Promotion touristique du complexe parc w/Bénin( Télécharger le fichier original )par M. Georges LEGBA Abomey-Calavi/Bénin - Maitrise Professionnelle(bac+5) 2007 |
III.1.1- Les résultats obtenusa) Les retombées sociales et les impacts environnementaux Les villages riverains du w sont caractérisés par une importante diversité du point de vue des actions économiques à travers des modalités variées d'utilisation de l'espace et d'exploitation de ressources naturelles, culturelles, vivrières, traditionnelles dans le nord (Mil, Sorgho, Arachide) et l'expansion de la culture spéculative du coton en association avec le maïs. Mais aussi l'élevage transhumant ou sédentaire avec une forte attraction pour les ressources en eau et en fourrage à l'intérieure du parc. La cueillette, la chasse et l'agriculture sont également pratiquées (près de 80%) aux périphéries du parc et également à l'intérieure de l'aire protégée. Par ailleurs, les voix fluviales et carrefours routiers confèrent à la zone d'influence un potentiel commercial remarquable (source DPNW) b) Les résultats obtenus Depuis le démarrage du projet de restauration du parc W ECOPAS en 2001, les structures de gestion s'étalent en priorité au tourisme de protection et de restauration. Cette action est urgente parce que pendant longtemps les ressources naturelle de la biosphère ont été illicitement exploitées. Le braconnage très développé n'a pas permis et d'organiser une forme de tourisme. Mais aujourd'hui qu'il y a une réorganisation de l'espace et des ressources, les touristes s'intéressent progressivement à cette aire protégée. Seulement le nombre moyen de touristes sur les trois dernières années tourne autour de 500 touristes par an. A priori ce nombre est insignifiant pour la richesse de cette biodiversité. Il faut toutefois reconnaître que cela est dû à la politique de restauration menée par l'équipe actuelle de gestion du parc W. Les recettes générées par an au parc W tournent autour de 70 à 100 millions de francs. Ce qui est largement en dessus de son budget de fonctionnement (300 à 370 millions l'an). Il en ressort clairement que pour le moment cette structure tourne en dessous de ses potentialités. Contrairement à la Pendjari qui connaît déjà un début d'envol vu le nombre de visiteurs comme le montrent les tableaux ci- dessus. La seule satisfaction est au niveau des retombées pour les populations qui pour le moment tirent quelques avantages des visites. Ce qui est sûr est que ces avantages vont s'améliorer progressivement. Il découle des stratégies mise en place que les résultats sont insuffisants. Une petite analyse de la situation nous a permis d'identifier quelques causes. Mais avant, voyons l'évolution du parc concurrent direct : le parc Pendjari.9(*) Tableau n°6 : Evolution du nombre de visiteurs du parc national la Pendjari de 2001 à 2005
Source : Statistique de la DPNP Tableau n°7 : Recettes du tourisme de vision de 2001 à 2005
Source : Statistiques de la DPNP CHAPITRE IV : LES CAUSES NON EXHAUSTIVES DE LA FAIBLESSE DES RESULTATS * 9 Ecosystèmes Protégés de l'Afrique Soudano - Sahélienne |
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