1.1. 5 Difficultés rencontrées
Les difficultés auxquelles nous avons fait face lors de
ce travail sont de plusieurs ordres. S'agissant de la thématique le
manque de certaines données a constitué une entrave majeure. En
effet, la zone a été peu ou pas investie en matière
d'étude sur la dégradation de ressources naturelles en
particulier l'érosion.
La seconde contrainte est d'ordre technique car nous sommes en
ne maîtrisant pas certains logiciels indispensables pour la mise en place
d'une base des données ou même du SIG tels Erdas imagine, Arc
View, Arc GIS. En effet, le ROSELT a renoncé à notre recyclage en
SIG et télédétection c'est pourquoi nous n'avons pas pu
réaliser les cartes prévues dans le terme de
référence initial.
Et enfin, le temps et les moyens matériels que nous
disposons ne nous permettaient d'atteindre les objectifs fixés. C'est
pourquoi ce travail s'est limité à une approche
méthodologique pour la constitution d'une base des données.
1.2. Le contexte général
Il s'agit pour nous de placer la zone de l'étude dans
son contexte régional. Pour ce faire, nous dressons un rapide
état des lieux sur les aspects physiques (géomorphologie,
géologie, climat, hydrologie...) et un bref aperçu des
caractéristiques socio-économiques de la zone.
1.2.1. Le contexte géographique
La commune rurale de Tamou est située dans la partie
sud-ouest du Niger à une centaine de km environ au sud de Niamey. Elle
est limitée au Nord par la commune urbaine de Say, au Sud par le Burkina
Faso et le Bénin, à l'Ouest par la commune rurale de
Guéladio, et à l'Est par la commune rurale de Kirtachi
(département de
Kollo) (cf. carte 1). Avec une superficie de 2832 km2,
la commune rurale de Tamou occupe 25 % de la superficie totale du
département de Say.
Carte de localisation de la commune rurale de Tamou
Source : Département de Géographie
1.2.1.1. Le cadre physique
1.2.1.1.1. La géologie
Sur le plan géologique, la commune rurale de Tamou se
trouve sur le socle du Liptako Gourma et est constituée par les
formations éruptives du précambrien. On distingue trois types de
formations géologiques :
- les formations récentes (alluvions) dans les
vallées et les dépressions ;
- les formations du continental terminal (CT3)
supposées d'âge pliocène qui recouvrent les faciès
marins. Ce sont de grès fins à grossiers, argileux et de niveau
oolithique ferrugineux intensifié (OUSMANE, 1980 cité par SAIDOU,
2006), elles forment les lambeaux de plateaux sur la rive droite du fleuve
Niger et reposent sur le socle cristallin ;
- les formations du socle précambrien du Liptako
Gourma. Elles forment des terrains volcano-sédimentaires
métamorphisés à pendages généralement
verticaux et appartiennent au Birrimien avec des enclaves de migmatites
pré-birrimien recoupées par des granites syn et post-tectonique.
Les roches les plus répandues sont les schistes argileux, le grès
rouge.
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