II.2.2.2. Les
pré-actionneurs
Reçoivent les informations du système par
l'intermédiaire des interfaces de sorites et agissent à leurs
tour sur les actionneurs, il s'agira par exemple d'ouvrir une vanne, de
commander le déplacement d'un chariot, de déclencher l'ouverture
d'une porte ou d'un volet, etc.
La plupart de ces actionneurs seront dotés d'un moteur
réalisant la manoeuvre recherchée.
Le courant délivré par le processeur
n'étant pas suffisant pour actionner directement ces moteurs il faudra
donc disposer de contact-relais.
Dans un très grand nombre de cas, le processeur enverra
donc ses ordres à un relais, il suffira pour cela d'une seule
information binaire donc logique tout ou rien(TOR).
Dans d'autres cas l'actionneur peut requérir
différents niveaux de commande. On peut aussi avoir à faire
à des actionneurs fonctionnant en courant continu et sensibles à
une tension ou à un contact délivré par la commande.
Dans ce cas, comme la logique du processeur ne peut
délivrer que des nombres digitaux, on aura recours à un
convertisseur digital-analogique capable de convertir de nombres binaires (en
général de 8,10 ou 12 bits) en un courant proportionnel au nombre
binaire affiché en entrée.
Un convertisseur courant-tension est alors souvent
nécessaire avant l'interface de puissance. On fait appel pour cela
à un amplificateur opérationnel.
II.3. Programmation des
automates
Nous savons à présent que le programme d'un
automate était établi à partir d'ordres
élémentaires : les instructions ce sont elles qui permettent
d'effectuer des opérations à partir d'informations
délivrées par les capteurs (variables d'entrées) et les
auxiliaires de commande à intervention humaine. Le résultat de
ces opérateurs peuvent intervenir sur des variables des sorties ou des
variables internes.
Etablir un programme consiste à écrire, à
l'aide des instructions des bases et des repères attribués aux
variables, la suite d'expressions décrivant les opérations
logiques ou numériques à exécuter, chaque expression
comprend deux parties successives.
- Une zone de « test » exprimant les
conditions logiques correspondant aux opérations à effectuer.
- Une zone d'action exprimant quel ordre est à
exécuter par l'automate
C'est ainsi nous avons plusieurs sortes de langage de
programmation que nous énumérons.
- Langage booléen
- Langage Grafcet(SFC)
- Langage organigramme
- Langage à contact(LD)
- Langage liste d'instruction(LIST)
- Langage littéral structuré(ST)
- Schéma blocs fonctionnels(FBD)
Ces langages sont définis dans la norme CEI 61131-3
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