Bibliographie
Contribution à la müe en place d'une
agriculture respectueuse de l'environnement dans les zones
périphériques du PNAM : cas de la forêt
déclassée de sahanody.
Explication
La carte de pente de la région d'étude n'existe
pas encore. Pourtant, elle est utile pour l'élaboration de la carte de
risque d'érosion. Ainsi, il a fallu l'élaborer à partir
des courbes de niveau des cartes orographiques. A cet effet, nous avons
utilisé le logiciel 3D ANALYST et utiliser l'opération MNT
(Modèle Numérique d'Altitude).
1ère étape : Travail
bibliographique pour pouvoir classer les différents degrés
d'inclinaisons des pentes selon leurs interventions dans les processus
d'érosion.
ROOSE (1980) a montré qu'il existe des seuils de pentes
en dessous desquels les processus d'érosion sont faibles et au-dessus
desquels l'érosion s'accélère brusquement. Ce seuil
dépend de la couverture du sol. En général, sur sol nu,
l'érosion reste faible sur des pentes inférieures à 7%,
sur sol moyennement couvert, elle est aussi négligeable aux environs de
20%. Comme il n'y a pratiquement de sols nus dans notre zone, nous avons retenu
les trois classes de pente présentée dans le tableau
ci-après. Ces classes correspondent à celles fréquemment
utilisées par RAMSER et SACCARDY quand ils calculent le
dénivelé H des pentes pour la mise en pratique des techniques
agroforestières en Afrique :
Tableau 3 : Les
valeurs des classes de pente
Classe
|
inclinaison
|
formule
|
Code
|
Pente faible
|
p<12%
|
H3/P=260+/-10
|
1
|
Pente moyenne
|
12%<p<25%
|
H2/P=64
|
2
|
Pente forte
|
p>25%
|
H=0,305(2+P/4)
|
3
|
p : pente (%)
H : dénivelé entre deux structures érosives
P : pente (m/m)
2ème étape : codification
des différentes classes de pente pour avoir des comptes
numériques calculables.
2.2.3.3. Etablissement de la carte de synthèse
sur l'érosion
Le but est de sortir une délimitation des classes de
risques d'érosion avec le croisement des cartes des deux facteurs (pente
et couverture végétale).
Démarche
On sait, grâce à ROOSE (1973) que parmi les
facteurs conditionnels de l'érosion, la nature et l'abondance des
couvertures du sol influent probablement le plus sur l'intensité de
l'érosion. Or du fait des relations d'interdépendance complexes
qui existent entre ces différents facteurs, ne permettant pas ainsi de
mesurer l'influence propre de chacun sur l'intensité de
l'érosion, il est difficile d'affecter de poids différents pour
chaque facteur. De plus, les informations dans ce domaine font
défaut.
Contribution à la müe en place d'une
agriculture respectueuse de l'environnement dans les zones
périphériques du PNAM : cas de la forêt
déclassée de sahanody.
Dans ce cas, l'élaboration de la carte de
synthèse d'érosion se fera par les opérations de
superposition non hiérarchisée et de reclassement
L'opération de superposition non hiérarchisée consiste
alors à une simple addition des coefficients.
Les facteurs qui interviennent dans notre étude sont :
la pente et la végétation. Chaque facteur est
caractérisé par des critères répartis en trois
classes (faible, moyen, fort) auxquelles correspondent respectivement des
comptes numériques ou coefficients : 1, 2, 3.
Tableau 4 : Classification des
risques d'érosion selon la somme des coefficients
Classe Critères
Risque d'érosion faible 2< coefficients<3
Risque d'érosion moyen 4
Risque d'érosion fort 5< coefficients<6
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