~~~ ~~~
Ensuite, l'output de chaque produit d'une industrie est
partage entre differents marches (domestique et d'exportation), avec l'objectif
de la maximisation du profit de la firme, etant donne la demande dans chaque
marche et les diverses taxes appliquees (equation 63). On suppose que la
production destinee à un marche est differente de celle destinee
à un autre marche. Cette substituabilite imparfaite est saisie dans le
modèle au moyen de la fonction agregee à elasticite de
transformation constante (CET).
1
x
Pjf
~~,~
63. ~~~,~ = ~~,~ ~ ~~~,~ ~ ~~~,~
~~,~ ~ + ~1 - ~~,~ ~ ~~~~,~ ~
Pour de raisons evidentes, l'output total des produits qui ne
sont pas exportes vers le marche exterieur, est simplement egal à leur
offre sur le marche domestique (equation 64).
64. XS,, = DSj,kx
Les fonctions d'offre relatives sont derivees à partir des
conditions de premier ordre en maximisant le revenu sous contrainte de
l'equation 63.
~
~ ~~,~
~~~,~ = ~~~~~,~ ~~~
~~. ~~~,~
~~,~ ~ ~~~~
~~ ~~
~~. ~~~~ = ~~~~ ~~~~ ~~~~~~
~~~ ~
~~~
Le comportement de l'acheteur est symetrique à celui du
producteur, en ce sens qu'il suppose que les produits locaux sont des
substituts imparfaits des produits importes, ou en d'autres mots, ces biens
sont hétérogènes en considérant
leurs origines. Ainsi, les produits demandés sur le marché
domestique sont des biens composites, combinant les biens produits localement
et ceux importés. La substituabilité imparfaite entre les deux
est représentée par la fonction agrégée (CES)
à élasticité de substitution constante (équation
67).
--1
~167. Qm = Bj, ~ [~~ ~ M ~~rn ~ + (1 - fJ~
~)DD~ ~~m Pm M
68. Qnm = DD,~
Tout comme les vendeurs cherchent à maximiser leurs
revenus, les acheteurs minimisent leurs dépenses, sous contrainte de la
fonction à élasticité constante agrégée
(équation 65). La fonction de demande correspondante est
dérivée à partir des conditions optimales de premier
ordre.
~~~
69. 1Mm = ~ ~~ ~ ~m ~ DDm
~~~~ ~ ~~~~
J. PRIX
Les différents prix et les indices des prix
dépendent naturellement des hypothèses et des formes
fonctionnelles spécifiées ci-haut. Le coût unitaire d'un
output pour une industrie est la somme pondérée des prix de la
valeur ajoutée et des consommations intermédiaires
agrégées (équation 70).
PVA1VA1+PCI1 Cl1
7O. ~~~ =
~~~~
Le prix de la consommation intermédiaire
agrégée est une combinaison des prix des produits des inputs
intermédiaires de l'industrie (équation 72), juste comme le prix
de la valeur ajoutée qui est une combinaison des prix du travail
composite et du capital composite (équation 73). Ainsi en est-il des
prix des facteurs composites. Le prix du travail composite est la somme
pondérée des taux de salaire (incluant l'impôt sur le
salaire) de différentes catégories de travail utilisé dans
l'industrie (équation 74). De même manière, le prix du
capital composite est la somme pondérée des taux des rendements
de différents types de capital utilisé dans l'industrie
(équation 76). Plusieurs formes des taxes apparaissent dans le
modèle. A cet effet, il est
necessaire de definir la relation entre les prix avant taxes
et les prix incluant les taxes. Le prix de base de la production est obtenu
à partir du coût unitaire en additionnant les taxes sur la
production. Egalement, les salaires payes par l'industrie diffèrent des
salaires reçus par les travailleurs par le montant de la taxe sur le
salaire (equation 75).
71. PTi = (1 + ttipj)PPj
72.
PCI =
CI ·
WC -LDC --FRC -KDC · ·
73.
VA ·
PVA =
74. 1 WC- =l ?
i LDC · ·
75. 1 WT//1 = l W/(1 +
ttiwil)
76. 1 RC- =l ? k RT 1141041
KDC · ·
77. IRTIkl = l Rk1(1
+ ttikkl)
K. COMMERCE INTERNATIONAL
Les industries exportatrices ont la possibilite de vendre
leurs outputs sur le marche international et sur le marche domestique. Ainsi,
le prix de leur production agregee est la somme ponderee des prix obtenus sur
chaque marche, suivant le principe d'agregation des prix. Le poids
assigne chaque marche est proportionnel à la quantite
vendue sur le marche (equation 78) ; ce poids varie en fonction de variations
des prix relatifs ou encore, depend de l'elasticite de transformation CET. Le
prix de base obtenu par l'industrie j pour les produits exportables x est la
somme ponderee de ses prix de base sur le marche domestique et ses prix de base
sur le marche d'exportation (equation 79). Le prix FOB paye par les acheteurs
sur le marche d'exportation est different de celui reçu par les
producteurs, car les marges et la taxe sur l'exportation doivent être
ajoutees (equation 81). Et naturellement, pour les produits qui ne sont pas
exportes par une industrie, le prix obtenu est le prix sur le marche domestique
(equation 80).
78.
? iPpOsjm
1PT
XST ·
79. 1/3A =l
|
PExEX~,~-PLxDS ,t
XS~,~
|
|
80. P1,N = PLnx
~~. ~~~~ + ? ~~~~~~~~,~ ~(~ + ~~~~~) = ~~~ ~~~
Comme souligne plus haut, les produits achetes sur le marche
domestique sont des produits composites. Pour les biens faisant face à
la concurrence des importations, le prix composite est la somme ponderee des
prix payes pour les biens produits localement, et les biens importes (equation
84). Le prix paye pour le produit local est la somme des prix reçus par
le producteur, incluant les marges et les taxes indirectes (equation 82). De
façon similaire, le prix paye pour le produit importe est le prix
mondial, exprime en monnaie locale, plus les taxes et droits à
l'importation, les marges et les taxes indirectes sur le marche domestique
(equation 83). Le prix des biens ne faisant face à la concurrence
internationale est simplement le prix paye pour le produit local (equation
85).
82. PD1 = (I + tttc1)~PL1 + ? ii PCiitmrgii)
83. pmm = (i + ttici) ((i +
ttimm) å PWMm + ? ~ PCitmrg~,n~
84. 1 PCm =i
PM maim+ PDinDDin
Qm
85. PCnm = PDnm
L. INDICES DES PRIX
Enfin, quatre indices des prix ont ete definis dans le
modèle : le deflateur de PIB (equation 86), l'indice des prix à
la consommation (equation 87), l'indice des prix de l'investissement (equation
88), et l'indice des prix des depenses publiques (equation 89). Le premier est
l'indice de Fisher, le deuxième est l'indice de Laspeyres, et les deux
derniers sont les indices des prix exacts, avec la specification des fonctions
du type Cobb-Douglas qui decrit la demande des biens pour le motif
d'investissement et pour la consommation publique.
~~~~~~ = ~ ? ~ ~~~~~~~~ ? ~ ~~~~~~~
~~.
?jPVA0jVA0j?j PVA0jVAj
? t ~~~ ? ~~,~ ~
~
87. PIXCOI =
?~~~~
~~ ? ~~~,~
~ ~
~
~~ ~~~~~~
88. P/X/NVPIll = ? ~~~~ ~~
~ ~~~
~~ ~~~~~~89. P/X/NVPuB = ? ~~~~
~~
~ ~~~
90. PIXGVT =
?i(pPccio )Yi
GVT
M. CONDITIONS D'ÉQUILIBRE
L'equation 91 definit l'equilibre entre l'offre et la demande
de chaque bien sur le marche domestique. L'equation 92 assure l'equilibre entre
la demande totale pour le facteur travail et l'offre correspondante. De
façon similaire, les depenses d'investissement total doivent être
egales à la somme des epargnes des agents (equation 94). La somme des
offres des biens domestiques doit être egale à la demande de ces
biens produits localement (equation 96). Et finalement, l'offre sur le marche
d'exportation de chaque bien doit être egale à sa demande
(equation 97).
91. Qi = E h Ci,h + CGi + INVi + VSTKi + DITi + MRGNi
92. Ei LD/,i = LS/
93. Ei KDk,i = KSk
94. IT = E h S11h + E f SFf + SG + SROW
95. ITPRI = IT -- ITPuB + E i PCi +
VSTKi
96. Ei DSi,i = DDi
97. Ei EXi,, = EXD,
N. PRODUIT INTÉRIEUR BRUT
Le PIB aux prix de base est egal aux paiements effectues aux
facteurs, plus les taxes sur la production autres que les taxes sur le travail
et le capital car dejà incluses dans les coûts des facteurs
(equation 98). D'autre part, le PIB aux prix du marche, par l'approche de la
demande finale, est la somme des depenses finales nettes : consommation des
menages, depenses publiques courantes sur les biens et services, depenses
d'investissement, plus la valeur des exportations, moins la valeur des
importations (equation 101). Pour ce qui est du PIB aux prix du marche par
l'approche des revenus (equation 100), il est egal à la somme des
revenus verses aux facteurs travail et capital, plus les taxes sur les produits
locaux et importes (equation 30), plus les autres taxes sur la production
(equation 26). Le PIB aux prix du marche excède le PIB aux prix de base
par le montant des taxes sur les produits locaux et importes (equation 99).
98. GDPBP = Ei PVAiVAi + TIPT
99. GDPMP = GDPBP + TPRCTS
100. GDPIB = E /,i W/,mLD/,i + E k,iRk,iKDk,i +
TPRODN + TPRCTS
101.GDPFD = E i PCah Cih + CGi + INVi +
VSTKii + E ,PE,FOBEXD, -- E me *
PWMmIMm
I. AJOUTE AU MODELE PEP 1-1 : MESURE DU
BIEN-ETRE
Comme souligne dans le premier chapitre, notre approche de la
mesure du bien-être s'appuie sur la notion de l'utilite indirecte.
Celle-ci met l'accent sur les changements en termes des variations induites
dans l'utilite, en comparant le niveau d'utilite de la population concernee,
qui correspond aux prix des quantites consommees des produits et au revenu
nominal de la situation de reference, à celui correspondant de la
nouvelle situation. De ce point de vue, c'est la variation de l'utilite qui est
consideree comme mesure de la variation du bien-être (equation 102).
~~~
~~~. ~~~ = ~? ~ (~~~~/~~~) ~~~,~ (CTIfi, - ? ~~~,~
~,~ ~~~~~~~ ~ - (CTHOI, - ? ~~~,~
~~ ~~~~~~~~ ~
Si EVh > 0, Il y a ameloiration du bien être,
v(°1,11) etant superieur à
v(°, 1°). Si par contre , EVh
< 0, Il y a diminution du bien être, v(P1, in)
etant
inferieur à v(°, r°).
|