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Problématique de l'épargne dans le bas Congo. cas des ménages de la cité de Mbanza-Ngungu

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par Kiakumba Mansesa
Université Kongo UK - licencié en Economie 2010
  

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SECTION 5 : LA FORMATION DE L'EPARGNE

Deux théories sont souvent utilisées pour expliquer l'épargne à savoir :

- La théorie classique ou néoclassique et

- La théorie keynésienne.

5.1. LA THEORIE CLASSIQUE OU NEOCLASSIQUE

Pour les économistes classiques et néoclassiques, le niveau d'épargne est déterminé par le taux d'intérêt. En effet, dans le cadre de cette théorie, l'agent économique cherche à maximiser son utilité et lorsqu'il est amené à faire un arbitrage entre consommation et épargne, il va considérer ce que lui rapportera l'épargne. Autrement dit il va considérer le taux d'intérêt.

Lorsque celui-ci est élevé, l'agent économique sera incité à épargner puisque épargner lui permettra d'acquérir plus de revenus dans le futur. A l'inverse, lorsque le taux d'intérêt est faible, l'agent économique a tendance à ne pas épargner, car l'épargne ne lui rapportera que peu de revenus dans le futur. Pour les auteurs néoclassiques l'épargne a un caractère prioritaire, en ce sens qu'elle est déterminée avant que les dépenses de consommation courante soient arrêtées.

C = Y-S où l + co + cY.

Avec C  : consommation

co  : Consommation incompressible

c  : Propension marginale à consommer

y  : Revenu

S  : Epargne.

Cette conclusion trouve sa logique dans l'argument avancé par les classiques selon lequel `'l'épargne ne se fait pas à partir du revenu'' (20(*))

Pour les néoclassiques, ce ne sont pas les salariés qui épargnent, mais plutôt les riches que sont les capitalistes.

5.2. THEORIE KEYNESIENNE

L'approche Keynésienne du comportement d'épargne est tout autre. Ici, c'est la consommation qui précède l'épargne, le niveau d'épargne n'est pas déterminé par le taux d'intérêt mais par le niveau de revenu de l'agent économique. Celui-ci consomme d'abord et affecte le reste de son revenu à l'épargne.

Il ressort de cette théorie que l'épargne a un caractère résiduel en ce sens que ce sont les besoins de consommation qui sont déterminés en premier lieu et le reste, pour autant qu'il en soit possible, est affecté suivant différentes modalités à l'épargne.

Il est même possible que l'épargne soit négative c'est-à-dire qu'un agent économique consomme momentanément plus que son revenu, il dépense alors un revenu épargné auparavant. De cette façon, Keynes aboutit à la conclusion selon laquelle l'épargne et la consommation sont fonction du revenu et le taux d'intérêt permet uniquement la répartition entre l'épargne placée et l'épargne thésaurisée.

* 20 _ R. Mazamba (198), Problématique de la mobilisation de l'épargne par les intermédiaires financiers, Mémoire, FASEG, U.K., p.12.

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