INTERPRETATION DE
RESULTAT
Ce modèle montre que l'augmentation d'un point du ratio
de la dette publique extérieure/PIB (considérée comme la
variable d'intérêt de notre analyse) entraîne une hausse du
PIB per capita de 20.67, toutefois cet impact est non significatif. Cela
s'explique par le fait que l'accès à un financement
extérieur augmente la richesse de la nation dans le présent. Mais
une analyse à long terme s'inscrivant dans l'approche inter-temporelle
pourrait expliquer les effets de cette variable sur le PIBH. Dans le cadre de
notre étude, nous nous intéressons à dégager les
effets à court terme ; résultat qui parait
intéressant pour l'analyse de programme de stabilisation.
En ce qui concerne le taux de croissance économique et
le taux d'inflation, les résultats sont contraires aux signes attendus.
Cet état de choses n'est pas surprenant vu le caractère de
l'économie congolaise. En effet, Croissance économique et
redistribution du revenu sont deux choses différentes. L'effet positif
de l'inflation sur le PIBH s'explique par le fait que toute croissance est
accompagnée d'une hausse de prix.
En ce qui concerne, le coût de la vie du congolais
moyen, ce résultat montre qu'à cout terme, la dette publique
extérieure améliore le niveau de vie de la population. Mais cela
exige beaucoup de prudence dans son interprétation car le recours aux
emprunts extérieurs de manière excessive peut pénaliser
les générations futures au cas où ceux-là n'aient
pas servi à des fins productives à grand impact
économique.
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