Sigles et abréviation
ABN : Autorité du bassin du Niger
CIDES : Centre d'information et de documentation
économique et sociale DNM : Direction nationale de la
météorologie
DRE : Direction des ressources en eau
IRD : Institut de recherche pour le
développement
ME/F : Ministère de l'économie et de
finance
PAC : programme d'action communautaire
RGP/H : Recensement général de la
population et de l'habitat
ROSELT : Réseau d'observatoires pour la
surveillance écologique à long terme. SIG : Système
d'information géographique
SGBD : Système de gestion de base de
données
USLE : Universal Soil Loss Equation (équation
universelle de perte en terre)
Table de matières
LISTE DE TABLES 4
AVANT PROPOS 6
RESUME 7
INTRODUCTION 8
CHAPITRE I : LE CADRE DE TRAVAIL 10
1.1. CADRE THEORIQUE 10
1.1.1. Problématique 10
1.1.1.1 Contexte et justification de l'étude 10
1.1.1.2. Présentation du problème 10
1.1.1.3 Revue de la littérature 13
1.1.1.4 Pertinence de l'étude 23
1.1. 2 Objectifs 24
1.1. 3 Hypothèses de travail 25
1.1. 4. Méthodologie 25
1.1.4. 1. Phase de la recherche bibliographique 25
1.1. 4. 2 La phase de terrain 25
1. 1. 4. 3 La conception de la structure de la base de
données 26
1.1. 5 Difficultés rencontrées 28
1.2. LE CONTEXTE GENERAL 28
1.2.1. Le contexte géographique 28
1.2.1.1. Le cadre physique 29
1.2.1.1.1. La géologie 29
1.2.1.1.2. L'hydrologie 30
1.2.1.1.3. L'hydrogéologie 31
1.2.1.1.4. La géomorphologie 31
1.2.1.1.5. Le cimat 31
1.2.1.1.6. Les sols 33
1.2.1.1.7. La végétation 34
1.2.2. Le contexte humain 34
CHAPITRE II : RESULTATS 38
2.1. CARACTERISATION DES UNITES GEOMORPHOLOGIQUES
38
2.1.1. Le sommet du plateau 38
2.1. 2 Les talus 40
2.1.3. Les glacis 41
2.1.4 Le Goroubi et ses affluents 41
2.1. 4.1 Le Goroubi 41
2.1. 4.2 Les affluents 44
2.1.4.2.1 Le kori de Tyala 45
2.1.4. 2.2 Le kori de Sibii Goungou 46
2. 2 ETAT DES LIEUX ET ANALYSE DES DONNEES EXISTANTES
49
2.3 PROPOSITION DE LA STRUCTURE DE LA BASE DE DONNEES :
THEMES, ENTITES ET LEURS ATTRIBUTS 50
2.3.1 Identification des différents thèmes
connexes à l'hydrogéomorphologie et leurs entités
51
2.3.2 Identification des différentes entités et
leurs attributs 52
2.3.3 Proposition des différentes tables 56
2. 4. PERSPECTIVES : ACQUISITION ET TRAITEMENT DES
DONNEES 58
2.4.1. L'acquisition des données 58
2.4.1.1. L'information cartographique 58
2.4.1.2. Les informations descriptives 61
2.4.2. Activité de suivi durant le doctorat 62
2.4.2.1 Le suivi du réseau hydrographique 62
2.4.2.2. Les mesures sur les pertes en terre 63
2.4.2.3. Le suivi de l'ensablement du fleuve Niger 64
2.4.2.4 Le suivi des précipitations 65
CONCLUSION 66
BIBLIOGRAPHIE 67
Liste de tables
Table de carte et figures
Carte de localisation de la commune rurale de Tamou 29
Figure 1 : Variation de la pluviométrie à Tamou de
1981 à 2006 32
Figure 2: Variation de la pluviométrie à Say de
1965 à 2006 33
Figure 3 : Evolution de la population de la commune rurale de
Tamou de 1988 à 2001. 35
Figure 4 : Evolution de la population de quelques villages dans
la zone de Tamou 36
Figure 5 : Schéma simplifié du processus de
dégradation 37
Table de photos
Photos 3 et 4 : Affleurement de cuirasse en dalle sur le plateau
(premier faciès) sous l'action du ruissellement et de la
déflation éolienne 39
Photo 5 : Surface de déflation éolienne et par
endroit formation de nebkas liés à l'obstacle
(végétation) sur le faciès sableux du plateau. 39
Photo 6 : Plage encroûtée et début du
ravinement sur le faciès sableux du sommet du plateau 40
Photo 7 : Affleurement des altérites du versant
dépourvu du manteau gravillonnaire issu du démantèlement
de la cuirasse ferrugineuse 40
Photo 8 : Aspect ondulé du glacis au second plan et
bordure du plateau couverte de la cuirasse ferrugineuse 41
Photo 9 et 10 : Culture de décrue le long du Goroubi
(poivron, piment, maïs, tomate, et Moringa). Cependant ces cultures sont
menacées de disparition par une dynamique érosive qui fait
reculer les berges du Goroubi. 42
Photo 11 : Recul des berges du Goroubi et déchaussement et
destruction des arbres sur les berges 43
Photos 12 et 13 : Puisards dans le fond du Goroubi : ce stock
d'eau lié à l'importance des dépôts alluviaux permet
aux maraîchers d'arroser leurs cultures pendant un bon moment
après l'assèchement du Goroubi 43
Photos 14 et 15: Affleurement du socle cristallin sous forme
de dalles non altérées sur le lit du Goroubi (a) mare de Garba
Gounton ensablée, et en (b) dalles et création de retenue d'eau
ensablée mare de Batancon. 44
Photo 16: Berge droite du kori de Tyala taillée dans le
matériaux sableux d'origine éolienne (épaisseur environ 3
m) elle présente de fente retrait. 45
Photo 17 : Puisard mis enclos par un maraîcher dans le
lit du kori de Tyala ; cette photo montre une fois de plus le rôle des
alluvions dans le stockage d'eau dans les lits des kori 46
Photo 18 : Berge droite du kori de Sibili Goungou : elle est
taillée dans des matériaux sableux épaisseur environ 3 m.
47
Photo 19 : Source liée aux caractéristiques des
formations superficielles : celles-ci soutiennent l'écoulement dans le
kori de Sibili Goungou. 47
Photo 20 : Sources liées à la nouvelle dynamique
de l'occupation du sol et jetant dans le kori de Sibili Goungou, celle qui est
à gauche sur la photo (1) a 3 ans et, celle qui se trouve à
droite sur la photo (2) a 2 ans. 48
Photo 21 : Niveau où l'écoulement des
résurgences a atteint à la date du 31/03/2007 juste à la
latitude du village de Ouro Djoga 48
Table de tableaux
Tableau 1 : Affluents de la rive droite du fleuve Niger dans la
commune rurale de Tamou.
30
Tableau 2 : Présentation des entités et leurs
attributs par dossier 52
Avant propos
Ce travail est le fruit d'une collaboration entre
l'université de Niamey en particulier le Département de
Géographie et le Réseau National d'Observatoires de Surveillance
Ecologique à Long Terme (ROSELT) qui l'a financé. Ce
réseau a pour objectif de collecter et exploiter les données du
terrain et de la télédétection en matière
d'environnement et de gestion des ressources renouvelables en vue de :
la surveillance de l'évolution à long terme des
écosystèmes ;
la compréhension du fonctionnement interactif entre les
populations et leur environnement au niveau local, notamment pour la
détermination de la part respective des causes climatiques et
anthropiques de la dégradation des terres et de leur synergie
éventuelle.
Au terme de ce travail, nous tenons à exprimer notre
profonde gratitude à :
M. BOUZOU MOUSSA Ibrahim pour l'encadrement de ce travail
malgré ses multiples occupations, et ses judicieux conseils et ses
pertinentes remarques.
M. WAZIRI MATO Maman pour son soutien en toutes circonstances et
qui a accepté de juger de travail.
Pr. Hervé GUMUCHIAN qui a accepté de
présider le jury.
Au Réseau National d'Observatoires de Surveillance
Ecologique à Long Terme (ROSELT) qui nous a offert l'opportunité
de mener ce travail qu'il trouve ici notre profonde gratitude. M. SALISSOU
Ibrahim qui a fait la mise en forme du document final.
Nous adressons nos remerciements à Mr. FARAN MAÏGA
Oumarou avec qui nous avons fait le terrain. A LE BRETON Eric pour avoir
corrigé le premier document, ALI Magagi, ABBA Halilou, MALAM ABDOU
Moussa, MAMAN Isoufou, MANI ABDOU Amadou, au Coordonnateur du programme PAC de
Say, MOUMOUNI Souley qui nous a guidé sur le terrain. Enfin, nous
remercions tous ceux qui de près ou de loin ont contribué pour le
bon déroulement de ce travail.
RésuméLe but de ce travail est
de mettre en évidence l'impact du changement d'usage des sols sur le
comportement hydrodynamique des systèmes hydrogéomorphologiques
de l'aire pionnière «Ayi noma», et de proposer une
méthodologie pour la constitution d'une base de données pour la
surveillance de ces systèmes. En dressant un état de lieux sur
les connaissances actuelles sur la zone, il a été possible de se
rendre compte qu'il n'y avait eu des travaux préliminaires pouvant
conduire à la constitution d'une base de données.
Après une caractérisation des unités
géomorphologiques, seront décrits les différents processus
suivis pour la constitution d'une base de données ou les
différentes étapes de la conception. Enfin en guise de
perspectives, nous avons décrit les processus d'acquisition des
données et proposé une série d'activités pour un
travail ultérieur.
Introduction
Le Niger est un pays sahélien dont sa position en
latitude fait de lui un pays aux 2/3 désertiques. Cette situation a
entraîné une inégale répartition de la population
qui se calque sur la répartition des ressources naturelles.
L'évolution récente des conditions pluviométriques s'est
traduite par des importantes mutations environnementales. Cela a
engendré un mouvement de la population des zones sinistrées vers
le sud du pays où les conditions sont jusque-là favorables.
Ainsi, la zone périphérique du parc national du W qui a connu
pendant longtemps une faible densité d'occupation humaine (4
habitants/km2 jusqu'en 1975 (AMADOU, 1995), devient un pôle
d'attraction des populations venues du nord de la région de
Tillabéri. Face à cette situation, et à l'issue de
l'éradication des maladies endémiques (l'onchocerchose, la
cécité etc), le Gouvernement a déclassé une partie
de la réserve totale de faune de Tamou (70 000 ha) en vue d'y
transférer des populations sans terres du Département de
Tillabéri (Ouallam et Filingué) dans les années 1980. Cet
espace appelé zone « Ayi noma1 ». La zone se situe
sur le plateau sableux de Dyabou comprise entre 2°15' et 2°25' de
longitude Est, et 12°45' et 12°55' de latitude Nord. Ce projet de
transfert fut intervenu en 1976 par le décret n°76/141/PLMS/MDR du
22 Août 1976 pour permettre le retour à la terre dans l'objectif
d'atteindre l'autosuffisance alimentaire.
Cependant, même si par ailleurs la zone est
considérée comme moins dégradée comparativement au
reste du pays, la mise en culture a entraîné un
déséquilibre en moins d'une génération. En effet,
la zone présente aujourd'hui des signes révélateurs du
phénomène de dégradation des terres, notamment la baisse
de la productivité des sols, l'apparition des traces d'érosion ou
encore des surfaces de déflation éolienne. Dans un tel contexte,
il importe alors d'envisager une étude en vue de mettre en
évidence les conséquences hydrogéomorphologiques et les
changements d'usage des sols, ce qui permettra de mieux comprendre le
comportement hydrodynamique et la susceptibilité de la zone à
l'érosion et surtout de mettre la relation Homme/Milieu. La
présente étude se propose de donner un cadre
méthodologique en vue de constitue une base de données pour
1 Terme haoussa qui veut dire `'travailler la terre»
un suivi à long terme des systèmes
hydrogéomorphologiques de l'aire pionnière «Ayi
noma».
La base de données est définie un ensemble de
données reliées et gérées par un système de
gestion de base des données (SOURIS, 1986). Dans ce travail, nous avons
décrit le processus pouvant aboutir à la constitution d'une base
de données c'est-à-dire les différentes étapes de
sa conception.
Ce travail se résume en deux chapitres :
- Le premier concerne le cadre de travail dans lequel nous
avons fait une présentation du problème, un état d'art sur
les connaissances actuelles dans la zone et un troisième
présentant les aspects méthodologiques.
- Le second chapitre fait état des résultats
obtenus. Il s'agit d'une caractérisation des unités
géomorphologiques pour mieux comprendre la dynamique, un état de
lieu sur les données existantes, la description des étapes pour
la conception de la base de données et le dernier point concerne les
perspectives en vue d'un travail futur.
|