DEDICACE
A nos parents;
A notre grand frère KARAKE Assouman
A tous les membres de notre famille
A tous ceux qui sont nous chers
REMERCIEMENTS
Nous tenons à rendre hommage avant tout à
DIEU pour son amour, sa grâce et sa protection tout au long de nos
études.
Nos remerciements s'adressent d'abord à l'honorable
sénateur RWIGAMBA BALINDA pour nous avoir aidés à
poursuivre nos études universitaires, par la création de
l'ULK.
Nous exprimons ensuite notre reconnaissance au corps
académique et administratif de la faculté des sciences
économiques et gestion ainsi qu'à tous les éducateurs
qui ont fait de nous ce que nous sommes.
Et puis notre reconnaissance s'adresse
particulièrement au CCA OKOKO OSAMBO qui a bien voulu accepter d'assurer
la direction de ce mémoire, et cela en dépit de ses multiples
occupations. Ses conseils, sa rigueur scientifique et ses critiques
constructives nous ont été d'une grande utilité.
Nos vifs remerciements s'adressent aussi aux membres de notre
famille, notamment à notre père et à notre mère,
ainsi qu'à tous nos frères et soeurs pour leur encouragement et
l'esprit de solidarité qu'ils nous ont manifestés durant la
Rédaction et les recherches relatives au présent travail.
Nos profondes gratitudes s'adressent également à
notre grand frère KARAKE Assouman, pour son assistance
financière, ainsi que Madame MUNYAKARAGWE Aline Hussila, Monsieur
Gatera Jean, et monsieur SINARIBARAGA jean Claude pour leur assistance
morale.
De même, nous remercions vivement nos collègues
de l'université, ainsi que nos amis pour leur encouragement et la
solidarité qu'ils n'ont cessé de nous témoigner durant les
quatre années passées à l'ULK.
Que tout ceux qui ont contribué, de près ou de
loin, à la réalisation du présent travail, soient
vivement remerciés.
MUTABAZI Omar
SIGLES
ET ABREVIATIONS
ACII : Association of Chartered Insurance
Institute
AP-VIE : Assurance des Personnes et Vie
ASSAR : Association des Assureurs Rwandais
B.K : Banque de Kigali
BANCOR : Banque à la confiance d'OR
BHR : Banque de l'Habitat du Rwanda.
BPR : Banque Populaire du Rwanda
BRALIRWA : Brasserie et Limonaderie du Rwanda
BRD : Banque Rwandaise de
Développement
CNCA : la Commission Nationale de
Contrôle des Assurances
COGEAR : Compagnie Générale
d'Assurances et de Réassurances au
Rwanda
COGEBANK : Compagnie Générale de
Banques
CSR : Caisse Sociale du Rwanda
ESD : Etude Statistique et
Développements
IGI : Industrial and General Insurance
IRDP : Incendie Risques Divers et Personne
ISO : International Standard Organisation
MAGERWA : Magasins Généraux du Rwanda
MINADEF : Ministère de la Défense
OCIR THE : Office des Cultures Industrielles au Rwanda
R.C : Responsabilité Civile
RWANDATEL : Compagnie Rwandaise de
Télécommunications
RWANDEX : Rwanda Export
S.A : Société Anonyme
S.A.R.L : Société à
Responsabilité Limitée
SONARWA : Société Nouvelle d'Assurances du
Rwanda
SORAS : Société Rwandaise d'Assurances
TVR : Télévision Rwandaise
UKAS : United Kingdom Accreditation Services
LISTE DES
TABLEAUX
LISTE
DES FIGURES
TABLE
DE MATIERES
DEDICACE
1
REMERCIEMENTS
2
SIGLES ET ABREVIATIONS
2
LISTE DES TABLEAUX
4
LISTE DES FIGURES
5
TABLE DE MATIERES
6
INTRODUCTION GENERALE
7
1. CHOIX ET INTERET DU
SUJET 7
1.2.1.INTERET PERSONNEL
7
1.2.2. INTERET
SCIENTIFIQUE 7
2. DELIMITATION DU SUJET
7
3. PROBLEMATIQUE
7
4. HYPOTHESES
8
6. TECHNIQUES ET METHODES
8
6.1.1. Technique
Documentaire 8
6.1.2. Technique
d'Interview 8
6.1.3. Technique
d'Observation 8
6.2. Les METHODES
9
6.2.2. Méthode
Statistique 9
9
CHAPITRE 1 :
CONSIDERATIONS CONCEPTUELLES ET THEORIQUES DE 10
L'ETUDE. 10
11
1.1. DEFINITION DES
TERMES D'ASSURANCE 11
1.1.1. Définition
juridique de l'assurance 11
1.1.2. Définition
technique de l'assurance 11
1.1.3. L'assuré
11
1.1.4. L'assureur
11
1.1.5. Risque
11
1.1.6. L'accident
11
1.1.7. Le sinistre
11
1.1.8. Le
bénéficiaire 12
1.2. DEFINITION DES
CONCEPTS DU MANAGEMENT STRATEGIQUE 12
1.2.1. Stratégie
12
1.2.2. Les ressources
stratégiques 12
1.2.2.1. Les ressources
humaines 12
1.2.2.2. Les ressources
financières 12
1.2.2.3. Les ressources
matérielles 12
12
1.2.2.4. Les ressources
technologiques 13
1.2.2.5. Les ressources
de la marque et de la réputation 13
1.2.2.6. Les ressources
organisationnelles 13
1.2.3. La
compétence 13
Tableau1: Evolution des
ventes de meilleure compétence de la BRALIRWA. 14
1.2.4. La
compétitivité 14
1.2.5. L'entreprise
14
1.2.6. La Concurrence
15
15
1.3. NOTION DU MANAGEMENT
STRATEGIQUE 15
1.3.1. Définition
du management stratégique 16
1.3.2. Les composantes du
management stratégique 16
1.3.3. Le processus du
management stratégique 16
Figure 1. Processus du
management stratégique 17
1.3.4. L'importance du
management stratégique. 17
Un échantillon de
recherche menée et citée par THOMPSON, A.et STRICKLAND, A.,
prouve que l'application de la gestion stratégique mène
nécessairement à une performance positive au sein de la firme.
Toutefois il existe d'autres recherches crédibles menées par
exemple au cours de la décennie 1970-1980 qui montrent qu'une analyse
stratégique consciencieuse et la pratique du management
stratégique efficace ont un impact sur la performance de l'organisation.
Les avantages d'un processus de management stratégique incluent les
points suivants. 17
1.3.5. La
planification stratégique 18
1.4. GENERALITES SUR
L'AVANTAGE COMPETITIF 18
1.4.1. La
pérennisation de l'avantage compétitif 19
1.4.2. Les
Stratégies pour construire et maintenir l'avantage compétitif
20
I.4.2.1.Avantage
compétitif par différentiation 20
1.4.2.2. L'avantage
compétitif par spécialisation 20
1.4.2.3. L'avantage
compétitif par les coûts moins élevés
20
CHAPITRE 2 : ETAT DES
RESSOURCES ET DES COMPETENCES 21
STRATEGIQUES DE LA SONARWA. 22
2.2. PRESENTATION DE LA
SONARWA S.A 22
2.2.1. Création
22
2.2.2. Actionnaires
22
2.2.3. Les actionnaires
actuels de la SONARWA s.a 23
Tableau 2 :
Actionnaires actuels de la SONARWA s.a 23
2.2.4. Réassureurs
23
2.2.5. Relation avec les
banques 24
2.2.6 Objectif, vision,
mission et valeur de la SONARWA 24
2.2.6.1. Objectif
24
2.2.6.2. La vision de la
SONARWA s.a 24
2.2.6.3 Mission
24
2.2.6.4. Valeurs
24
2.2.7. Organisation et
fonctionnement de la SONARWA 25
2.3. LES RESSOURCES
STRATEGIQUES DE LA SONARWA 25
2.3.1. Les Ressources
financières de la SONARWA 25
Tableau 3 :
Ressources financières de la SONARWA pour la période
2005- 2008 25
Tableau 4: Evolution de
l'effectif du personnel de la SONARWA pendant la 26
période 2005 à 2008 26
Tableaux 5 :
Répartition des ressources humaines de la SONARWA selon
26
Leurs niveau d'études en 2008 26
2.3.3. Les Ressources
matérielles de la SONARWA 27
Tableau 6 : Valeur
monétaire des immobilisations de la SONARWA de 2005
27
à 2008 27
2.3.4. Les Ressources
technologiques de la SONARWA 28
Tableau 7 :
l'évolution de la valeur monétaire des 'équipements
28
Informatiques de 2005 à 2008 28
2.3.5. Les Ressources de
la marque et de la réputation de la SONARWA 28
2.3.6. Ressources
organisationnelles de la SONARWA 29
2.3.6.1. Assemblée
générale 29
2.3.6.2. Conseil
administratif 29
2.3.6.3. La Direction
Générale 29
2.4.6.4. Les
Départements 30
2.4. Compétences
stratégiques au sein de la SONARWA 31
2.4.1. Assurance non vie
31
2.4.2. Assurance vie
33
2.4.2.1 ASSURANCES A
SOUSCRIPTION INDIVIDUELLE 33
2.4.2.2. ASSURANCE A
SOUSCRIPTION EN GROUPE 33
Conclusion partielle
33
33
CHAPITRE 3 : LES
RESSOURCES ET COMPETENCES 34
STRATEGIQUES : BASE DE L'AVANTAGE COMPETITIF DE
34
LA SONARWA. 34
3.2. L'AVANTAGE
COMPETITIF DE LA SONARWA S.A 34
34
3.2.1. LE Chiffre
d'affaires comme indicateur de l'avantage 34
compétitif 34
Tableau 8 :
L'évolution des primes nettes souscrites en Millions de frw
34
Pour
la SONARWA et la SORAS 2005 à 2008 35
3.2.2. Résultat
net comme indicateur de l'avantage compétitif 35
Tableau 9 :
Comparaison du résultat net de la SONARWA avec celui de la
35
SORAS,
COGEAR, CORAR, de 2005 à 2008 en Franc 35
Rwandais 35
35
3.3. CONTRIBUTION DES
RESSOURCES STRATEGIQUES A L'AVANTAGE 36
COMPETITIF DE LA
SONARWA s.a. 36
3.3.1. CONTRIBUTION DES
RESSOURCES FINANCIERES A L'AVANTAGE 36
COMPETITIF DE
LA SONARWA. 36
Tableau 10 :
Contribution unitaire du capital social sur le résultat
36
Net
pour la SONARWA s.a et la SORAS s.a 36
3.2. 2. CONTRIBUTION
DES RESSOURCES HUMAINES 37
37
Tableau 11 :
Contribution unitaire des Ressources humaines sur les primes
37
Souscrites pour la SONARWA s.a et la SORAS s.a 37
3.2.3. CONTRIBUTION DES
RESSOURCES MATERIELLES 38
Tableau 12 :
Contribution unitaire des immobilisations corporelles sur les
38
Résultats nets pour la SONARWA et la SORAS 38
3.2.4. CONTRIBUTION DES
RESSOURCES TECHNOLOGIQUES 39
Tableau 13 :
Contribution unitaire des équipements informatiques sur les
39
Prestations au nombre des clients de la SONARWA et de la SORAS.
39
3.2.5. CONTRIBUTION DES
RESSOURCES ORGANISATIONNELLES 39
Tableau 14. Contribution
unitaire des RH sur le nombre des clients servis de la SONARWA et SORAS
39
3.3. CONTRIBUTION DES
COMPETENCES AU MAINTIEN DE L'AVANTAGE 40
COMPETITIF DE LA
SONARWA s.a 40
Tableau 15 : Primes
nettes souscrites par Branches de 2005-2008(en 40
Million de frw) 40
3.3.1. Compétence
1 : Branche Automobile 41
3.3.2.
Compétence.2 : Branche transport et Aviation
41
3.3.3.
Compétence.3 : Branche incendie 41
41
3.3.4.
Compétence.4 : Branche des risques Divers 41
3.3.5
Compétence.5 : Branches vie et Assurance des personnes
41
Figure 3 : Part Des
Branches Dans le Portefeuille de la SONARWA s.a 41
Fin de l'année 2008 42
Tableau16 :
Evolution comparative des primes nettes et charges des
42
Sinistres de la SONARWA de 2005 à 2008 (millions de frw)
42
Tableau 17 : Charges
des sinistres de la SONARWA s.a par branches de 43
2005
à 2008(en millions de frw) 43
3.4 .CONCLUSION PARTIELLE
44
CONCLUSION GENERALE
45
LES SUGGESTIONS
46
BIBLIOGRAPHIE
46
INTRODUCTION GENERALE
1. CHOIX ET INTERET DU SUJET
1.1. CHOIX
Le cours de management stratégique prévu
en deuxième licence gestion à l'université libre de
Kigali, nous a montré comment et pourquoi certaines entreprises
réussissent pendant que d' autres échouent, selon PORTER,M.E
« la performance supérieure est souvent l'effort de la possession
d'un avantage compétitif»1(*), La construction et le maintien durable de l' avantage
compétitif représente ainsi une condition essentielle pour
obtenir une performance supérieure à long terme .
Nous avons alors choisie ce sujet afin d'une part de faire un
relevé des ressources et des compétences de la
société nouvelle d'assurances du Rwanda (SONARWA s.a), et d'
autre part d'étudier la contribution de celles-ci à l'avantage
concurrentiel de la firme.
1.2. INTERET
Ce travail revêt un triple
intérêt :
1.2.1. INTERET
PERSONNEL
L'intérêt que nous avons en choisissant ce
sujet résulte du fait qu'après avoir suivi avec
intérêt le cours de la gestion stratégique et ayant compris
que la plupart des entreprises dans le monde réussissent grâce
à la bonne gestion stratégique, nous avons pris l'initiative
d'analyser comment les ressources et les compétences contribuent au
maintien de l'avantage compétitif d'une entreprise. Cet exercice
personnel nous permet de dégager des résultats dont suggestions
constituent notre modeste contribution à la solution des
problèmes liés à la concurrence à la quelle la
firme fait face. De plus, la recherche nous a été utile car elle
pourra aider les sociétés d'assurances Rwandaises à
découvrir certains outils pratiques qui seraient à la base de
leur avantage compétitif.
1.2.2. INTERET SCIENTIFIQUE
Ce sujet nous semble être d'une importance scientifique
car, il permet de confronter les théories aux réalités de
la société. Le travail test ainsi la validité pratique des
théories de certains auteurs. Nous sommes convaincu que cette
étude sera un outil de plus pour les recherches visant de manière
pratique à comprendre comment construire et maintenir l'avantage
compétitif des firmes d'assurance.
1.2.3. INTERET SOCIO- ECONOMIQUE
Ce sujet a été choisi pour sa pertinence
socio-économique, il rejoint la préoccupation de l'Etat Rwandais
visant à promouvoir le secteur commercial afin de permettre la
compétitivité au niveau tant national que régional.
Avec la politique commerciale prévue par l'Etat
Rwandais dans la vision 2020, il est clair que l'économie Rwandaise a de
plus en plus besoin des entreprises capables de construire et de maintenir
l'avantage compétitif face aux entreprises régionales, Or la
gestion stratégique de l'entreprise prêche la
compétitive.
2. DELIMITATION DU SUJET
Notre sujet est limité dans le domaine, dans le temps
et dans l'espace.
Notre travail porte sur la gestion stratégique et
notamment sur l'analyse des ressources et des compétences comme base de
l'avantage compétitif. Dans l'espace, notre sujet porte sur une
entreprise d'assurance la SONARWA s.a. Quant au temps, notre sujet
s'étend sur une période de quatre ans d'exercice, notamment entre
2005 et 2008.
3.
PROBLEMATIQUE
Au Rwanda comme partout ailleurs, les entreprises ont
opéré dans les affaires de toutes sortes. Certaines d'entre elles
ont connu des succès incroyables au moment où les autres ont
échoué dans leur business. Une entreprise étant un
système économique, elle doit réunir les ressources
financières, humaines, l'équipement, le matériel, la
technologie pour produire les biens et services mis sur le marché dans
le but de générer des profits. De ce fait, elle doit gérer
efficacement la contribution de chacune de ces ressources et
compétences stratégiques dans la formation et le maintien de son
avantage compétitif. Il existe dans la discipline de la gestion
stratégique une école dénommée «The
ressources based school of competitive advantage » L'école
prouve que l'avantage compétitif d'une firme provient de ses ressources
et compétences. La SONARWA a l'avantage compétitif dans
l'industrie des assurances au Rwanda. Les Ressources et les compétences
stratégiques sont elles à la base de la construction et du
maintien de l'avantage compétitif au sein de la Société
Nouvelle d'Assurances au Rwanda (SONARWA s.a) ? Si oui comment ? Et
de quelle manière ? Quelles leçons peuvent en être
tirées particulièrement pour le maintien de cet
avantage ?
Ainsi, pour connaitre comment les ressources et
compétences de la SONARWA contribuent à la construction et au
maintien de son avantage compétitif, depuis 2005 jusqu' à 2008,
nous nous sommes posé les questions ci- après :
· Existe-t-il au sein de la SONARWA s.a des ressources
stratégiques selon la classification de GRANT (les ressources humaines,
financières, matérielles, celles technologiques, marque et
réputation et organisationnelles) ainsi que des
compétences ?
· Les ressources et les compétences
contribuent-elles à l'érection et au maintien de l'avantage
compétitif de la SONARWA ?
4. HYPOTHESES
L'hypothèse est définie comme étant une
anticipation des réponses aux questions de l'objet de l'enquête
formulée en des termes tels que l'observation et l'analyse puissent
fournir une réponse2(*). Pour répondre à la question
posée précédemment, nous avons proposé les
réponses suivantes :
· Il existe au sein de la SONARWA s.a des ressources
stratégiques selon la classification de GRANT ainsi que des
compétences.
· Les ressources et les compétences contribuent au maintien
de l'avantage compétitif de la SONARWA s.a.
5. OBJECTIFS DU TRAVAIL
Le présent travail a pour objectif de faire un
état des ressources stratégiques selon la classification de
GRANT, ainsi que des compétences au sein de la SONARWA S.a d'une part,
et d'autre part, d'analyser la contribution des ressources et des
compétences stratégiques au maintien de l'avantage
compétitif de la dite société, pour la période 2005
- 2008.
6. TECHNIQUES ET METHODES
Tout travail scientifique pour être bien fait,
nécessite une combinaison des techniques et méthodes de collecte,
d'analyse et d'interprétation des données.
Dans cette étude, nous avons fait recours à trois
techniques, à savoir ;
- Technique documentaire
- Technique d'interview
- Technique d'observation
6.1.1. Technique Documentaire
Elle est orientée vers une fouille systématique
de tout ce qui est écrit et ayant une liaison avec le domaine de la
recherche. Cette technique nous a permis de recueillir les données
relatives au sujet traité à partir de plusieurs documents.
6.1.2. Technique d'Interview
Elle nous a permis d'appréhender les différents
points de vue des intervenants à la SONARWA s.a dans le but de
recueillir les informations relatives au sujet de recherche.
6.1.3. Technique d'Observation
Elle nous a facilité d'observer exactement ce qui se
passe dans l'entreprise, afin de suggérer des remèdes capables
de redresser la situation.
6.2.
Les METHODES
Une méthode est un ensemble ordonnée des principes,
des règles et des opérations intellectuelles permettant de faire
l'analyse en vue d'atteindre un résultat.3(*)
Dans notre étude nous avons fait recours à trois
méthodes qui nous ont facilité le traitement des données
recueillies, il s'agit de ;
- Méthode historique
- Méthode statistique
- méthode analytique
6.2.1. Méthode historique
Elle nous a aidé à connaître l'historique de
la société nouvelle d'assurances au Rwanda.
6.2.2.
Méthode Statistique
Cette méthode nous a aidé à
dégager les données statistiques, à quantifier et
à chiffrer les résultats de la recherche ,elle nous a aussi
servi à présenter les résultats sous forme des tableaux
et graphiques, en vue de faciliter les interprétations et les
commentaires.
6.2.3. Méthode analytique
Cette méthode nous a permis d'analyser
systématiquement toutes les informations ainsi que les données
récoltées.
7. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Le travail est amorcé par une introduction
générale suivie de trois chapitres.
Ø Le premier chapitre est consacré au cadre
théorique et conceptuel de l'étude. Il définit les
concepts clés et dégage un point de vue sur le management
stratégique.
Ø Le Deuxième chapitre porte sur l'état
des ressources stratégiques de la SONARWA s.a selon la classification
de GRANT ainsi que des compétences.
Ø Le Troisième chapitre montre la contribution
des ressources et compétences stratégiques au maintien de
l'avantage compétitif de la SONARWA s.a.
En fin, la conclusion générale, qui porte sur la
synthèse de notre travail suivie des suggestions.
CHAPITRE 1 : CONSIDERATIONS CONCEPTUELLES ET THEORIQUES DE
L'ETUDE.
Ce chapitre, consacré aux considérations
conceptuelles et théoriques de l'étude, porte sur la gestion
stratégique et l'avantage compétitif mais aussi sur la
définition des termes techniques et juridiques dans le domaine de
l'assurance.
1.1. DEFINITION DES TERMES
D'ASSURANCE
1.1.1. Définition juridique
de l'assurance
L'assurance est un contrat par lequel une personne
appelée «assureur» s'engage moyennant payement d'une somme
d'argent appelée «prime» à verser à une autre
personne appelée «assuré», une indemnité ou
une prestation en cas de réalisation du risque
déterminé.4(*)
1.1.2. Définition technique
de l'assurance
L'assurance est une opération par laquelle, une
personne appelée «assureur» organise une mutualité de
risques d' autres personnes appelées «assurés» suivant
les lois de la statistique et les met en situation de s'indemniser
mutuellement au moyens de la cotisation ou primes versées par chaque
membre5(*)
1.1.3. L'assuré
- En assurance des dommages : c'est la personne dont le
patrimoine est exposé au risque et qui fait l'objet du contrat
d'assurance.
- En assurance des personnes : c'est la personne sur qui
repose les risques à assurer.
1.1.4. L'assureur
C'est la personne qui s'engage, moyennant une prime à
verser à l'assuré une prestation ou somme d'argent convenue en
assurance de réalisation du risque.
1.1.5. Risque
En assurance, un risque est un événement futur
et aléatoire dont on craint la réalisation6(*). Ce terme peut avoir souvent
d'autres définitions et signifier, l'ensemble des
événements pris en charge par l'assureur.
1.1.6. L'accident
C'est tout événement soudain, aléatoire,
indépendant de la volonté de la victime qui cause des
préjudices ou des dommages corporels et ou matériels.
1.1.7. Le sinistre
Dans la terminologie de l'assurance, un sinistre est un
événement malheureux qui entraîne l'assureur à
verser à l'assuré, la prestation promise. En d'autres termes
c'est la réalisation du risque assuré.
Le terme sinistre est surtout utilisé en assurance des
dommages, car l'assureur n'intervient pas seulement en cas
d'événement malheureux, il intervient aussi en cas
d'événement heureux et dans ce cas, cette intervention ne
s'appelle plus sinistre mais «prestation».
1.1.8. Le
bénéficiaire
C'est la personne désignée dans un contrat
d'assurance, pour percevoir les capitaux garantis en cas de réalisation
du risque assuré.7(*)
1.2.
DEFINITION DES CONCEPTS DU MANAGEMENT STRATEGIQUE
1.2.1. Stratégie
Le terme «Stratégie» vient du grec
«Strategeo», verbe signifiant «aller à la guerre »
ou «avoir envie de devenir un général » le grade de
général était au fait le grade le plus élevé
au sein de l'armée grecque et porteur de plus d'honneur, de plus de
rémunération et de plus de prestige ; ceci signifie :
se positionner au grade le plus élevé, à la position
supérieure. Aujourd'hui, ce concept revêt presque la même
signification8(*). Ainsi,
le mot stratégie peut revêtir plusieurs sens parmi lesquels, les
deux ci- après :
En domaine militaire : l'art de
coordonner les forces dans la conduite d'un conflit et dans la
préparation de la défense d'une nation, cela implique l'art de
combattre sur un champ de bataille à travers la confrontation, ( il
faudra se battre ) la dissuasion( faire uniquement peur) l'infiltration(
pénétrer le camp adverse par malice afin de détruire
l'ennemi de l'intérieur ),et diverses autres manèges pour en fin
devenir un général.
En domaine de gestion : elle fait
référence au plan d'action du management visant à
atteindre les objectifs préétablis. Ce plan comme le plan de
guerre spécifie comment l'organisation opérera et quelles
approches et actions entrepreneuriales (quoi créer),
compétitivité (comment faire face aux autres et à leurs
créations) et fonctionnelles (organisation à l'intérieur
de notre firme) seront prises pour mener l'organisation à une position
désirée.
1.2.2. Les ressources
stratégiques
Plusieurs études ont porté sur le rôle des
ressources et des compétences (competencies or capabilities) d'une firme
comme fondation d'une stratégie de succès pour une organisation.
Elles ont donné naissance au concept appelé «the
ressource -based theory of competitive advantage», ces études
affirment que la source première de tout avantage concurrentiel est
constituée par l'ensemble : ressources- compétences.
L'approche «théorie des ressources, basée
sur l'avantage compétitif » conçoit que les
ressources sont les déterminantes premières de l'avantage
concurrentiel et doivent contribuer à la maximisation des gains
financiers.
Selon Grant, R., les ressources sont les
inputs du processus de production de base à travers le processus de
transformation des matières premières en produit fini.
Il suggère six majeurs catégories de
ressources à savoir : les ressources
humaines, financières, matérielles, celles technologiques, marque
et réputation et organisationnelles9(*).
OSAMBO illustre toutes les ressources par les exemples
suivants10(*) :
1.2.2.1. Les ressources
humaines
Exemple : wallmart, première firme mondiale en
chiffre d'affaires (323 milliards de dollars en 2008), avec plus d'un million
d'employés avec leurs différents savoirs et
connaissances.
1.2.2.2. Les ressources
financières
Exemple : Exxon Mobil avec plus de 40.6 milliards de
dollars US de profit net en 2008, firme numéro un mondial en profit
net.
1.2.2.3. Les ressources
matérielles
Exemple : les immobilisations productives de la BRALIRWA,
d'une valeur de
9 031 480 298 Frw en 2007(rapport annuel BRALIRWA, 2007).
1.2.2.4. Les ressources
technologiques
Exemple : les connaissances ATM (distributeur automatique
de monnaie)
1.2.2.5. Les ressources de la
marque et de la réputation
Exemple : office de Microsoft, produit de levi's, Nike,
Adidas etc.
1.2.2.6. Les ressources
organisationnelles
Exemple : le savoir organisationnel de McDonalds, ayant
le réseau mondial du fast-food, avec une formation complète des
pratiques, design, et autres
1.2.3. La compétence
Pour Grant précité, les
capacités ou compétences d'une firme sont constituées par
ce que la firme peut produire comme résultat du travail commun entre
groupes des ressources. Ceci étant le fruit du travail d'ensemble entre
deux ou plusieurs ressources d'une entreprise. Une compétence est en
gestion stratégique, un produit de la firme.
Les premiers auteurs en management stratégique ont
aussi mis en lumière l'importance des compétences dans le
processus stratégique. Les aspects sont abordés dans la plupart
des travaux qui s'appuient sur les analyses stratégiques classiques en
termes d'opportunités -menaces et faiblesses.Les travaux les plus
récents, sur le processus de transformation en avantage
compétitifs se sont orientés dans les différentes
directions. La compétence joue un rôle très important sur
l'établissement public national de caractère industriel et
commercial, les entreprises nationalisées, les sociétés
bénéficient du concours financier de l'état ainsi que les
diverses sociétés déterminées par les
textes11(*) .La
compétence distinctive peut prendre Plusieurs formes : exceller
dans la fabrication des produits de qualité, offrir un bon service
après vente, avoir un bon réseau de dealers et
distributeurs12(*), etc.
Exemple : considérés comme produits, les
compétences de SULFO Rwanda sont :
- savons de lessive et liquide : Makasi, Panga, Crystal,
bars, Tembo, Umusambi, magic ; omo, spot.
- Savons de toilette : Nina, claire, Nivea, crème,
Dawa, Cygne, claire Bébé, sungura, sportif ;
- Eau Minérale : Nil 5l, Nil 3l, Nil 1l, Nil
0.5l ;
- Produit cosmétique : lotion, pommade, poudre, et
Gel CLAIRE bébé, cirage Zébra etc. En effet, toutes ces
compétences résultent de la combinaison de plusieurs ressources
que détient la firme de SULFO.
Les ressources en elles-mêmes n'engendrent pas des
compétences, ces compétences sont au contraire un
témoignage et un fruit de l'habileté d'une organisation à
atteindre un degré de coopération et de coordination très
poussé entre ses diverses ressources. Ceci requiert qu'une organisation
motive et socialise ses membres d'une manière qui conduise au
développement routines fonctionnant sans accroc aucun. Lorsqu'une
compétence est seule la meilleure par rapport aux autres au sein de la
firme, on parle de core compétence. Illustrons ceci par un exemple,
celui de la BRALIRWA.
Tableau1: Evolution des ventes de meilleure compétence
de la BRALIRWA.
Années
|
2004
|
2005
|
2006
|
Primus
|
216.501
|
212.350
|
300.086
|
Autres bières
|
464.282
|
561.194
|
665.323
|
% Primus
|
47%
|
38%
|
45%
|
Source : BRALIRWA, Rapport
annuels : 2003-2007, inédit
Lorsqu'une compétence est la meilleure par rapport
à celles des concurrents, elle est ce que l'on appelle compétence
distinctive .Primus au Rwanda, dans ce cas précis.
Les ressources et les capacités constituent les
déterminantes premières de l'avantage sur la concurrence.
1.2.4. La
compétitivité
Le terme de compétitivité est complexe et
parfois ambigu. Force est de constater que le thème de la
compétitivité, largement débattu, est abordé
à différents niveaux d'analyse qui sont en partie
interdépendantes mais qui peuvent aussi être en
opposition.13(*)
Au plan de l'entreprise, la compétitivité peut
être vue comme la capacité d'une firme d'offrir, par rapport
à ses concurrents, des produits, de valeur supérieure à
ses concurrents, des produits, de valeur supérieure aux coût
égaux ou de valeur égale aux coûts inférieurs( ou
encore de produire ses avantages) et de bâtir ainsi des positions
compétitives avantageuses, permettant de réaliser des
performances économiques supérieures sur une longue
période. La compétitivité d'une entreprise serait sa
capacité ; dans des conditions de concurrences libre et ouverte, de
produire des biens qui passent le test des marchés internationaux en lui
permettant de maintenir ou améliorer sa rentabilité sur une
longue période.
Cette définition est compatible avec des
définitions de la compétitivité au niveau macro-
économique, entendue comme étant la capacité de produire
des biens et services qui satisfont aux conditions de la concurrence tout en
permettant aux habitants d'un pays de bénéficier d'un niveau de
vie croissant et soutenable.
C'est au début des années 1980, que les
réflexions sur la compétition dans le champ de la
stratégie ont franchi un nouveau pas avec les synthèses
proposées par PORTER, M.E. La valorisation des ressources internes de
compétitivité fait l'objet des travaux récents en
management stratégique qui s'intéressent aux compétences
et aux ressources de l'entreprise. Cette approche suggère que la
compétitivité d'une entreprise dépend étroitement
de l'acquisition de la valorisation de ces actifs et de ces
compétences.
Le thème de compétitivité est au coeur
des préoccupations majeures en management stratégique. Une
question centrale qui se pose est de comprendre et de tenter d'expliquer les
causes de différences de performances réalisées par les
entreprises, considérées individuellement, pour en tirer des
conclusions pour le management.
1.2.5. L'entreprise
Au sens économique « une entreprise est une
structure économique et sociale comprenant une ou plusieurs personnes
et travaillant de manière organisée pour fournir des biens et
services à des clients dans un environnement concurrentiel (le
marché) ou non concurrentiel(le monopole) ».14(*)
L'entreprise est « une organisation
économique de forme juridique déterminée,
constituée pour la production des biens destinés à la
vente ou pour la négoce des biens ou pour la fourniture des
services ». Les entreprises sont classées en fonction d'un
certain nombre de critères ci -dessus.
1 °classification par activité :
a) Entreprise commerciale : qui s'occupe de
l'activité consistant à acheter des biens pour revendre sans
transformation.
b) Entreprise prestataire de services qui a pour mission la
fourniture des services au consommateur final.
c) Entreprise industrielle : qui s'occupe de la
transformation des matières premières et de vente des produits
finis.
d) Entreprise artisanale : activité civile de
production ou de transformation faites à pieds d'oeuvre.
e) Entreprise agricole : elle produit des biens
agricoles (bois, légumes, bétail) et les revend.
f) Entreprise de distribution : qui met des produits
à la disposition de l'utilisateur.
2 ° suivant la dimension, on parle d'une grande,
d'une moyenne, d'une petite ou d'une micro-entreprise, en se
référant aux critères suivants : l'effectif des
employés, le chiffre d'affaires et les capitaux propres permettant de
mesurer les moyens propres dont dispose l'entreprise.
3° selon la nature juridiqu, on distingue trois
secteurs :
· Le secteur privé qui comprend les entreprises
appartenant à des personnes physiques en l'occurrence des entreprises
industrielles, les sociétés de personnes et les
sociétés de capitaux.
· Le secteur public qui regroupe les entreprises
appartenant à l'Etat et ayant pour mission la satisfaction de
l'intérêt général.
· Le secteur coopératif qui regroupe les
coopératives associant les hommes dans une entité qui
échappe au régime capitaliste et ayant de capitaux qui sont
rémunérés par les intérêts forfaitaires.
1.2.6. La Concurrence
La concurrence comprend tous ceux qui cherchent à
satisfaire les mêmes besoins à travers les mêmes produits,
mais également ceux qui pourraient offrir une nouvelle façon d'y
parvenir.15(*)
La concurrence est également définie comme une
situation économique provenant de rivalité est substituable.
1.3. NOTION DU MANAGEMENT
STRATEGIQUE
La complexité de l'environnement technologique,
économique et concurrentiel conduit progressivement les entreprises
à renforcer l'application du management stratégique qui est d'une
importance capitale et dont dépend la survie de l'entreprise.
Sous cet angle, « le management stratégique
est la discipline qui étudie l'art de la direction
générale et lui permet en retour d'améliorer son
efficacité »
Dans un environnement dynamique avec la concurrence de plus en
plus vive, la stratégie appropriée fait l'objet de la
préoccupation des entreprises qui veulent gagner la part de
marché considérable.
La gestion stratégique est considérée
comme étant un élément indispensable pour atteindre
efficacement et de façon durable des objectifs au sein de
l'entreprise.
Celle -ci ne s'intéresse essentiellement qu'à
la rentabilité à court terme, mais sa préoccupation
capitale est l'avenir pour s'assurer de la pérennité.
1.3.1. Définition du
management stratégique
D'après THOMPSON et STRICKLAND16(*) le management
stratégique (Strategic management) est un processus par lequel les
gestionnaires établissent une orientation à long terme de
l'organisation ( à savoir : établir la vision et la mission
de l'organisation), fixent les objectifs spécifiques à atteindre
( découlant de la mission), formulent les stratégies pour
atteindre ces objectifs, en lumière de toute les circonstances internes
et externes y relatives ; mettent sur pied les mesures de performances(
afin d'estimer le degré de réalisation des objectifs) ;
entreprennent de mettre en exécution les stratégies choisies en
initient les actions correctives dans tout ce qui précède.
GRANT, R.17(*) définit cela comme étant :
processus pour une organisation de :
Ø Determine purpose, objectives and required
standards of achievement.
Ø Decide on actions to achieve objectives, given a
changing environment.
Ø Implement strategies and assess progress,
modifying actions where appropriate.
Ø Communicate and enable dialogue between
corporate, division and business unit managers, line and functional
specialists.
DEREK18(*) montre que « la gestion stratégique
couvre l'ensemble des différentes composantes du plus important
défi auquel toute Enterprise publique ou privée est
confrontée à savoir : comment jeter les fondations du
succès futur tout en se battant sur le marché
d'aujourd'hui.»
1.3.2. Les composantes du
management stratégique
Un examen minutieux de la définition du management
stratégique par THOMPSON et STRICKLAND révèlent que celui
-ci est un processus ayant cinq composantes essentielles. Ces cinq
composantes sont :
1. La définition des activités de
l'organisation : la formation d'une vision stratégique ainsi que le
développement d'une mission stratégique (defining the business
and forming a vision as well as strategic mission)
2. L'établissement des objectifs stratégiques de
performance (establishing strategic performance objectives and performance
largets).
3. La formulation des stratégies pour atteindre les
objectifs (formulating strategies to acheive the objectives).
4. L'établissement des mesures de performance et mise
en oeuvre (exécution) des plans d'actions (setting up standards to
measure performances as well as implementing and executing the choosen
strategies) ainsi que la mise sur pied des mesures de performance.
5. l'évaluation de la performance et la
réalisation des actions correctives en utilisant les mesures de
performances arrêtées.( evaluating strategic performance and
making corrective adjustments
1.3.3. Le processus du management
stratégique
SILEM explique que le processus désigne, en gestion
tout comme en économie, l'ensemble d'actions, les différentes
étapes, les différentes stades nécessaires dans la
réalisation d'une opération.19(*)
Le processus de la gestion stratégique exige à
chaque étape ou phase, un jugement pour voir si les choses doivent
continuer à aller telles qu'elles se présentent en ce moment ou
bien s'il faut procéder aux changements. C'est donc un processus
dynamique dans lequel toutes les phases font objet de révision, voire de
redéfinition toutes les fois que cela semble opportun pour une meilleure
performance. Toutes les décisions stratégiques sont sujettes
à des modifications futures.
Les changements dans la situation de l'organisation ainsi que
les hauts et les bas dans la performance financière sont des puissants
générateurs d'ajustement stratégiques. Néanmoins,
généralement il admet que le processus de gestion
stratégique a cinq étapes, telles qu'illustrées sur la
figure 1 ci- après :
Figure 1. Processus du management stratégique
Source : OKOKO Osambo : cour de gestion
stratégique, ULK, 2009
Un document dans lequel les aspects décrits ci-haut
sont repris, au sein d'une
Firme, constitue ce qui est appelé «le plan
stratégique de la firme».
1.3.4. L'importance du management
stratégique.
Un
échantillon de recherche menée et citée par THOMPSON,
A.et STRICKLAND, A., prouve que l'application de la gestion stratégique
mène nécessairement à une performance positive au sein de
la firme. Toutefois il existe d'autres recherches crédibles
menées par exemple au cours de la décennie 1970-1980 qui montrent
qu'une analyse stratégique consciencieuse et la pratique du management
stratégique efficace ont un impact sur la performance de l'organisation.
Les avantages d'un processus de management stratégique incluent les
points suivants20(*).
· l'éclairage fourni à toute la
hiérarchie en rendant clair ce que l'organisation est en train
d'essayer de faire et d'atteindre ;
· la contribution apportée en termes
d'exploitation des nouvelles opportunités et de lutter contre les
menaces de tout genre, pour créer et maintenir un avantage
compétitif pour la firme ;
· la rationalité qu'il fournit à toutes
les prises de décisions stratégiques faites pour les managers
à travers l'organisation ;
· l'attitude active plutôt que défensive
qu'il donne à l'organisation car le processus tend plus à
influencer qu'à simplement répondre aux forces
concurrentielles.
En effet, les entreprises performantes tentent
délibérément d'initier ou de conduire des actions et non
seulement de réagir ou de se défendre.
1.3.5. La planification
stratégique
ANSOLF entend par la planification stratégique, le fait
de prendre les décisions stratégiques optimales, alors que le
management stratégique cherche à obtenir des
résultats : nouveaux marchés, nouveaux produits et nouvelles
technologies21(*)
La planification stratégique est un processus
analytique d'action à l'échelon de l'entreprise tout
entière. La planification stratégique s'en tient aux
paramètres commerciaux, économiques et technologiques.
Le management stratégique élargit le champ pour
y ajouter les variables psychologiques, sociologiques et politiques. Ainsi, la
première se préoccupe de sélectionner les choses à
faire, alors que la seconde, d'autre choses, s'occupe de savoir qui s'en
chargera. Le management stratégique d'ANSOLF consiste à :
· Formuler les stratégies
· Organiser les compétences de l'entreprise
· Organiser la mise en oeuvre des stratégies et
compétences
1.4. GENERALITES SUR L'AVANTAGE
COMPETITIF
Selon GRANT le concept d'avantage concurrentiel renvoie sans
détours aux ressources, à savoir tous les actifs liés
à la possession des ressources appropriées : par exemple,
l'habileté à établir un avantage de coût est
lié à la possession de certaines avantages, telles qu'une
capacité de production importante, une technologie de processus
supérieure, ou bien encore un accès privilégié
à des matières premières à des bas prix, ou
à une main d'oeuvre bon marché22(*).
C'est la démarche d'identification, d'exploitation et
de combinaison de ces ressources qui assurera le succès de
l'entreprise ; néanmoins, celui-ci n'est pas tant corrélatif
à quantité de ressources mobilisées qu'à leur
utilisation à bon escient à leur rareté.
Cette démarche devra en priorité se concentrer
sur l'identification et l'exploitation d'une ressource clé pour
l'entreprise et les compétences.
L'avantage compétitif est défini par DIGMAN
comme étant.'' the advantage a firm gains over its competitors based
upon how better a firm is able to transform resources or inputs( labor,
capital, raw materials and purchases) into goods and services at a maximum
profit23(*)'' ceci
traduit en français, signifie l'avantage compétitif est celui
qu'une firme détient face à ses concurrents. La
réalisation de cet avantage est basée sur la manière dont
la firme transforme ses ressources ou ses moyens pour obtenir des biens
et des services avec des bénéfices très
élevés.
Plusieurs critères peuvent mesurer cet avantage, la
condition nécessaire étant celle-ci : ce critère doit
exprimer en chiffres, de préférence, ce que l'organisation fait
mieux par rapport à ses concurrents et qui a pour conséquence, un
accroissement dans le profit. Il peut s'agir du chiffre d'affaires, du profit
annuel net, de la rentabilité élevée des projets, etc.
1.4.1. La pérennisation de
l'avantage compétitif
GRANT24(*) affirme qu'un avantage compétitif ne devient
pérenne que si et seulement si quatre conditions sont réunies
à savoir : la durabilité, la non
transférabilité, la non transparence et la non
duplicabilité des ressources et compétences.
- Durabilité : la
durabilité fait allusion au taux auquel les ressources et
compétences de l'entreprise se déprécient ou deviennent
obsolètes. Moins élevé est ce taux, plus durable est
l'avantage compétitif. Ceci dépend essentiellement de
l'évolution technologique et de la force de marketing. (Ex :
Réputation de la marque et de la firme, publicité, attributs). La
réputation de Levis, celle de Roll's Royce par exemple, vue comme
étant des entreprises bien gérées financièrement et
humainement, socialement responsables, produisant des biens et des services
fiables, des jeans cousus avec soin (levis) et fait avec soins (Roll's Royce)
sont des exemples de capacité durables.
- Non-transférabilité : Le
non transférabilité fait allusion à la difficulté
que peuvent connaître les concurrents à acquérir, par
transfert, les ressources et les capacités acquises pour imiter
l'avantage compétitif d'une entreprise rivale en succès. Pour ce
faire, certains obstacles doivent être crées par la firme entre
autres :
· Immobilité
géographique : il s'agit d'accroitre les coûts de
délocalisation de grands objets (équipement, machine, etc.) et
ceux de délocalisation d'employés spécialistes (leur
acquérir une spécialité régionale). Ceci met une
barrière sérieuse à la transférabilité.
· Les ressources spécifiques de la
firme : une firme peut avoir des ressources qui sont
spécifiques à elle. Obtenues par le fait que la firme
évolue dans un environnement spécifique propre. Ces ressources
peuvent s'avérer difficilement déplaçables.
· Immobilité des
compétences : créer des compétences
routinières et parcellaires qui feront que si les ressources humaines
par exemple quittent les lieux, elles deviennent quasi inutiles ailleurs.
- Non- duplicabilité : certaines
ressources et compétences peuvent être imitables par la
duplication ; d'autres cependant sont moins duplicables à cause de
leur complexité et des routines développées qu'elles
engendrent. La non duplicabilité peut être obtenue juridiquement
par la protection des compétences en utilisant le Trade mark ou encore
copyright. lorsque Nokia produit un téléphone, les ressources
s'entremêlent tellement, qu'elles finissent par donner forme à une
sorte de « beau monstre», échappant au contrôle d'une
seule entité mais ne pouvant qu'être contrôlé par
tous à la fois, à l'exception du niveau le plus
élevé de gestion.
- Non-transparence : la non -
transparence suppose la création par l'entreprise d'une
difficulté majeure, à savoir, difficulté de l'obtention de
l'information relative à ce qui est à la base de la
compétence d'une organisation. Plus complexe est une compétence,
moins facile l'information y relative est disponible et peut être
obtenue.
La compétence de fédéral express est
essentiellement faite de la livraison rapide de courriers par exemple, elle
repose sur une coordination complexe d'employés, d' avions, de
véhicules, et d'équipement de tri automatique difficile à
comprendre, donc difficile à copier.
L'important n'est pas de pérenniser un avantage mais
aussi de d'approprier les revenus provenant de cet avantage. Il ne faudra donc
pas qu'une compétence ne soit pas celle qui procure davantage des gains
financiers. Raison pour laquelle core et distinctive compétence doivent
générer un gain pour la firme. D'où la conclusion selon
laquelle : les ressources et les compétences les plus importantes
sont celles qui sont durables, difficiles à identifier et à
comprendre, difficilement transférables, pas facile à être
dupliqués et qui procurent à la firme des gains financiers
substantiels ; celles -ci sont qualifiées de «crown
Jewels» couronne en joyaux de la firme par GRANT.
1.4.2. Les Stratégies pour
construire et maintenir l'avantage compétitif
I.4.2.1.Avantage compétitif
par différentiation
La différenciation du produit signifie que les firmes
bien établies ont une image de marque et une clientèle
fidèle, qui proviennent d'une publicité passée, de
services rendus à la clientèle, des différences dans le
produit ou simplement du fait d'avoir été le premier à
prendre dans le secteur.
La différenciation concerne la production de toute
offre comportant par rapport à l'offre de référence, des
différences, autres que les prix, perceptibles par le marché ou
par une partie non négligeable du marché et restant dans le cadre
du domaine d'activité auquel appartient l'offre de
référence.
D'après GRANT, pour garder l'avantage
compétitif, quatre grandes catégories de stratégies de
différenciation et trois autres conditions sont réunies.
Ø stratégie
d'amélioration : différenciation par le haut,
perceptible et valorisée par l'ensemble du marché, à prix
équivalent, ce serait l'offre choisie, on ajoute donc d'autres variables
pour l'amélioration de la production.
Ø stratégie de
spécialisation : offre destinée à un segment
de clientèle particulière, mise en oeuvre dans le cadre d'un
processus de croissance interne de l'entreprise.
Ø stratégie
d'épuration : différenciation par le bas, offre
produite, dégradée par rapport à l'offre de
référence et proposée à un prix égal ou
inférieur, perçue par l'ensemble du marché comme
distincte ;
Ø stratégie de
limitation : différenciation par le bas mais offre
ciblée sur un segment particulier du marché, offre
destinée à des consommateurs pour lesquels certaines
caractéristiques du produit sont superflues.
Les conditions de réussite des stratégies de
différenciation :
v une différenciation
significative : chaque différenciation crée doit
être nettement perceptible par l'acheteur, on doit savoir distinguer
l'état sans différenciation et celui avec
différenciation.
v une différenciation économiquement
viable : la différentiation doit être au
bénéfice de la firme, la firme doit savoir gagner un bien
additionnel pour parler de la différenciation.
v une différenciation défendable sur le
long terme : la différenciation doit résister
à l'usure du temps, il ne faudrait pas différencier aujourd'hui
et avoir des difficultés à conserver cette différence
demain.
1.4.2.2. L'avantage
compétitif par spécialisation
Les fondements stratégiques de la spécialisation
se retrouvent dans le fait que les acheteurs sont peu homogènes dans une
industrie. Ils peuvent aussi être subdivisés en plusieurs
segments. Ces segments avec leurs différences peuvent ainsi faire appel
à une stratégie de focusing, de focalisation ou encore de
concentrations sur un segment spécifique. Celle-ci peut consister au
choix de segments industriels dans lesquels faire concurrence, faire la
différenciation, les coûts moins élevés, afin de
construire l'avantage compétitif. Faire de la spécialisation
c'est au fait la politique de différenciation ou des coûts moins
élevés pour un segment donné. Une entreprise
engagée dans la spécialisation peut suivre deux voies : la
spécialisation géographique ou la spécialisation marketing
(touchant les variables du marketing mix).
1.4.2.3. L'avantage
compétitif par les coûts moins élevés
Cette stratégie consiste à croître
fortement la part du marché en se fondant sur des prix bas, prix
provenant d'un coût de revient des produits maintenus bas.
L'élément fondamental à ne pas sacrifier ici est «ce
que le consommateur perçoit comme étant service minimal
essentiel» lorsque l'achat est effectué.
Pour PORTER les éléments qui sont à la
base des coûts moins élevés sont essentiellement :
· les économies d'échelle ;
· la courbe d'expérience ;
· le pourcentage de la capacité
d'utilisation ;
· le degré de l'intégration verticale
d'utilisation ;
· les variables vocationnelles.25(*)
CHAPITRE 2 : ETAT DES RESSOURCES
ET DES COMPETENCES
STRATEGIQUES DE LA
SONARWA.
2.1. INTRODUCTION
Ce chapitre a pour objet de faire un état des
ressources stratégiques au sein de la SONARWA s.a, suivant la
classification de GRANT à savoir : les ressources humaines,
financières, matérielles, technologiques, marque et
réputation et organisationnelles. Un état des compétences
de la SONARWA qui sont : le service d'assurance qui est
répartie en deux catégories, Assurance vie et
Assurance non vie, qui seront détaillées dans cette partie du
travail. Une fois ce chapitre fait, le chapitre trois analysera la contribution
de ces ressources et compétences au maintien de l'avantage
compétitif de la firme. Cependant, nous commençons le chapitre
par présenter la firme.
2.2. PRESENTATION DE LA SONARWA
S.A
2.2.1. Création
SONARWA S.A, société nationale d'assurance du
Rwanda, a vu le jour par arrêté ministériel n0
114/07/2 du 30 mai 1975, sous forme de société par action
à responsabilité limitée (S.A.R.L) et n'a commencé
effectivement ses activités qu'à partir du 01/08/1975. Par la loi
no 06/1988 du 12 février 1988, elle est devenue société
Anonyme «SONARWA S.A.».
En vue de se rapprocher et de bien servir sa clientèle,
elle a créé à travers le pays, les agences et bureaux de
souscription, dont ceux qui fonctionnent aujourd'hui sont :
Agences : HUYE ; RUSIZI ; RUBAVU ;
MUHANGA ; MUSANZE ; RWAMAGANA ; NYABUGOGO ;
UNION TRADING CENTRE
Bureaux de souscription: GATUNA; RUSUMO; KAGITUMBA; KARONGI;
NYAMAGABE; NYANZA; NYAGATARE; NGOMA; BYUMBA
2.2.2. Actionnaires
Le capital social de la SONARWA était de 50.000.000frw
à sa création le 01/08/1975, et après il a atteint
500.000.000frw répartis parmi les actionnaires suivants :
La caisse sociale du Rwanda (CSR) :25000 actions (50%)
BANCOR s.a : 5000 actions (10%)
Office rwandais du thé (OCIR THE) : 5000 actions
(10%)
Les magasins généraux du Rwanda (MAGERWA s.a) :
5000 actions (10%)
ETAT Rwandais : 5000 actions (10%)
Premier investissement limited : 5000 actions (10%)
RWANDEX et saint Paul management ont vendu leurs actions
successivement à la BANCOR et à premier investment
Depuis le 01/08/2005 SONARWA s.a a changé le nom pour
devenir «Société Nouvelle D'Assurances du
RWANDA» ; elle veut atteindre un capital de 3.500.000.000frw, pour
arriver à ce capital social elle a intégré d'autres
nouveaux actionnaires. Ainsi le nouveau statut de ses actionnaires se porte
comme suit :
2.2.3. Les actionnaires
actuels de la SONARWA s.a
Tableau 2 : Actionnaires
actuels de la SONARWA s.a
No d'ordre
|
Actionnaire
|
Actions
|
Pourcentage
|
1
|
Gouvernement du Rwanda
|
3250
|
6.5%
|
2
|
Caisse sociale du Rwanda
|
8.125
|
16.25%
|
3
|
BANCOR S.A
|
3250
|
6.5%
|
4
|
MAGERWA S.A
|
3250
|
6.5%
|
5
|
Premier investment limited
|
14.625
|
29.25%
|
6
|
Industrial and general insurance PIC (IGI)
|
17.500
|
35.00%
|
7
|
M.KAREKEZI corneille
|
1
|
0.0%
|
|
Total
|
50.001
|
100%
|
Source: SONARWA, amended memorandum and
article of association (amended by Resolution of extraordinary general
meeting dated 30th June 2008
Actionnariat dans d'autres
sociétés
La SONARWA a investi dans d'autres sociétés tant
nationales qu'internationales :
Les sociétés africaines : SCAR, Goma
RCD ; AFRICA-RE, Lagos, NIGERIA ; ZEP-RE, Nairobi, KENYA.
Sociétés rwandaises :
banque Rwandaise de développement (BRD)
: RWANDATEL s.a.
2.2.4. Réassureurs
Pour garantir la fiabilité et la sécurité
financière de sa clientèle, surtout pour des sinistres
dépassant ses capacités financières, la SONARWA s'est
faite réassurée auprès des autres compagnies d'assurances
étrangères suivantes :
Ø MUNICH-RE, Port-Louis, Ile Maurice,
Ø AFRICA -RE, Lagos, NIGERIA ;
Ø ZEP-RE, Nairobi, KENYA ;
Ø KENYA -RE, Nairobi, KENYA ;
Ø OESAI NON LIFE POOL, Nairobi, KENYA ;
Ø BEST-RE, Dakar, SENEGAL.
2.2.5. Relation avec les
banques
Pour faciliter les opérations financières, elle
est en étroite collaboration avec les banques nationales suivantes:
· ECOBANK s.a ;
· Banque de Kigali (B.K s.a) ;
· FINA BANK s.a
· Banque à la confiance d'or (BANCORs.a)
· Banque populaire du Rwanda (BPR s.a)
· Compagnie Générale de Banques (COGEBANK
s.a)
· Banque de l'Habitat du Rwanda. (BHR)
2.2.6 Objectif,
vision, mission et valeur de la SONARWA
2.2.6.1. Objectif
En vertu de l'article 2 des statuts de la SONARWA, « la
société a pour objet toutes les opérations d'assurances et
de réassurances quelconque, ainsi que toutes les activités
découlant de l'activité principale. La société peut
aussi s'intéresser par voie d'apport, de fusion, de souscription,
d'intervention financière ou de toute autre manière, dans
toutes les sociétés ou de nature à favoriser le
développement de son objet social».
2.2.6.2. La vision de la SONARWA
s.a
La vision de la SONARWA est d'être la
société d'assurance de premier rang, offrant une gamme
complète des produits et services financières au Rwanda et dans
la région.
2.2.6.3 Mission
La mission de la SONARWA s.a est d'offrir à la
clientèle une gamme complète de produits et des services
financières abordables et fiables, stimulant l'épargne et le
développement au Rwanda et dans la région.
2.2.6.4. Valeurs
La SONARWA s'engage à:
· fournir des services de qualité ;
· toujours disposer d'un personnel dévoué,
innovatif et professionnel ;
· respecter les principes de souscription sages ;
· rémunérer équitablement le capital
des actionnaires ;
· être une institution socialement
responsable ;
· disponibiliser ses services tant au Rwanda que dans la
région.
2.2.7. Organisation et
fonctionnement de la SONARWA
Pour que la SONARWA puisse accomplir ses tâches
et atteindre ses objectifs, elle s'est dotée d'un statut qui
définit sa mise en place ainsi qu'un règlement d'ordre
intérieur qui détaille le fonctionnement interne de la
société, les relations de travail entre les employés et la
société ainsi que les relations entre les employés
eux-mêmes. Selon l'organigramme en vigueur, quatre directions et cinq
services sont rattachés à la direction générale.
· Direction technique ;
· Direction commerciale ;
· Direction finance et patrimoine ;
· Direction assurance des personnes et vie (AP-VIE).
Au sein de ces directions se trouve organisée
l'activité de la SONARWA, à savoir principalement la vente et la
gestion des différents produits.
2.3. LES RESSOURCES STRATEGIQUES
DE LA SONARWA
Les ressources sont des inputs entrant dans le processus de
base, celui de transformation des matières premières en produits
finis. Ces ressources peuvent inclure le capital physique, les ressources
financières et physiques, technologiques, humaines et
organisationnelles.
GRANT, R. suggère six majeures catégories de
ressources, à savoir : les ressources humaines, financières,
matérielles, technologiques, les ressources de la marque et de la
réputation ainsi que les ressources organisationnelles. Nous faisons
ici l'état de ces ressources au sein de la SONARWA s.a.
2.3.1. Les Ressources
financières de la SONARWA
La SONARWA dispose des ressources financières
composées des résultats nets, des primes souscrites et du capital
social. Le tableau suivant montre comment se présentent les ressources
financières de la SONARWA pour la période 2005-2008.
Tableau 3 : Ressources financières de la SONARWA
pour la période 2005- 2008
Ressources
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
Résultat net
|
210.449.000
|
251.134.425
|
708.516.247
|
862.482.865
|
Primes souscrites
|
4.519.041.018
|
4.845.602.414
|
5.973.725.376
|
8.112.724.290
|
Capital social
|
500.000.000
|
500.000.000
|
500.000.000
|
500.000.000
|
Source : Etats financières de la
SONARWA 2005-2008
· Les Résultats nets de la SONARWA étaient
ainsi présentés : 210.449.000 Frw en 2005, 251.134.425Frw en
2006, 708.516.24 7Frw en 2007, enfin le résultat net de 2008
862.482.865. Les primes souscrites ont bien progressés passant
de4.519.041.018 en 2005 à 8.112.724.290 en 2008 soit une augmentation de
177.53%... Le capital social reste la même pour les quatre années
(2005-2008). Ce type des ressources
répondant à la classification de GRANT existe donc au sein de la
SONARWA.
· 2.3.2. Les Ressources humaines de la
SONARWA
L'entreprise SONARWA possède des ressources humaines
constituées par des agents qui ont différentes qualifications
avec savoirs et connaissances différents pouvant aider la firme
à atteindre un niveau de performance satisfaisant.
Le tableau qui montre l'évolution de l'effectif de son
personnel pendant la période 2005-2008.
Tableau 4: Evolution de l'effectif du personnel de la SONARWA
pendant la
période 2005 à 2008
Année
|
Effectif du personnel
|
2005
|
133
|
2006
|
138
|
2007
|
142
|
2008
|
147
|
Source : SONARWA, rapports annuels
2005-2008, inédits
EN 2005, la SONARWA comptait un effectif de 133
employés ; jusqu'en 2008 l'effectif total s'élevait à
147, avec une variété des niveaux d'études. Ces
différents niveaux sont : la maîtrise, l'ingéniorat,
la licence(AO) et les humanités(A2). Au-delà de tous ces niveaux,
il ya des agents qui ont suivi diverses formations professionnelles comme la
formation par correspondance pour les cadres en Association of chartered
insurance institute (ACII) à Chartered Insurance Institute de Londre (
CII) , la société compte 3 employés qui ont terminé
le cycle de DIP ( Diploma in insurance) 4 autres avec le certificate of
insurance practice( CIP), et 2 agents qui ont ACCA , D'autres formations en
réassurance, technique d'audit et des formations en Anglais pour
améliorer la qualité de communication des agents. Tous ceux-ci
permettent à l'organisation de procéder à des
innovations.
Pour l'année 2008 voici comment sont reparties les
ressources humaines de la SONARWA selon leurs niveaux d'études en
2008.
Tableaux 5 : Répartition des ressources humaines
de la SONARWA selon
Leurs niveau d'études en 2008
Niveau
|
Effectif
|
Maitrise
|
7
|
Licence (A0)
|
56
|
Baccalauréat(A1)
|
24
|
Humaniste
|
40
|
Autres
|
20
|
Total
|
147
|
Source : rapport annuel de la SONARWA
département ressources humaine.
Ce tableau montre que les ressources humaines de la SONARWA
étaient constituées de 7 agents ayant le niveau de
maîtrise, 56 licenciés, 24 bacheliers, 40 humanistes et 20 agents
ayant soit le niveau de A3 au d'un niveau plus bas. Dans ce cas aussi, ce type
des ressources correspond à la classification de GRANT existe aussi au
sein de la SONARWA.
2.3.3. Les Ressources
matérielles de la SONARWA
Les ressources matérielles de la SONARWA sont
constituées par les immobilisations incorporelles et les immobilisations
corporelles.
Les immobilisations corporelles sont : les terrains et
les constructions, les matériels roulant, les mobiliers, les
matériels de bureau et les matériels informatiques. Les
immobilisations incorporelles par contre, sont des logiciels informatiques
tels que : BSS life management, COMNET, le web site de la SONARWA, et des
autres logiciels.
Tableau 6 : Valeur monétaire des immobilisations
de la SONARWA de 2005
à
2008
RESSOURCES
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
Immobilisations
Incorporelles
|
220.295.945
|
65.128.845
|
86.885.457
|
86.885.545
|
Immobilisations corporelles
|
1.293.813.451
|
1.499.755.929
|
6.909.065.134
|
6.909.065.134
|
Total
|
1.514.109.396
|
1.564.884.774
|
6.995.950.591
|
6.995.950.591
|
Source : Etats financiers de la SONARWA
,2005-2008
En 2005, les ressources matérielles de la SONARWA
étaient constituées des immobilisations corporelles d'une valeur
de 1.293.813.451Frw et d'immobilisations incorporelles d'une valeur de
220.295.945Frw faisant au total 1.514.109.396Frw. En 2006 les ressources
matérielles de la SONARWA étaient évaluées à
1.564.884.774 Frw dont 65.128.845Frw d'immobilisations
incorporelles et 1.499.755.929Frw d'immobilisations corporelles. Pour
l'exercice 2007, les ressources matérielles de la SONARWA étaient
de 6.995.950.591Frw, dont 86.885.457Frw d'immobilisations
incorporelles et 6.909.065.134Frw d'immobilisations corporelles. Enfin en 2008,
ces ressources matérielles de la SONARWA étaient
évaluées à 6.995.950.591Frw. Ceci montre
que les immobilisations gardent les mêmes valeurs pour les années
2007 et 2008.
Nous avons constaté que la firme SONARWA dispose des
biens immeubles dont le bâtiment du siège social de la SONARWA et
d'autres bâtiments comme les hôtels et les logements constituant
son investissement à long terme. Les immobilisations ont progressivement
augmenté au cours des années 2007 et 2008.
Figure ; Quelques immobilisations de la SONARWA
s.a
Nobilis HOTEL
A Four star hotel in Kigali with 61 rooms and other modern
facilities
Nobilis Aparthotel
A Four start aparthotel in Kigali with 21 rooms
Source: www.sonarwa.com
Il existe ainsi les ressources matérielles au sein de
la SONARWA s.a
2.3.4. Les Ressources
technologiques de la SONARWA
La technologie moderne de l'utilisation de l'outil
informatique et réseau de l'internet ont permis à la firme de se
conformer aux exigences du moment et à l'amélioration de la
qualité des services des clients. La technologie de l'informatique
permet la gestion électronique des données et des statistiques.
En plus de cela, l'emploi des réseaux internet a augmenté la
vitesse de transmission entre le siège et les agences d'une part et
entre la firme et ses partenaires d'autre part.
Tableau 7 : l'évolution de la valeur
monétaire des 'équipements
Informatiques de 2005 à 2008
Année
|
Valeur des équipements informatiques
|
2005
|
302.127.506
|
2006
|
325.642.260
|
2007
|
381.593.250
|
2008
|
388.408.250
|
Source : Etats financiers et Rapport de
l'audit externe 2005-2008
Nous constatons que la SONARWA possède des
équipements informatiques lui permettant de rendre des services
rapides aux clients avec efficacité. En 2005, les équipements
informatiques (ordinateurs et accessoires) étaient estimés
à une valeur de 302.127.506Frw. En 2006, ces équipements
étaient d'une valeur de 325.642.260Frw. En 2007, ses équipements
informatiques s'élevaient à 381.593.250Frw. Enfin, en 2008
était à 388.408.250Frw.
Comme on peut le constater, il existe les ressources
technologiques au sein de la SONARWA s.a, répondant ainsi à la
classification de GRANT.
2.3.5. Les Ressources de la
marque et de la réputation de la SONARWA
La ressource "marque et réputation" de la SONARWA est
constituée par son nom, son logo, ses couleurs, et son service
de qualité. En 2005, l'ancienne dénomination"
société nationale d'assurances du Rwanda" laissait entendre que
les pouvoirs publics avaient un droit de regard direct sur la marché des
activités de la SONARWA, ceci avait un impact quant à ses
relations avec certains des partenaires de la société. Pour
pallier à cette situation, elle fut rebaptisée «
Société Nouvelle d'Assurances du RWANDA». Ce changement de
nom fut accompagné du nouveau logo et des nouvelles couleurs
véhiculant cette nouvelle image. Un nouveau logo a été
conçu ainsi que des nouvelles couleurs choisies. Cette opération
de "rebranding" a été une occasion de Repositionner l'image de la
SONARWA dans le public. Actuellement la société garde une
très bonne relation avec le public en général et les
clients en particulier, grâce à une série d'actions
entreprises pour les fidéliser. Parmi lesquelles : un service
personnalisé pour grands clients par le biais du personnel de la
direction commerciale et des apporteurs d'affaires externes ; des
conseils avisés prodigués par les employés pour
résoudre les problèmes divers des clients ; Le
règlement des sinistres rapides et justes grâce à une
politique privilégiant le compromis et les transactions. Grâce
à une bonne trésorerie et à une volonté
affichée d'améliorer le service rendu à la
clientèle, de payer rapidement les sinistres et s'efforcer de
simplifier là où c'est possible les procédures et de
réduire les délais en matière d'indemnisation grâce
à l'établissement des objectifs par personnes, unités et
services dans le cadre des normes ISO 9001 :2000.
Des campagnes publicitaires qui passent dans tous les
médias locaux aident à renforcer le nouveau visage de la SONARWA
(nom, logo, couleur) et de meilleurs services (certification ISO
9001 :2000) ceci permet d'améliorer sensiblement l'image de la
société dans le public.
Figure 2 : ancien et nouveau logos de la
SONARWA ainsi que les couleurs anciennes et nouvelles
SONARWA s.a
Source : Département marketing de
la SONARWA
On s'aperçoit d'une différence nette entre
l'ancien et le nouveau logo ainsi que leurs couleurs dans le sens de la
perception de l'image.
Il existe ainsi les ressources de la marque et de la
réputation au sein de la SONARWA s.a
2.3.6. Ressources
organisationnelles de la SONARWA
L'organisation de la SONARWA se voit à travers
l'organigramme et les attributions des tâches, La SONARWA a un statut
qui définit la mise en place des activités et les objectifs, un
règlement d'ordre intérieur qui détaille le fonctionnement
interne de la société, les relations de travail entre les
employés et la société ainsi que les relations entre les
employés eux-mêmes. L'organisation de la société
est structurée de façon la suivante :
2.3.6.1. Assemblée
générale
L'assemblée générale est
composée de tous les membres de la SONARWA. C'est un organe
suprême de l'organisation qui contrôle les progrès de la
firme.il influence la planification stratégique.
2.3.6.2. Conseil
administratif
La SONARWA est dotée d'un conseil d'administration
composé de sept membres représentant ses sept actionnaires. Ces
administrateurs ont un mandat de trois ans renouvelables. Le conseil
d'administration élit un président et un vice-président
qui le remplace en cas d'absence. La présidence est assurée par
l'administrateur le plus ancien.
2.3.6.3. La Direction
Générale
La direction de la SONARWA est assurée par le directeur
général. Ces tâches consistent à coordonner toutes
les activités de la société. Représentant la
société vis-à-vis de l'extérieur, la
direction générale s'est dotée de quatre
directions suivantes :
La direction commerciale, la direction technique, la direction
assurance des personne et vie, la direction de finances et du patrimoine. Cinq
services sont attachés à la direction générale, il
s'agit du service de secrétariat de direction générale,
service juridique, service de l'audit interne ; service informatique ainsi
que du service des ressources humaines.
2.4.6.4. Les
Départements
La SONARWA comprend quatre directions qui sont :
ü Direction commerciale :
La direction commerciale de la SONARWA est composée de
quatre services à savoir :
- le service des inspecteurs commerciaux ;
- le service marketing
- service de coordination du réseau
d'intermédiaires
- le service de coordination des succursales et bureaux
ü Direction technique
La Direction technique est l'un des piliers de la
société, car c'est elle qui s'occupe de la production de tous les
produits non vie et de l'indemnisation des sinistres non vie. Cependant, il
faut signaler que la production et l'indemnisation des produits vie sont sous
la responsabilité de la direction assurance des personnes et vie.
La Direction technique est subdivisée en cinq
services :
· service de souscription automobile
· service de souscription IRDP
· service d'indemnisation ;
· service de réassurance ;
· services d'étude statistique et
développements.
ü Direction assurance des personnes et vie
(AP& VIE)
Cette direction est subdivisée en 3 services à
savoir :
· le service technique et réassurance
· le service commercial
· le service comptabilité
ü Direction finances et patrimoine
La direction des finances et gestion du patrimoine est l'une
des quatre directions de la SONARWA qui s'occupe de la comptabilité et
autres informations comptables des réassureurs, des finances, du budget,
de la trésorerie, des investissements, de la gestion des biens meubles
et immeubles ainsi que du passif de l'entreprise. Elle comprend 4
services :
- Service comptabilité générale ;
- Service budget trésorerie ;
- Service approvisionnement et gestion du patrimoine ;
- Service comptabilité client.
Il existe ainsi les ressources organisationnelles au sein de
la SONARWA s.a , suivant la classification de GRANT
2.4. Compétences
stratégiques au sein de la SONARWA
Comme nous l'avons vu, les capacités ou
compétences d'une firme sont constituées par ce que la firme peut
produire comme résultat du travail commun entre groupes des ressources.
Ceci étant le fruit du travail d'ensemble entre deux ou plusieurs
ressources d'une entreprise. Une compétence devient en gestion
stratégique, un produit de la firme. Les compétences de la
SONARWA sont un témoignage et un fruit de l'habileté d'une
organisation à atteindre un degré de coopération et de
coordination très poussé entre ses diverses ressources.
Les compétences de la SONARWA sont
constituées par les opérations d'assurances qui sont reparties en
deux grandes catégories :
- l'assurance non vie
- l'assurance vie
2.4.1. Assurance non vie
L'assurance non vie, concerne le patrimoine de
l'assuré. Les assurances de dommages comprennent les assurances des
choses qui ont pour objet des biens nettement définis ou, en tout cas
des pertes patrimoniales déterminées par leur objet ; et les
assurances de responsabilités, qui garantissent l'assuré contre
le préjudice patrimonial que lui causeraient certains recours
exercés par des tiers ou par des contrats.
Ø Assurance automobile
AU Rwanda, l'automobile est à l' origine de nombreux
accidents causant des victimes innombrables. Pour éviter
l'insolvabilité éventuelle des responsabilités des
préjudices causés par l'automobile, le législateur a
instauré la couverture obligatoire de préjudices par l'assurance
automobile. Cette obligation incombe à toute personne morale dont la
responsabilité peut être engagée en raison de dommages
subis par des tiers résultant d'atteintes aux personnes et aux biens
endommagés par un véhicule terrestre à moteur.
La garantie de la responsabilité civile automobile
s'applique à la réparation résultant, à l'occasion
de la circulation, des accidents, incendies et explosions causés par le
véhicule, les produits servant à son utilisation, les objets et
substances qu'il transporte. L'assurance de responsabilité civile a
été instaurée dans l'intérêt des victimes.
Elle profite également aux assurés puisqu'elle évite de
puiser dans leurs patrimoines pour indemniser les victimes. En assurance
automobile, dès que la prime est calculée et acceptée par
le souscripteur, elle est payée par anticipation aux
échéances fixées par le contrat contre quittance ou toute
preuve de paiement.
Ø fonds de garantie pour les véhicules
automoteurs
Le fonds de garantie est destiné à indemniser
les personnes lésées par l'usage d'un véhicule
automoteur, lorsque le véhicule n'est pas identifié ou lorsque la
responsabilité civile à laquelle il donne lieu n'est pas couverte
par une assurance exigée pour les véhicules automoteurs ou qu'il
a été enlevé par force à son propriétaire,
son conducteur ou celui qui a droit a ces véhicules. Les ressources du
fonds de garantie proviennent du taux déterminé sur les paiements
d'assurances accident prévus par la loi. Les modalités de
fixation et de paiement du taux sont déterminées par
arrêté du ministre ayant les finances dans ses attributions. Le
montant doit être versé au compte du fonds de garantie ;
Cette opération est effectuée chaque trimestre, et ce, avant le
30éme jour du mois qui suit le trimestre concerné,
sous peine d'appliquer le principe du calcul des intérêts de
retards équivalant à 2% pour chaque mois.
Ø Assurance contre incendie
L'assurance contre incendie au sein de la SONARWA s.a est une
assurance de dommages qui a pour objet d'indemniser l'assuré du
préjudice patrimonial que peut lui causer la survenance d'un incendie.
La SONARWA s.a garantit les dommages matériels causés directement
par le feu aux biens immobilisés et immobiliers faisant l'objet du
contrat à l'exclusion des dommages corporels.
Elle garantit aussi la perte ou la disparition des objets
assurés survenue pendant l'incendie à moins qu'il ne s'agisse
d'un vol, ce que l'assureur doit prouver. Les garanties connexes à
l'incendie sont : la foudre, les explosions, les dommages aux appareils
électriques, les accidents ménagers, les fuites d'extincteurs
à eau. L'assurance incendie étant un contrat d'indemnisation,
l'indemnité versée vise à réparer les pertes
réelles de l'assuré ou des personnes à l'égard
desquelles celui-ci est responsable.
Ø Assurance transport et aviation
Cette assurance est liée au commerce d'un pays et par
conséquent avec les moyens de transport. Les marchandises peuvent
être transportées par voie maritime, terrestre ou aérienne.
En assurance transport maritime, on distingue l'assurance sur corps de navire
qui garantit les avaries subies par les navires assurés suite aux
événements de mer (naufrage, incendie, etc..) la plupart des
assurances souscrites à la SONARWA sont des assurances maritimes.
Dans le cas de cette assurance, la SONARWA couvre : les
vols ; la perte quantitative ; la perte qualitative. L'assurance
faculté garantit les dommages subis par les marchandises
transportées dans ce cas, le preneur d'assurance varie suivant les
causes du contrat de vente : si la vente est FOB, le preneur d'assurance
est l'acheteur ; si la vente est CAF ou CIF, le preneur d'assurance est le
vendeur ; la vente est C et f, le preneur d'assurance est l'acheteur.
Dans le cas de sinistre, l'assuré doit déclarer
les avaries auprès de l'assureur, et doit démontrer que le
sinistre est survenu dans les circonstances de la garantie remplie.
Ø Assurance de risque divers
Les risques divers sont divers par rapport aux risques des
autres branches déjà citées. De ce faire, la liste de ces
risques est illimitée. Mais pour ce qui est de la SONARWA, Elle dispose
de 2 groupes d'assurance pour risques divers à savoir :
- l'assurance de responsabilité civile ;
- l'assurance des risques d'entreprise.
o Assurance de responsabilité civile
(R.C)
L'assurance de R.C couvre les risques provenant de tout
dommage causé au tiers et dont l'assuré est responsable. En
résumé, toute personne est responsable des dommages qu'il cause
à autrui. Parmi les assurances de R.C, nous pouvons citer :
Assurance R.C familiales, assurance R.C médecin. Assurance R.C
architectes et entrepreneurs, assurance R.C transporteur, assurance transport
et séjour des fonds, assurance R.C, exploitation, assurance R.C garage,
assurance R.C chasses, assurance R.C travaux, assurance R.C gardiennage,
etc....
Sont ainsi exclus : les dommages que l'assuré peut
se causer à lui-même, à ses proches et ceux que ses
proches peuvent se causer entre eux ;
Les dommages volontaires tels qu'une rixe, des
dégradations matérielles.
o Assurance des risques d'entreprises
C' est une assurance qui couvre tout risque ou toute perte
d'intérêt causée par le matériel technique ou
électronique employé pour une activité quelconque, parmi
les assurances des risques chantiers, assurance bris de machine, assurance
perte d'exploitation après bris de machines, assurance tout risque
informatique, etc....en assurance de risque divers, la durée du contrat
dépend de l'assurance souscrite, mais pour certaines assurances comme
l'assurance tout risque chantiers, le contrat est souscrit pour une
période égale à celle prévue pour les travaux.
o Assurance accidents corporels
Par assurance accidents corporels, l'assureur garantit
à titre principal, une somme déterminée en cas d'accident
corporel entraînant une conséquence prévue par le contrat
et à titre accessoire, le remboursement des frais médicaux,
pharmaceutiques, chirurgicaux, etc. qu'il a engagés, à la suite
de cet accident.
L'assurance accidents corporels couvre quatre types de
dommages : décès accidentel :l'assureur garantit le
paiement du capital stipulé au contrat ; invalidité
permanente : l' assureur garantit le paiement du capital stipulé
au contrat dans la proportion de l'invalidité permanente
déterminée par un médecin ;i l' incapacité
temporaire :l'assureur s'engage à payer mensuellement un montant
prévu au contrat jusqu'à la reprise du travail par
l'assuré ; frais médicaux : l'assureur garantit le
remboursement de frais médicaux.
2.4.2. Assurance vie
La SONARWA possède l'assurance vie qui est
subdivisée en deux grands groupes : groupe d'assurances à
souscription individuel et groupe d'assurances à souscription en
groupe.
2.4.2.1 ASSURANCES A
SOUSCRIPTION INDIVIDUELLE
· Assurance Education est un produit
d'assurance répondant parfaitement à des besoins de financement
des études primaires, secondaires et universitaires, des enfants
biologiques ou adoptifs. Il offre à la fois une rente certaine
supérieure au cumul des cotisations et une couverture
décès ou d'invalidité absolue si des risques survenaient
pendant le différé (période entre la date de souscription
et la date du début de paiement des rentes). La cotisation minimale est
de 2000Frw par mois.
· Assurance Pension complémentaire
est un plan financier garantissant un capital substantiel payable
à la retraite comprenant le cumul des cotisations majorées d'un
taux d'intérêt composé d'un minimum garanti de 4% par an
et une participation bénéficiaire de 55%. Ce produit comporte en
option un capital décès égal à 10 fois la
cotisation annuelle, payable cumulativement à l'épargne
constituée au décès de l'assuré. La cotisation
minimale est de 2000 Frw par mois.
· Assurance Protection familiale Une
assurance temporaire décès destinée aux personnes
soucieuses de la protection de leurs dépendants (femme, enfants,
parents,...) en cas de leur décès inopiné. De ce cas, le
souscripteur détermine à son choix une somme assurée
constante sur toute la durée du contrat et payable en somme unique en
cas de son décès ou d'invalidité absolue. La prime y
afférente n'est pas du tout chère.
· Assurance Protection Crédit
C'est une couverture sûre destinée aux personnes ayant
des crédits pour lesquels ils voudraient se prémunir une garantie
d'assurance contre tout risque de réalisation de leurs actifs en cas de
non remboursement de ces crédits résultant de leur
décès. Le capital assuré payable uniquement au donneur de
crédit, varie sur toute la durée du contrat et est égal au
solde restant dû du crédit. La prime est abordable.
2.4.2.2. ASSURANCE A SOUSCRIPTION
EN GROUPE
Assurance Collective Accident Corporel : "Ce
produit est destiné aux entreprises, ateliers, garages,
établissements scolaires, associations diverses" pour garantir les
risques d'accidents sur le lieu de travail, voire même dans la vie
privée au cas où l'accident cause un dommage corporel "
décès, Incapacité permanente totale ou partielle" et de
frais médicaux.
Assurance Globale Protection des Employés
: "Ce produit est destiné aux entreprises publiques,
privées, associations" et garantit les risques suivants:
Assurance Groupe - Protection crédit :
Ce produit s'adresse aux institutions financières à
caractère bancaire, aux associations et coopératives à
caractères d'épargne et crédit. Il garantit le paiement du
solde restant dû sur les prêts/crédits octroyés par
les précités en cas de décès ou d'invalidité
absolue avant le remboursement intégral du prêt.
Conclusion partielle
Notre deuxième chapitre intitulé « Etat des
ressources et des compétences stratégiques de la SONARWA
s.a» avait l'objectif de vérifier notre première
hypothèse selon laquelle, la firme SONARWA s.a dispose des ressources
stratégiques selon la classification de GRANT ainsi que des
compétences au cours de la période 2005 à 2008.
Certains indicateurs nous ont permis de vérifier cette
hypothèse, notamment les ressources de la SONARWA s.a composées
des : ressources humaines, matérielles, financières,
technologiques, organisationnelles, ressource de marque et de la
réputation ainsi que les compétences qui sont principalement
services d'assurance.
En ce qui concerne les ressources financières, nous
avons trouvé que les ressources financières de la SONARWA s.a
sont constituées par les résultats nets réalisés
pour chaque exercice, des primes souscrites ainsi que du capital social.
Pour ce qui est des ressources humaines de la SONARWA s.a,
elles sont constituées en 2008 de 7 agents ayant le niveau de
maîtrise, 56 licenciés, 24 bacheliers, 40 humanistes et 20 agents
ayant soit le niveau de A3 soit un niveau inférieur.
En 2005, les ressources matérielles de la SONARWA s.a
étaient constituées des immobilisations corporelles d'une valeur
de 1.293.813.451Frw et des immobilisations incorporelles d'une valeur de
220.295.945Frw faisant au total 1.514.109.396 Frw. En 2006 les ressources
matérielles de la SONARWA étaient évaluées à
1.564.884.774 Frw dont 65.128.845Frw immobilisations
incorporelles et 1.499.755.929Frw immobilisations corporelles. Pour l'exercice
2007, elles étaient 6.995.950.591Frw, dont 86.885.457
Frw d'immobilisations incorporelles et 6.909.065.134 Frw immobilisations
corporelles. En 2008 enfin, elles étaient évaluées
à 6.995.950.591Frw.
Nous constatons que la SONARWA s.a possède des
équipements informatiques qui lui permettent de donner un service de
qualité.
Pour la ressource marque et réputation de la SONARWA,
elle est constituée de son nom, son logo, et ses couleurs, et de son
service de qualité. La SONARWA a une bonne réputation en ce qui
concerne le règlement des sinistres rapides et justes grâce
à une politique privilégiant le compromis et les transactions.
Les compétences de la SONARWA sont le service
d'assurance qui est réparti en deux catégories qui
sont Assurance vie et Assurance nonvie.tel que
détaillé dans le dit chapitre.
A la lumière de ce qui précède, nous
disons que notre première hypothèse a été
vérifiée, confirmée et retenue.
CHAPITRE 3 : LES
RESSOURCES ET COMPETENCES
STRATEGIQUES : BASE DE L'AVANTAGE
COMPETITIF DE
LA
SONARWA.
3.1. INTRODUCTION
Dans ce chapitre, après une présentation de
l'avantage compétitif de la SONARWA, nous analysons la contribution des
ressources et des compétences, dont nous avons fait l'analyse au
deuxième chapitre au maintien de l'avantage compétitif de la
SONARWA s.a.
3.2. L'AVANTAGE COMPETITIF DE LA
SONARWA S.A
Rappelons que l'avantage compétitif est celui qu'une
firme détient face à ses concurrents. Plusieurs critères
peuvent mesurer l'avantage compétitif. Dans ce travail, nous
considérons le chiffre d'affaires et le résultat net comme
indicateurs de l'avantage concurrentiel de la SONARWA s.a face à
d'autres firmes du même secteur d'activités.
3.2.1. LE Chiffre d'affaires
comme indicateur de l'avantage
COMPÉTITIF
L'ensemble des opérations des exercices allant de 2005
à 2008 prouvent une performance soutenue avec la production des primes
nettes souscrites très significative. Dans les sociétés
d'assurances, le chiffre d'affaires est constitué par l'ensemble des
primes souscrites sur chaque branche d'assurance. Ici nous avons choisi de
faire une comparaison entre la SONARWA et la SORAS parce que les autres
sociétés d'assurances qui opèrent officiellement au RWANDA
(COGEAR, CORAR), possèdent des faibles proportions de part du
marché par rapport au leadeur(SONARWA), ils sont dominées par le
leadeur c'est pourquoi ils réalisent le chiffre d'affaires et le
résultat net inférieure par rapport au SONARWA.les donnes
justifiant cette raison se trouve à l'annexe.
Analysons l'évolution des primes nettes souscrites en
comparaison avec celles de la SORAS par exemple, considérée comme
étant le concurrent le plus sérieux de la SONARWA.
Tableau 8 :
L'évolution des primes nettes souscrites en Millions de frw
Pour la SONARWA et la SORAS 2005 à 2008
ANNEE
|
SONARWA
|
SORAS
|
2005
|
4.519.041.018
|
2.834.378.362
|
2006
|
4.845.602.414
|
3.132.855.078
|
2007
|
5.973.725.376
|
4.266.600.253
|
2008
|
8.112.724.290
|
4.266.600.253
|
Source : les rapports annuels des
différents exercices de la SONARWA et de la
SORAS.
Le tableau ci-dessus montre que la SONARWA a une
évolution positive et plus élevée des primes souscrites
par rapport à son concurrent. En effet en 2005,les primes étaient
de 4.519.041.018frw alors que la SORAS en avait 2.834.378.362,
En 2006 la SONARWA a réalisé un chiffre
d'affaires de 4.845.602.414frw alors que la SORAS n'en a réalisé
que 3.132.855.078frw. De même en 2007, la SONARWA a enregistré
les primes nettes souscrites supérieures à celles de la SORAS. En
Fin, en 2008 les primes ont atteint un maximum de 8.112.724.290frw contre
4.266.600.253frw pour la SORAS. Il en est de même pour COGEAR,et CORAR
.
En analysant le tableau, nous constatons que le chiffre
d'affaires de la SONARWA s'accroît d'année en année et il
est plus important que celui des autres sociétés d'assurances,
particulièrement la SORAS
Ceci montre que la SONARWA détient un avantage
compétitif en termes du chiffre d'affaires par rapport aux autres
sociétés du même secteur.
3.2.2. Résultat net comme
indicateur de l'avantage compétitif
Le résultat net traduit l'enrichissement ou
l'appauvrissement de l'entreprise au cours de l'exercice
considéré. Le résultat réalisé par une
entreprise est un indicateur de l'avantage compétitif si celui-ci est
supérieur à celui des concurrents.
Comparons le résultat net de la SONARWA à ceux
d'autres sociétés d'assurances au Rwanda.
Tableau 9 : Comparaison du
résultat net de la SONARWA avec celui de la
SORAS, COGEAR, CORAR, de 2005 à 2008 en Franc
Rwandais
Année
|
SONARWA
|
SORAS
|
COGEAR
|
CORAR
|
2005
|
210.449.000
|
156.082.664
|
99.767.353
|
55.234.675
|
2006
|
251.134.425
|
238.121.030
|
121.344.529
|
121.264.987
|
2007
|
708.516.247
|
308.626.332
|
130.967.211
|
129.876.897
|
2008
|
862.482.865
|
845.705.425
|
165.175.439
|
150.234.675
|
SOURCE : Les rapports annuels des
différents exercices de la SONARWA, SORAS, COGEAR,
CORAR.
Comme le montre le tableau ci-dessus, la SONARWA a
été le leader en termes du résultat net dans le secteur
d'assurance au Rwanda durant la période de notre étude, car ses
résultats nets ont dépassé de loin ceux de la SORAS, de
COGEAR, et de la CORAR. Or ce sont ces quatre entreprises qui opèrent
officiellement dans le secteur d'assurance. Ainsi, le résultat net
étant l'un des indicateurs de l'avantage compétitif, nous pouvons
affirmer que la SONARWA a eu un avantage compétitif au cours de notre
période d'étude.
3.3. CONTRIBUTION DES RESSOURCES
STRATEGIQUES A L'AVANTAGE
COMPETITIF DE LA SONARWA
s.a.
Les moyens premiers de tout avantage compétitif d'une
entreprise ne sont que ses ressources et ses compétences. Selon GRANT
Les ressources et des compétences les plus importantes sont celles qui
sont à l'origine de l'avantage compétitif, durable et dont
l'entreprise possède clairement le contrôle. Ce pendant,
l'entreprise peut choisir de créer elle-même les ressources ou
compétences dont elle a besoin selon ses opérations quotidiennes
ou de façon explicite par l'actualisation des savoirs à travers
la formation, la veille stratégique, etc. Dans ce même ordre d'
idées, la SONARWA possède plusieurs ressources et des
compétences mais nous allons développer celles qui sont les plus
importantes.
Ainsi, dans le point suivant, nous allons présenter les
ressources et les compétences de la SONARWA comme moyens de maintenir
son avantage compétitif.
3.3.1. CONTRIBUTION DES
RESSOURCES FINANCIERES A L'AVANTAGE
COMPETITIF DE LA
SONARWA.
Dès sa naissance, toute entreprise a besoin des
ressources financières. Elle peut s'en procurer de deux manières,
à savoir l'apport en numéraire de l'entrepreneur ou des
associés que l'on appelle « capital» et l'emprunt, le plus
souvent auprès d'intermédiaires financiers comme les banques et
autres établissements financiers. Ce pendant le résultat vient
s'ajouter au capital pour constituer un capital financier désigné
en comptabilité par «capitaux propres» ; la vente de la
production assure ensuite le retour à la liquidité permettant de
reconstituer l'encaisse initiale26(*).
Nous avons vu que les ressources financières sont
constituées du capital social, des primes souscrites, ainsi que du
résultat net.
C'est avec ses ressources que la SONARWA parvient à
motiver son personnel en lui payant les salaires et d'autres avantages sociaux
récompensant son travail. Plus encore, grâce aux Ressources
financières, la SONARWA achète du matériel de travail de
toute sorte pour que la firme puisse rester sur sa position de leader et
atteigne son avantage compétitif. Ainsi dans ce point, l'accent a
été mis sur la contribution unitaire du capital social sur le
résultat net, le résultat net est l'un des indicateurs
très importants pour mesurer l'avantage compétitif d'une
entreprise mais il conseille de le comparer avec ceux des autres entreprises de
la même industrie pour pouvoir en tirer la conclusion. Pour se faire,
nous allons examiner par moyen de comparaison celui de la SORAS qui est son
rival direct pour voir si réellement les ressources financières
ont contribué à l'avantage compétitif de la SONARWA au
cours de notre période d'étude.
Tableau 10 : Contribution unitaire du capital social sur
le résultat
Net pour la
SONARWA s.a et la SORAS s.a
SONARWA
|
SORAS
|
Année
|
Résultat net
|
Capital social
|
Apport unitaire du capital social sur le résultat net
|
Resultat net
|
Capital social
|
Apport unitaire du capital social sur le résultat
net
|
2005
|
210.449.000
|
500.000.000
|
0.42
|
156.082.664
|
501.000.000
|
0.31
|
2006
|
251.134.425
|
500.000.000
|
0.50
|
238.121.030
|
501.000.000
|
0.47
|
2007
|
708.516.247
|
500.000.000
|
1.47
|
308.626.332
|
1.002.000.000
|
0.308
|
2008
|
862.482.865
|
500.000.000
|
1.72
|
845.705.425
|
1.002.000.000
|
0.844
|
Source : élaboré par nous
même à partir des états financiers de la SONARWA et de la
SORAS
(2005 à 2008)
Ceci montre qu'en moyenne pour la SONARWA 1 frw investi dans
le capital social a rapporté 0.42 frw de gain net. Soit encore 10 frw
ayant rapporté 4.2 de gain net en 2005. en 2006, en moyenne 1frw investi
dans le capital social a rapporté 0.5frw de gain net, soit encore 10frw
ayant rapporté 5frw gain net. En 2007, en moyenne,1frw investi dans le
capital social a rapporté 1.47frw de gain net. Soit encore 10frw ayant
rapporté 14.7 frw de gain net. Enfin en 2008, qu'en moyenne 1 frw
investi dans le capital social a rapporté 1.72 frw de gain, soit encore
10 frw ayant rapporté 17.2 frw de gain net.
Dans l'analyse du tableau ci-dessus, il apparait que la
contribution unitaire du capital social de la SONARWA dépasse de loin
celle de la SORAS par le fait que 1frw investi du capital social à la
SORAS a rapporté 0.32frw en 2005, 0.47frw pour l'année 2006,
ainsi que 0.30frw en 2007et enfin 0.84frw en 2008. Nous pouvons affirmer que la
SONARWA a eu un avantage compétitif en termes de la
productivité du capital social dans l'industrie d'assurance au cours de
notre période d'étude, cette productivité prouve la
contribution des ressources financières au maintien de l'avantage
concurrentiel, c'est-à-dire prouve la contribution des ressources
financières au fait que la SONARWA a gardé une position
avantageuse par rapport à ses concurrents durant la période
d'étude.
3.2. 2. CONTRIBUTION DES
RESSOURCES HUMAINES
Les ressources humaines sont très importantes dans
l'existence de toute entreprise. Tout ce qui se fait dans l'entreprise tourne
autour de l'homme, que ce soit l'entrepreneur, le salarié ou encore le
client. D'autres affirment qu'une entreprise n'est en soi qu'un ensemble
d'hommes et des femmes travaillant pour un souci commun. Ce sont eux qui
s'occupent de la création de l'entreprise, de son financement, de la
conception des produits ou services, de la recherche du marché, de
l'innovation, etc. NIYONSABA montre que tout avantage compétitif de
l'entreprise repose sur une variable atout qui est" les ressources humaines" et
qu'il faut donc investir dans ces ressources et bien les gérer en les
intégrant harmonieusement dans la gestion globale de
l'entreprise.27(*)
Dans une organisation flexible où les objectifs, les
circonstances, la structure organisationnelle, le personnel, les
activités sont en perpétuelle mouvance, l'évaluation de
l'avantage compétitif est un moyen important visant à clarifier
si les standards ont été respectés, les objectifs
assignés ont été atteints, dans le but de maintenir
l'avantage compétitif.
Les ressources humaines de la SONARWA sont constituées
des cadres, des agents de maitrise, des ingénieurs, des techniciens,
bref, la firme fait appel à la gestion collective largement
réglementée par les accords collectifs.
Le maintien de l'avantage compétitif suppose que la
firme continue d'avoir un grand nombre des employés qui sont
compétents dans leur profession et ayant l'esprit de
créativité par rapport à leurs concurrents.
Comme nous l'avons vu au chapitre précédent, la
SONARWA dispose des ressources humaines composées des agents qui ont
différents niveaux et qualifications à savoir : 7 agents
ayant le niveau de maîtrise, 56 licenciés,
24 bacheliers, 40 humanistes et 20 agents ayant soit le
niveau de A3 soit un niveau inférieur.
Tous ces agents mettent leurs savoirs et connaissances au
service de la SONARWA pour que la firme soit compétitive et atteigne de
bons résultats ; l'augmentation des clients de la SONARWA est
due, entre, autres, à la qualité des services rendus par son
personnel, la réalisation du profit, l'utilisation des logiciels
appropriés, la rapidité dans les transactions, la gestion des
bases des données découlant des ressources humaines
compétentes et qualifiées, comme nous le voyons, cette ressource
joue un rôle très important dans la compétitivité de
la SONARWA.
Le tableau suivant montre le niveau de productivité des
ressources humaines de la SONARWA par rapport à la SORAS son concurrent
direct pour voir si les ressources humaines de la SONARWA contribuent à
son avantage compétitif dans l'industrie d'assurance au Rwanda.
Tableau 11 : Contribution unitaire des Ressources
humaines sur les primes
Souscrites
pour la SONARWA s.a et la SORAS s.a
SONARWA
|
SORAS
|
Annee
|
Resources
humaines
|
Primes souscrites en millions de frw( chiffre d'affaires)
|
Productivité des R.H vis-à-vis des primes
souscrites
|
Ressources
humaines
|
Primes souscrites en millions de frw( chiffre d'affaires)
|
Productivité des R.H vis-à-vis des primes
souscrites
|
2005
|
133
|
4.519.041.018
|
33.977.752
|
128
|
2.834.379.362
|
22.143.581
|
2006
|
138
|
4.845.602.414
|
35.113.060
|
136
|
3.132.855.078
|
23.035.699
|
2007
|
142
|
5.973.725.376
|
42.068.488
|
138
|
4.266.600.253
|
30.917.393
|
2008
|
147
|
8.112.724.290
|
55.188.600
|
140
|
5.976.213.636
|
42.687.240
|
Source : Elabore par mous même
à partir des rapports annuels de la SONARWA et de SORAS. (2005
à 2008).
Ceci montre qu'en moyenne une unité du capital humain
(employé) de la SONARWA a rapporté 33.977.752frw des primes
souscrites en 2005. En 2006 chaque unité du capital humain a
rapporté 35.113.060frw, Pour l'année 2007 en moyenne une
unité du capital humain de la SONARWA a rapporté 42.068.488frw
des primes souscrites. En Fin 2008, en moyenne chaque unité du capital
humain de la SONARWA a rapporté 55.188.600 frw. Cette analyse nous
montre aussi que la productivité des Ressources humaines de la SONARWA
est supérieure à celle de la SORAS, le premier concurrent de la
SONARWA. Il en est de même pour Les autres sociétés
opérant dans le secteur d'assurance au RWANDA. Ceci montre la
contribution des ressources humaines de la SONARWA au maintien de son avantage
compétitif.
3.2.3. CONTRIBUTION DES
RESSOURCES MATERIELLES
Les ressources physiques sont aussi très importantes
pour toute entreprise. Sans ressources physiques, les ressources humaines de
l'entreprise ne serviraient pas à grand-chose.
La SONARWA dispose des ressources matérielles qui sont
constituées des immeubles, des véhicules, des mobiliers (chaises,
tables, armoires, étagères, etc.), des groupes
électrogènes, etc.
Les ressources matérielles contribuent à
l'avantage compétitif de la SONARWA. Elles sont mises au service de
l'institution et lui permettent de répondre aux attentes de la
clientèle et d'améliorer la qualité des services rendus.
En effet, les immeubles ont pour rôle d'abriter les
services quotidiens et les autres ressources de la SONARWA. Les
véhicules sont utilisés dans plusieurs services au sein de la
SONARWA pour le transport du personnel, et des biens de l'institution, et pour
l'exercice quotidien des activités d'assurance.
L'apport de cette ressource à l'avantage
compétitif de la SONARWA se voit à travers le résultat net
réalisé.
Comparons la contribution des immobilisations corporelles aux
résultats nets de la SONARWA avec celle de la SORAS pour vérifier
si les immobilisations de la SONARWA font à ce que la
société occupe la première place dans l'industrie
d'assurance au Rwanda.
Tableau 12 : Contribution unitaire des immobilisations
corporelles sur les
Résultats nets pour la SONARWA et la SORAS
SONARWA
|
SORAS
|
Anne
|
Valeur d'immobilisation corporelle en Frw
|
Résultat net en Frw
|
Apport unitaire des immobilisations corporelles sur le
résultat net
|
Valeur d'immobilisation corporelle en Frw
|
Résultat net en Frw
|
Apport unitaire des immobilisations corporelles sur
les résultats nets
|
2005
|
1.293.813.451
|
210.449.000
|
0.162
|
1.684.140.547
|
156.082.664
|
0.09
|
2006
|
1.499.755.929
|
251.134.425
|
0.167
|
2.768.746.401
|
238.121.030
|
0.08
|
2007
|
6.909.065.134
|
708.516.247
|
0.102
|
4.068.943.345
|
308.626.332
|
0.07
|
2008
|
6.909.065.134
|
862.482.865
|
1.124
|
6.870.943.345
|
845.705.425
|
1.123
|
Source : Elaboré par nous
même à partir des rapports annuels de la SONARWA et de la SORAS.
(2005 à
2008).
Ceci montre qu'en moyenne un franc d'immobilisation de la
SONARWA a rapporté 0.162frw de revenu net à la fin de
l'année 2005 alors que pour la SORAS 1frw d'immobilisation a
rapporté 0.09 frw, en 2006, en moyenne un franc d'immobilisation a
rapporté 0.167frw de revenu net pour la SORAS était de 0.08frw,
A la fin de l'année 2007, en moyenne un franc d'immobilisation de la
SONARWA a rapporté 0.102frw de revenu Net, son rival SORAS avait
0.07frw, EN fin en 2008, l'apport moyen d'un franc Rwandais investi dans
l'immobilisation de la SONARWA était de 0.124 frw au moment aù
la SORAS avait réalisé 0.123frw pour 1frw d'immobilisation
investi. Ceci prouve à suffisance la contribution des ressources
matérielles à l'avantage concurrentiel de la SONARWA.
3.2.4. CONTRIBUTION DES
RESSOURCES TECHNOLOGIQUES
Les ressources technologiques sont constituées du
matériel informatique (ordinateurs, imprimantes, logiciels, onduleurs),
des téléphones, des machines, des fax. Par exemple, avec les
ordinateurs, tout le système d'exploitation et certains logiciels
d'exploitation sont sur le réseau intranet, et internet. Cela facilite
la transmission des informations rapides entre les différents services
et agences, le contrôle des opérations effectué au cours de
la journée pour détecter les erreurs et y apporter des
corrections immédiates Grâce à la technologie
adaptée. Le tableau ci-après illustre la contribution des
ressources technologiques à l'avantage compétitif de la
SONARWA.
Tableau 13 : Contribution
unitaire des équipements informatiques sur les
Prestations au nombre des clients de la SONARWA et
de la SORAS.
SONARWA
|
SORAS
|
Anne
|
Valeur des équipements informatiques en
frw
|
Nombre des clients
|
Apport unitaire des équipements informatiques
aux prestations des clients
|
Valeur des équipements informatiques en
frw
|
Nombre des clients
|
Apport unitaire des équipements informatiques
aux prestations des clients.
|
2005
|
302.127.506
|
16.003
|
18.879
|
190.167.795
|
14.689
|
12.946
|
2006
|
325.642.260
|
1.8079
|
18.012
|
274.645.119
|
17.696
|
15.520
|
2007
|
381.593.250
|
1.9076
|
20.003.
|
282483..430
|
18.814
|
15.014
|
2008
|
388.408.250
|
22.878
|
16.977
|
357.083.192
|
21.352
|
16.723
|
Source : élaboré par nous
même à partir des rapports annuels de la SONARWA et de la SORAS
2005 à 2008
Ceci montre qu'en moyenne un client pour la SONARWA est servi
avec du matériel informatique d'une valeur de 18.879frw en 2005. En
2006, en moyenne un client a été servi avec du matériel
informatique d'une valeur de 18.012frw. en 2007, en moyenne un client a
été servi avec du matériel informatique d'une valeur de
20.003frw. Enfin, en 2008, en moyenne un client a été servi avec
du matériel informatique d'une valeur de 16.977frw. Comme le tableau la
montre la SONARWA fait la différence pour ses ressources technologiques
sur leurs contributions aux clients servis par rapport à la SORAS, ceci
montre la contribution des ressources technologiques au maintien de l'avantage
compétitif de la firme.
3.2.5. CONTRIBUTION DES
RESSOURCES ORGANISATIONNELLES
Dans le chapitre précédent, nous avons vu la
structure organisationnelle de SONARWA, L'agencement des différents
organes et services de SONARWA, la collaboration, l'entente mutuelle de son
personnel contribue à son avantage compétitif.
Tableau 14. Contribution
unitaire des RH sur le nombre des clients servis de la SONARWA et SORAS
SONARWA
|
SORAS
|
Année
|
Nombre des clients
|
Ressources humaines
|
Apport unitaire des RH sur le nombre des clients
servis
|
Nombre des clients
|
Ressources humaines
|
Apport unitaire des RH sur le nombre des clients
servis
|
2005
|
16.003
|
133
|
120
|
14.689
|
128
|
114
|
2006
|
1.8079
|
138
|
131
|
17.696
|
136
|
130
|
2007
|
1.9076
|
142
|
134
|
18.814
|
138
|
136
|
2008
|
22.878
|
147
|
156
|
21.352
|
140
|
152
|
Source Elaboré par nous
même à partir des rapports annuels de la SONARWA et de la
SORAS
Ceci montre qu'en moyenne un employé de la SONARWA
s'est occupé de 120 Clients en 2005, alors que pour la SORAS la moyenne
pour un employé est de 114 clients de même année. Dans la
limite de ses tâches bien définies dans le manuel des attributions
des tâches et, éventuellement sur l'organigramme. En 2006, la
moyenne des clients servis par un employé était de 131, la SORAS
avait une moyenne de130, pour l'exercice 2007, en moyenne un employé de
la SONARWA s'est occupé de 134 clients alors que la SORAS compte 136.
à la Fin de 2008, la moyenne des clients servis par un employé
était de 156.
Pour la SORAS un employé a servis 152 clients. Ceci
montre la contribution des ressources organisationnelles de la SONARWA au
maintien de son avantage compétitif par rapport à ses concurrents
dans l'industrie.
3.3. CONTRIBUTION DES
COMPETENCES AU MAINTIEN
DE L'AVANTAGE
COMPETITIF DE LA SONARWA s.a
Le maintien de l'avantage compétitif résulte
des ressources et compétences de l'entreprise. Comme le dit GRANT, nous
venons de faire une analyse sur la contribution des ressources, faisons
à présent celle relative aux compétences.
L'ensemble des opérations d'assurance sur la
période2005-2008, montre des performances et une croissance soutenue,
surtout en assurance des personnes et vie.
En effet, les produits de la SONARWA sont classés en
quatre branches d'assurance notamment : Assurance automobile, Transport et
aviation, Assurance incendie et Risques divers ainsi qu'assurance des personnes
et vie (AP-VIE).
Parmi toutes les compétences, l'assurance des personnes
et vie et l'assurance Automobile restent les seules compétences
stratégiques de la SONARWA S.A.
La contribution de chaque branche d'assurance dans le
portefeuille se présente dans le tableau suivant :
Tableau 15 : Primes nettes souscrites par Branches de
2005-2008(en
Million de frw)
Année
Branche d'assurance
|
2005
|
Part
|
2006
|
part
|
2007
|
part
|
2008
|
part
|
Automobile
|
1.528
|
34%
|
1.590
|
33%
|
1.644
|
29%
|
3.443
|
42%
|
Transport et aviation
|
432
|
10%
|
361
|
07%
|
346
|
6%
|
511
|
6%
|
Incendie
|
394
|
09%
|
578
|
12%
|
530
|
10%
|
695
|
9%
|
Risques divers
|
260
|
05%
|
389
|
08%
|
648
|
12%
|
958
|
12%
|
Vie et assurance des personnes
|
1.905
|
42%
|
1.927
|
40%
|
2.430
|
43%
|
2.505
|
31%
|
Total
|
4.519
|
100%
|
4.845
|
100%
|
5.598
|
100%
|
8.112
|
100%
|
Source : Rapport annuels SONARWA, 2005,
2006, 2007,2008
3.3.1. Compétence 1 :
Branche Automobile
Il ressort du tableau 15, que la production de cette branche
est passée de 1.528 million de frw en 2005 à 1.590 millions 2006,
soit un accroissement de 4% malgré un environnement concurrentiel
difficile dont la caractéristique principale est la guerre DesTarifs,
surtout sur les garanties dommages matériels, vol et incendie. De 1.644
millions de frw en 2007 à 1.590 millions de frw en 2006 soit un
accroissement de 3%, cette légère diminution étant due
à un environnement concurrentiel difficile.
Les tentatives de normalisation de cette situation, en
collaboration avec la commission Nationale de contrôle des assurances
(CNCA) et l'Association des Assureurs Rwandais (ASSAR), subsistent pour
convaincre les autres sociétés d'assurances qu'il est
indispensable de rétablir l'ordre dans l'application du tarif toute
fois, ces efforts n'ont pas encore produit d'effets pérennants.
En Fin en 2008 elle a été de 8.112 millions de
frw soit un accroissement de 9% par rapport à la production de 2007, cet
accroissement est due à l'harmonisation des tarifs par ASSAR et le
rôle des gros clients comme Ministère de la Défense
(MINADEF) et également des stratégies qui sont mises en place
comme visites au plus haut niveau, service personnalisé, implication de
la direction générale dans la négociation de grands
marchés etc....
3.3.2.
Compétence.2 : Branche transport et Aviation
Par rapport à la production de 2005 de 432 millions
frw, cette branche est passée à 366 millions frw, enregistrant
ainsi une baise de 15%, suite à la concurrence très difficile.
En 2008, par rapport à la production de 2007 la
production transport et aviation a enregistré prime nette de 511
millions frw contre la production de 361 millions frw soit un accroissement de
48%. La performance de 2008 est due aux nouveaux business qui contribuent
à l'accroissement de ces primes.
3.3.3. Compétence.3 :
Branche incendie
La branche avait enregistré une bonne situation par
rapport à l'exercice 2005, avec un Taux d'accroissement de 47% passant
de 394 millions frw à 578 millions frw Rwandais. En 2006 grâce
aux nouvelles affaires issues du boom dans le secteur de construction
l'exigence de la couverture en assurance des biens, financés par les
crédits des banques locales et la fidélité de nos grands
clients.
En 2007, la branche a enregistré une baisse de 8% par
rapport a l'exercice 2006, passant de 578 millions frw à 530 millions
frw en 2007. En fin la production de 2008.
La production des primes était de 530 millions frw
en 2007 à 695 millions frw en 2008 soit un accroissement de 31%.
3.3.4. Compétence.4 :
Branche des risques Divers
La branche de risques divers a enregistré un taux
d'accroissement de 48% passant de 260 millions frw en 2005 à 389
millions en 2006. En 2007 la branche risques divers a enregistré un taux
d'accroissement de 69% passant de 389 en 2006 à 648 millions en 2007.
Enfin l'année 2008 la branche a enregistré un accroissement de
48% passant de 958 millions frw contre 648 millions frw en 2007.
3.3.5 Compétence.5 :
Branches vie et Assurance des personnes
La SONARWA s.a a développé de nouveaux produits
comme l'assurance ma famille, l'assurance protection crédit, l'assurance
pension complémentaire et l'assurance globale protection des
employés. Cette branche comme on le constate sur le tableau 15 depuis
2005 à double son chiffre d'affaires chaque année. Cette
performance est le résultat de l'adaptions des produits aux
désirs des clients et d'une politique commerciale efficace. Remarquons
que cette branche d'assurance depuis 2005 dans le portefeuille a occupé
la première place jusqu'à 2007, sauf en 2008 où la branche
Automobile avait occupé la première place avec un pourcentage de
42% dans le portefeuille.
Figure 3 : Part Des Branches Dans le Portefeuille de la
SONARWA s.a
Fin de l'année 2008
Source : graphique en %, construit sur
base des données du tableau 12 en
2008.
Il ressort du tableau 15 qu'à part la branche
d'assurance vie, qui est caractérisée par une performance
très remarquable sauf en 2008 la aù la branche Automobile a
occupé la première place dans le portefeuille. Du fait que la
branche assurance vie et personnes a développé une gamme de
produits biens adaptés aux habitudes et aux capacités
financières des salariés, et qu'elle a mené une action
commerciale d'envergure utilisant une force de vente utilisant une force de
plus de 370 agents commerciaux répartis sur toute l'étendue du
pays, les autres branches sont caractérisées par une fluctuation
de la production.
Cette fluctuation de la production résulte de
l'agressivité de la concurrence dans le domaine des assurances de
dommage. Les contrats étant renouvelables annuellement, certains
assurés(les grands clients) procèdent à l'appel d'offre
pour renouveler leurs contrats. Pour gagner les nouveaux marchés ou pour
ne pas perdre le client. L'environnement concurrentiel oblige les assureurs de
revoir à la baisse leurs tarifs.
Une telle situation est justifiée par le fait que la
SONARWA s.a a été la première dans le domaine de
l'assurance, ainsi, toute société naissante cherche les clients
dans le portefeuille de la SONARWA s.a.
En ce qui concerne les primes nettes souscrites en
général, elles ont une augmentation soutenue depuis 2005 jusqu'a
2007 surtout en assurance vie et qui n'a cessé de croitre, contribuant
ainsi à la variation permanente à la hausse de l'ensemble des
primes. Ceci a été possible grâce au renforcement du
réseau commercial.
Tableau16 : Evolution comparative des primes nettes et
charges des
Sinistres de la SONARWA de 2005 à 2008
(millions de frw)
Période
|
Primes nettes souscrites
|
Charges des sinistres
|
2005
|
4.519
|
1.265
|
2006
|
4.845
|
2.057
|
2007
|
5.598
|
2.195
|
2008
|
8.112
|
3.214
|
TOTAL
|
23.074
|
8.731
|
Il faut noter que cette analyse comparative des sinistres
payés aux primes souscrites dans toutes les branches permet de suivre
l'évolution de l'accroissement de chaque compétence sur le
marché. Ce qui constitue une force pour la SONARWA s.a dans le sens du
maintien de son avantage compétitif. L'évolution des charges des
sinistres nous a permis d'apprécier son avantage compétitif qui
comme on l'a vu la SONARWA ne se dérobe pas à ses
obligations.
Le montant total des sinistres payés en 2008 ; est
de 3.214 millions frw contre 2.195frwmillions en 2007, et 2.057millions frw en
2006 contre 1.265millionsfrw en 2005. Il a été constaté
que les sinistres ont une évolution positive comme le montre les
chiffres ci-haut. Cette évolution est moins proportionnelle par rapport
à l'augmentation de la production de la SONARWA s.a, ce qui explique le
maintien de son avantage compétitif par rapport aux autres
sociétés d'assurances. La représentation des sinistres
fait partie de la performance de la firme. La SONARWA s.a dispose d'une
capacité permettant de faire face à ses engagements en
opération d'assurance, même si la sinistralité est un
élément difficilement contrôlable. La SONARWA n'a jamais
failli à son objectif d'indemniser ses clients vite et juste. De
surcroit, pour garantir la fiabilité et la sécurité
financière, la SONARWA s.a s'est fait réassurée
auprès des autres compagnies de réassurances
étrangères.
Tableau 17 : Charges des sinistres de la SONARWA s.a par
branches de
2005 à 2008(en millions de frw)
Branche d'assurance
|
Année
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
Automobile
|
785
|
1.183
|
1.128
|
1.791
|
Transport et aviation
|
67
|
138
|
94
|
159
|
Incendie
|
182
|
37
|
112
|
154
|
Risques divers
|
31
|
120
|
280
|
433
|
AP-VIE
|
200
|
579
|
581
|
677
|
TOTAL
|
1.265
|
2.057
|
2.195
|
3.214
|
Source : Rapports annuels
SONARWA 2005, 2006, 2007,2008
On remarque qu'en comparant 2008 avec d'autres années,
il ya augmentation des sinistres dans les branches d'assurances qui peut
s'expliquer par le fait que dans ces branches, l'effectif dans le portefeuille
a aussi augmenté.
L'assurance Automobile a connu une augmentation et cette
augmentation est due à l'acquisition de plusieurs contrats flottes. Par
exemple la police flotte MINADEF qui a totalisé seule 127 millions de
frw de sinistres payés soit 21% des sinistres totaux.. Une autre raison
se situe au niveau des coûts de réparation des véhicules
accidentés qui sont toujours en augmentation. Il est à noter que
même une variation à la hausse dans les sinistres survenus en
automobile, les efforts remarquables sont toujours fournis par la police
nationale pour réduire le nombre d'accidents de la route depuis 2005.
Ensuite, le paiement des sinistres dans les délais
réglementaires améliore l'image de la SONARWA s.a et
améliore sa réputation dans le public.
Les ressources et les compétences ne peuvent pas
être les déterminants de l'avantage compétitif et ce
dernier ne devient durable que si et seulement si quatre conditions sont
réunies, à savoir la durabilité, la non
transfairabilité, la non deplicabilité et la non transparence des
dites ressources et compétences.
Pour la durabilité des
compétences, la SONARWA a crée une image de marque en
terme de qualité grâce à ses ressources et son management
interne qui est collégial. En effet, la qualité du service
d'assurance est justifiée par la rapidité dans le payement des
sinistres pour indemniser les clients vite et juste. Même si la
sinistralité est un élément difficilement
contrôlable, la SONARWA s.a est fière de ne pas jamais faillir
à son objectif d'indemniser ses clients vite et juste.
Concernant l'immobilisation de ses
ressources, la SONARWA s.a possède plusieurs ressources et
cherche toujours à les rendre durables. Pour les ressources humaines,
chaque membre de son personnel exerce le travail pour lequel il possède
des compétences, ceci grâce à la mise en place d'une
bonne hiérarchie des responsabilités. Pour éviter la
transferabilité de ses ressources humaines, la SONARWA s.a
possède la capacité de motiver son personnel tout en lui
accordant certains avantages à savoir :
Gratification de fin d'année (13e
mois) : la fin de l'année, la SONARWA s.a donne le
13e mois à son personnel selon la cotation individuelle
(c'est-à-dire que le 13e mois est attribué à
chaque membre du personnel suivant le pourcentage de sa cotation annuelle).
Prime d'Ancienneté : Chaque
année, la SONARWA s.a accorde une prime d'ancienneté à
chaque membre de son personnel en fonction de la note obtenue.
Frais funéraires : la SONARWA s.a
assure les frais funéraires en cas de décès d'un membre de
son personnel. De même, en cas de décès d'un conjoint ou
d'un enfant de son agent, elle accorde une indemnité égale au
salaire d'un mois en guise de contribution aux frais funéraires.
Soins Médicaux : en plus de
faire affilier son personnel à RAMA, la SONARWA se charge des frais
médicaux pour un membre de son personnel qui tombe malade étant
au lieu de travail.
Pour pérenniser ses ressources physiques, la SONARWA
possède plusieurs sortes de matériels lui permettant de
réaliser ses objectifs. Comme le monde évolue suivant le
progrès technique et technologique, la SONARWA suit ce mouvement en
s'adaptant à ces différents changements. A titre d'exemple, nous
pouvons citer la construction de Nobilis hotel située à KIYOVU et
Nobilis Aparhotel en kiyovu. Les maisons de logements se trouvant dans les
différents endroits du pays ainsi que la construction de East Garden
COMPLEX. (a warehouse facility with offices.
Pour donner à ses ressources et compétences le
caractère de non -transparence, la SONARWA garde le
secret de ses formules d'opérations commerciales d'assurance. De
même son système de commercialisation des produits d'assurance est
rendu plus difficile à le copier.
3.4 .CONCLUSION PARTIELLE
Dans ce chapitre, nous venons de faire une analyse de
l'avantage compétitif de la SONARWA s.a. nous avons également
passé en revue ses moyens, à savoir les ressources et les
compétences pour pérenniser son avantage compétitif. Nous
avons constaté qu'elle possède des ressources et
compétences lui permettant de pérenniser son avantage
compétitif durable. Nous avons également donné une
présentation générale de son environnement concurrentiel
afin de pouvoir rendre compte du degré de compétitivité.
Au terme de cette analyse, nous avons constaté que la SONARWA s.a jouit
d'un avantage compétitif de par ses ressources et ses
compétences. Nous avons aussi situé cette entreprise dans son
environnement concurrentiel et avons constaté qu'elle occupe la
première place dans l'industrie d'assurance au RWANDA au cours de notre
période d'étude. Ceci nous permet de confirmer notre
hypothèse selon laquelle les ressources et les compétences
contribuent à la pérennisation de l' avantage compétitif
de la SONARWA.
CONCLUSION GENERALE
Notre étude a porté sur La contribution des
ressources et compétences stratégiques au maintien de l'avantage
compétitif d'une entreprise d'assurance. Il était question
d'examiner dans quelle mesure les ressources et compétences
stratégiques contribuent au maintien de l'avantage compétitif
d'une entreprise d'assurance. Pour y'parvenir, nous avons étudié
le cas concret de l'entreprise d'assurance qui est la SONARWA s.a.
L'objectif de notre travail consistait à faire un
état des ressources stratégiques selon la classification de
GRANT, ainsi que des compétences au sein de la SONARWA S.a d'une part,
et d'autre part d'analyser la contribution des ressources et des
compétences stratégiques au maintien de l'avantage
compétitif de la dite société, pour la période
2005-2008.
Ce travail visait à répondre aux interrogations
suivantes :
· Existe-t-il au sein de la SONARWA s.a des ressources
stratégiques selon la classification de GRANT (les ressources humaines,
financières, matérielles, celles technologiques, marque et
réputation et organisationnelles) ainsi que des
compétences ?
· les ressources et les compétences
contribuent-elles à la pérennisation de l'avantage
compétitif de la SONARWA s.a ?
A Fin de répondre à ces questions, nous avons
émis des hypothèses ci-après, qui sont des réponses
anticipées aux questions posée ci-dessus, et que nous avons
vérifiées au long de notre travail :
· Il existe au sein de la SONARWA s.a des ressources
stratégiques selon la classification de GRANT ainsi que des
compétences.
· Les ressources et les compétences contribuent
à la pérennisation de l'avantage compétitif de la SONARWA
s.a.
En fin de vérifier les hypothèses ci-dessus,
nous avons utilisé les techniques ci-après qui nous ont permis de
rassembler les données :
- La technique documentaire,
- La technique d'interview,
- La technique d'observation.
Nous avons aussi utilisé les méthodes qui nous
ont permis d'analyser les données rassemblées : La
méthode historique, statistique, analytique.
Les résultats de notre recherche sont condensés
dans trois chapitres, précédés par l'introduction
générale dans laquelle nous avons présenté
l'intérêt du sujet. L'objectif du travail, la délimitation,
la problématique, les hypothèses, les méthodes
utilisées et les techniques ainsi que la subdivision du travail.
Le premier chapitre avait pour objectif de présenter le
cadre théorique sur le management stratégique et les
définitions des termes techniques et juridiques du domaine d'assurance.
Nous avons définis la stratégie, les ressources
stratégiques, les compétences stratégiques, la
compétitivité, l'entreprise, la concurrence.
Nous avons également présenté les
notions relatives au management stratégiques, à savoir la
définition du management stratégique, les composantes du
management stratégiques, le processus du management stratégique
et l'importance du management du management stratégique. En outre, nous
avons donné les notions et la généralité sur
l'avantage compétitif.
Le second chapitre est constitué par un état des
ressources et compétences stratégiques au sein de la SONARWA.
Dans ce chapitre nous avons commencé par une
brève présentation de l'entreprise SONARWA s.a et son
historique. Ensuite nous avons analysé l'état des ressources et
compétences stratégiques de la SONARWA s.a notamment les
ressources financiers, humaines, matérielles, technologiques,
organisationnelles et ressource marque et réputation.
Après avoir fait l'état de ses ressources et
compétences nous avons constaté que les ressources
financières présentaient un bon état. Les Résultats
nets de la SONARWA étaient ainsi présentés :
210.449.000 Frw en 2005, 251.134.425Frw en 2006, 708.516.24 7Frw en 2007, enfin
862.482.865 Frw. Les primes souscrites ont bien progressés passant de
4.519.041.018 en 2005 à 8.112.724.290 en 2008 soit une augmentation de
177.53%.Le capital social reste le même pour les quatre années
(2005-2008). La branche automobile présente une part de 42% des primes
souscrites dans le portefeuille de la SONARWA.
Les ressources humaines, matérielles, technologiques,
organisationnelles et celles de la marque et réputation se
présentaient suivant la classification de GRANT et avaient une bonne
situation.
La vérification de tous ces éléments a
permis de confirmer notre première hypothèse selon laquelle
«Il existe au sein de la SONARWA s.a des ressources stratégiques
selon la classification de GRANT ainsi que des compétences ».
Le troisième chapitre a porté sur la
contribution des ressources et des compétences au maintien de
l'avantage compétitif de la SONARWA. En effet, il s'agissait de
vérifier si l'utilisation des ressources et compétences a un
effet sur l'avantage compétitif de la SONARWA. C'est dans ce cadre que
nous avons fait recours à l'analyse comparative de certaine indicateurs
de l'avantage compétitif (résultats net, chiffre d'affaires)
permettant d'apprécier le maintien de l'avantage compétitif de
la SONARWA s.a dans l'industrie d'assurance au Rwanda.
Pour les ressources financiers, il apparait que la
contribution unitaire du capital social de la SONARWA dépasse de loin
celle de la SORAS par le fait que 1frw investi du capital social à la
SORAS a rapporté 0.32frw en 2005, 0.47frw pour l'année 2006,
ainsi que 0.30frw en 2007et enfin 0.84frw en 2008 qui est totalement
inférieure de celle de la SONARWA. La productivité des Ressources
humaines de la SONARWA est supérieure à celle de la SORAS, le
premier concurrent de la SONARWA. Il en est de même pour Les autres
sociétés opérant dans le secteur d'assurance au RWANDA.
L'apport moyen d'un franc d'immobilisation investi dans la
SONARWA sur le résultat net dépasse de loin celle de la SORAS.
Pour les ressources technologiques la SONARWA fait la différence sur
leurs contributions aux clients servis par rapport à la SORAS.
Concernant des ressources organisationnelles l'étude prouve que la
moyenne des clients servis par un employé de la SONARWA est
supérieure à celle des autres firmes de même secteur
d'activités.
L'ensemble des opérations d'assurance sur la
période2005 - 2008, montre des performances et une croissance soutenue,
surtout en assurance des personnes et vie. L'environnement concurrentiel de
cette firme montre que la SONARWA occupe la première place dans
l'industrie d'assurance au RWANDA au cours de notre période. Ceci nous
permet de confirme notre hypothèse selon laquelle pour maintenir
l'avantage compétitif, la SONARWA utilise comme moyens ressources et ses
compétences.
LES SUGGESTIONS
Margé les efforts fournis par SONARWA s.a afin de
construire et de maintenir son avantage compétitif, certaines
imperfections persistent encore et requièrent des corrections en vue de
garantir la pérennité de son avantage compétitif, c'est
dans le sens qu'il nous semble utile de formuler les suggestions
suivantes :
.
- Nous suggérons à la SONARWA S.A.,
d'évaluer constamment le comportement de ses compétences pour
développer des stratégies lui permettant d'être toujours
plus compétitive sur le marché d'assurance au Rwanda et dans la
région, elle peut s'inspirer par exemple des trois composantes classique
de l'analyse de l'environnement stratégique : analyse de la
situation de l'industrie , analyse de la situation de la concurrence ainsi que
analyse de l'entreprise elle-même.
- Nous suggérons à la SONARWA s.a
d'évaluer régulièrement la rentabilité des ses
compétences pour adopter des stratégies lui permettant de rendre
ses compétences toujours plus durables.
- Nous suggérons à la SONARWA s.a d'innover en
mettant sur le marché d'autres produits nouveaux d'assurance ce qui lui
donnera encore plus de profit et maintiendra davantage son avantage
compétitif.
BIBLIOGRAPHIE
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1. ANSOLF, I.: Stratégies du Développement de
l'Entreprise, éd. Hommes et
Techniques, paris 1989.
2. DIGMAN, A. Strategic Management: concept, decision,
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l'avantage compétitif de l'union des banques populaire du Rwanda,
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Recherche Scientifique, ULK, 1999, Inédit
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//www.forbes.com /
List s/2008/18/biz 07 Forbes 2000 - the
global -2000 sales
ANNEXES
LES DONNEES DES AUTRES SOCITES D'ASSURANCE (le
chiffre d'affaires est exprimé en Millions de Francs Rwandais pour les
deux sociétés)
1.1) CORAR
INTITULE /ANNEE
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
CAPITAL SOCIAL
|
412.000.000
|
412.000.000
|
412.000.000
|
412.000.000
|
CHIFFRE D'AFFAIRES
|
1,384
|
1,765
|
1,765
|
3,217
|
RESULTATS NET
|
55.234.675
|
121.264.987
|
129.876.897
|
150.234.675
|
RESSOURCES HUMAINES
|
69
|
77
|
84
|
93
|
SOURCE : Rapports annuels de CORAR
2005-2008
COGEAR
INTITULE /ANNEE
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
CAPITAL SOCIAL
|
417.000.000
|
417.000.000
|
417.000.000
|
417.000.000
|
CHIFFRE D'AFFAIRES
|
1.175
|
1.681
|
2.904
|
3.004
|
RESULTATS NET
|
99.767.353
|
121.344.529
|
130.967.211
|
165.175.439
|
RESSOURCES HUMAINES
|
72
|
78
|
89
|
101
|
SOURCE : Rapports annuels de COGEAR
2005-2008
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