II.2.2.1. Rôle et
fonctionnement
II.2.2.1.1.
Processeur
Dans un système de traitement d'information le
processeur est l'unité fonctionnelle capable d'interpréter et
exécuter les instructions du programme.
Dans un API le processeur gère l'ensemble des
échanges informationnels en assurant :
- La lecture d'information d'entrée
- L'exécution des instructions du programme mis en
mémoire.
Suivant sa puissance de traitement le processeur peut
exécuter des instructions relatives à des
opérations :
- Logique
- Arithmétique, addition, soustraction
- Des mémorisations et transfert de mémoire, de
pas à pas
- De comptage, décomptage, comparaison,
régulation, décalage
- Lecture des entrées, écriture des sorties
- Temporisation
Fonctionnellement le processeur comprend :
· Une unité logique(UL) ou une unité
arithmétique et logique(UAL) qui traite :
- Des opérations arithmétiques : addition,
soustraction, décalage, rotation
· Un accumulateur, registre d'instruction et de travail
dans lequel se range le résultat d'une opération.
· Un registre d'instruction, où sont
rangées durant le temps de traitement les instructions à
interpréter et à exécuter.
· D'un décodeur d'instruction, circuit qui
transforme les instructions d'un programme en signaux de commande
nécessaire à l'UAL, aux registres et au bus de contrôle.
· Un compteur du programme, registre qui contient
l'adresse de la prochaine instruction à exécution.
II.2.2.1.2. Mémoire
centrale
La mémoire centrale est aussi
désignée : espace mémoire. C'est
l'élément fonctionnel qui peut recevoir, conserver et restituer
des données. Dans une zone, où un emplacement de la
mémoire une information est écrite, effacée ou lie.
Les mémoires utilisées dans un API peuvent
être :
- Durant la phase d'étude et de mise au point du
programme :
§ Des mémoires vives(RAM)
§ Des mémoires EAPROM
§ Des mémoires mortes (ROM et PROM)
§ Des mémoires programmables (EPROM et REPROM)
En plus de la nature technologique des mémoires cette
zone est caractérisée par :
- Sa capacité utile, exprimée en k mots (1024
mots)
- Son organisation interne :
§ Nombre d'éléments modulaires
utilisés
§ Format des mots mémorisés, de 1 à
32 bits
- Son organisation logicielle qui impose à
l'automaticien des zones affectées à des familles
d'information.
II.2.2.1.3. Interfaces
a. Définition
La structure d'un système automatisé fait
apparaître trois parties essentielles qui sont :
- La partie opérative
- La partie commande
- L'opérateur
Ces différents éléments doivent
échanger des informations logiques, or, la nature des signaux
échangés, n'est pas toujours compatibles avec la
« technologie » de la partie destinataire, la partie
commande d'un système automatisé, traite des signaux logiques,
électriques ou pneumatiques, des qualités et niveaux bien
définies
Des interfaces d'entrées transforment les informations
en provenance de l'extérieur, en signaux adaptés à la
partie commande. Universellement les signaux en provenance de la partie
commande doivent être adaptés ou dialogue avec l'opération
(voyant, affichage, etc.) ou à la nature et à la puissance
nécessaire à l'alimentation des actionneurs.
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