2.4. Matériels et outils de récolte des
données
2.4.1. Matériels
Les moyens logistiques mis à notre disposition par
l'UNPCB pour l'étude sont entre autre des motocyclettes adaptées
aux zones d'études et le carburant nécessaire. De même du
matériel de couchage constitué de lit-picot et de matelas ont
été mis à notre disposition. Cette structure a
également assuré notre déplacement dans la zone
d'étude à l'aller comme au retour et a pris part à la
restitution des résultats de l'étude aux acteurs.
En plus de ces éléments mis à notre
disposition, nous avons trouvé un logement sur place. En dehors du
matériel de prise de notes régulièrement renouvelé
sur place (cahiers, stylos, gommes crayons de papier...), nous nous sommes
munis d'une loupe jumelle pour faciliter la lecture du paysage au regard de la
végétation qui constitue parfois un gène pour la
visibilité. Le matériel d'éclairage était
constitué des lampes de poches manuelles et à piles. Un appareil
photo numérique était utilisé pour immortaliser les
images. Nous recourions au départ à la vidéo-projection du
village pour recharger nos différents appareils
(téléphones, ordinateurs, piles) mais
l'irrégularité de cette activité puis son arrêt en
hivernage nous a contraint à nous acquérir un groupe
électrogène, ce qui revenait coûteux surtout en
matière de carburant.
2.4.2. Outils utilisés
Il s'agit principalement des outils de communication. En effet
au regard de la méthodologie et des types d'information voulue, nous
avons adopté une attitude d'apprenant vis-à-vis des agriculteurs.
Les enquêtes étaient directes mais les visites du voisinage
donnaient quelques rares fois lieu à un entretien de groupe pourvoyeur
d'informations générales. Les entretiens ouverts nous ont permis
d'obtenir les réponses aux questions que l'on se pose.
2.4.2.1. Contributions de l'interprète
Notre structure d'accueil a également mis à notre
disposition un interprète qui a constitué une réelle
interface entre les personnes enquêtées et nous. En effet il avait
une bonne maîtrise de
la localité, l'avantage étant qu'il est natif du
village et connaît pratiquement la majorité des personnes vivant
sur le terroir. Sa connaissance des trois langues (bwaba, dioula et
mooré) a été un facteur de facilité d'accès
à l'information et son expérience en interprétariat du
genre a fait de lui une personne de ressource. Il a toute fois
été pris entièrement en charge par l'UNPCB.
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