In mémorium
A toi feu père KABANGE KALALA KIMWAKA, toi que la
terre de nos ancêtre à dû prendre avant l'heure, que ton
âme repose en paix.
A toi feu très chère Ami, Dr Erick MUTUNDA, le
Dieu du ciel à juger bon de t'extraire de nous trop jeune, la foi me
rasure que tu es au paradis et que je te verrais au retour du seigneur
jésus christ. Que ton âme repose en paix.
DEDICACE
A toi seigneur DIEU tout puissant créateur du ciel
et de la terre. Je te remercie pour m'avoir aimé et m'avoir
accepté comme ton fils.
A toi chère mère Honorine KUNGWA SHAMWANGE,
merci pour m'avoir élevé dès ma naissance et pour tous les
sacrifices que tu déploies pour faire de moi ce que je suis. Merci pour
l'amour que tu m'accordes, amour qui m'encourage dans les moments
difficiles.
A toi cher oncle, Dr Ir NGOY BIYUKALEZA BILEZ, merci pour
l''affection paternel que tu me donne, affection que j'ai failli manquer toute
ma vie, que tu es venu me rendre avant qu'il ne soit tard. Et pour tous les
efforts et soutiens tant matériels que financiers fournis dans le souci
de faire de moi un ingénieur civil.
A ma future épouse,
Je vous dédie ce travail, qui est le fruit de vos
efforts, amours et patiences envers moi !
Gauthier NGANDU KALALA
AVANT PROPOS
La fin de notre premier cycle dans la formation
d'ingénieur civil, n'à pas été le fruit de nos
propre efforts. Qu'il me soit permit de remercier tous ceux qui de près
ou de loin, nous ont soutenus durant nos études.
Je remercie l'assistant ingénieur civil Moïse
MUKEPE KAHILU, pour m'avoir proposé le sujet, et d'avoir accepté,
malgré ces multiples occupations d assuré la direction du
travail. Je le remercie pour tout son soutient scientifique qu'il m'à
accordé et pour sa patience lors de mes petites failles.
Je remercie l'ingénieur Tristan MATANDA, pour avoir
aussi accepté l'encadrement et la codirection de ce travail. Je le
remercie, aussi pour la patience, qu'il à fait preuve en supportant ma
présence à tout moment à son bureau ou chez lui à
la maison. Je le remercie aussi, pour m'avoir initié à
l'utilisation du logiciel MATLAB pour l'élaboration du programme d
asservissement. Ainsi que de tout son soutient scientifique quand a l
évolution du travail.
Je remercie aussi le Corp. enseignant de la faculté
polytechnique. Monsieur Christian KATWIKA, Monsieur KISEYA, Monsieur Idriss
KYONI etc....
Je remercie Maman Blandine NYOTA KITUBA, pour sa
générosité et pour m'avoir accepté dans son toit,
durant ma période d'étude.
A toute la famille KITUBA je les remercie de tout mon
coeur
A Maman Véro MATANDA, je la remercie pour m'avoir
gardé chez lui durant un moi de stage de fin de cycle à la
centrale Hydroélectrique de NZILO.
Je ne peux finir cette série de remerciement sans
cité mon très chers ami serge JIKA MWAKU pour tous soutient
amical de tout genre que je ne sais pas citer.
A mon oncle Fasham SANGWA SHAMWANGE et Tantine bibi MUGALU je
les remercie pour leurs soutient.
A mes tantines : Béatrice MUGALU, Ivette, Lyly
MBOMBO, dodo, mamie, Marie-Claire, etc.... mes sincères remerciement.
Je remercie tous mes frères et soeurs ;
Trésor, Florian, Abel, Reagan, David, Josué KALALA, Judith,
Allégresse, Andy, Ananda, arik, ange BIYUKALEZA, bibiche, Marline,
Jesse, Annie, Jessica, Nelly Déborah, châtie, Patrick KALENDA,
jolie Mwarila, Arlette Tabitha, Rachid MUKAMBO, Marie SAGALI, Vincent NGOIE et
Freddy. Da Marianne, da Nadine et grand Papy MWAKA etc.... pour leur amour
qu'ils ont fait preuves, lors de nos multiples difficultés.
A tous mes ami(e)s, Patricia SINDINDIBA, Peggy BAMBI,
grâce NGANDU, Clarisse KIMBA, Joëlle KATUMBA, Silone, Tina MULAND,
Eunice KABOJA, fanny MULANGA, fiston ABONGO, Patricia KITENGE, pierre MUKAZA,
Paul TSHENDESA, etc.... je les remercie.
A tous mes compagnons de lutte : AMARA DIAKO, dé
gaule MABIKA, bidjou KIMOTO, SAMAKUTA, KABWIK FAT et Christian MBUYI, Christian
MONGA, MATADI MWAMBA, MUKUTA Guy, MULALA Clovis, Teddy LWAMBA, Gay lord SUNGU
etc......
A tous ceux que je n'ai pas cités je les remercie aussi
de tout mon coeur et je les aime bien.
INTRODUCTION
Un moteur est une machine qui est appelée à
transformé de l'énergie quelconque sous forme d'une
énergie mécanique de rotation. Suivant les différents
types d'énergies que les moteurs transforment, nous distinguons les
moteurs thermiques, les moteurs électriques, les moteurs hydraulique,
etc....
Les moteurs électriques ont une très grande
importance dans l'industrie. Et souvent leur vitesse de rotation intervient
dans beaucoup d'application industrielle telle que la robotique, la
manutention, l'entrainement des pompes, ainsi de suite. Et ses applications
exigent souvent que cette vitesse soit constante dans le temps. Mais ce qui
n'est pas le cas dans les moteurs électriques. Compte ténu du
fait que la charge qu'entraine le moteur n'est pas toujours constante dans le
temps, cela influence la variation de la vitesse de rotation du moteur, qui
doit variée proportionnellement à la charge qui lui est
appliquée. Il est alors impossible de fabriqué un moteur
électrique parfait, dont le mouvement de rotation présente une
vitesse constante quelque soit la charge; Mais il est possible de rendre
cette vitesse constante, en utilisant juste les deux grandeurs d'entrée
et de sortie du moteur, qui sont la vitesse de rotation et la tension du
moteur. L'idée est de faire dépendre les deux signaux en
créant une liaison entre les deux signaux par une boucle
extérieur, appelée boucle de rétroaction. Cette technique,
est appelée « asservissement de la vitesse du moteur par
rapport à sa tension d'alimentation». Parmi les moteurs
électriques, nous avons fait notre étude d'asservissement de
vitesse sur un moteur à courant continu à excitation
séparée.
Notre sujet s'intitule alors « asservissement de
vitesse d'une charge entrainée par un moteur à courant continu,
à excitation séparée constante ».
L'étude consiste à rendre la vitesse de cette
charge constante, quelque soit la variation de la charge dans le temps, et
d'étudier les performances de cette asservissement, en vue de pouvoir
les corrigés s'ils ne sont pas meilleurs.
Notre travail est subdivisé en 4 chapitres hormis
l'introduction et la conclusion
Le chapitre premier, parle des
généralités sur les moteurs à courants continu et
l'asservissement des systèmes linéaires.
Le chapitre deuxième, modélise le moteur
à courant continu. Ici nous avons sorties le modèle
mathématique du moteur qui caractérise le comportement dynamique
du moteur
Le chapitre troisième, parle de l'asservissement du
moteur à courant continu, et de l'étude des performances dans les
domaines fréquentiel et temporel.
Le chapitre quatre, est l'élaboration d'un programme de
calcul des performances d'un système d'asservissement d'un moteur
à courant continu.
Puis vient la conclusion générale, pour clore
cette étude.
CHAPITRE I :
GENERALITES
I.1 Introduction
I.1.2 Généralités
sur les moteurs à courant continu.
I.1.2.1 Définitions :
Un moteur à courant continu, est une machine
tournante, convertisseur électromécanique, qui réalise la
conversion d'une énergie électrique fournie par le
réseau ; en une énergie mécanique de rotation qui est
l'énergie utile.
Figure I.1 Transformation de
l'énergie électrique en énergie mécanique dans un
moteur
I.1.2.2 Description d'un moteur à courant
continu
C'est un moteur constitué de 2 parties essentielles
à savoir : le rotor et le stator
a) Le STATOR : c'est la partie fixe du
moteur ; il est constitué d'une carcasse dans laquelle on fixe les
pôles saillants. Cette carcasse, permet aussi la fixation du Moteur
à une fondation.
Il est aussi constitué des pôles principaux, qui
sont destinés à créer le flux magnétique.
Les pôles principaux sont constitués de :
ï Un noyau magnétique
ï Un ou plusieurs enroulements d'excitations
alimentés en courant continu (inducteur)
ï Un noyau magnétique aux pôles
auxiliaires
ï Un enroulement de commutation en série avec
l'enroulement rotorique
b) Le ROTOR : c'est la partie tournante
du moteur. Il contient des éléments suivants :
ï Un circuit magnétique : constitué
des tôles d'aciers de 0.5mm d'épaisseur isolées entre
elles.
ï Un collecteur : Le moteur à courant
continu, est une machine, dont l'enroulement de l'induit, est connecté
à un réseau à courant continu, par l'intermédiaire,
d'un convertisseur mécanique de fréquence. Pour simplifier la
construction du convertisseur de fréquence, la machine doit être
réalisée suivant la configuration inverse. L'enroulement
d'excitation alimenté en courant continu, est porté par le stator
et l'enroulement d'induit qui est lors de la rotation, le siège d'une
force électromotrice induite alternative, est logé au rotor. Ceci
permet de réaliser le convertisseur de fréquence, sous la forme
d'un collecteur tournant aux lames duquel sont connectées les
extrémités des sections de l'enroulement d'induit, et d'un
système de balais fixes en contact avec les lames du collecteur.
(IVANOV-SMOLENSKI)
ï Un enroulement d'induit : le circuit
magnétique du rotor, est aménagé par le dessus de lui, des
rainures appelées encochent. C'est dans ces encoches que loges les
conducteurs de l'induit. Ces enroulement sont placés en série,
est forment un enroulement à deux encoches.
ï Les balais : pour faire une liaison entre
l'enroulement de l'induit et l'alimentation du moteur, on se sert des balais.
Ces derniers sont disposés de manière à frotter sur le
collecteur en mouvement de rotation. Ils sont logés dans des portes
balais.
Figure I.2
Constitution du moteur à courant continu
I.1.2.3 Principe de fonctionnement
Figure
I.3 schéma de principe de moteur
Ø Quand on applique une tension (tension d'excitation)
à l'enroulement inducteur, il se crée un courant (courant
d'excitation). Ce courant donne naissance à un champ fixe.
Ø Appliquons une tension (tension de l'induit) qui a
son tour, fait circuler un courant (courant de l'induit) qui crée aussi
un champ au rotor.
Les conducteurs de l'induit, sont alors parcourus par un
courant avec a le nombre de paire de voie d'enroulement.
Ces conducteurs étant situé dans le champ
magnétique de l'inducteur, sont soumis à une force
électromagnétique crée entre le champ magnétique
de l'inducteur, et de l'induit.
Sous l'effet du couple électromagnétique
dû à cette force d'interaction, le rotor se met à tourner.
Il est à noter que le couple électromagnétique, se
crée, grâce à la disposition des conducteurs.
Considérons un conducteur placé à la
périphérie du rotor. Un générateur fait circuler
un courant une force de Laplace s'exerce sur le conducteur qui est soumis au
champ magnétique crée par l'inducteur. Cette force à pour
direction la tangente au rotor. Le moteur se met à tourner. Cependant,
lorsque le conducteur traverse la ligne neutre, la force change de sens. Il est
donc impossible d'obtenir une rotation continue du moteur.
Pour résoudre ce problème, il faut inverser le
sens du courant lorsque le conducteur arrive sur la ligne neutre. Pour cela,
on associe alors 2 conducteurs diamétralement opposées pour
formés une spire. (Figure I.4)
Figure I.4 force de Laplace
s'exerçant sur deux conducteurs diamétralement opposés.
Les 2 forces forment un couple. Si i est le courant dans la
spire l la longueur des conducteurs du rotor, alors le moment de couple par
rapport à l'axe de rotation est proportionnel à la norme du
champ magnétique (égale à la valeur absolue de la mesure
algébrique B).
Lorsque le moteur tourne à vitesse constante, la
courbe C en fonction du temps t a la même allure que celle qui
représente la valeur absolue de B en fonction de
Puisque le déplacement angulaire est proportionnel au
temps, Le fonctionnement en moteur trouvé, présente les
performances médiocres : Le couple est faible et il n'est pas
constant. Il présente une forte ondulation. Pour remédier
à cela, on multiplie le nombre des conducteurs et on les repartit le
long de l'entrefer. (PIERRE MAYE, 2005)
I.1.2.4 Modélisation du moteur
I.1.2.4.1 Force
contre électromotrice
Les conducteurs actifs, coupent les lignes du champ
magnétique. Ils sont alors le siège d'un phénomène
d'induction. Si nous considérons la valeur moyenne de la force contre
électromotrice induite dans le conducteur nous aurons.
La fréquence de rotation étant n, la
période d'un tour sera 1/n. la machine comporte 2p pôles on
à :
Alors la force contre
électromotrice sera en fin de compte
I.1.2.4.2 Lois de mailles pour l'induit
Pour définir la relation entre tension et courant
pour l'induit, choisissons la convention selon la règle de
récepteur. L'enroulement d'induit, présente une force contre
électromotrice e' et il à une résistance Ra et une
inductance La. La loi de maille s'écrit
Figure I.7
Schéma équivalent de l'induit du moteur
Il est à noter que la résistance Ra comprend
deux termes :
· La résistance R de l'enroulement
· Et la résistance Rb des contacts
balais-collecteur.
Ces 2 résistances se comportent
différemment : la résistance R est une résistance
d'un enroulement ou conducteur. Elle est indépendante du courant, mais
varie avec la température
La résistance Rb est une résistance
équivalente aux contacts entre balais et collecteur. Elle dépend
du courant. La chute de tension entre balais et collecteur varie de
façon complexe ; Elle dépend du type de balais, du sens de
passage du courant et de la densité de courant. (PIERRE MAYE,
2005)
Toutes fois Rb n'est pas constante elle varie en fonction du
courant. D'où nous pouvons alors considérer une chute de tension
constante. Nous avons alors
En régime permanent, le courant est
considéré constant et la forme se simplifie. On à
Avec
I.1.2.4.3 équation des couples d'un moteur
Dans le cas général sur l'arbre d'un moteur
agissent les couples suivants
Ø Le couple électromagnétique du
moteur : crée grâce à l'interaction du champ principal
et du courant dans l'enroulement d'induit. Il est donné par : C =
K..I
Ø Le couple résistant statique crée par
les forces statiques de la machine entrainée et ramenée à
la vitesse angulaire du moteur
Ø Le couple dynamique qui apparait à toute
variation de la vitesse du moteur et est conditionnée par le moment
d'inertie J de toutes les masses tournantes de l'induit du moteur. Il
s'écrit généralement par : selon que la vitesse
augmente ou diminue, le couple dynamique sera positif ou négatif.
(PIERRE MAYE, 2005)
I.1.2.4 .4 Caractéristique des moteurs
à courant continu
Les propriétés de tous les moteurs et en
particulier les moteurs à courant continu, sont
déterminées par les caractéristiques suivantes :
a) Caractéristique de démarrage
b) Caractéristique de fonctionnement et
mécanique
c) Caractéristique de freinage
d) Caractéristique de réglage.
Caractéristique de
démarrage
Les caractéristiques de démarrage
déterminent l'opération de démarrage depuis l'instant du
lancement jusqu'à l'instant du passage en régime permanent ce
sont :
Ø Le courant de démarrage
déterminé par
Ø Le couple de démarrage déterminer par
Ø Le temps de démarrage Td
Ø Le caractère économique de
l'opération déterminé par la quantité
d'énergie dépensée lors du démarrage
Ø Le coût, la sureté de fonctionnement de
l'appareil de démarrage.
Caractéristique de
fonctionnement
Ici, on établit les relations entre et
Pour
Les caractéristiques mécaniques
représentent la relation
La tension ainsi que les résistances d'induit du
circuit d'excitation étant constante.
Les caractéristiques de réglage
Les caractéristiques de réglage
déterminent les propriétés des moteurs lors du
réglage de leur vitesse de rotation. Ce sont :
Ø Les limites du réglage
déterminées par le rapport
Ø La nature économique du réglage du
point de vue des dépenses initiales, pour l'équipement ainsi que
pour les frais d'exploitation
Ø Le type de réglage, progressif ou par
bonds.
Ø La simplicité de l'appareillage et des
opérations de réglages ou de la vitesse.
(PIOTROVISKI)
I.1.3 Classification des moteurs à courant
continu
La classification des moteurs à courant continu, se
fait suivant leur mode de connexion de l'enroulement d'excitation. Pour cela
nous avons 2 groupes des moteurs
· Les moteurs à excitations indépendante
· Les moteurs auto-excités
Dans le groupe des moteurs à excitation
indépendante nous distinguons :
ü Le moteur à aimant permanent
ü Le moteur à excitation séparée
Dans le groupe des moteurs auto-excités nous
distinguons
ü Les moteurs à excitation série
ü Les moteurs à excitation shunt
ü Les moteurs à excitation composée
I.1.3.1 Moteur à excitation
séparée.
Pour ce type de moteur, l'enroulement de l'induit, est
séparé électriquement à celui de l'inducteur. Mais
ces 2 enroulements, sont liés magnétiquement.
L'inducteur est alimenté par son courant nominal. Le
flux est imposé. Le moteur peut développer son couple nominal
à toutes les vitesses. La vitesse de rotation est toujours
donnée par la formule. Ce fonctionnement est appelé à
couple constant. (PIERRE MAYE, 2005)
Figure I.10 Schéma de
principe d'un moteur à excitation séparée
Ici le moteur est alimenté par 2 tensions. Celle de
l'induit et celle de l'inducteur (tension d'excitation). La tension
d'excitation, peut être fournit, par une batterie, une
génératrice à DC....
I.1.3.2 Moteur à excitation shunt ou en
dérivation.
Comme le tire l'indique, cette fois, l'enroulement de l'induit
et l'enroulement de l'inducteur sont liés non plus magnétiquement
cette fois, mais électriquement de manière à ce qu'ils
soient montés en dérivation ou (en parallèle).
Figure I.11
Schéma équivalent du moteur à excitation shunt
Caractéristique de vitesse
Cette caractéristique est l'allure de fonctionnement
entre la vitesse de rotation et le courant
De la relation I.6, tirons l'expression de la vitesse de
rotation et nous aurons :
Alors (I.7) avec
Il faut noter que dans cette relation, est constante
étant donné que le courant d'excitation est constant, alors le
flux est contant.
C'est ainsi que nous remarquons que la vitesse de rotation,
dépend donc seulement de la chute de tension.
Caractéristique de couple
Nous savons que le couple électromagnétique vaut
.
I.1.3.3 Moteur à excitation série
Pour ce type de moteur, l'enroulement d'induit est
monté en série avec l'enroulement inducteur
Caractéristique de vitesse
Cette fois l'équation sera donné par
La variation du flux est prépondérante par
rapport à et à la réaction de l'induit qui tendent
à modifier la vitesse de rotation du moteur. Le circuit
magnétique se sature d'avantage quand le courant absorbé augmente
de plus en plus.
Caractéristique de couple
Nous savons que le couple est donné par C = K..I
Avec le flux
Nous aurons alors
Caractéristique mécanique
Sachant que tirons la valeur de
Or alors
(I.10)
Le couple varie en raison inverse du carré de la
vitesse et sa puissance reste insensiblement constante. De ce fait le moteur
série est auto régulateur de puissance.
I.1.3.4 Moteur à excitation composée
Le moteur compound utilisé, ici est à flux
additif car il est utilisé
Ce moteur à deux enroulements excitateurs, l'un en
série et l'autre en parallèle à l'induit.
Caractéristique de vitesse)
La vitesse est donnée cette fois par :
Caractéristique du couple (C=f(Ia))
Le couple sera donnée cette foi par :
I.2 Asservissement des
systèmes linéaires.
I.2.1. Quelques définitions.
I.2.1.1 Système asservi
C'est un ensemble d'élément qui affecte la
commande de la régulation des processus technologique par rapport
à certaines conditions données, sans la participation de l'homme
dans la réalisation des fonctions. Normalement on a affaire à un
système de la commande par rétroaction dans lequel une
donnée de référence et une fonction de la variable
commande sont utilisées pour fournir un signal d'action, pour
l'élément de commande et du système commandé. Le
signal d'action une fois amplifier, tant à réduire à
zéro la différence entre la donnée de
référence ou consigne, et la variable commandée.
I.2.1.2 Système commandé
Dans l'industrie, les machines utilisées, produisent
des actions en fonction d'ordres qui leurs sont fournis. Ces ordres et ces
actions, peuvent êtres caractérisés par les états
que prend un ensemble physique. On désigne des mesures de ces grandeurs
par le terme signal.
On distingue les signaux d'entrée qui correspondent aux
ordres. C'est-à-dire aux grandeurs de commande et les signaux de sortie
qui correspondent aux actions aux quelles on s'intéresse et les signaux
parasites qui sont, dues aux perturbations dans le fonctionnement du
système et dont on cherche à minimiser l'effet.
Figure
I.12 système commandé
I.2.1.3 Système bouclé
Un système régulé est un système
asservi dont on ne modifie pas d'une façon non prévisible la
grandeur d'entrée. Soit le signal d'entrée reste constant durant
des longues périodes, soit il varie en fonction d'un programme mis en
oeuvre par un opérateur ou un automatisme.
Lorsque la grandeur d'entrée reste constante, on
désire qu'il en soit de même de la grandeur de sortie en
dépit des perturbations qui peuvent intervenir. L'étude du signal
de sorti d'un système asservi se fait soit en fonction du signal
d'entrée, soit en fonction des signaux parasites.
I.2.1.4 Transducteur
On appel transducteur, le dispositif qui fait passer une
énergie d'une forme à une autre. C'est par exemple un
potentiomètre qui transforme un potentiel mécanique en un
potentiel électrique.
Généralement, un transducteur, joue 3
rôles à savoir
Ø Le captage du signal de sortie
Ø La mesure du signal
Ø Ainsi que la transduction du signal.
I.2.1.5. Régulateur
C'est un système asservi dans lequel le signal de
référence ou commande d'entrée, demeure constant dans des
longues périodes et souvent, pendant toute la durée d'existence
du système.
Le régulateur diffère du servomécanisme
en ce sens que la fonction essentielle du régulateur consiste
généralement à maintenir un grand signal de sortie
règle tandis que le but du servomécanisme consiste la plus part
de fois à faire suivre le signal de sortie, un signal d'entrée
variable.
I.2.2 schéma de principe d'un système
asservi
Dans un système asservi on cherche à
établir essentiellement une relation entre les grandeurs d'entrée
et de sortie en excluant les grandeurs parasites. Soit la variable x
représentant la grandeur d'entrée d'un système et la
variable y, la variable qui représente la grandeur de sortie. Asservir
un système, c'est faire correspondre les grandeurs x et y ; en
créant une boucle de rétroaction ou de retour, qui aboutit dans
un sommateur, effectuant la différence entre les signaux x et y. cette
différence est appelée erreur du système. D'où
l'idéal est que cette erreur soit égale à 0.
I.2.2.1 Objectif et qualités attendu d'un
asservissement.
L'objectif d'un asservissement est d'assurer le fonctionnement
d'un procédé selon des critères prédéfinis
par un cahier de charge. Ce cahier des charges définis des
critères qualitatifs à imposer qui les plus souvent, sont
interpréter par des critères quantitatifs comme par exemple la
stabilité, la précision, la rapidité, ou encore certaines
lois d'évolutions. (Prouvost, 2004)
Ici-bas voici quelques exemples qualitatifs.
Ø Obtenir un débit de fluide constant dans une
conduite
Ø Maintenir la vitesse de rotation d'un moteur
constante
Ø Ou encore faire évoluer une température
d'un four selon un profil bien déterminé.
Pour obtenir l'objectif global d'un asservissement, des
critères qualitatifs du cahier des charges sont traduit par des
critères quantitatifs.
Les qualités exigées, les plus
rencontrées industriellement, sont qualifié sous forme de
performances. Il s'agit de la stabilité, la précision, et la
rapidité. Pour les systèmes asservis la loi d'évolution de
la consigne en fonction du temps, est à décrire avec attention,
mais le résultat sera décrit par les 3 premières
cités ci-haut. (Prouvost, 2004)
I.2.3. Modélisation d'un système et fonction de
transfert
Les systèmes physiques sont décrits comme
étant des opérations faisant correspondre des réponses
à des sollicitations x(t).
Figure
I.13 Modèle général d'un système
Cette relation entre x(t) et y(t) est régit par une
équation différentielle de degré n.
Si nous appliquons la transformée de la place aux deux
membres de cette équation, tout en supposant nulles les
différentes conditions initiales. Il vient :
(I.4)
Cette fraction rationnelle de deux polynômes de la
variable complexe s est appelée fonction de transfert du système
et commencent notée :
(I.15).
Il est possible de factoriser ces deux polynômes dans le
corps des complexes. On obtient :
I.2.3.1 Classification d'une fonction de transfert
Selon le besoin, une fonction de transfert peut se mettre sous
plusieurs formes. Pour connaitre si le système possède ou non une
ou plusieurs intégrations, on utilise la forme suivante :
Le terme est appelé classe de la fonction de transfert
du système.
· Si, le système ne comporte pas
d'intégration. Le système est dit autorégulant, auto
stable, naturellement stable, ou non évolutif. Le coefficient K est le
gain statique du système. On le note et son unité est celle du
rapport des unités de S sur E.
· Si, alors le système comporte une
intégration ( deux intégrations Mais rarement d'avantage. Le
système est dit intégrateur, naturellement instable ou
évolutif. L'unité de K est alors celle du rapport des
unités de S sur E, divisé par l'unité de temps, à
la puissance. On appel K le gain dynamique du système et on le note
k. (Prouvost, 2004)
Les qualités exigées, les plus
rencontrées industriellement sont qualifiés sous forme de
performances. Il s'agit de la stabilité, la précision et la
rapidité. Pour les systèmes asservis la loi d'évolution de
la consigne en temps, est à décrire avec attention mais le
résultat sera décrit par les trois premières cités
ci-dessus :
I.2.4. Etude des performances des systèmes asservis
Les qualités des systèmes asservis
cités aux paragraphes précédents, sont là les
performances des systèmes asservis. En fait, ces dernières sont
souvent évaluer, en fonction des seuils bien définis pour chaque
système dans un cahier de charge, nous allons faire étude de
quatre performances à savoir :
- La précision, la stabilité, la
rapidité ainsi que la limitation du dépassement max.
I.2.4.1. La précision du système
Il est naturel d'évaluer la précision d'un
système asservi en comparant l'objectif atteint par rapport à
celui exigé. La précision d'un système asservi se mesure
donc à l'écart ou l'erreur entre la consigne demandée et
la mesure en régime permanent. On parle alors de la précision
statique.
Plus l'écart statique est petit, plus le système
est précis. L'évaluation de la précision statique
s'effectue en réalisant une variation rapide de consigne en amplitude et
en mesurant la variation d'amplitude finalement obtenue de la mesure.
(Prouvost, 2004)
Figure
I.14 précision statique d'un système asservi
Observons les mesures obtenues suite à un changement de
consigne de 10 unités pour un même procédé mais
régulé avec deux réglages différents de
régulateur.
- A la courbe 1 le système se stabilise à 9
unités. L'écart absolu constant est une unité.
L'écart relatif, qui est l'écart absolu divisé par la
valeur de la consigne est alors de 10%
- A la courbe 2 le système se stabilise à 7
unités. L'écart absolu est constaté de 3 unités.
L'écart
Qu'il s'agisse d'un système régulé ou
d'un système asservi. On parle de la précision sous deux formes.
La précision statique et dynamique.
La précision statique évalue l'aptitude du
système à suivre différentes catégories de
sollicitation d'entrée. Il est à noter que cette précision
est théorique et ne se mesure que dans le régime statique ou
permanent du système. (Prouvost, 2004)
La précision dynamique est mesurée pendant le
régime transitoire essentiellement pour une sollicitation en
échelon de position. Si, la réponse échelon peut
être assimilée à celle d'un système du second ordre,
c'est la valeur du premier dépassement, par rapport à la valeur
finale, qui mesure le degré de précision dynamique. Cette
dernière est liée directement au degré de stabilité
du système. Ce critère de performance peut être
défini par les marges de phase et de gain. (Prouvost,
2004)
Figure I.15 Précision dynamique du système
Pour un système asservi, la précision statique
se caractérise par la différence en régime permanent entre
l'entrée ou la consigne fixée, et la sortie (la mesure
contrôlée). Cette différence s'appelle écart ou
erreur et se note généralement å.
Soit le système asservi ci-dessous :
Figure I.16 Système asservi
Déterminons cette erreur entre les deux signaux x(t) et
y(t) nous aurons :
Pour une entrée échelon, nous aurons que
D'où nous aurons :
En régime permanent c'est-à-dire pour un temps t
qui tend vers l'infini, nous pouvons calculer la valeur å à l'aide
du théorème de la valeur finale.
Cette erreur dépend de la nature de la sollicitation
à l'entrée. C'est-à-dire aux trois sortes d'entrées
correspondent aux trois expressions d'erreur. Erreur de position, erreur de
vitesse ou d'accélération.
a) Erreur de position
b) Erreur de vitesse
c) Erreur d'accélération
Calcul de l'erreur
Pour le calcul de å, il est intéressant de faire
apparaitre le nombre d'intégration dans la boucle directe, soit avec
K : constante, : le nombre d'intégration ou la
classe du système. Plus est grand, plus la précision est
meilleure. Le tout est condensé dans le tableau ci-dessous :
Entrée
Nombre d'intégration
|
Echelon de position
|
Echelon de vitesse
|
Echelon d'accélération
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Tableau I.1. Calcul d'erreur suivant chaque type d'entrée
I.2.4.2. La stabilité du système asservi
Le tout premier rôle d'un asservissement est d'assurer
la stabilité du système en boucle fermée. Car cela
implique directement, la sécurité de l'installation. Un
système est stable, si à une variation bornée, du signal
d'entrée correspond une variation bornée du signal de sortie. Une
variation d'un signal est dit bornée, lorsqu'elle est constante en
régime permanent. (Prouvost, 2004)
Figure I. Courbes représentatives des
systèmes stable, instable, et a la limite de
stabilité
I.2.4.2.1. Condition de stabilité
Considérons un système en boucle fermée
avec G(s) la fonction de transfert de la boucle de rétroaction et H(s)
la fonction de transfert réglant et C(s) la fonction de transfert du
correcteur. Nous avons :
Figure I.17 Système asservis
corrigé
Nous pouvons exprimer la fonction de transfert en boucle
fermée du système réglé ou corrigé nous
aurons :
La nature du régime transitoire dépend des
pôles du dénominateur de la fonction de transfert. Il est
démontré que si tous les pôles du dénominateur sont
tous à partie réelle négatifs, la réponse
temporelle est convergente alors le système est dit stable. Si l'un des
pôles est à partie réelle positive, le système est
instable. (Prouvost, 2004)
En bref, comme condition, si tous les pôles de sa
fonction de transfert en boucle fermée, sont à partie
réelle négatives.
I.2.4.2.2. Point critique de stabilité
Soit l'équation caractéristique d'un
système asservi à retour unitaire
Ou
) +1=0 (I.24)
Avec Wc la pulsation d'oscillation pour un
système dont le signal de sortie est sinusoïdale. L'équation
caractéristique nous permet d'obtenir les conditions limites de
stabilité.
Dans la courbe représentative des fonctions de
transfert, le point singulier de module 1 et d'argument - est le appelé
point critique de stabilité.
I.2.4.2.3. Critère de stabilité
I.2.4.2.4. Critère algébrique
a) Critères algébriques isochrone
Ce critère permet de déterminer si un
système est stable ou non.
Considérons la fonction de transfert en boucle ouverte
pour un système asservi à retour unitaire on
écrit les conditions limites de stabilité.
- Condition d'amplitude :
- La condition de phase :
On détermine la pulsation à partir de la
condition de phase. On calcule le gain critique Gc à l'aide
de Wc et de la condition d'amplitude.
Le système en boucle fermée est stable si pour
la pulsation critique Wc on a . Le système en boucle
fermée est instable si pour la pulsation critique Wc, on a
b) Critères de Routh hurwitz
Considérons un système asservi de fonction de
transfert avec comme dénominateur :
- Si l'un des coefficients ai sont
différents de zéro, il suffit qu'il ne soit pas tous de
même signe pour conclure à l'instabilité
- Si tous les coefficients ai sont de même
signe, l'examen de la première colonne du tableau de Routh permet de
conclure à la stabilité du système
On établit alors le tableau de Routh.
Poser
|
Sn
Sn-1
|
an
an-1
|
an-2
an-3
|
an-4
an-5
|
|
sn-2
|
A1
|
A2
|
A3
|
Calculer
|
sn-3
|
B1
|
B2
|
B3
|
|
....
|
|
|
|
|
s²
|
M1
|
M2
|
|
|
S'
|
N1
|
N2
|
|
|
s°
|
O1
|
|
|
|
|
|
|
|
Tableau I.2. Tableau de Routh
Avec :
Routh a établit que le système est stable si
tous les termes de la première colonne sont de même signe. Dans le
cas contraire, le nombre de changement de signe, donne le nombre de pôles
instables. (Prouvost, 2004)
I.2.4.2.5. Critère graphique
Ce critère permet de juger de la stabilité ou de
l'instabilité d'un système asservi à partir de la courbe
représentative de sa fonction de transfert en boucle ouverte
. On écrit simplement.
a) Règle du revers dans le plan de Nyquist
La règle est telle qu'un système asservi
à retour unitaire est stable, si en décrivant le lieu de nyquist
de la fonction de transfert en boucle ouverte, dans le sens des pulsations
croissantes, on laisse le point critique de coordonnée (-1, 0) à
sa gauche. Il est instable dans le cas contraire.
Figure
I.18 lieu de nyquist, pour un système stable, est
instable
b) Règle du revers dans le plan de Black
Un système asservi à retour unitaire est stable
si en décrivant la courbe représentative de sa fonction de
transfert en boucle ouverte dans le sens des pulsations croissantes, on laisse
le point critique (0 dB, -180°) à sa droite. Il est instable dans
le cas contraire.
Figure
I.19 Lieu de black, pour un système stable et instable
c) Règle du revers dans le diagramme de Bode
Un système asservi à retour unitaire est stable,
si pour la pulsation Wc, la courbe du logarithme du module de A(jw)
passe en dessous du niveau 0 dB et instable dans le cas contraire.
Figure
I.20 Diagramme de Bode pour un système stable et instable
I.2.4.2.6. Degré de stabilité
C'est très bien qu'un système soit stable. Mais
il est mieux qu'il soit suffisamment stable. Quand on trace la courbe
représentative de la fonction de transfert, elle doit donc
passée assez loin du point critique et l'évaluation de cet
éloignement est effectuée à l'aide de deux
critères : la marge de gain et la marge de phase.
La marge de gain
La marge de phase notée
Avec w1 est la pulsation pour laquelle le module
Un système est stable pour
Les valeurs courantes des marges
Lecture graphique des marges de stabilité
Figure I.21 Marge de
stabilité dans les diagrammes de Nyquist, Black, Bode
I.2.4.3. La rapidité du système
I.2.4.3.1. Temps de réponse
Bien qu'en théorie, les systèmes
linéaires soient caractérisés par des régimes
transitoires de durées infinies, il est possible d'estimer leur
durée « pratique » grâce à la notion de
temps de réponse définis comme le temps mis pour atteindre la
valeur finale de la sortie à un certain pourcentage pris.
I.2.4.3.2. Temps de montée
Le temps de montée est défini comme le temps
tm au bout duquel le signal de sortie franchit pour la
première fois son asymptote, dans le cas bien évidemment
où ce phénomène se produit. En théorie, c'est le
cas pour des systèmes d'ordre supérieur ou égal à
2, sous certaines conditions toute fois la complexité des
systèmes étudiés dans la pratique est telle que les ordres
sont souvent élevés et que le phénomène de
dépassement se produit très fréquemment. Par
conséquent rares sont les systèmes pour lesquels ce temps de
montée ne peut pas être défini.
Pour tout système linéaire d'ordre quelconque
présentant un fonctionnement analogue à un système de
deuxième ordre, c'est-à-dire un système pour lequel on
peut mettre en évidence deux pôles dominants, nous conserverons
cette estimation de l'ordre de grandeur du temps de montée en boucle
fermée.
Pour que cette estimation soit utilisable, il faut bien que la
notion de temps de montée puisse être définie, donc que la
réponse indicielle du système présente effectivement un
dépassement. (Granjon, 2001)
Il faut retenir que
CHAPITRE II : MODELISATION DU MOTEUR A COURANT CONTINU
ET DETERMINATION DE SA FONCTION DE TRANSFERT
II.1 Introduction
Nous pouvons décrire le système à
étudier comme un opérateur faisant correspondre, une certaine
réponse R à une sollicitation S. De ce fait, pour notre cas, la
sollicitation choisie comme entrée du système, est la tension
qui alimentera l'induit du moteur. Et la sortie ou la réponse du
système, est la vitesse de rotation ù(t). D'où le
modèle du moteur que nous voulons décrire sera
présenté par une équation différentielle dont la
variable est la vitesse de rotation ù(t) et la sollicitation.
Dès que nous aurons cette équation
différentielle nous allons l'exprimée algébriquement
sous forme de la fonction de transfert du système à asservir.
Nous utiliserons l'outil de transformée de Laplace pour y parvenir.
II.2 Modélisation du moteur à excitation
séparée
II.2.1 Schéma équivalent
du moteur à excitation séparée
Figure II.1
Schéma équivalent du moteur à excitation
séparée
II.2.2 Les Relations entrée-sotie de chaque
élément du système
Nous allons inspectés tout le système, et
allons répertoriés tous les éléments qui le
constitue, noua allons exprimés leurs expressions mathématique,
et trouver leur fonction de transfert particulière.
Nous avons représentés notre système
qui est le moteur sous deux formes de modèle à savoir, Le
modèle électrique, et le modèle mécanique.
II.2.2.1 Modèle électrique du moteur
Résistance de l'induit
Ra :
Quand on branche le moteur au réseau, on applique
à l'induit une tension. Cette tension sera le siège d'une chute
ohmique aux bornes de la résistance de l'induit et celle-ci sera
donnée par la loi d'ohm.
L'inductance de l'induit
De même que pour la résistance, il naitra aussi
une chute cette fois inductive aux bornes de l'inductance, qui sera
donnée par.
II.2.2.2 Modèle mécanique ou charge
entrainée J
Si nous considérons que la charge entrainée est
animée d'un mouvement de translation, à une vitesse v, son
équation de mouvement sera :
Avec Fm= force motrice
Fr= force résistante
Mais étant donnée que la plus part des charges
entrainées par les moteurs électriques sont animées d'un
mouvement rotatif ; nous allons considéré que la charge
présente une certaine inertie J en , un couple , un angle
mécanique , une vitesse angulaire (mécanique) ù et le
temps t
Alors l'équation du mouvement de la charge sera
donnée par :
Où Cm est le couple moteur, qui agit dans le
sens de rotation et Cr le couple résistant de la masse
entrainée, agissant dans le sens opposé à celui de
rotation.
Comme la machine est un moteur, le couple moteur correspond
au couple électromagnétique Ce tandis que la charge
entrainée opposée à la rotation, représente le
couple résistant.
II.2.3 Relation de combinaison entre les
différents éléments du système
II.2.3.1 Modèle
électrique.
Considérons le schéma électrique de la
figure II.1 et appliquons la loi de Kirchhoff relative aux
mailles nous aurons :
Avec
La relation II.5 peut alors s'écrire
II.2.3.2 Modèle mécanique (charge
entrainée)
Considérons qu'il existe une force due aux
frottements visqueux dans les paliers de la charge entrainée ;
cette force est considérée comme étant proportionnelle
à la vitesse de rotation dont le coefficient de
proportionnalité est f. Nous pouvons alors considéré que
le couple résistant Cr, est grand par rapport à
l'effort dû au frottement visqueux. Nous considérerons que le
couple du au frottement et le couple résistant, forment un couple
donnée par :
Sachant que le couple électromagnétique est
donné par la formule suivante
= (II.9)
Nous aurons après combinaisons des formules II.4,
II.8, II.9, que :
Le modèle cherché, est une équation
différentielle qui traduira l'évolution de la vitesse de rotation
par rapport à la tension de l'induit. D'où nous n'avons aucune
raison de garder les variables sans importance telle que le courant. Pour ce
faire, nous tiré l'expression du courant dans la formule (II.10). Et
nous allons déduire cette expression dans la formule (II.7). Et nous
aurons après cela l'équation différentielle
suivante :
C'est une équation différentielle du second
ordre à coefficient constant, avec second membre. Le second membre, est
une fonction qui peut prendre plusieurs formes (impulsionnelle, indicielle,
rampe...) elle traduit l'évolution de la vitesse de rotation du moteur
ou de la charge, en fonction de la tension appliquée. Et cette
évolution se fait dans le temps.
Elle représente le modèle mathématique du
fonctionnement en vitesse du moteur et ceci nous permettra d'effectuer une
étude tant dans le domaine du temps que dans le domaine de la
fréquence.
II.3 Fonction de transfert du système en boucle
ouverte
Si nous appliquons la transformée de Laplace à
l'équation (II.11), nous aurons une correspondance entre le signal
à l'entrée du système donc et le signal à la sortie
donc
D'où après tous les calculs possibles, nous
aurons que la fonction de transfert du système en boucle ouverte
est :
Pour simplifier l'équation, nous pouvons posés
que :
, ,
D'où l'expression sera :
Est la fonction de transfert du moteur a excitation
séparée alimenté par l'induit et dont la sortie est la
vitesse de rotation.
CHAPITRE III : ASSERVISSEMENT DE VITESSE DU MOTEUR, ET
ETUDES GLOBALE DES PERFORMANCES DU SYSTEME ASSERVIS
III.1 Introduction
Dans le chapitre précédent, nous avons
trouvés le modèle mathématique du systeme et avons vue que
ce modèle traduisait l'évolution de la vitesse de rotation dans
le temps. Nous avons même trouvé sa fonction de transfert. Mais
nous devons asservir la vitesse de rotation du moteur. Ce présent
chapitre nous présentera de quelle façon nous allons asservir le
moteur et nous allons en fin étudier les performances du système
asservi.
Pour ce faire nous allons crée une boucle de
rétroaction qui vas faire correspondre le signal de sortie par rapport
au signal de l'entrée. Pour corriger l'erreur entre les 2 signaux
d'entrée et de sortie. L'idéal pour nous est de diminuer
fortement cette erreur, pour que les performances du système, nous
soient meilleures. Alors la boucle de rétroaction devra contenir un
capteur et ce capteur doit être choisi et déterminer.
III.2 Choix du capteur et détermination de sa
fonction de transfert.
III.2.1 Choix du capteur.
Le choix du capteur, se portera, sur le type de signaux
à l'entrée et à la sortie du système. En comparant
les 2 signaux, nous pouvons voir de quelle manière concilier ces
derniers car étant de nature différentes. Pour notre cas le
signal à l'entrée du système est la tension et le signal
de sortie, est la vitesse de rotation. Donc nous devons faire une comparaison
entre la tension et la vitesse. Ce qui est difficile a comparé car ne
quantifiant pas la même grandeur physique. D'où l'idéal
serait de traduire le signal de sortie en tension, cette nouvelle tension,
étant l'image de la vitesse de rotation, pour enfin comparer les 2
grandeurs et voir le niveau de l'erreur du système. Donc le capteur
choisi pour cette transduction, est le capteur de vitesse. La question reste
à savoir, quelle est la machine idéale qui pourra traduire la
vitesse de rotation en tension ? La réponse est simple, une dynamo
est le capteur idéal pour cette transduction. D'où notre choie
s'est porté sur une dynamo tachymétrique.
Cette dernière nous produit une tension, qui est
l'image directe de la vitesse de rotation du moteur car cette dernière
sera montée en bout d'arbre du moteur.
C'est une machine simple à aimant permanent qui produit
un signal, proportionnel à la vitesse de rotation du moteur
électrique. La force électromotrice produite par celle-ci,
étant proportionnelle à la vitesse on a :
Notons que le flux ici est constant car l'excitation de la
machine, est un aimant permanent.
Figure
III.1 schéma équivalent de la dynamo
tachymétrique.
III.2.1.2 Modélisation du capteur
L'expression suivante, traduit le comportement de la
dynamo.
Etant donné que et que nous aurons
En appliquant la transformée de Laplace à
l'équation (III.3), nous aurons
La sortie sur l'entrée nous donne :
Posons : Résistance de la dynamo
: Constante de la dynamo
L'équation (III.4) est la fonction de transfert de la
dynamo tachymétrique
III.3 Asservissement de vitesse du moteur
Ici l'opération consiste à
placer au système, une boucle de rétroaction ayant le capteur de
vitesse
Figure
III.3 Diagramme fonctionnel du système en boucle
fermée.
Nous pouvons alors trouver la fonction de transfert du
système asservis donc la fonction de transfert globale du
système. Cette dernière sera déterminée par la
relation suivante :
Soient la fonction de transfert du moteur et la fonction
de transfert de la dynamo tachymétrique
La fonction de transfert en boucle fermée, sera
donnée par :
D'où nous aurons que
D'où après développement de l'expression
ci-haut, nous trouvons que T(s) vaut :
Si nous posons que , ,
Nous aurons (III.7)
Cette dernière est la fonction de transfert en boucle
fermée du système asservis. Elle doit êtres
exprimée, en termes d'un système du second ordre ayant un
pôle additif, non dominant. Pour ce faire, il sera
décomposé en facteur de 2 termes du second degré et du
premier degré.
C'est une fonction représentant un système du
troisième ordre. Il nous est difficile d'étudier certaines
performances du système dans le domaine du temps. Pour ce faire nous
devons assimiler notre système, à un système du
deuxième à condition que ce système ait au moins un
pôle non dominant. Pour y parvenir, nous devons passer par une
décomposition en facteur d'un trinôme du second degré, et
d'un facteur du premier degré, dont la racine sera
considéré comme un pôle non dominant. Donc ce dernier, doit
être loin de la limite de stabilité.
Soit l'équation si nous décomposons cette
dernière en 2 facteurs
Nous aurons la forme suivante.
(III.9)
Nous avons obtenu cette forme en effectuant une division du
polynôme (III.9) par s+
Remarquons qu'en effectuant cette opération, la
division n'à pas été parfaite. Il ya eu un reste de cette
division R = . Pour que cette division soit parfaite, il faudra que le reste
soit égal à 0.
D 'où .
Est le pôle non dominant d'où la fonction de
transfert va s'écrire de la manière suivante.
Dans l'équation (III.10), nous négligeons
l'effet du pôle car étant supposé éloigné
possible de la limite se stabilité, il est un pôle non dominant et
ne pause aucun souci, d'où nous assimilons notre système à
un système fondamental du second ordre.
Par identification de ce système avec celui (III.10)
nous aurons que.
De (2) nous aurons (3) dans (1) nous aurons
Les 2 constantes ainsi trouvées, représentent
des nombres réels appelés respectivement pulsation propre, du
système t coefficient d'amortissement du système.
En résolvant le trinôme du second degré,
nous aurons 3 cas.
Si nous calculons le discriminant, nous aurons
Si >0 donc pour une valeur de l'équation aura comme
racines
S1= et
L'Equation à des pôles réels
La réponse indicielle du système, est
amortie
Si <0 donc pour une valeur deL'équation aura comme
racines
Les pôles du système sont complexes
La réponse indicielle est sous-amortie
Si donc pour une valeur l'équation possède une
racine double
III.4 Etude des performances du système asservis
III.4.1 Performance dans le domaine
temporel
III.4.1.1 La rapidité du
système.
En général, la rapidité du système
asservis, est caractérisée par 2 paramètres. Ils
introduisent tous la notion du temps
Alors le système sera dit rapide, si sont temps de
réponse et son temps de montée est faible. Pour l'étude de
notre système, nous allons étudiés le temps de
montée qui est le temps, au bout duquel le signal de sortie franchit
pour la première fois son asymptote ou sa valeur de consigne.
Nous allons aussi voir le temps d'établissement, qui
donne l'instant ou commence l'oscillation dans la bande passante.
a) Le temps de montée du système en boucle
fermée.
Nous avons définit ci-haut que le temps de
montée, est le temps Tm au bout duquel, le signal de sortie franchit
pour la toute première foi son asymptote ou sa valeur de consigne. Notre
désire, est que ce paramètre, soit le plus faible possible, pour
qu'on qualifie notre système de plus rapide. Nous verront par la suite
quels sont les paramètres qui influent sur le temps de monté.
Il a déjà était démonter que, pour
tout système linéaire d'ordre quelconque, présentant un
fonctionnement assimilable à celui d'un système du second ordre,
c'est-à-dire un système pour lequel, on peut mettre en
évidence des pôles non dominants. Nous pouvons exprimés le
temps de monté par : (Granjon, 2001)
(III.10)
Avec d'où
(III.11)
Avec : la pulsation de coupure à 0dB du système
en boucle fermée.
b) Le temps d'établissement
Le temps d'établissement, est le temps requis à
la réponse du système, pour rester à l'intérieur de
la bande passante 1+ il pourra aussi être calculé par la formule
suivante :
Avec
la constante de temps du système.
D'où nous aurons = Pour sachant
que et
Pour le temps d'établissement sera donné
par=
Alors = Nous remarquons que
pour que le temps d'établissement soit faible, il faudra que la
constante A1 soit trop grande.
De même, nous pouvons déterminés le temps
de montée et de réponse en utilisant la méthode
d'ELMORE et SAND.
ELMORE et
SAND ont définit que pour la
détermination du temps de réponse, on pouvait définir le
temps de retard et le temps de montée par :
(III.11)
(III.12)
Puis le temps de réponse sera donné par la somme
des deux temps de montée et retard.
(III.13)
Nous devons noter que les deux méthodes doivent nous
données la même valeur du temps de réponse et de
monté
Si nous dérivons la fonction de transfert en boucle
fermée, nous aurons :
III.4.1.2 la limitation du dépassement maximal
La valeur du dépassement en boucle fermée
exprimé en pourcentage de la valeur finale de la réponse
indicielle, dans le ca ou le coefficient d'amortissement est inférieure
à 1. A pour expression :
(III.14)
Le dépassement est d'autant plus grand que le
coefficient d'amortissement est faible. (Granjon,
2001)
Pour étudier le dépassement MAX, nous allons
suivre les variations du coefficient d'amortissement. Il ne faudra pas que ce
dernier soit trop faible de peur que le dépassement soit trop grand, et
que le système soit instable, ou tende vers la résonance. Mais
dans la plus part des cas la bonne valeur du coefficient d'amortissement
utilisé est de 0.707. D'où en faisant
varier le coefficient d'amortissement, nous influons aussi sur le temps de
réglage du système et à la stabilité du
système car ce dernier étant lié au degré de
stabilité par la formule suivante :
(III.15)
Avec la marge de phase du système en boucle
fermée. (Granjon, 2001)
Comme le dépassement varie en fonction de et que nous
ne pourrons parlés du dépassement que pour des valeurs de <1,
nous pouvons alors limiter l'intervalle dans laquelle pourra varier le
coefficient d'amortissement, pour nous amené à bien
géré le dépassement.
III.4.1.3 La précision du système
Ici, nous allons faire allusion à l'erreur que ferais
le système par rapport à la valeur de consigne. Nous allons
calculer l'erreur de position du système et l'erreur de vitesse. Notre
souhait, est que le système nous présente une erreur, la plus
petite possible de sorte que la réponse du système, tende vers
la valeur de consigne avec une grande précision.
Soit le système (III.7)
donné par la fonction de transfert
(III.7)
Nous allons déterminer l'erreur de position et de
vitesse, de la fonction de transfert. Dans ce cas, nous voulons que ces deux
erreurs, tendent vers 0. Nous allons alors calculer la limite pour s qui tend
vers 0 de la fonction de transfert.
a) Erreur de position
Si le système est sollicité par une
entrée échelon, l'erreur du système est donnée
par :
Avec
Alors, en appliquant le théorème de la valeur
finale, nous aurons
L'erreur de position sera donnée par :
=
Ou avec =
La constante de position, joue un grand rôle dans la
formule de l'erreur de position. Nous remarquons que l'erreur de position, sera
faible pour une grande valeur de. D'où pour annuler cette erreur, nous
pouvons ramenés le dénominateur à l'infini, en lui
ajoutant un intégrateur en cascade avec la fonction de transfert. Pour
cela nous aurons
==
Pour corriger cette erreur, nous devrions mette un correcteur
intégral, pour rendre ou ramener la constante de position à
l'infini (lui ajouter un pôle à l'origine).
b) Erreurs de vitesse
Pour cette erreur, nous avons comme entrée, une
entrée rampe
Ainsi l'erreur de vitesse sera
En appliquant le théorème de la valeur finale,
nous aurons
De la même manière, nous pouvons définir
la constante de vitesse =
D'où l'erreur étant faible pour des
valeurs de très grandes
Mais pour que l'erreur de vitesse soit nulle, il faudra
ajouter, un intégrateur double ou 2 pôles à l'origine, de
manière que la constante de vitesse soit ramenée à
l'infini.
Mais en définitive, retenons que Kv et
KP sont des constantes sur lesquelles on peut jouer pour varier
l'erreur
Et
Pour que cette constante soit très grande, il faudra
que le dénominateur soit trop faible donc voyons que nous pouvons
augmenter le gain pour améliorer la précision.
III.4.2 Etude des performances dans le domaine
fréquentiel
III.4.2.1 Stabilité du
système
L'étude des performances, dans le domaine de la
fréquence, se portera uniquement sur la stabilité du
système et sur le degré de stabilité du système qui
est la performance la plus importante pour un asservissement. Nous ferons comme
particularité une étude de stabilité algébrique
selon la méthode de Routh. Et en suite nous entamerons le domaine de la
fréquence pour faire intervenir dans l'étude de la
stabilité, la notion de degré de stabilité. Qui par la
suite nous introduira 2 paramètres très importants, qui sont la
marge de phase et la marge de gain. Nous partirons de la détermination
du gain statique du système et de la phase et nous déterminerons
de part ces derniers, la marge de stabilité.
III.4.2.1 Etude de la stabilité par le
critère de stabilité absolue critère algébrique de
Routh.
Soit la fonction de transfert =
Avec et
La fonction de transfert en boucle fermée,
définie ci-haut. Et soit
Le dénominateur de cette fonction de transfert.
Appliquons l'algorithme de Routh à ce système nous avons.
Avec =
Nous voyons que selon le critère de Routh, le
système ne pourra être stable, que pour des valeurs de et.
Si donc >0 >0 donc pour des
valeurs de le système est stable. Il est instable dans le cas
contraire. Remarquons que critère algébrique de routh se limite
au sens strict de la stabilité ou de l'instabilité. Donc soit le
système est stable ou pas. Ce critère ne nous donne pas l'image
de du degré de stabilité.
III.4.2.2 Etude de stabilité par le
critère algébrique isochrone (Prouvost, 2004)
Ce critère permet aussi de déterminer si le
système est stable ou non.
a) Méthode de résolution
A partir de la fonction de transfert en boucle ouverte
remplaçons s=
Ecrivons les conditions limites de stabilité
c'est-à-dire
Ø Ø )=. Avec la condition de
phase on peut de déterminer
Ø Le système en boucle fermée est stable
si pour la pulsation critique on à :
<1
Il est instable si pour la pulsation critique >1
On détermine en appliquant
=
III.4.2.3 Degré de stabilité
III.4.2.3.1
définition
Il ne suffit pas qu'un système soit stable, il faut
qu'il soit suffisamment stable. En effet l'évaluation de la fonction de
transfert d'un système n'est pas toujours parfaite. La courbe
représentative de cette fonction de transfert doit donc passer assez
loin du point critique, et l'évaluation de cet éloignement est
effectuée à l'aide de deux critères :
(Prouvost, 2004)
La marge de Gain et la marge de phase.
La marge de gain notée =
La marge de phase notée
(III.10)
Un système est stable pour
Les valeurs courantes des marges :
Partant de la condition nous pouvons
déterminés.
En développent nous aurons à résoudre
l'équation suivante pour déterminé :
Après résolution de cette équation, nous
aurons 6 racines. Main nous allons retenir la racine qui remplit la condition
telle que.
III.4.3 Synthèse du correcteur
En fin d'améliorer les performances d'un
système asservi (stabilité, précision, rapidité),
on introduit dans la chaine directe un correcteur.
L'objectif de la synthèse du correcteur, est de
déterminer les paramètres du correcteur, en fonction du cahier
des charges pouvant fixer l'erreur statique, le temps de réponse, la
marge de phase, le coefficient d'amortissement. (D.DUBOIS,
2007)
Les résultats obtenus, précédemment,
concernant les performances du système, ne sont convainquant car ils
sont analytiques.
D'où nous devons prévoir un correcteur pour la
correction de l'erreur du système.
Les correcteurs d'un système sont de plusieurs types.
Il y en à qui améliore la stabilité du système, et
d'autre la rapidité, l'erreur de vitesse ainsi de suite. Mais il y en
à un qui coute chère, mais qui permet de faire une correction de
toutes les performances. C'est le correcteur PID nous allons données
quelques seuils à n'est pas dépasser, et cela nous permettra de
trouver les paramètres du correcteur.
Pour étudier la stabilité du système
corriger, nous allons appliqués l'algorithme de Routh, au système
corriger.
III.4.3.1 CORRECTION DU SYSTEME ASSERVIS
Etant donné que le système asservis peut
présenter des failles quand à ses performances, il est
nécessaire de prévoir pour le système, un correcteur, pour
l'amélioration des performances.
En règle générale, la correction du
système en boucle fermée se base sur les instructions
imposées par un cahier des charges. Quatre performances, sont
exigées dans un cahier des charges.
Mais, voyez vous que dans le cas présent, il nous est
difficile d'établir un cahier des charges pour notre asservissement.
Car tout est sous forme analytique, mais un cahier des charges impose des
performances numériques. Pour corriger notre système, de sorte
qu'il satisfasse au cahier de charge,
On doit commencer par corriger la précision, la
rapidité, soit en réglant le gain statique, soit en ajoutant un
correcteur proportionnel. Le réglage de la précision et de la
rapidité à pour conséquence une détermination de la
marge de phase, on estime alors la valeur de la marge de phase est introduit un
correcteur à avance de phase.
Le problème se portera sur la détermination des
paramètres du correcteur.
1) Le correcteur proportionnel K
2) Le correcteur à avance de phase
3) Le correcteur à retard de phase
4) Le correcteur PID C(s)
Nous allons utiliser le correcteur PID. Qui englobe la
correction de toutes les performances.
Les correcteurs PI et P.I.D sont parmi les correcteurs
analogiques les plus utilisés. Le problème principal
réside à la détermination des coefficients Kp, Ti, Td du
correcteur. Plusieurs méthodes expérimentales ont
été développées pour déterminer ces
coefficients
La méthode développée par Ziegler et Nichols
n'est utilisable que si le système étudié supporte les
dépassements.
La méthode consiste à augmenter progressivement le
gain d'un correcteur proportionnel pur jusqu'à la juste oscillation. On
relève alors le gain limite (Klim) correspondant et la pulsation des
oscillations ?osc.
À partir des ces valeurs Ziegler et Nichols proposent
des valeurs permettant le réglage des correcteurs P, P.I et P.I.D.
Correcteur
|
P
|
P.I
|
P.I.D
|
|
0.5
|
0.45
|
0.6
|
|
|
|
|
|
0
|
0
|
|
Tableau III.1 Valeur des
constantes de régulateurs PI, PID
Apres avoir calculé les constantes, nous pouvons alors
trouvés la fonction de transfert du système corriger.
Nous pouvons alors, faire une nouvelle étude des
performances, pour voire si les performances se sont améliorée ou
pas. Mais nous pouvons aussi faire un programme à l'aide du logiciel
MATLAB, qui applique directement la correction du système, après
avoir calculé ses performances.
CHAPITRE IV : ELABORATION D'UN PROGRAMME DE CALCUL DES
PERFORMANCES DU SYSTEME ASSERVI A L'AIDE DU LOGICIEL MATLAB
IV .1 Introduction
Dans les chapitres précédents, nous avons fait
une étude d'asservissement de vitesse du moteur à courant
continu, par une boucle de rétroaction ayant un capteur de vitesse qui
est la dynamo tachymétrique. Nous avons effectué une étude
des performances pour le système asservis, ou en boucle fermée.
Retenons que les études effectuées ci-haut, n'ont aucune forme
numérique par le simple fait que nous avons effectués une
étude sur un moteur abstrait dont les données étés
des paramètres. D'où notre étude, à
été beaucoup plus analytique quand à l'asservissement et
à l'étude des performances.
Pour compléter notre étude, et faciliter la
compréhension de ce qui à été fait
précédemment, nous avons choisi, d'effectuer une simulation de
l'étude d'asservissement en élaborant un programme sur
ordinateur, programme qui permettra de faire un calcul des performances du
système asservi, pour un cas concret d'asservissement.
C'est-à-dire un cas ou nous avons des valeurs des paramètres sous
forme numérique ; paramètres qui nous aiderons à
l'étude des performances du système numériquement.
Ce programme sera effectué à l'aide du logiciel
MATLAB. Il aura pour but, l'étude facile
d'asservissement du moteur à courant continu, c'est-à-dire calcul
des toutes les performances du système et proposition de la correction
du système.
Dans ce chapitre, nous présenterons le logiciel
MATLAB, nous donnerons composition du programme proprement dit
et nous passerons ensuite au programme proprement dit.
Il est à noté que le programme sera effectuer
sur base d'un cas spécifique en guise d'illustration.
IV.2 Présentation du logiciel MATLAB
MATLAB, est un logiciel d'analyse numérique. C'est un
environnement puissant, complet et facile à utiliser, destiné au
calcul scientifique. Il apporte aux ingénieurs et aux chercheurs et
à tout scientifique, un système interactif. Il est performant,
ouvert et programmable. Il dispose de plusieurs centaines des fonctions
mathématiques, scientifiques et techniques. Son approche matricielle,
permet de traiter les données sans aucune limitation de taille et de
réaliser des calculs numériques et symétriques de
façon fiable et rapide.
MATLAB, permet le travail interactif soit en mode commande,
soit en mode programmation ; tout en ayant toujours la possibilité
de faire des visualisations graphiques.
Il possède des particularités
suivantes :
· La programmation facile
· La continuité parmi les valeurs entières,
réelles et complexes,
· La gamme étendue des nombres, et leurs
précisions.
· La bibliographie mathématique très
compréhensive ;
IV .2.1 Démarrage de MATLAB (KINAMA, 2004)
Sous le système d'exploitation
WINDOWS, il faut cliquer sur démarrer, ensuite programme, en suite
MATLAB.
L'invite de commande >> de MATLAB, apparait à la
suite du quel, on pourra entrer les commandes.
IV.2.2 Différentes commandes utilisé dans
notre programme
Nargin nombre d'arguments d'appel transmis
à une fonction
Nargout nombre d'arguments de retour
demandés à une fonction
Sqrt(x) Racine carrée de x
Real(x) Partie réelle de la valeur
complexe de x
Image(x) Partie imaginaire de la valeur
complexe de x
Pole(G) donne les pôles du
système
Step(G) trace la réponse indicielle
Impulse(G) trace la réponse impulsionelle
Bode(G) trace le diagramme de Bode
Nyquist(G) trace le diagramme de Nyquist
Nichols(G) trace le diagramme de Black-Nichols
Rlocus(G) trace le lieu d'Evans
Rlocfind(G) donne les valeurs des pôles et du
gain correspondant sur le lieu
D'Evans
Damp(G) donne les pôles, ainsi que la
pulsation propre et l'amortissement
Associé à chaque pôle
Pzmap(G) place les pôles
et les zéros dans le plan complexe
Switch structure de choix
Inputdlg donne une boite pour entrer une
données
Figure création/ sélection
d'une figure
H=tf (A, B) affiche la fonction de transfert
K nous donne le gain du
système
Grid on/off ajoute/supprime une grille
Rad2deg converti le radian en
degré
Deg2rad converti le degré en
radian
IV.2.2 Ecriture d'un programme MATLAB
En MATLAB, les programmes se terminent par une extension .m
dans le nom du programme. Aucune compilation n'est à faire avant
l'exécution du programme. Au cours de l'exécution message
d'erreur apparait et indique le lieu où se trouve l'erreur. Pour lancer
l'exécution du programme, il faut se mettre toujours dans le
répertoire où se trouve le programme. Les fichiers avec
l'extension .m, s'appellent
« m-files ». Pour écrire le
programme, il faut aller dans « fichier-nouveau- M-files et la page
d'édition apparait. On écrit le programme et on enregistre avec
un nom ayant l'extension .m
Lors de l'exécution du programme, il suffit juste
d'écrire le nom du programme dans la fenêtre de travail MATLAB.
Et le programme s'exécute.
Un sous programme, permet de mémoriser, d'adapter, de
réutiliser un calcul. On l'appel fonction en informatique. MATLAB
dispose de plusieurs centaines des fonctions prédéfinies, mais
l'utilisateur peut créer ses propres fonctions. (Labbas,
2005)
IV.2.3 Génération de graphique avec
MATLAB
MATLAB est un outil très puissant pour la gestion des
graphiques, que ce soit
En une dimension, en deux dimensions ou en trois dimensions.
Pour tracer une courbe par exemple la fonction
y=f(x)
Où x=0 : n;
Il suffit juste de faire avec MATLAB ;
>>x=0:n;
y=f(x);
Plot(x, y)
Ci-dessous, un petit résumé très succinct
est donné, concernant le traçage des
Graphiques et la manipulation des axes et des échelles
:
Ø xlabel (`temps')
pour donner un titre à l'axe x,
Ø ylabel (`vitesse')
pour donner un titre à l'axe y,
Ø title (`évolution de la vitesse')
pour donner un titre au graphique,
Ø text (2, 4,'+++Température T1')
au point, écrire la légende de la courbe tracée "+++",
Ø log log(x, y)
tracer la courbe en échelle logarithmique (log-log),
Ø semilogx(t, f(t))
tracer la courbe seulement en échelle logarithmique suivant x,
Ø semilogy(t, f(t))
tracer la courbe seulement en échelle logarithmique suivant y,
Ø grid on
afficher le quadrillage dans le graphique,
Ø grid off
masquer le quadrillage dans le graphique,
Ø clf
effacer le graphique,
Ø close figure(i)
fermer (ou quitter) la figure (i),
Ø close all
fermer tous les graphiques ouverts,
Ø plot(x, y, x, z, x, w)
tracer y, z et w en fonction de x sur le même graphe,
Ø polar(x, y)
tracer la courbe y en fonction de x en coordonnées polaires,
Ø plot (x, y,'+g')
tracer y en fonction de x avec des marques `+' en couleur verte,
Ø fplot (`f_nom',[x-mini, x-maxi]) tracer
la fonction f_nom selon les axes données (x),
Ø axis (`square')
tracer un graphe géométriquement carré,
Ø axis (`off') masque
les axes x et y,
Ø axis (`on') affiche
les axes x et y,
Ø axis ([x-mini, x-maxi, y-mini, y-maxi])
affiche le graphique selon les limites
Ø données des axes x et y,
Ø hold (`on') traçage des courbes sur le
même graphique à chaque fois qu'on exécute la fonction
plot,
Ø hold (`off') traçage de chaque courbe sur
un nouveau graphique à chaque fois que l'on exécute la fonction
plot,
Ø plot3(x, y, z) tracer z en fonction de x et de y
en 3D,
Ø la fonction `meshgrid' est utilisée pour
créer un maillage 2D (x, y) ;
IV.3 Composition du programme à
élaboré
Le programme que nous devons élaborer, est un
programme constitué spécialement des beaucoup des commande
MATLAB. Il ne reprend pas toutes les formules dans la partie
précédente pour le calcul des performances, et de certains
paramètres. Car MATLAB possède déjà des commandes
permettant de nous faires plusieurs calculs. Il aura 2 grandes parties
à savoir :
Un sous programme qui prend en charge la gestion des
données du système asservi ainsi que le programme principal qui
calcul toues les performances.
Pour ce faire ce programme aura comme mission :
Ø l'élaboration d'une matrice des données
du système, et création des champs des structures
Ø le calcul des différentes constantes du
système asservis.
Ø Le calcul de la fonction de transfert du
système asservi ou système en boucle fermée.
Ø Le calcul des performances du système
Ø Et en fin une proposition de la correction du
système
Analysons chaque étape :
4.3.1 La gestion des données du système
Ici l'utilisateur du programme, aura chaque foi à faire
appel à la matrice des paramètres ou données du
système, pour en faire des modifications selon ses besoins. La matrice
des paramètres aura comme contenue toutes les données du
système à savoir :
ï La résistance de l'induit du moteur Ra en ohm
ï L'inductance de l'induit du moteur La en henry
ï Le moment d'inertie de la charge entrainée par
le moteur J en kgm
ï Le flux de l'inducteur du moteur phi en Webber
ï La constante électromécanique K du
moteur
ï Le coefficient de frottement dans le palier f
ï La résistance de l'induit de la dynamo
tachymétrique Rd en ohm
ï L'inductance de l'induit de la dynamo
tachymétrique, Ld en henry
ï La résistance de la charge de la dynamo
tachymétrique R en ohm
ï La constante Kd de la dynamo tachymétrique
Un champ des structure sera crée pour chaque
paramètres
Les données ci-haut, nous aiderons au calcul des toutes
les constantes du système, mais aussi en dehors du programme, nous
pouvons les utilisés pour une étude dynamique du système
en vue de l'élaboration du cahier de charge de l'asservissement.
4.3.2 Le calcul des différentes constantes du
système.
Lors de l'étude de notre système asservis, nous
avons sélectionnées certaines constantes sous formes des
paramètres, qui interviennent d'une manière directe, dans tous
calculs de performances et dans le calcul de la fonction de transfert. Lors de
l'étude d'un cas spécifique, nous ferons recours ces constantes,
qui du reste dépendent des données saisie ci-haut.
Il s'agit des constantes suivantes :
1.
2. 3. 4. 5.
4.3.3 Etablissement de la fonction de transfert du
système
Avec les constantes trouvées au point
précédent, nous allons constituer notre fonction de transfert en
définissant juste son numérateur et son dénominateur. Il
suffit juste de définir les vectrices lignes qui définissent le
numérateur et le dénominateur de la fonction de transfert.
MATLAB a une syntaxe qui nous permet d'établir la
fonction de transfert.
4.3.4 Calcul des performances du système.
Ici nous allons calculés les performances
suivantes :
ï La rapidité : exprimée par le temps
de monté et de réponse
ï Le dépassement Max
ï La précision du système définie
par l'erreur de vitesse et de position
ï Et en fin la stabilité définie par le
critère algébrique de Routh
ï Et le degré de stabilité défini
par la marge de gain et de phase
4.4 CALCUL DES PERFORMANCES DU SYSTEME A L'AIDE DU
LOGICIEL MATLAB.
Le programme effectuer, continent des
commandes MATLAB, qui sortent automatiquement les performances du
système (précision du système, marge de stabilité,
temps de réglage), ainsi que les différentes figures (courbe de
Nyquist, Bode, black-nichols, carte de pôles, réponse indicielle,
impulsionnelle) du système.
Avant d'utilisé le programme, l'utilisateur aura
à faire appel à la matrice des données appelée,
« paramètres_système » ,
Pour y incéré ses propres données selon ses besoins
d'asservissement. Car elle contient des valeurs par défauts, qui m'ont
permis à élaborer le programme. C'est en fait des données
caractéristiques à un moteur et au capteur.
En suite, l'utilisateur féra appel au programme
principal appelé
« calcul_performances »
Après cela, le programme affichera simplement et
automatiquement les performances, et les courbes qui caractérisent le
système.
4.4.1 PROGRAMME D'ASSERVISSEMENT.
a) Matrice des données
Function [ps]=parametres_systeme
Ra=0.000000002; % Resistance de l'induit du moteur en
ohm
La=0.0551 ; % Inductance de l'induit du moteur en henry
J=0.0129; % Moment d'inertie en kgm
f=0.032; % coefficient de frottement
Phi=0.85; % flux de l'inducteur du moteur en Webber
K=10 ; % La constante électromécanique du
moteur
Rd=0.3 ; % résistance de l'induit de la dynamo en
ohm
R=2.3; % Resistance de la charge de la dynamo
tachymétrique en ohm
Ld=1.3; % l'inductance de l'induit de la dynamo
tachymétrique
Kd=0.3; % La constante électrique de la dynamo
tachymétrique
%%%%%%%%%%%création des champs de la structure [ps]
%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%
ps.Ra=Ra;ps.La=La;ps.J=J;ps.f=f;ps.phi=phi;ps.K=K;ps.Rd=Rd;ps.R=R;ps.Ld=Ld;ps.Kd=Kd;
%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%
b) Programme principal
Function calcul_performances
% Celle ci est une fonction qui contrôle toutes les
commandes du programme
% d'asservissement de la vitesse du moteur à courant
continu à excitation
% séparée constante.
%l'instruction suivante fait appel à la matrice des
% paramètres du système ou la structure [ps].
[ps]=parametres_systeme;
%les instructions suivantes, vous donne Accès aux
différents champs de la structure [ps]
Ra=ps.Ra;La=ps.La;J=ps.J;f=ps.f;Rd=ps.Rd;Ld=ps.Ld;R=ps.R;K=ps.K;phi=ps.phi;Kd=ps.Kd;
% L'instruction suivante donne un massage à
l'utilisateur du programme
msg=msgbox('Ce programme à été mis au
point par l''etudiant Gauthier NGANDU KALALA DE 3e graduat
électromécaniques à la faculté polytechnique de
l''UNILU dans le cadre de son travail de fin de Cycle " asservissement de
vitesse d''une charge entrainée par un moteur à DC à
excitation séparée constante". il vous calcul les performances du
système asservi d''un moteur à courant continu à
excitation séparée constante. pour exécuter le programme ,
vous devez ouvrir la matrice des donnée , pour en modifier les
différents paramètres selon vos besoins. une foi fini vous pouvez
exécuté le programme en tapant la fonction calcul_performances
dans la fenêtre de commande et vous aurez vos performances bon
travail ! ')
%%%%Calcul des constantes du
système%%%%%%%%%%%%%%%%%%
K1= (K*f*Ra)/ (La*Ld*J);
K2= (La*J*Rd) + (Ld*Ra*J) + (La*Ld*f)/ (La*Ld*J);
K3= (J*Ra*Rd) + (f*La*Rd) + (Ld*K^2*f^2) + (Ld*Ra*f)/
(La*Ld*J);
K4= (K^2*f^2*Rd) + (Ra*Rd*f)-(Kd*K*f)/ (La*Ld*J);
Ct= Ld/Rd;
Kp= (K1*Kd)/ (K3*Ra);
Kv= (K1*Kd)/ (Ld*K3+Ra*K2);
= ((Ra*J+La*f))/ (La*J);
%%%%%%%%%% FONCTION DE TRANSFERT DU SYSTEME
%%%%%%%%%%%%%%%%%%
num1=K1*[1 ct];
den1= [1 K2 K3 K4];
Disp ('la fonction de transfert de votre système
est')
T=tf (num1, den1)
Disp ('et la forme de Gain pôles et zéro est')
T1=zpk(T)
Disp ('le gain de votre fonction de transfert est')
K
Pole(T)% calcul des pôles du système
%%%%Ici le programme vous le traçage de toutes les
courbes caractérisant les différentes performances du
système%%%%%%%%%%%%%
% La figure(1) vous donne la réponse indicielle de
votre système%%%%%%%%%%%
Figure (1);
Hold on; grid on;
Step (T)
Xlabel ('temps en second');
Ylabel ('amplitude')
Axis equal
Grid on
Title ('réponse indicielle du système')
Axis auto
%%%%%%%la figure(2) vous donne le diagramme de Nyquist du
système%%%%%%%
Figure (2);
Hold on; grid on
Nyquist (T)
Xlabel ('axe des imaginaires');
Ylabel ('axe des reels')
Title ('diagramme de Nyquist')
%%%%%%%%% la figure(3) vous donne la carte des pôles de
votre système%%%%%%
Figure (3)
Pzmap (T);
Hold on; grid on;
%%%%% La figure(4) vous donne le diagramme de bode du
système%%%%%%%
Figure (4)
Bode (T),
Grid; hold on;
%%%%% La figure(5) vous donne la réponse d'une
entrée sinusoïdale%%%%
Figure(5)
t=0:0.01:250;
u=sin (0.2*t);
Lsim(T, u, t);
Figure(6)
Impulse (T),
Grid on, hold on;
%%%%% La figure(7) vous donne le diagramme de black et
nichols%%%
Figure (7)
Nichols (T), grid on, hold on;
Figure (8)
Rlocus (T),
grid on, hold on;
%%%%%%%%% CALCUL DE LA MARGE DE GAIN ET LA MARGE DE PHASE
(stabilité du système %%%%%%%%
Disp ('votre système à comme marge de gain et
de phase suivante')
[Gm, Pm]=margin(T);%% cette fonction calcul la marge de
stabilité
Pm % La marge de phase
Gm =20*log10(Gm)% la marge de gain
%%% Calcul de la précision du système%%%
Disp ('votre système à comme erreur de position
et erreur de vitesse les nombres suivants:')
ep=1/1+Kp
ev=1/Kv
%%% LA RAPIDITE DU SYSTEME%%%
%%% L'expression suivantes me donnent la matrice de
comparaison entre le temps et les valeurs des réponses à chaque
instant%%%%%%%%%
%%%% Il sera plus facile de déterminer le temps
d'établissement et le temps de monter pour ce système, en lisant
cette matrice%%%%%
[Y, T]=step(Tr);
Trep=[Y T]
CONCLUSION GENERALE
OBJECTIFS ATTEINTS
Dans ce présent travail, nous avons fait une
étude d'asservissement de vitesse d'une charge entrainée par un
moteur à courant continu à excitation séparée
constante et nous avons atteint au cours du travail, les objectifs
suivant :
· Nous avons trouvés le modèle
mathématique du moteur à courant continu à excitation
séparée, ainsi que du capteur de vitesse, qui est la dynamo
tachymétrique
· Nous avons effectué l'asservissement proprement
dit du système en plaçant à la boucle de
rétroaction, le capteur de vitesse.
· Nous avons étudié les performances du
système asservis, et avons remarqué que toutes l'étude des
performances, été analytique, compte tenu du manque des
données numérique du système
· Nous avons proposé une méthode de
correction du système par le correcteur PID, qui présente
l'avantage sur tous les autres correcteurs, car ayant la possibilité de
corriger toutes les performances.
· Pour comprendre et expérimenter l'étude
effectuée, nous avons effectué une simulation du système
asservi en élaborant un programme à l'aide du logiciel MATLAB et
nous avons utilisé des valeurs par défaut pour faire fonctionner
le programme. Nous avons remarqués que le programme peut nous
calculé toutes les performances possibles du système.
AVANTAGE DE LA METHODE
Comme vous l'avez remarqué, nous avons effectué
une étude d'asservissement, sur un cas abstrait, sa signifie un cas ou
nous n'avons que des données sous forme paramétriques à
la place des données numérique. Cela est ennuyeux mais
intéressant par le fait que l'étude est menée, pour tous
les moteurs à excitations séparée. Ce qui fait que toutes
personne voulant effectuer cet asservissement avec un cas bien
déterminer, pourra utilisée ce document comme
référence, et au besoin utilisé le programme,
« calcul_performances », pour lui
donné toutes les performances possibles de sont asservissement.
PERSPECTIVE
Nous ne prétendons pas avoir tous fait sur
l'asservissement de vitesse d'un moteur à excitation séparer.
Nous proposerons à tous celui qui sera émut par
cette étude de pouvoir le continué en touchant les point que nous
n'avons pas eu le moyen et le temps de touché.
A l'avenir, nous pouvons approfondir l'étude sur la
correction de ce système, élaborer un cahier des charges pour ce
système en vue d'en facilité la correction.
Notre programme, se limite au calcul des performances, nous
pouvons améliorer le programme, de manière à ce qu'il
soit capable, de corriger le système après avoir calculer ces
performances. Capable d'appliquer une correction correspondante au besoin du
système.
Nous pouvons aussi à l'avenir essayer la simulation du
système asservi, à l'aide de l'interface SIMULINK de MATLAB,
pour comparer les résultats obtenus avec MATLAB, à ceux obtenues
avec SIMULINK.
BIBLIOGRAPHIE
1. Cours
D.DUBOIS. :
Synthèses des correcteurs. brussel: fpms. (2007)
2. ouvrages
Ø Granjon, Y. :
AUTOMATIQUE. systèmes linéaires, non linéaires,
à temps continu, à temps discret, représentation
d'état. paris: Dunod. (2001).
Ø IVANOV-SMOLENSKI. :
Machines électriques volumeI. MOSCOU: MIR.MOSCOU.
Ø Labbas, L. J. :
Algèbre linéaire et géométrie. rappel de cours
et exercices corrigés. APPLICATIONS MATHEMATIQUE AVEC MATLAB.
paris: Lavoisier. (2005)
Ø PIERRE MAYE. :
Moteurs électriques industriels. paris: Dunod. (2005)
Ø PIOTROVISKI, K. &.
Machines électriques tomme I. MOSCOU: MIR.MOUSCOU.
Ø Prouvost, P. :
Automatique. contrôle et régulation. paris: Dunod.
(2004)
3. Mémoire et TFC
KINAMA, T. M. :
MODELISASION ET SIMULATION D'UN ROBOT MOBILE SUR ROUES AVEC LE LOGICIEL
MATLAB/SIMULINK. l'shi: UNILU. (2004).
TABLE DES MATIERES
In mémorium
1
DEDICACE
2
AVANT PROPOS
2
CHAPITRE I : GENERALITES 4
I.1 Introduction 4
I.1.2
Généralités sur les moteurs à courant continu.
4
I.1.3 Classification des moteurs
à courant continu 8
I.2 Asservissement des
systèmes linéaires. 11
I.2.1. Quelques
définitions. 11
I.2.2 schéma de principe
d'un système asservi 11
I.2.3. Modélisation d'un
système et fonction de transfert 12
I.2.4. Etude des performances des
systèmes asservis 13
CHAPITRE II :
MODELISATION DU MOTEUR A COURANT CONTINU ET DETERMINATION DE SA FONCTION DE
TRANSFERT 19
II.1 Introduction 19
II.2 Modélisation du
moteur à excitation séparée 19
II.2.1 Schéma
équivalent du moteur à excitation séparée
19
II.2.2 Les Relations
entrée-sotie de chaque élément du système
19
II.2.3 Relation de combinaison
entre les différents éléments du système
20
II.3 Fonction de transfert du
système en boucle ouverte 21
CHAPITRE III :
ASSERVISSEMENT DE VITESSE DU MOTEUR, ET ETUDES GLOBALE DES PERFORMANCES DU
SYSTEME ASSERVIS 22
III.1 Introduction 22
III.2 Choix du capteur et
détermination de sa fonction de transfert. 22
III.2.1 Choix du capteur.
22
III.3 Asservissement de vitesse
du moteur 23
III.4 Etude des performances du
système asservis 25
III.4.1 Performance dans le
domaine temporel 25
a)Erreur de position 27
b)Erreurs de vitesse 27
III.4.2 Etude des performances
dans le domaine fréquentiel 28
III.4.3 Synthèse du
correcteur 30
III.4.3.1 CORRECTION DU SYSTEME
ASSERVIS 30
CHAPITRE IV :
ELABORATION D'UN PROGRAMME DE CALCUL DES PERFORMANCES DU SYSTEME ASSERVI A
L'AIDE DU LOGICIEL MATLAB 32
IV .1 Introduction 32
IV.2 Présentation du
logiciel MATLAB 32
IV .2.1 Démarrage de MATLAB
(KINAMA, 2004) 32
IV.2.2 Différentes
commandes utilisé dans notre programme 32
IV.2.2 Ecriture d'un programme
MATLAB 34
IV.2.3 Génération
de graphique avec MATLAB 34
IV.3 Composition du programme
à élaboré 35
4.3.1 La gestion des
données du système 36
4.3.2 Le calcul des
différentes constantes du système. 37
4.3.3 Etablissement de la
fonction de transfert du système 37
4.3.4 Calcul des performances du
système. 37
4.4 CALCUL DES PERFORMANCES DU
SYSTEME A L'AIDE DU LOGICIEL MATLAB. 37
4.4.1 PROGRAMME D'ASSERVISSEMENT.
38
CONCLUSION GENERALE
43
OBJECTIFS ATTEINTS 43
AVANTAGE DE LA METHODE
43
PERSPECTIVE 44
BIBLIOGRAPHIE
45