REMERCIEMENTS
Le présent travail, fruit de multiples et
pénibles efforts réalisés pendant notre parcours
universitaire en Faculté des Sciences Agronomiques, marque la fin de
notre premier cycle d'études universitaires au sein de la dite
faculté.
Le commerce fait partie intégrante du secteur
économique de la République Démocratique du Congo. Les
produits Agroforestiers font aussi partie de la gamme des produits
commercialisés à Kinshasa.
La réalisation matérielle de ce travail sous sa
forme actuelle a connu la participation de plusieurs personnes de près
ou de loin, qui méritent en quelques lignes notre reconnaissance.
Ainsi, nous tenons à remercier vivement le Professeur
Docteur Ingénieur Apollinaire BILOSO MOYENE qui, a bien voulu assurer la
direction de ce travail.
Nous exprimons nos hommages aux autorités
académiques de l'Université de Kinshasa en général
et à tous les Professeurs, Chefs de travaux et Assistants de la
Faculté des Sciences Agronomiques en particulier pour la formation
scientifique que nous avons bénéficié.
Nous reconnaissons le soutien tant moral que financier de la
famille FAMBA, et de la famille ASSANI.
Nos remerciements s'adressent également à nos
frères et soeurs, tantes et oncles, cousins et cousines ; pour leur
encouragement et contribution pour notre avancée.
Que nos amis (es), collègues et compagnons de lutte
avec qui, nous avons partagés la vie et les réalités
académiques ; trouvent ici l'expression de notre profonde
gratitude.
INTRODUCTION
0.1.
Problématique
Kinshasa métropole de plusieurs habitants,
estimé à près de 10.000.000 d'habitants souffre
d'insuffisance en denrées alimentaires notamment les agrumes, souvent
occasionnée aux pertes enregistrées dans la commercialisation des
fruits consommés à l'état frais (Ministère de
l'Agriculture, 1998).
Néanmoins les agrumes restent après avoir
été conservés, une source très appréciable
de la vitamine C et les consommateurs recherchent surtout une proportion de jus
en rapport avec le poids du fruit au moment de l'achat (Institut International
du froid, 1973).
La période de production de nombreux fruits tropicaux
ne dure que quelques mois ou quelques semaines ; durant lesquels les
producteurs ne parviennent pas souvent à écouler leur
récolte car la plupart des fruits ne se conservent que quelques jours
après la cueillette, voire moins pour certains plus fragiles ()
Cependant, la commercialisation des agrumes notamment des
oranges dans la ville de Kinshasa est confrontée à
d'énormes difficultés à savoir : celles de transport
et de communication, de manutention, d'emmagasinage, de conservation,
d'information sur le marché et de la standardisation (Bonkena, 2001).
Les commerçants ne savent pas dégager les
coûts entrant dans leur activité et l'acheminement des produits au
niveau du marché parait difficile suite au mauvais état des
infrastructures de transport ().
Quoique les oranges aient une teneur élevée en
eau, elles sont mal récoltées, surconditionnées,
entassées dans des camions durant leur transport sur des longues
distances. C'est dans des telles conditions que s'effectue l'approvisionnement
de la ville de Kinshasa en produits Agroforestiers.
Le mauvais fonctionnement du transport réduit donc
l'efficacité et la performance du système de commercialisation
des dits produits.
Ainsi, les difficultés de transport, le manque
d'information sur le marché et d'un bon système de
commercialisation efficient peuvent être à la base de la
rareté des fruits sur les marchés avec comme corollaire une
spéculation et une surenchère des prix des produits sur les
marchés (Bonkena, 2001).
Il importe de souligner que le développement de ces
produits et particulièrement de son commerce ne sera durable que si
l'activité est rentable.
Néanmoins cette importance notoire des agrumes et
l'intérêt prononcé dans la commercialisation des oranges en
particulier, les questions quant à la rentabilité de cette
activité continuent de se poser.
Pour ce qui est de notre travail, nous tenterons de
répondre aux questions suivantes :
· Le commerce des agrumes, particulièrement des
oranges pratiqué aux différents marchés de Kinshasa est-il
rentable pour attirer un aussi grand nombre des commerçants ?
· Cette activité peut elle constituer la source
principale de revenu pour ceux qui s'y adonnent ?
· Quels sont les frais encourus dans ce
commerce ?
· Quel en est le niveau de la
rentabilité ?
C'est donc à ces quatre questions
énumérées que nous aurons à répondre tout au
long de ce travail.
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