1.1.2.3.4. Mise en place des mesures de DRS
A cause des contraintes économiques qu'ils
entraînent, les aménagements seront seulement mis en oeuvre
lorsque les moyens biologiques s'avèrent insuffisants pour le
contrôle des phénomènes de dégradation. Ils peuvent
être installés sur les zones ZONE 4, ZONE 6 et ZONE 7.
5 L'expression "biomasse importée" s'oppose
à "biomasse produite dans la parcelle". Il s'agit en fait de biomasse
ramassée sur des terres en prairies, friche, jachères ou parcours
et disposée sur une autre parcelle.
Contribution à la müe en place d'une
agriculture respectueuse de l'environnement dans les zones
périphériques du PNAM : cas de la forêt
déclassée de sahanody.
Ces procédés ont pour objectif :
> de diminuer le ruissellement et par cela l'érosion en
facilitant l'infiltration,
> de diminuer la longueur des pentes et atténuer la
vitesse du ruissellement dont dépend la force destructrice,
> d'assurer l'élimination des eaux
excédentaires vers des exutoires spécialisés.
Ces moyens de lutte, nécessitent, en
général, une grande quantité de travail. Par contre, ils
n'augmentent pas les rendements d'une façon significative pour justifier
l'investissement en travaux qu'ils demandent. En plus les travaux de la lutte
contre l'érosion risquent de coïncider dans la plupart du temps aux
travaux de préparation du sols, les plus urgents pour les paysans (cas
d'installation des plantes pérennes en régions sèches
où il faut attendre les premières pluies, or ces périodes
sont surtout attendues pour les semailles).
Ainsi, des études préalables sont
nécessaires avant leur mise en place pour étudier
l'efficacité, la faisabilité, le coût comparatif des
différentes méthodes de lutte antiérosive, et pour
modéliser les aménagements adéquats et les plus
économiques pour chaque exploitation.
En effet, l'action de l'érosion peut être
différent suivant les systèmes de production et la forme et
l'orientation des parcelles. (ARABI M., 1991).
1.1.2.3.5. Effets et impacts attendus
L'agroforesterie (par exemple 200 arbres/ha associées
avec une culture quelconque et des haies vives), permet, à part les
productions obtenus des cultures associées, de contrôler
l'érosion, de produire du fourrage ou paillage (4 à 10 t/ha/an)
et de récupérer les nutriments en profondeur (N 20 à 100;
P 10 à 20; K 2 à 40, Ca + Mg 20 à 40, etc...) pour des
temps de travaux raisonnables (10 à 30 jours par an). Cette biomasse
peut être valorisée par l'élevage car le fumier est l'une
des clés pour fertiliser les sols ferrallitiques. (Rutunga, 1991)
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