2.7 Notion d'effort de
pêche
D'après FAUCHEUX ET NOËL (1995), cité par
ROMELUS (2005), l'effort de pêche, est le nombre de bateau par
unité de temps ou toutes informations plus détaillées de
type : nombre de filets, de nasses, de lignes, ou d'hameçons
utilisés par unité de temps dans l'activité de
pêche. L'effort de pêche est exprimé en nombre de bateaux,
en sorties de pêche, ou en ligne-heure.
2.8 Les différents engins
de pêche utilisés en Haïti
Les
différents engins cités ci-dessous sont ceux utilisés par
les pêcheurs haïtiens. Ce sont: Les filets maillants fixes, les
filets en mono filaments, les filets trémails, bouées orphies,
pêche à la palangre, les sennes de plage, l'épervier, les
nasses, les lignes simples et multiples, pêche à la
lumière, pêche aux jorfilles, pêche canal. Cette
dernière est une pêche au large, à la traîne ou
à la ligne plombée, des grands poissons pélagiques ;
on pratique également, depuis l'installation des DCP, une pêche
similaire, au large, à la ligne (autour du DCP) pour capturer les grands
pélagiques carnassiers. Il faut préciser que seulement les
lignes simples et multiples sont actuellement utilisées sur les DCP en
Haïti (ROMELUS, 2005).
2.9 Dispositifs de Concentration
de Poissons
On constate souvent que les espèces pélagiques,
comme les thonidés, s'assemblent, parfois en grandes concentrations,
autour du bois qui flotte ou d'autres épaves à la dérive.
Les pêcheurs, qui ont observé ce comportement, ont ainsi appris
que leurs captures étaient bien meilleures lorsqu'ils pêchaient
à proximité d'épaves flottantes. Certaines techniques de
pêche industrielle s'appuient sur cette tendance qu'ont les
thonidés à se rassembler autour des épaves naturelles
à la dérive pour améliorer les prises. Il est ainsi
arrivé que soient capturées des tonnes de poissons près
d'objets flottants parfois de toute petite taille (BEN-YAMI et al, 1990).
C'est au début du 21ème siècle
que les pêcheurs de l`Indonésie et des philippines
commencèrent à construire des radeaux de bambou pour attirer les
bancs de poissons. Ils amarraient ces radeaux au fond au moyen de cordages en
fibres naturelles attachés à des paniers de pierres qui tenaient
lieu d'ancres. Ces structures artificielles furent les premiers dispositifs de
concentration de poissons ou DCP traduit en anglais par Fish Agregating Devices
(FAD). L'exploitation des DCP, tant par les petits pécheurs que par la
flottille de pêche industrielle, est désormais très
répandue. Aux philippines plus de 3000 DCP sont aujourd'hui en service
et ils représentent le gros de la production de thon jaune (BEN-YAMI et
al. ,1990).
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