Certes, la santé communautaire qui découle de
l'approche sociale, singulièrement de la sociologie démontre
plusieurs facteurs expliquent l'apparition d'une maladie ou
épidémie dans un environnement social. D'où la
santé est complexe, parmi ces facteurs, nous avons l'environnement,
régime alimentaire, le comportement de la communauté
elle-même, etc.
Dans le cadre de notre dissertation, nous citons
l'environnement par la piqure de la mouche tsé-tsé comme porteuse
de la maladie.
Si nous pouvons nous référer aux données
référentielles, nous étions étonnés de
constater 335sur 405 prestataires soit 82,7% ont cité le moustique et
mouche tsé-tsé comme porteuse de la maladie du sommeil contre 70
soit 17,3% qui parlent du parasite appelé trypanosome qu'à notre
avis ont répondu positif à la question par rapport à la
majorité. Cela s'expliquerait aussi par le fait que le refus du
message « débroussailler les points de contact
home-tsé-tsé » prédominait chez les prestataires
qui ne connaissaient pas le trypanosome comme agent causal de la THA, par
rapport à ceux qui en connaissaient (86,5% contre 13,5%). Par
ailleurs, Les avis défavorables au dit message se différaient
de manière significative selon le niveau de connaissance des
prestataires [X2 : 5,2 ; P = 0,023] nous n'avons pas
pu comment ces prestataires majorité qu'ils étaient peuvent se
tromper pour cité le moustique et mouche tsé-tsé comme
source de la contamination de la maladie du sommeil. Le même constat
observé sur le mode de transmission où les données
statistiques indiquent 175 sur 405 prestataires soit 43,2% ont pointé le
doigt à la piqure d'une mouche tsé-tsé infectée et
non infectée contre 230 sur 405 prestataires soit 56 ,8% pensent
à une mouche tsé-tsé infectée. C'est ainsi que Les
avis défavorables face au dépistage passif de la THA
étaient deux fois plus élevés chez les prestataires qui ne
connaissaient pas le mode principal de contamination de la THA [RR :
2,2 ; I.C 95% « 1,6 - 3,0 » ; X2 = 22,
3 ; P = 0,000].
A cet instar, nous nous sommes sentis scandaleux à
constater que 175 prestataires confirment que la mouche tsé-tsé
non infectée est l'une de mouche tsé-tsé porteuse de la
trypanosomiase, en leur qualité du professionnel de santé, est un
manquement grave et une haute trahison à leur métier noble
d'ignorer même les notions élémentaires de microbiologie
de 4ém des humanités sur les espèces qui apportent des
maladie. Ceci dénote que le niveau de l'enseignement en
général, des sciences de santé en R.D.Congo s'est
dégringoler voire a baissé et expose les structures sanitaires en
particulier aux dégâts causés par ces prestataires qui sont
sensés à traiter la vie humaine ou de la communauté.
Nous rejoignons HULUTI. (Op cit) qui
confirme aussi que certains infirmiers responsables de centre de santé
n'ont pas une bonne maîtrise des techniques de la lutte complexe de la
trypanosomiase, car ces infirmiers ont une formation de base insuffisante
suite aux problèmes de nos écoles des infirmiers qui ont de moins
en moins de formateurs motivés. La formation continue ne se
réalise pas normalement par l'indisponibilité de l'équipe
mobile et des cadres du bureau de la zone de santé. Donc, cette
explication enrichi notre argumentation et témoigne notre prise de
position sur le niveau de connaissance très faible des prestataires sur
la prise en charge de la THA dans notre milieu d'étude ;
d'où les données du tableau 2 précisent avec tous les
détails où nous recommandons aux lecteurs à consulter ce
tableau énuméré ci-haut pour comprendre la profondeur de
l'ignorance dont il est objet reproché à nos
enquêtés sur la prise en charge de la THA.