Haute Ecole Groupe ICHEC - ISC St-Louis -
ISFSC
Enseignement supérieur de type long de ni veau uni
versitaire
Comment conquerir le leadership dans le
secteur
bancaire camerounais?
Cas de la Commercial bank-Cameroun
Memoire presents par Fulbert Desire KAMMOE
Pour l'obtention du diplome de
Master en SCIENCES COMMERCIALES.
Annee academique 2008 - 2009
Promoteur :
Madame SISSO KO ADJA
Boulevard Brand Whitlock 2 - 1150 Bruxelles
INTRODUCTION GENERALE.
«Toutes les banques ont commis les memes erreurs :
ele n'ont pas la culture du risque et elles vivent dans un
marche privilegie » : L'Expansion 1 993
Pourquoi et comment les entreprises
réussissent-elle ? Cette question est a la base de plusieurs cours de
management. Elle est au cceur de ce travail. Parce que chaque jour,
l'entreprise est en compétition. Il n'y a plus aucun entrepreneur,
aucune firme, aucun manager, aucune organisation, quels que soient son secteur,
sa taille, son statut, sa position passée, ses objectifs futurs, qui
puisse se considérer a l'abri du jeu concurrentiel, hors des exigences
de compétiti vité. « L'inno vation, créati
vité et qualité sont les facteurs clés du succès de
la compétiti vité et de la croissance » le soulignait M
Jacques Goubet, chargé de cours a l'ICHEC. Mais, une majorité
d'entreprise africaine en générale et camerounaise en particulier
ne semble pourtant pas toujours ni préparée ni vraiment
adaptée pour faire face a la compétiti vité, et moins
encore a ses nouvelles règle. La Commercial Bank of Cameroun (CBC),
banque du Groupe Fotso du nom du richissime homme d'affaire Victor Fotso
n'échappe pas a la règle. Elle se classe néanmoins en
quatrième position parmi les dix banques commerciales et six
établissements de crédits que compte aujourd'hui le cameroun. Les
banques camerounaises sont toujours en excèdent de trésorerie; le
taux d'épargne national se situe entre 14% et 15% du PIB malgré
le mau vais décollage de la bourse de Douala qui venait d'être
mise en place.
Dans un contexte o6 la libéralisation a conduit
a un élargissement des domaines de la concurrence, les secteurs
financiers des économies africaines sont de plus en plus soumis a
l'amélioration de leur comportement productif. Ces secteurs a vaient
connus des années de crise dont les conséquences a vaient
été la fermeture de plusieurs banques. Cette situation s'est
matérialisée au Cameroun par les di verses mesures de
restructuration bancaire qui n'ont malheureusement pas toujours eu les
résultats escomptés. Bien au contraire, on peut s'interroger
aujourd'hui avec beaucoup d'inquiétude sur la capacité du
système bancaire camerounais a répondre aux nombreuses
sollicitations qu'implique le financement du dé veloppement. Certes un
certain nombre de causes ont été a vancées pour essayer
d'expliquer la crise : impact pervers des crédits aux entreprises
publiques indépendamment de leur situation financière sur base
d'une garantie de l'Etat, inadéquation entre le
système
bancaire Cameroun et celui hérité de la
colonisation, mau vaise gestion (Doe 1995), contrôle laxiste des
autorités monétaires (Gandou Alexandre 1994), etc.
Les banques les plus importantes du pays par ordre
croissant sont: La SGBC, filiale du groupe frangais Société
Générale (551 millions de d'euro en 2006), La Bicec (524 millions
d'euro en 2006) et la Afriland First Bank (398 millions d'euro en 2006). Ces
trois premières banques détiennent plus de 75% des parts de
marché national.
La CBC Bank occupe une place de challenger a
surveiller de près. Son bénéfice net était de 4,5
millions d'Euro en 2007 et est projeté a 5,3 millions d'Euro en fin
2008. Pour ce qui est du chiffre d'affaire (PNB), celui-ci s'estime aujourd'hui
a plus de 24,4 millions d'Euro, une augmentation de 65% par rapport a 2002.
Mieux, elle entend dé velopper son acti vité. Son total
bilantaire est passé de 273 millions d'Euro en 2006 a 376 millions
d'Euro en 2008 ; soit une progression de 38%. Des résultats qui
permettent a la CBC d'en visager pour les prochains mois, l'ou verture de 7
nouvelles agences, la poursuite de l'in vestissement par la mise en place de 14
guichets automatiques de banque (GAB), le but est de renforcer son
positionnement sur son marché. Ce n'est donc pas par pour rien que la
CBC a vait inscrit dans son rapport d'acti vité de fin 2008 son objectif
de conquérir le leadership bancaire au cameroun. Surtout quand on sait
que la SGB Cameroun, venait d'enregistrer En 2007 une baisse de son
résultat net de 19% par rapport a 2006. C'est dans cette perspective que
l'on se demande : quelles sont les stratégies a mettre en oeuvre par la
CBC afin de conquérir le leadership bancaire au Cameroun ?
Autrement-dit. Quelles sont les stratégies du challenger ?
Pour répondre a cette problématique,
notre argumentation se dé veloppera en quatre temps, En premier lieu,
nous présenterons l'organisation du système bancaire au Cameroun,
nous nous attellerons de montrer en second lieu l'analyse du marché
financier du Cameroun avec l'a vènement de la bourse des valeurs de
douala qui tarde a décoller a cause de di verses raisons. Il
résultera en troisième lieu une partie sur la définition
de la notion du leadership d'entreprise et la dernière partie sera
consacrée a une étude de cas dans laquelle notre réflexion
sera axée sur les meilleures choix stratégiques de
conquêtes du leadership bancaire au Cameroun de la CBC Bank.
SOMMAIRE
INTRODUCTION........................................................................................2
PARTIE A : L'ORGANISATION DU SYSTÈME BANCAIRE DU
CAMEROUN........7
A.I. Le système bancaire du
Cameroun.....................................................7
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