Il consiste à faire et à organiser dans les cartes
les informations nécessaires telles que le titre, la légende,
l'échelle, les noms des réalisateurs et l'année de
réalisation.
L'objectif de ce sous chapitre est de livrer les points forts et
les points faibles constatés au cours de la réalisation de
l'étude
La méthodologie pourrait être reproduite pour une
étude à une échelle plus réduite (au niveau
fokontany ou hameaux) ou à échelle plus grande (au niveau
régional, provincial ou national). De plus, il est possible et
aisé de recommencer l'étude en changeant les différents
seuils attribués aux thèmes utilisés.
· Facile à communiquer
Outil d'analyse spatial, une carte est aussi un excellent
support de communication. Les données spatialisées sont
rapidement assimilables puisqu'elles appartiennent à un
référentiel connu par les acteurs du développement: une
carte est bien plus parlante qu'un épais dossier ou un tableau de
chiffres !
Les cartes éditées peuvent donc faciliter la mise
en application des recommandations proposées.
· Combinaison de l'approche « top down
» et de l'approche « bottom up »
L'objectif ou la raison d'être des différentes
analyses et études effectués tout au long de ce travail est
d'élaborer un plan d'aménagement utilisable pour prendre des
décisions quant à la gestion durable des ressources naturelles.
Il faut souligner qu'un projet d'aménagement, pour réussir,
nécessite le concours de divers acteurs. La participation de tout le
monde est un élément déterminant l'orientation des actions
à entreprendre et une condition sine qua none pour assurer la
réussite du projet.
L'approche participative : Puisque c'est la
population locale qui est le premier bénéficiaire, ses
propositions ont été prises en considération dans
l'élaboration du plan d'aménagement. Des recommandations
reflétant les besoins et potentiels locaux sont donc sorties des
diagnostics participatifs menés au niveau village et Commune. Ces
propositions seront ensuite étudiées par les autorités
locales, l'Etat ou les techniciens pour prendre des décisions sur la
définition de la politique de développement ou les
priorités de la région. Cette démarche qui part de la base
aux niveaux supérieurs caractérise l'approche « bottom up
».
Analyse de l'état des lieux : Par ailleurs,
l'Etat, les autorités locales, et les techniciens, d'après leurs
études et connaissances du milieu, ont leurs visions et objectifs pour
le développement de la région. Ces recommandations seront
intégrer dans le plan d'aménagement pour être mises en
oeuvre par les responsables compétentes de la région, ou la
population locale même. C'est l'approche planificateur « top-down
».
Cette méthodologie permet donc de rallier ces deux types
d'approches en matérialisant le flux d'information des différents
niveaux.
· Capacité de gérer et analyser
une multitude d'information
L'un des intérêts de l'utilisation du SIG est de
pouvoir croiser et analyser différentes informations dans un
référentiel géographique commun. Le SIG illustre bien les
relations qui existent entre les différentes actions sectorielles
(gestion foncière, agriculture, santé, artisanat, commerce,
tourisme...). Il aide ainsi à la définition d'une politique
globale de développement territorial, nécessaire à un
développement durable. L'accumulation des données dans un SIG va
permettre aux communes et à tous les acteurs impliqués dans le
développement d'accéder à une mine d'informations et de
données fiables, souvent déjà analysées et
prêtes à l'emploi. Elle va aussi faciliter les échanges et
les évolutions.
Contribution à la müe en place d'une
agriculture respectueuse de l'environnement dans les zones
périphériques
du PNAM : cas de la forêt
déclassée de sahanody.
É Faciliter les tâches des services
techniques
La situation actuelle marquée par l'interventionnisme
de l'Etat, le caractère répressif et centralisateur de la
réglementation sur l'ensemble des sols, des espaces et des ressources,
et l'incapacité de l'administration à surveiller, gérer,
régler les conflits, partout et en tout moment a
généré des situations de laisser-aller, de conflit, ou
d'accès libre, et une dégradation rapide des terrains agricoles
et des ressources naturelles. La population rurale s'est
déconnectée progressivement de la prise de décision et de
l'action locale.
En principe, dans le contexte de décentralisation
effective, les Collectivités Territoriales Décentralisés
doivent se doter d'instruments nécessaires à la mise en oeuvre
des politiques d'aménagement et de développement. L'approche
participative doit être privilégiée et les nouveaux outils
fournis par le SIG peuvent y contribuer. En tant qu'outils d'aide à la
décision, il augmenterait la capacité de prise de
décision. Il renforcerait ainsi la capacité régionale en
matière de planification.
Cette décentralisation, à terme, devrait
permettre d'institutionnaliser une gestion locale des ressources, en
particulier naturelles. C'est probablement la solution durable de cette
gestion. Elle suppose cependant des mécanismes de diagnostic et
d'animation qui sont communs à l'approche gestion des terroirs.
É Mise à jour facile des
données
Les espaces ruraux malgaches sont encore en constante
évolution : démographique, foncière (défrichement
de nouvelles parcelles, notamment de tanety, cultures sur tavy), ressources
naturelles (augmentation de la déforestation, ou des reboisements),
agricole (nouvelles techniques culturales et nouveaux types de culture,
augmentation des rendements, pour une diminution des risques), etc. Dans ce
contexte, les études auxquelles on a dépensé tant d'argent
et les résultats qui en découlent risquent de devenir rapidement
obsolète, au bout de quelques années.
La souplesse du SIG permet une mise à jour facile de ces
informations et d'éviter les doubles coûts.
> Dans l'espace : 2 services font la même
dépense sur le même projet.
> Dans le temps : recommencer la même opération
de collecte et d'analyse des informations.