3- La protection des intérêts
professionnels
La protection des intérêts professionnels, par
les institutions de soutien est sans aucun doute la clé de voûte
de la création de la viabilité des médias au Cameroun. Il
existe des syndicats et des associations de journalistes, mais leurs actions
sont modestes en raison de l'absence d'un cadre juridique et de moyens
financiers susceptibles de leur donner la possibilité d'agir en temps
réel. Quoi qu'il en soit, le contexte médiatique actuel ne pourra
s'améliorer que grâce à une forte action collective.
Les journalistes ne se mobilisent pas davantage pour pouvoir
trouver une solution à leurs problèmes. Au Cameroun, l'Union des
journalistes du Cameroun (UJC) est créée en 1996, l'Union des
journalistes libres du Cameroun (UJLC) est née en 2001, et le SNJC a
été créé en 2002. Depuis, de nombreuses autres
associations et, dans une moindre mesure, des organisations non
gouvernementales oeuvrant en faveur de la protection des droits de l'Homme ont
vu le jour. L'action de ces organisations reste cependant marginale en raison
de problèmes administratifs et de l'hostilité du gouvernement.
«Cette situation fait ressortir l'importance de la solidité des
institutions de soutien qui protègent les intérêts des
professionnels des médias», déclare OLINGA NDOA un
journaliste membre du SNJC.
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