IV-) PERSPECTIVES ET POLITIQUE D'ENCOURAGEMENT
A L'instar Du Binôme café cacao, la
Côte d'Ivoire dispose comme autres ressources agricoles les vivriers
dont l'exploitation de leur potentialité seront d'une énorme
richesse . Prenons l'exemple du MANIOC que tout le monde connaît. Ce
tubercule peut être transformé en ATTIEKE et ses résidus en
bio-carburant, puis en amidon pour la pharmacie, et enfin en engrais naturel.
Considérons maintenant le seul attiéké qui est un produit
purement ivoirien, mais apprécié dans le monde entier. Bien
sûr, pour l'exportation, notre attiéké doit être
sous- vide et se présenter correctement selon les standards
internationaux. Il peut dès lors être vendu à 300 F cfa
l'unité, soit le prix de la moitié d'une baguette en France. Son
prix international est donc très raisonnable. Faisons le calcul suivant
: si chaque Chinois consommait un seul attiéké par an, cela nous
ferait 1,3 Mds de personnes X 300 CFA, soit 390 Mds CFA. Si la consommation
chinoise passait maintenant à une fois par mois, cela ferait 390 Mds X
12 mois, soit 4.680 Mds CFA, c'est-à-dire 10 fois le budget
alloué aux paiements des salaires des fonctionnaires ivoiriens, y
compris les « corps habillés ». Et si maintenant, la
consommation passait à une fois par semaine, alors cela ferait 390 Mds X
52 semaines, soit 20.280 Mds CFA, soit 11 fois le budget national de la
Côte d'Ivoire !!! Le même calcul peut s'effectuer pour la mangue,
l'ananas, la banane, la noix de coco, le soja etc. Voyez vous-même le
tableau. Ainsi, avec seulement 7 produits considérés comme
secondaires, la transformation rapporte à la Côte d'Ivoire plus de
162.000 Mds de Fcfa, soit presque 100 fois notre budget national, soit
également 20 fois notre Produit Intérieur Brut, ou PIB,
c'est-à-dire l'ensemble des biens et services produits pendant une
année par notre pays.
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