· Introduction au monde du droit et de
l'Internet 2.0.
I) Premier billet.
II) Utile? Vous avez dit utile...?
A) Le Web 2.0 en quelques mots.
B) Qu'est-ce que l'édition juridique
?
C) Je suis éditeur juridique, que fais-je? Que
suis-je ?
D) Edition juridique vs Web 2.0 ?
· Partie I: Le marché français
de l'édition juridique.
I) Des grandes maisons d'édition juridique
privées.
A) L'édition juridique publique.
1) Un paysage juridique public jusqu'alors
éclaté...
2) La politique de mise à disposition des
données publiques essentielles.
B) Des grandes maisons d'édition et quelques
petits éditeurs.
a) Des grandes maisons
d'édition.
b) Panorama des principaux éditeurs
présents sur le marché Français
c) Synthèse.
II) Des auteurs.
A) Tableau de concordance Auteurs/ Publics/ Offres /
Marque réalisé sur la base des informations
délivrées par les sites et plaquettes des
éditeurs.
B) Synthèse.
C) Les éditeurs et leurs auteurs.
a) Les auteurs de l'édition.
b) Les auteurs extérieurs: les
véritables auteurs de l'édition.
c) Les causes des contrats d'auteur.
Les praticiens.
Les universitaires.
III) Les publics de l'édition
juridique.
A) L'incontestable marché constitué par
les spécialistes du droit et les professionnels initiés.
a) Les besoins du premier marché de
l`édition.
a-1) Le droit.
a-2) Quels sont les besoins du premier marché
de l'édition ?
a-2-1) Les besoins du premier marché de
l'édition vus par l'éditeur.
a-2-2) Les besoins du premier marché de
l'édition en droit témoignage d'un praticien du droit par
l'éditeur : Jacques Vautier, notaire.
a-2-2-1) Le témoignage.
Les contraintes, obligations et devoirs des
praticiens.
Les attentes des praticiens.
« Les enjeux du traitement de
l'actualité juridique»
Les autres besoins des praticiens.
a-2-2-2) Synthèse
a-2-2-3) Un besoin ?
Ces obligations: quelles sont-t-elles
?
a-2-3) Synthèse des besoins.
B) Le marché constitué par les
particuliers: dire ou réalité ?
a) Des besoins réels et exprimés
difficiles à appréhender.
a-1) Une prise en charge délicate.
a-2) L'usage des forums juridiques par les
particuliers.
a-2-1) Recueils de questions posées sur les
10 premiers forums juridiques consacrés au particulier que relève
l'algorithme Google.
a-2-2) Synthèse.
a-2-3) Le droit: « une affaire de
professionnels ou du moins d'initiés ».
b) Un marché accessoire
délaissé.
c) Détail de l'offre des éditeurs ayant
investi le marché des particuliers : Editions juridique Prat et
Delmas (collection Delmas Express).
IV) Il est éditeur juridique: que fait-il?
· Partie II: Le web 2.0 et l'information
juridique.
I) Le blog de juriste ou l'exemple le plus abouti
d' « intégration des outils web 2.0 au
« paysage éditorial juridique
français ».
A) Le blog : une alternative aux revues des
éditeurs juridiques ?
a) Une alternative attrayante aux revues.
b) Une source d'information, qui ne satisfait pas aux
exigences des revues.
c) Le succès des blogs? La mort des revues
?
B) La blogosphère juridique
référencée.
a) La blogosphère des avocats.
a-1) Le blog outil de communication.
a-1-1) Blogs d'avocats : Quels contenus ? Quelles
façades ?
Compte rendu de la conférence LEXPOSIA :
« Enjeux de la communication pour
avocat ».
a-1-2) Le blog d'avocat: la publicité se fait
au mépris de la réglementation.
a-1-2-1) Les réglementations de la
publicité des avocats.
a-1-2-2) Cas concrets de violation aux
réglementations relatives à la publicité des avocats.
a-2) Le blog d`avocat non commercial.
b) Les blogs des universitaires.
b-1) Le blog une oeuvre de doctrine ?
b-2) « Fait-on de la doctrine sur un blog
? » Ce que les universitaires en disent.
b-3) « Fait-on de la doctrine sur un blog
? » Ce que leurs blogs en disent.
b-3-1) Fonctions et contenus des blogs.
b-3-2) Synthèse.
b-4) Blog juridique vs blog de juriste.
b-5) Les blogs de Fréderic Rolin et Dimitri
Houtcieff.
b-6) Le blog de Frédéric Rolin:
témoin, raisons et illustration de la naissance, du succès et de
l'épuisement de la blogosphère-universitaire
juridique.
1) La naissance de la blogosphère
universitaire.
Doctrine et l'actualité.
L'arrêt perruche : « Le juriste
peut-il ou doit-il être neutre? ».
2) Les raisons du succès des
blogs.
Du côté des auteurs.
Du côté de leurs
publics
3) L'épuisement des blogueurs
b-8) Bilan : les auteurs de l'édition ne
peuvent se passer d'éditeurs.
c) Les blogs de la doctrine des
éditeurs.
c-1) Les blogs des magistrats.
c-2) Les blogs des jeunes auteurs de
l'édition.
d) Les autres blogs juridiques.
e) Bilan: Le blog dans son rapport à la presse
généraliste.
II) Les réseaux sociaux et d`échanges:
« la concurrence » dont l`édition juridique doit avoir
« vraiment peur » ?
A) Wikipédia: une information juridique riche
en étendue, mais dépourvue ou presque en valeur ajoutée en
fond.
a) Wikipédia: une encyclopédie
?
a-1) Un succès évident.
a-2) Un projet inabouti.
a-3) L'absence de politique
éditoriale.
b) Wikipédia et les besoins du premier
marché de l'édition juridique.
b-1) L'encyclopédie et les besoins du premier
marché de l'édition.
b-2) L'usage de Wikipédia par le premier
marché de l'édition juridique.
b-3) Synthèse.
b-4) Wikipédia : quel usage par les
particuliers ?
B) Facebook et Twitter : la confiance
suffirait-elle à détourner les clientèles de
l`édition juridique ?
a) Facebook et Twitter : mes amis ? Ceux que je suis
?
b) Facebook et Twitter : deux nouveaux médias
?
b-1) Huis clos sur le net : quelles leçons
à tirer ?
b-2) Facebook et Twitter: quelle utilité pour
le juriste ?
b-2-1) Facebook et Twitter : richesse du nombre et
actualité juridique.
b-2-2) Facebook et Twitter : faiblesse du nombre et
« trop plein » d'actualité juridique.
b-2-2-1) Facebook et Twitter: où sont les
juristes ?
b-2-2-2) Facebook et Twitter: une mine d'informations
inutiles et erronées ?
b-2-2-3) L'éditeur juridique: le seul ami de
confiance du juriste.
· Dernier billet.
1) Des postulats erronés?
2) Le droit peut-il se passer des grandes maisons
d'édition juridique?
3) Qu'est-ce que le web 2.0 appliqué
à l'information sur le droit ?
4) Il est éditeur juridique: qui est-t-il
?
Le web 2.0 et l'édition
juridique:
Le droit peut-il se passer d'éditeur
?
« Voilà des semaines et même des
mois
que je " sèche "laborieusement sur la question,
pourtant si apparemment innocente [...] : " Qu'est-ce que
le droit? "
Cet état déjà peu glorieux, s'aggrave
d'un sentiment de honte.
J'ai entendu ma première leçon de droit
voici plus de soixante ans ;
j'ai donné mon premier cours en chaire voici plus
de cinquante ;
je n'ai cessé de faire le métier de juriste
tour à tour ou simultanément
comme avocat, comme professeur, comme auteur, comme
conseil
et même comme juge.
Et me voilà déconcerté tel un
étudiant de première année
remettant copie blanche, faute d'avoir pu
rassembler
les bribes de réponse qui font échapper au
zéro.»1(*)
« Je fais un blog parce que j'ai
commencé sans vraiment réfléchir ni réaliser que
ça allait être autant de choses et de temps. mais maintenant c'est
commencé et je ne vois pas comment je pourrais abandonner ce blog.
je
fais un blog parce que je ne crois pas que ça intéresse beaucoup
de monde, mais un peu de gens, et je vois bien que ça vaut le
coup.
je fais un blog pour m'accompagner moi même et avoir quelque
part où je peux écrire ce que je veux, direct. [...]
je fais
un blog pour qu'on s'intéresse à mon cas, encore et encore, bien
sûr. »
Cette citation de Virginie Despentes
empruntée au blog de Cédric Manara, seul endroit où elle
est encore disponible sur le net (Virginie Despentes a fermé son blog en
2005.), me fait penser que j'ai construit mon mémoire un peu comme on
construit un blog...
Sans trop savoir où j`allais, sans trop pouvoir
m'arrêter, et avec le sentiment que j'avais des choses à
dire...
Alors ces choses, je ne sais pas si je vais les dire
correctement, ni suffisamment bien les écrire pour vous donner envie de
les lire. Ce que je sais, c'est qu'elles touchent à un sujet passionnant
ou qui, moi, me passionne et n'a, je crois, pas encore suffisamment
été exploré...
Web 2.0, édition juridique; deux mondes, deux
modèles de diffusion et consommation de l'information.
Le monde du « do it
yourself »3(*), de l'instantanéité, de la
réactivité et des échanges. Un monde dans lequel, au nom
de la liberté l'intermédiaire est souvent banni voire
rejeté.
« Chacun a la responsabilité de
penser, juger, décider, et nous ne devons abdiquer cette
responsabilité ni à Wikipédia, ni à
l'encyclopédie Britannica, ni à
personne »4(*), aurait ainsi déclaré le
principal fondateur de Wikipédia, l'encyclopédie libre du web
2.0.
Le monde du droit, du juridique, de la rigueur et des
formes. Un monde, qui par tradition et nécessité a établi
des « passeurs» entre les émetteurs et les
récepteurs.
« Je viens [...] devant vous [...] en
ayant conscience d'être un intermédiaire, un passeur, expressions
qui me semblent convenir à la définition d'un éditeur
juridique. Passeur entre auteurs et lecteurs-utilisateurs. Passeur entre la
conception d'ouvrages et leur fabrication. Passeur entre la promotion des
textes et leur commercialisation. »5(*)
En quoi seraient-ils liés? Ce que nous serons
amenés à envisager...
Mon sujet introduit, je pourrais continuer à
écrire ce mémoire en arborant ce style léger, sans rigueur
et sans formes, et comme on écrit un blog... Je vous présenterais
mes démarches et mes recherches, jour après jour; celles qui ont
été fructueuses, celles, qui l`ont moins
été...
Je vous ferais part de mes doutes, et de tous ces moments
où j'aurais souhaité abandonner... Je ne ferais pas attention
à mes fautes, à ma grammaire, ni à mon style, j'y
glisserais quelques blagues (parfois je me trouve très drôle), j'y
livrerais mes vues, vous direz ce que j'en pense, moi. Je me
répéterais sûrement. Je ne me relirais pas. (De peur
d'ôter toute leur fraicheur à mes écrits.)
Si, vous vous y retrouvez dans tout çà, et
si j'ai le sens de la verbe. Cela donnera sans doute quelque chose de sympa et
agréable à lire, qui pourrait même intéresser les
non juristes...Rien à voir avec ces articles pompeux du
Dalloz...
Agréable à lire... Agréable à
écrire...Je n'ai jamais trop aimé ces contraintes de formes et
ces méthodes, que l'on veut propres aux juristes. Plus libre, je
prendrais plus de plaisir à rédiger. Qui refuserait plaisir et
liberté!
Quant à dire que ce serait utile...