CONCLUSION GENERALE :
Au bout du compte, il était question pour nous
tout au long de ce mémoire de montrer d'une part comment mettre au sein
de l'entreprise belge de friperie IRCEB N.V Export une activité de
management des risques financiers liés à son ouverture
internationale. D'autre par de trouver les meilleures stratégies de
couverture contre les risques financiers les mieux adaptées à ses
activités internationales.
Pour y parvenir, il était opportun de rappeler
les conditions à remplir pour une entreprise qui se lance à
l'export. En effet, une entreprise qui veut vendre ses marchandises à
l'étranger quelles qu'en soient les raisons doit avant tout, faire le
plus sereinement possible une analyse globale de son environnement interne et
externe. Cela lui permet de détecter ses forces et ses faiblesses afin
de savoir si elle dispose des compétences et des ressources
nécessaires pour l'exportation. De même, pour vendre ses produits,
il est nécessaire pour toute entreprise d'aller à la rencontre
des clients potentiels et bien ciblés. Pour progresser avec une
idée, il est utile de s'allier à des partenaires de choix. Pour
affermir son positionnement, il faut connaître ses concurrents et les
différentes tendances du marché. Car, il serait trompeur de
penser que rester sans bouger trouvera toutes les réponses aux besoins
de l'entreprise. Seul un contact direct avec les clients et des partenaires
suivi d'une bonne politique de gestion des risques pourra le
permettre.
Par ailleurs, pour gagner en efficacité, une
entreprise liée aux affaires internationales doit répondre aux
besoins de ses marchés cibles, appuyer sa structure existante servant le
marché domestique et obtenir un meilleur coût global que si elle
déléguait certaines activités à une
société sous-traitante. Avoir une rentabilité à
l'export peut demander beaucoup plus de temps parce que l'exportation induit
plusieurs risques de natures différentes. Cependant, ce sont les risques
financiers (risques de crédit, risques de change, risques de variation
des taux d'intérêt, risques de variation des prix de
matières) qui nous concernaient dans notre analyse. Ces risques doivent
être identifiés, mesurés, puis gérés afin de
permettre à IRCEB N.V d'aspirer au profit. Il ne faut pas oublier par
exemple qu'une saine gestion des risques de change permet de
générer les gains de change qui viennent augmenter le
bénéfice des entreprises. Tant que les devises existent, elles
vont toujours fluctuer à la hausse comme à la baisse, et
créant ainsi les grandes opportunités de gain dans le
marché du FOREX. Une entreprise qui place une partie de son capital dans
le marché des changes pourra assurer son avenir financier avec
la
baisse de l'Euro qui a franchi le seuil de 1,22 dollar
le mardi 18/05/2010. « Le F0REX est le plus grand marché de la
planéte : 3 100 milliards de dollars de transactions par jour, soit une
fois et demi le PIB de la France et 30 fois plus que TOUT le marché
boursier américain 98».
Le FOREX n'est pas uniquement réservé
à des institutionnelles, les entreprises peuvent aussi y investir, les
risques y sont réduit, c'est un marché très lucratif et
complètement décorrélé des marchés
actions.
Les techniques de couverture contre les risques
financiers évoluent chaque année. Cependant quelques unes
demeurent très efficaces. Les instruments proposés par les
banques sont de plus en plus variés et personnalisés. Toute
entreprise peut donc trouver les techniques les mieux adaptées à
ses activités en fonction de ses moyens financiers..
D'après les réponses de nos
questionnaires, nous pouvons déduire que la gestion des risques
financiers dans les entreprises de friperie sondées n'obéit pas
à une logique claire. On est en face d'un groupe d'entreprises vraiment
hétéroclites où chacun réagit un peu à sa
manière par rapport aux risques.
On est d'ailleurs surpris de constater que certaines
entreprises ne soient même pas du tout informées de l'existence de
toutes ces possibilités de couverture contre les risques financiers. Il
est donc hasardeux de croire que ces entreprises parviennent par exemple
à se couvrir de façon efficace contre les risques de change juste
parce qu'elles ont le choix de la devise de facturation avec leurs clients. Car
cette unique solution est à juste titre très limitée.
Aurait-il fallu intégrer dans l'enquête plus de questions de
détails sur les exportations? Par exemple les questions sur la
fréquence des exportations, le nombre de client et leur importance, le
nombre de commande mensuelle ou trimestrielle, le volume de la production afin
de mieux choisir les techniques indispensables à la
couverture.
Par ailleurs, l'émergence de la profession du
risk manager répond aux soucis sans cesse croissants des entreprises,
grandes ou petites concernant la gestion des risques financiers afin de
renforcer leurs compétitivités et d'éviter leurs
faillites. C'est fort de ce constat qu'il nous ait parvenu l'idée selon
la quelle, La stratégie de gestion des risques financiers au sein
de
IRCEB N.V passe par la création d'un
département de gestion de ces risques. Et que ce département,
dirigé par un professionnel doit choisir les techniques les plus fiables
pour aider IRCEB à éliminer les conséquences
causées par son exposition aux risques financiers.
Le risk management devrait être le centre de
gravité des chercheurs en entreprises pendant ces temps de crise
financière. Ces derniers pourront inventer les produits plus
sécurisés à mettre au profit des entreprises. En outre,
ils pourront mobiliser tous les dirigeants d'entreprises par l'instauration
d'une culture d'entreprise basée sur la gestion optimale des risques
financiers et la création d'un réseau informationnel
connecté à des systèmes de veille stratégique et
d'intelligence économique plus crédibles.
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