Télédétection du manteau neigeux et modélisation de la contribution des eaux de fonte des neiges aux débits des oueds du haut atlas de Marrakech( Télécharger le fichier original )par Abdelghani Boudhar Université Cadi Ayyad - Doctorat National 2009 |
IV.3 Evaluation du modèle MSPATIV.3.1 A l'aide du réseau de stations météorologiquesLes températures journalières maximales modélisées à l'aide du modèle MSPAT à la localisation de chaque station météorologique ont été évaluées par rapport aux mesures disponibles sur le bassin versant de Rheraya. Ainsi, et en parallèle de cette évaluation, les résultats obtenus avec MSPAT sont comparés avec la méthode du gradient altitudinal (GRAD). L'évaluation comparable des deux modèles a été effectuée en utilisant les variables statistiques classiques (erreur quadratique moyenne « RMSE », biais « BIAS », coefficient de corrélation « R² »). La Figure ýIV présente les températures journalières maximales de l'air simulées versus observées durant la saison 2007/2008, année où on a un grand nombre de stations météorologiques en montagne. Les variables statistiques obtenues en comparant les températures journalières maximales de l'air simulées et observées sont présentées dans la Tableau ýIV . Ces statistiques sont exprimées pour chaque saison. Armed étant la station de référence, les valeurs de BIAS et RMSE sont nulles. Les biais sont aussi nuls pour la station d'OukaSM que nous avons utilisée pour calculer le gradient altitudinal moyen de température. A partir de ce tableau on note que les performances des deux modèles, GRAD et MSPAT, sont similaires. Les corrélations sont modérées à excellentes (R² de 0.35 à 0.94), les biais sont faibles variant de -0.5 à 1.2 °C et les erreurs quadratiques vont de 1 à 3.2°C. Le modèle MSPAT donne des résultats légèrement supérieurs à ceux de GRAD pour les deux stations CAF et Neltner, alors que c'est l'inverse pour les deux autres stations (Imsker et Tachdert). Comme indiqué dans la Figure ýIV , l'altitude reste le principal facteur qui contrôle la température entre les stations disponibles. Par conséquent, dans notre cas et avec un réseau faible des stations météorologiques, on ne peut pas corriger les effets des expositions et des pentes par le modèle MSPAT à la localisation de chaque station.
Tableau ýIV- : Statistiques des simulations de la température maximale de l'air au niveau des stations de montagnes disponibles.
Figure ýIV- : Comparaison entre la température mesurée et simulée par les deux modèles, gradient « GRAD » et MSPAT en 2007/2008 |
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