II-3-2-1) La relation directive
Ici, l'éducateur impose ses propres règles au
groupe. On peut également l'appeler la relation autoritaire .C'est une
relation à sens unique où l'adulte est prédominant. Les
étapes de la tâche sont imposées au groupe ainsi que les
techniques. Dans ce type de relation, on peut remarquer que les enfants jouent
un rôle pour se confronter à ce que l'éducateur demande.
Une forme d'angoisse se développe ce qui va à l'encontre de la
vraie personnalité de l'enfant .L'élève sujet à ce
type de relation devient parfois soit timide, soit rebelle ; et par
conséquent il ne peut suivre aisément les leçons ;
d'où ses performances ne seront en aucun cas
améliorées ; au contraire elles régresseront .La
discussion devient alors impossible.
II-3-2-2) La relation non
directive
Dans ce type de relation, c'est l'enfant qui
décide ; mais il ya quand même un cadre .L'éducateur
fournit les matériaux variés et laisse le groupe travailler selon
ses envies .L `enfant est placé au centre de l'éducation .Dans la
relation non directive, on peut retrouver des techniques de laisser-faire.
Autrement dit on, ne propose rien à l'enfant ce qui le maintien dans un
certain infantilisme car l'enfant ne se heurte jamais à un obstacle.
Cependant, l'éducateur à
« l'écart »ici devrait savoir observer ; car
c'est au cours des opérations libres que l'enfant exprime
véritablement ses sentiments, ses désirs et ses besoins .Il verra
alors se profiler peu à peu les tempéraments des
élèves. Il pourra alors agir en conséquence .C'est ainsi
que MACAIRE (1993 :95) affirme que : « c'est au cours
des propos spontanés que l'enfant exprime véritablement ses
sentiments et ses besoins. » Ainsi, l'observation directe devrait
être une des qualités de l'enseignant.
II-3-2-3) La relation
démocratique
Dans ce type de relation, c'est l'éducateur qui
fournit la perspective des différentes étapes. L'éducateur
suggère une activité par exemple ; mais c'est le groupe qui
décide .C'est le pouvoir à la majorité ; il ya la
notion de vote .La relation démocratique s'oppose à la relation
autoritaire ; elle s'établie lorsqu'il ya un rapport
d'égalité.
Cette situation permet d'établir une situation de
communication et de confiance entre le maître et
l'élève ; afin qu'il y ait un échange fructueux
entre ces deux acteurs. A ce titre, D. TCHENDJOU (1983 :13)
affirme : « Le maître devrait faire de sorte que les
enseignements soient des secours de la communication au lieu d'être des
acquisitions toutes formelles. »
II-3-3)
L'ENSEIGNANT : UN POLE
IDENTIFICATOIRE
L'éducateur est un pôle identificatoire pour
l'enfant, qu'il soit homme ou femme ; il offre à
l'enfant « un autre » auquel il peut s'identifier.
D'après D. ROQUEFORT (1995 :82) : « Ce
n'est que dans un premier que l'éducateur pourra jouer le rôle
social dévolu à l'homme ou à la femme et offrir à
l'enfant ou à l'adolescent un pôle identificatoire. »
Autrement dit, c'est dans un deuxième temps qu'intervient cette
identification imaginaire de l'enfant à l'éducateur. Car
l'éducateur supporte la fonction parentale aux yeux de l'enfant
placé sous leur responsabilité. Ainsi pour que l'enfant puisse et
veuille bien accepter de suivre les enseignements dispensés par le
maître, il faut que cet élève projette dans son esprit
l'espace classe à l'environnement familial ou à un autre
milieu qui lui est familier.
L'éducateur est donc un
pôle identificatoire dans le sens où il incarne le père ou
la mère. Ainsi, un éducateur incarnera de façon plus
virile son côté masculin ; une éducatrice sera plus
affective. Le pôle identificatoire de l'enseignant permet ainsi d'avoir
une continuité éducative stable et sert ainsi de repère
à l'enfant. II-4)
FORMULATION DES HYPOTHESES
Une hypothèse de façon générale est
une réponse anticipée à une question, une affirmation
provisoirement suggérée comme explication d'un
phénomène .C'est une proposition énoncée de
sorte qu'elle puisse être vérifiée. Pour notre travail, une
hypothèse générale et deux hypothèses de recherche
ont été émises.
II-4-1)
hypothèse générale
C'est l'idée centrale autour de la quelle tourne une
réflexion, c'est également une proposition globale de
réponse à la question principale. Notre hypothèse
générale est donc : les rapports enseignants
-apprenants influencent positivement les performances scolaires.
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